Retrouvez le replay du débat de l'Équipe de Greg du 13/05/2025.
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00:00Oui, maintenant on va parler du football français avec Vincent Labrune qui va s'en aller.
00:04On va écouter Philippe Diallo pour ceux qui n'étaient pas avec nous hier ou ceux qui n'ont pas suivi la conférence de presse.
00:09Écoutez bien ce qu'il dit sur peut-être l'ex-futur patron du football français.
00:15Vincent Labrune a été élu récemment. Il participe aux travaux.
00:21Après, ce n'est pas à moi de définir quel est son avenir.
00:23J'ai posé aujourd'hui avec la fédération un projet.
00:26Voilà, chacun se déterminera s'il rentre dans le cadre de ce projet ou pas.
00:33Voilà, il est à deux doigts de faire un drop the mic, Philippe Diallo, à la fin.
00:36Comme ça. Alors, je vous pose la question maintenant.
00:39Est-ce que Vincent Labrune, sur le départ, c'est une bonne nouvelle pour le foot français ?
00:42Regardons vos ardoises après les péripéties de ces derniers mois.
00:47Oui pour Alicia, oui pour Benoît, oui, mais il restera 100 000 problèmes quand même, bien sûr, Johan.
00:53Non. Alors non pour Vicache Dorasso, c'est une excellente nouvelle pour Ludo Eco-Ragnac.
00:58Et oui pour Jérémy Jean-Mingraux.
01:01Ludo, c'est une excellente nouvelle.
01:02Vous êtes allé même à plus loin que notre intitulé.
01:06Le bilan est lourd quand même.
01:08Et ce qu'il en ressort finalement, c'est qu'il a quand même privilégié ses intérêts personnels plutôt que l'intérêt collectif.
01:16Il a dû essayer, mais il a échoué. L'échec est possible chez l'homme, non ?
01:19Non, il a essayé de tripler son salaire, il l'a eu. Il a essayé de faire un deal et il l'a fait avec un partenaire avec qui on est lié à vie.
01:29CVC.
01:29Qui va nous prendre 13, voire plus, vu qu'ils ont déjà avancé de l'argent.
01:35Lui a un parachute par rapport à ça. Il a été apporteur d'affaires.
01:38S'il est sorti demain, il va avoir une indemnité.
01:41C'est quelque chose qui lui rapportait de l'ordre. Il a fait 3 ans à 1,2 million à peu près, plus un parachute à 6 millions.
01:49Mais ça, c'est normal, c'est le prix du travail. Ça peut paraître élevé, trop élevé.
01:53Ce n'est pas le prix d'un travail.
01:54Et quand on voit la situation du football français maintenant, on peut mettre en calibrage la qualité du travail et le salaire perçu.
02:03Pour moi, il y a un gouffre entre les deux.
02:06Pour moi, ce sont deux choses différentes. Je comprends que vous soyez offusqué par les tarifs.
02:10Ok, mais il y a des footballeurs très mauvais qui gagnent beaucoup d'argent et on n'est pas en train de leur réclamer leur salaire.
02:15On pourra faire leur procès si vous voulez. Moi, je n'ai aucun problème avec ça.
02:19Après, personne ne lui a mis un pistolet sur la tempe.
02:21Je veux dire, le contrat, j'entends, mais on ne va pas refaire tout le film.
02:27Évidemment qu'il y a énormément de responsables dans la situation.
02:31Mais on ne peut pas épargner, on ne peut pas balayer d'un revers de la main.
02:34Vincent Labrune, qui est quand même président de la Ligue.
02:37Donc, aujourd'hui, le président de la FED reprend la main.
02:41Bon, c'est qu'il y a eu des manques à un moment donné.
02:44Et puis, sa proximité aussi avec cette année.
02:47Moi, je suis frustré.
02:48Les clubs sont en difficulté.
02:49On ne le voit qu'aux côtés du Paris Saint-Germain.
02:51Il est collé à l'âme.
02:52Il était à Lyon aussi.
02:53Avec Manchester.
02:53Il était à Manchester.
02:54Ah, il était à Lyon.
02:56Miracle.
02:57Mais pas voir les autres.
02:59On en a déjà parlé, mais je ne le répéterai pas.
03:01Les gueux en province, il n'est pas venu.
03:03Mais voilà, il y a un côté très parisien.
03:06Il y a un côté enchanteur.
03:10C'est pour ça que les gens ont voté pour lui.
03:12Quelqu'un qui s'exprime bien.
03:12Ils ont voté parce qu'ils ne sont pas aussi très compétents.
03:14Et parce qu'ils ont été, à un moment donné, obligés de voter pour lui.
03:18Je suis très content si demain, ils s'en allègent.
03:20Ludo, pourquoi vous n'êtes obligé ?
03:22Vous vous êtes mis dans une situation financière
03:24où vous n'aviez plus le choix que d'accepter ce contrat avec Dazen.
03:27Parce que finalement, la mauvaise gestion d'avant, pendant le Covid, les PGE, tout ça.
03:33En fait, les clubs français ont toujours dépensé de l'argent qu'ils n'avaient pas.
03:36Ou en prévision de...
03:38Oui, ils ont dépensé avant de toucher.
03:39Oui, mais quand vous êtes des mauvais gestionnaires, au bout d'un moment, vous vous y retrouvez...
03:43Donc, ce n'est pas que lui.
03:43Ah non, ce n'est pas que lui, c'est tout le monde.
03:45Mais je suis très content qu'on passe à autre chose.
03:48Que Philippe Diallo prenne ses responsabilités, qu'il crée un nouveau consensus.
03:51Où les présidents vont devoir, à un moment donné, remettre...
03:54Regarder ce qui se passe.
03:55Je pense quand même bien aidé par les politiques.
03:57Non, mais les présidents...
03:58A mon avis, ce n'est pas que...
03:59Oui, bien sûr.
03:59Mais les présidents ont donné un chèque en blanc à Vincent Labrune.
04:04En ne consultant jamais ce qui se passait, comment, pourquoi.
04:07Donc, ils sont aussi fautifs.
04:08Bien sûr.
04:09Mais, force est de constater que s'ils sortaient du jeu, ça faciliterait d'autant plus aussi, peut-être...
04:15Non, mais là, il va sortir.
04:16Ce n'est pas s'il sortait.
04:17... des contacts avec d'éventuels diffuseurs.
04:21Ou au moins distributeurs.
04:22C'est mon avis.
04:23Mais bien sûr.
04:23Je le vois comme ça.
04:24Et vous avez le droit de le porter.
04:25Mais vous dites non, Vicash Dorasso, je voulais y réagir.
04:28Parce que moi, j'entends ce que je dis.
04:29Et souvent, on a eu la dent, je pense, très dure en étant juste dans cette émission envers Vincent Labrune.
04:35On ne va pas se défiler et dire maintenant que tout est en réussite.
04:38Je ne cherchais pas à me mettre en opposition avec Ludo.
04:40Je t'expliquais juste que dans un contrat, à un moment, il y a deux parties.
04:43Puis que si c'est signé, c'est que les deux parties avaient mis des noirs sur blancs.
04:46Des choses qui leur allaient à ce moment-là.
04:47C'est tout, je précise.
04:48Vicash.
04:49Non, mais il faudrait vérifier toutes ces parts de responsabilité.
04:52À quelle hauteur ?
04:53Quelle est son honnêteté aussi ?
04:55Parce qu'on peut remettre aussi, parfois...
04:58Quand on voit qu'il décide...
05:00Il fait la proposition lui-même du changement avec la société commerciale.
05:05On sait Vincent, d'une certaine manière.
05:07Donc, il le propose aussi.
05:09Donc, il est prêt à quitter le navire à un moment.
05:11Et puis, j'imagine très bien aussi dans le contexte démocratique qu'il y avait à l'époque.
05:15Donc, l'ancienne version...
05:16Il avait fait changer les statuts, quand même.
05:17Non, mais l'ancienne version, il est lié aux clubs qui sont forts.
05:21Il est obligé de faire avec eux.
05:22C'est eux qui ont du pouvoir.
05:23C'est eux qui votent.
05:24Mais ça, ça vous déplaît ?
05:25Vous n'arrêtez pas de me dire qu'il faut qu'il y ait une meilleure répartition.
05:27Ah, oui, bien sûr.
05:28Un pour deux hier, disait-on.
05:30Jean, je vous l'expliquais.
05:31Et en France, c'est quasiment un pour quinze.
05:32Ce n'était pas le cas avant.
05:34Donc, lui, il a fait en fonction de ce qu'il y avait avant.
05:36Donc, il est obligé, d'une certaine manière.
05:38Moi, je dis que ce n'est pas bien.
05:39Mais il est obligé de faire avec le Paris Saint-Germain, qui est le club le plus fort possible.
05:43Et finalement, quand il fait comme ça, les gueux dont parlait Ludo ont voté pour lui.
05:48Je veux dire, ces types-là qu'il a maltraités, finalement, dans sa gestion, ils ont quand même voté pour lui.
05:52On est sur des gueux qui sont patrons d'entreprise et qui sont très bien à leur vie avec des clubs qui sont mal gérés.
05:58Le mot gueux, il me dérange un peu quand on est dans un club professionnel de l'élite.
06:03Je pense qu'ils sont devenus gueux parce qu'ils ne sont pas bons, en fait.
06:05J'accentue le trait.
06:08J'ai bien compris.
06:10Sa proximité, néanmoins, avec le Paris Saint-Germain, elle est établie.
06:15On l'a vu cette saison.
06:18Elle est obligatoire dans le contexte d'avant.
06:21Quand on voit Textor qui essaie d'attaquer le Paris Saint-Germain, qui est obligé de revenir sur ses déclarations, parce qu'en fait, il va avoir besoin du PSG à un moment.
06:30Et puis aussi, je crois que les décisions qui sont prises, là, elles sont bonnes, maintenant.
06:34Ce que fait, on va voir ce que ça va donner.
06:36Les décisions prises collectivement par l'État et la Fédération sont bonnes.
06:41Elles ne sont plus liées à la brune.
06:42Il pourrait jouer un rôle là-dedans, maintenant.
06:44Il reste là de la situation.
06:45Il ne dit pas ça du tout.
06:47Il pourra jouer un rôle, peut-être.
06:48Je ne sais pas ce qui va lui arriver.
06:49Il ne peut plus.
06:50Il va trouver autre chose.
06:51Il ne va pas trouver autre chose.
06:51Je ne suis pas très inquiet sur ce talent-là.
06:54Il y a quand même un truc.
06:56Johan Rioux et Benoît Trémoulinas.
06:58J'ai commencé avec vous, Benoît.
07:00Il y a cette promesse du milliard.
07:01C'est ça.
07:02Moi, il me semble que si on parle de plus grand nombre, si on fait une émission grand public,
07:07on peut parler de mérite, de contrat, de choses un peu chiantes, en vrai.
07:12Mais la réalité, c'est qu'il y a une promesse qui arrive et ça fait un peu bonumenteur.
07:16Donc, en fait, il ne faut pas s'être chose.
07:17Il a échoué, tout simplement.
07:18Et en fait, je ne sais pas s'il était ultra confiant, s'il pensait vraiment qu'il allait l'avoir.
07:23Je ne sais pas si c'est de l'enfumage ou si vraiment il était quasi sûr de l'obtenir.
07:29Il a annoncé à tout le monde, au club, aux journalistes, à la presse, à tout le monde, le milliard.
07:35Le milliard.
07:36Il a annoncé le milliard.
07:37Il n'a pas annoncé 500 ou 600 millions d'euros.
07:40Il a annoncé le milliard.
07:40Et on s'est retrouvé à combien ? 300 millions, 400 millions.
07:44Et pourquoi Trèche ? Parce que sa proximité avec Nasser a fait croire qu'avec Bin, tu pouvais avoir…
07:49Je pense qu'en fait, le fait qu'il soit avec les plus forts, lui aussi s'est senti fort.
07:55Et en se sentant fort, il a annoncé ce milliard.
07:58Il a, entre guillemets, fait couler tout le monde.
08:00Parce que tout le monde s'est dit, le milliard, s'il annonce, ça va se faire.
08:04Quand vous êtes gestionnaire de l'autre côté, vous pouvez vous dire, je ne l'ai pas, je ne le dépense pas.
08:08Je suis d'accord.
08:08Et certains clubs ont eu les yeux plus gros que le ventre.
08:11Et finalement, ont investi, ont renouvé des contrats avec des plus gros salaires, etc.
08:16Et en fait, c'était l'hécatombe.
08:17On peut la revoir ensemble, si vous le voulez, cette déclaration du milliard.
08:21C'était dans un entretien accordé à l'équipe en juin 2023, quelques mois avant le lancement d'appel d'offres.
08:27La déclaration exacte à l'époque de Vincent Labrune.
08:29On s'en tient en plein d'affaires élaborées en compagnie de CVC, avec des revenus audiovisuels globaux,
08:35donc ils parlaient bien domestiques et internationaux, aux alentours du milliard d'euros.
08:39On vise aux alentours du milliard d'euros, même si le contexte macroéconomique et financier est délicat.
08:45C'est peut-être un peu optimiste, mais on a une marge de progression importante sur l'international.
08:50En France, c'est un peu plus compliqué, surtout quand l'acteur majeur Canal+, ne souhaite pas participer.
08:55Mais en travail, on voit des gens.
08:56Voilà ce qui concernait le milliard.
08:58Dans un autre entretien accordé à l'équipe, alors qu'il est sous le feu des critiques,
09:02depuis l'échec de la vente des droits de la Ligue 1, il crie au complot.
09:07Et surtout, il n'a absolument pas l'intention de passer la main.
09:10C'était quelques semaines avant sa réélection.
09:13Il est insupportable de lire et d'entendre de telles contre-vérités, d'avoir une telle réécriture de l'histoire qui relève de la malhonnêteté, du mensonge et du complotisme pur et simple.
09:24Ceux qui prétendent qu'ils auraient pu faire mieux sont soit des affabulateurs, soit des diseurs de bonne aventure.
09:28Personne n'aurait pu faire mieux.
09:30On a affronté des vents contraires d'un autre temps avec des ennemis puissants.
09:34Il aurait dû le faire sur LinkedIn, ça aurait fait deux présidents qui peuvent affronter des ennemis puissants.
09:38Effectivement, il y a cette prose grandiloquente.
09:41Et puis, plus récemment, dans une longue interview, toujours dans l'équipe fin février, il remet ça.
09:46Mais on voit que là, il a plus l'intention de passer la main.
09:49C'est en effet beaucoup d'ennuis et peu de plaisir.
09:51Ma seule boussole, c'est l'intérêt général.
09:53Mais je ne suis pas dupe qu'il y ait un petit groupe d'individus depuis 2024 qui s'est organisé pour nuire aux intérêts du football français en général,
10:02aux miens en particulier et à ceux du président du PSG.
10:04Ce sont ceux qui n'ont jamais accepté le résultat de l'élection de septembre dernier,
10:08où je rappelle que j'ai été élue à 86%.
10:11Quel égo !
10:12Celle-là, elle est terrible, Johan.
10:14Moi, j'ironisais un peu sur les déclarations de Pablo Longoria.
10:18J'ai du mal avec le seul contre le monde.
10:21Il n'y a que des puissants.
10:22Tout le monde veut ces Game of Thrones dans leur tête.
10:24Bien sûr qu'il y a des gens qui ne s'aiment pas.
10:25Mais là, vous avez tellement d'égo, de puissance, d'argent et de gloire à prendre
10:29que c'est le minima.
10:31Ça fait partie de ce genre de choses.
10:32Moi, j'ai du mal à entendre ça en disant,
10:34qu'on venu à ses intérêts.
10:36On s'en fout.
10:36On n'a rien contre Vincent Labrune.
10:37C'est juste qu'on n'a pas vu l'argent et que le foot français est au bord de la faillite.
10:40Et ce qui est terrible, en fait, pourquoi il n'a pas dit
10:42« Bah oui, j'ai échoué. »
10:44Ou alors le « nous, nous avons échoué. »
10:46Mais encore une fois, il n'y a pas de honte à dire « Nous avons échoué. »
10:48L'échec n'est en rien grave dans la vie.
10:50Et donc, le truc, c'est que le football français de club
10:52est quasiment à l'agonie.
10:54Je rappelle, c'est une situation qui est dramatique, catastrophique au niveau des finances.
10:57Et donc, forcément, il est un des responsables de cet échec.
11:01Je ne dirais pas que c'est l'arbre qui cache la forêt parce que l'arbre est très bien pourri.
11:04Mais ce football français a 10 milliards de problèmes.
11:06Il y a des clubs, encore une fois, on le répète, on ne cesse de le répéter,
11:09qui ont une manière incompétente de gérer leur club.
11:12Des déficits financiers ahurissants.
11:15On fait des transferts avec des joueurs qu'on surpaye.
11:17On surpaye des transferts alors qu'on sait très bien que ce n'est pas possible.
11:21Et après, on se retrouve à le 31 août.
11:23Récemment, il y a quelques semaines, il y avait eu une interview extraordinaire de Hugo Orlian.
11:26C'était aux Parisiens juste avant Noël.
11:28Et il avait dit, on s'est rendu compte à un moment donné, on n'avait plus d'argent dans les caisses.
11:31Zut, on a fait exploser la masse salariale.
11:34Et lui-même le disait dans le Parisien.
11:36Ah oui, on a fait n'importe quoi.
11:37Alors, ces gens-là sont de très grands entrepreneurs dans le privé.
11:39Et je vous dis, même Hugo Orlian, c'est pour ça que Hugo Orlian, moi, je veux bien,
11:41Hugo Orlian, il essaye de faire des trucs pour la Ligue.
11:43Mais déjà, avec son club, tu te rends compte, alors que tu as vu les ventes qu'ils ont faites à Lens,
11:47il y avait la Ligue des champions, Bollard qui est plein à ras-bord depuis des années.
11:49Et en dépit de ça, il a dit, oui, un matin, on s'est réveillé.
11:51Oh merde, il n'y a plus d'argent, on doit vendre, c'est catastrophique.
11:54Et donc, je me dis, il ne doit pas.
11:55Ah oui, il faut s'arrêter.
11:56Non, non, allez-y.
11:56Et donc, vous vous dites, phrase de fin, faites une belle punchline.
11:59On va voir maintenant, le foudre français, ce n'est pas parce que la Brune ne sera plus là que tout va se régler demain.
12:02Alors, sportivement, il pourrait y avoir un événement majeur concernant d'autres Ligues 1.
12:08Oui, une révolution de la Ligue 1, en fait, ça fait partie des choses sur lesquelles planche la Fédération.
12:11Il pourrait y avoir des play-offs pour sacrer le champion de France en Ligue 1.
12:16Ce serait vraiment absolument nouveau.
12:17C'est une information Arnaud Hermand qu'on peut retrouver sur le site L'Équipe.
12:21En fait, finalement, ça voudrait dire que Paris, avant d'être champion de France, qui est pour le moment hégémonique,
12:25pourrait avoir de la concurrence à affronter Marseille, Monaco, le 3e, le 2e ou le 4e.
12:29Il pourrait y avoir des play-offs.
12:30Je l'ai fait, je l'ai vécu en Israël.
12:32Si tu gardes le même nombre de points et si Paris commence le play-off avec 20 points d'avance, ça ne changera rien.
12:37Après, si vous faites comme avec les filles, il n'y a pas de points d'avance.
12:40Vous êtes quatre équipes, huit et vous jouez en play-off, mode NFL ou NBA.
12:44Ça relancerait l'intérêt, en tout cas, du dernier tiers de saison.
12:49Mais en même temps, ici, sur ce plateau, j'ai souvent des gens ancrés, pas de Super League, touchez pas à notre ADN.
12:57Nous, on est dans des championnats.
12:59Oui, mais là, vous chamboulez tout.
13:01C'est-à-dire que ce n'est pas le vainqueur d'un championnat.
13:03Ça devient une saison régulière qui donne des play-offs.
13:08Donc, on vient au principe de la Ligue des champions.
13:12De la Ligue des champions, ça cartonne quand même.
13:13Ils étaient contre, mais ça fonctionne quand même bien.
13:16Je ne suis pas contre, mais je dis, dans notre vieux football, on n'oublie pas de ça.
13:20Ce qui est important, c'est qu'il y ait des montées et des descentes, soit pas fermées.
13:23Donc, avec des play-offs, et ils pourraient même faire deux groupes aussi,
13:26qui se rencontreront comme en NBA.
13:29Il y a eu la D2 où vous étiez pané.
13:31Oui, c'était en deux groupes, bien sûr.
13:32C'est compliqué en panini pour que les autres, quand vous étiez par quartier.
13:34Oui, mais c'était génial aussi.
13:36C'était génial.
13:37Après, tu rencontres le groupe d'en face, et puis tu fais des trucs croisés,
13:40et ça marche bien.
13:41Ça met beaucoup de suspense au championnat.
13:44Après, voir combien d'équipes qualifiées.
13:45Est-ce qu'ils vous mettent les quatre premiers ?
13:46Est-ce qu'ils considèrent que c'est les huit pour faire des quarts de finale ?
13:49Ça vous plairait ?
13:49On s'adaptera.
13:51Et puis, on aimera.
13:52C'est comme la Champions League.
13:53Ça a été un véritable débat en début de saison.
13:56Est-ce que ce foot français avait besoin d'un électrochop
13:58comme on le vit depuis deux jours ?
13:59Comme l'a dit Ludou, ça va relancer un petit peu l'attractivité sur la fin de saison.
14:05On ne va pas se dire en début de saison,
14:07bon, c'est bon, le Paris Saint-Germain va être champion.
14:09Qui va finir deuxième, troisième, quatrième ?
14:12Donc là, ça voudrait dire que Marseille et Monaco, on n'a pas...
14:14Ce seraient les quatre premiers, à priori.
14:15Les quatre premiers, demi-finale et finale.
14:17Et donc, ça veut dire que les quatre premiers seraient déjà en Ligue des Champions.
14:20Parce que c'est ça aussi, économiquement assuré,
14:21aux trois premiers, la Ligue des Champions,
14:23aux quatrièmes, un barrage.
14:24Je ne pensais pas qu'en quelques heures comme ça,
14:26et je suis ravi,
14:27après, on est d'accord, moi, je suis plutôt contre les play-offs,
14:29mais ça y est, en moins, on y va, là.
14:31Là, ça y est, comme le mot d'hier.
14:33Électrochoc, je dis, moi.
14:34Oui, ce n'est pas comme la Réunion 89.
14:35Là, c'est vraiment, on change tout.
14:36C'est une révolution.
14:37Et c'est, on avait besoin.
14:39Après, bien, pas bien, mais au moins, il faut tout changer.
14:40Mais je trouve que c'est profondément injuste.
14:42Tu te rends compte ?
14:43C'est-à-dire que le quatrième finit la saison,
14:51Jérémy, on va partir en courte pause.
14:56Encore un petit truc à nous dire.
14:57Dernière information pour dire que la Coupe de la Ligue
14:59pourrait être ressuscitée aussi,
15:01mais pour les clubs non-européens.
15:03Ce serait une compétition, en plus,
15:04pour les clubs qui ne sont pas qualifiés en Coupe d'Europe.
15:06On va continuer, on va bousculer, évidemment, le conducteur.
15:08Vous restez avec nous, on vous explique tout.
15:10Ce nouveau championnat qui serait dans les starting blocks,
15:12pourquoi pas des play-offs pour la Ligue 1
15:14avec une Coupe de la Ligue.
15:16A tout de suite.