Retrouvez le replay du débat de l'Équipe de Greg du 20/02/2025.
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00:00Vous avez vu en image des extraits de cette réunion houleuse du 14 juillet, vous aviez découvert les meilleurs extraits hier dans l'équipe de Gregg
00:08et puis également sur l'équipe.fr et sur l'application d'après l'enquête de la cellule enquête du journal.
00:13Raphaël, on va revenir justement, en se demandant si c'est la crise la plus grave de l'histoire du football.
00:17Avez-vous sûr tout ça ?
00:18Mais avant, je voudrais qu'avec Camille, on fasse un saut en arrière pour être certain de vos réponses,
00:23pour voir ce qu'on a trouvé déterré comme crise footballistique.
00:26Oui, car il y a eu quelques épisodes qui ont terni l'image du foot français,
00:30au point de soit faire bouger les instants, soit de devenir un vrai débat politique.
00:35Le 20 mai 1993, l'OM s'impose sur la pelouse de Valenciennes.
00:401-0, match anodin de D1 à quelques jours d'une finale de Ligue des Champions contre la Cémilan.
00:45Dans les semaines qui suivent, un scandale de match arrangé éclate,
00:49où se mêlent Corruption, Enveloppe dans le Jardin et Magouille de Bernard Tapie, alors président de Marseille.
00:55L'affaire VAOM est née et marque à vie l'histoire du foot.
00:5920 juin 2010, le football français s'enlise dans le désastre d'un mondial sud-africain transformé en fiasco,
01:06avec en point d'orgue la fameuse grève des joueurs avant un entraînement à Naïsna, leur camp de base.
01:11Les chaînes d'info n'en ratent pas une miette.
01:14On se souvient de Robert Duverne, préparateur physique.
01:17Hors de lui, à deux doigts d'en mettre une à Patrice Evra.
01:20Raymond Domenech lit la lettre des grévistes face aux journalistes.
01:24On touche à la fiction, à tel point que Netflix a annoncé en faire un très gros documentaire prochainement.
01:29En 2018, la LFP qui vend au groupe espagnol Mediapro pour 795 millions d'euros par an,
01:37une bonne partie des droits de la Ligue 1 portant sur la période 2020-2024.
01:42Une somme très importante qui n'a pas été versée.
01:45Après plusieurs retards de paiement, le patron du groupe, M. Rourez, explique qu'il souhaite renégocier en raison de la crise sanitaire.
01:52Chose qui n'a finalement jamais été faite.
01:55Mediapro s'est retiré fin 2020.
01:57Canal Plus a récupéré les droits que les vacants avaient avant que la LFP ne choisisse Amazon à l'issue d'un appel d'offres en juin 2021.
02:10Et puis, le président de la FFF qui démissionne le 28 février 2023, Noël Legrette,
02:15est pointé du doigt par un rapport d'audit de l'inspection générale de l'éducation, du sport et de la recherche
02:20pour des rives de comportements jugés incompatibles avec l'exercice des fonctions et l'exigence d'exemplarité qui lui est attachée.
02:27Sa gestion solitaire du pouvoir et ses comportements sont notamment ressortis.
02:32Clairement, une affaire devenue aussi très politique.
02:34En 32 ans, est-ce que c'est beaucoup d'affaires ?
02:37On a évité les scandales extrasportifs.
02:39Bien sûr, on n'est resté vraiment que sur le terrain et les bureaux.
02:43Je vous pose la question, est-ce que pour vous c'est la crise la plus grave de l'histoire du foot français à laquelle nous assistons en direct ?
02:49Regardons vos ardoises.
02:51Ils ressemblent pour Camille.
02:53C'est oui pour Vikash.
02:54C'est oui pour Charlotte.
02:55Quel mauvais spectacle.
02:57C'est plutôt un oui.
02:59C'est un nouveau spectacle ?
03:00Il me faut une réponse.
03:01Il va falloir trancher.
03:02Karine, non pour Jérôme.
03:03L'avenir nous le dira.
03:04Bien sûr, Raphaël.
03:05Surtout Raphaël.
03:06Ça dépendra de l'issue.
03:07Bien sûr.
03:08C'est un mauvais spectacle, Karine.
03:09Je peux l'entendre.
03:10Mais il y a eu quelques crises très graves.
03:12Un de plus.
03:13Par rapport à ce qu'a raconté Camille,
03:16qui nous a rappelé tous les dramas dans le foot français,
03:19à chaque fois, on disait qu'il n'y aura jamais pire.
03:21On fait toujours différent.
03:23Après, il y en a plein qui ont été aussi dans d'autres pays.
03:25Je précise, on s'est juste intéressés aux nôtres.
03:27Le foot a eu des affaires.
03:30Je ne trouve pas que ça soit plus pathétique que Naïsna, par exemple.
03:34Oui, mais là, vous êtes sur le plan de la morale ou de l'émotion.
03:37Mais si je parle d'un strict point de vue financier,
03:39sur la mise en danger de gens qui travaillent dans des clubs au quotidien,
03:41Naïsna n'allait pas permettre à la Karine de tel club d'être virée
03:45parce qu'elle bosse en surcrétariat.
03:47Mais ça, c'est quand même le problème des clubs.
03:51C'est-à-dire qu'ils ont déjà eu, effectivement, l'épisode Médiapro.
03:54Et ils ont tous dit, plus jamais.
03:56Plus jamais, on se fera apprendre, etc.
03:58Ils ont tous replongé.
03:59Il n'y en a qu'un, là, on a l'impression, qui s'est rendu compte.
04:02C'est du côté de Lance,
04:04qu'il avait effectivement fait n'importe quoi au niveau de ses finances.
04:07Donc, ils ont changé les hommes à la tête.
04:09Exit Arnaud Pouille, etc.
04:11Ils ont vendu leurs meilleurs éléments et ils ont assaini leur compte
04:14pour potentiellement, comment ?
04:16Je peux me permettre de vous relancer ?
04:17Parce que là, vous me dites, ils ont fait le ménage, il a dit, et tout ça.
04:19Mais quand vous êtes président d'un club, propriétaire,
04:21comment vous pouvez laisser faire une telle débauche financière ?
04:23Mais il a fait des erreurs, non mais attendez.
04:25On fait tous des erreurs.
04:27Le président de Lance, il a fait des erreurs.
04:29Ils ont mis des gens à la tête
04:32et finalement, ils ont dépensé beaucoup trop d'argent.
04:34Il a essayé de rectifier le tir.
04:36Je veux dire, du côté de Louis-Nicolas,
04:38personne ne lui a forcé à enlever le salari-cap
04:40qui a fonctionné pendant des années
04:42et à donner des salaires.
04:44J'ai dit, dans la famille Nicolas, je n'ai pas donné de frais, non ?
04:46Qu'importe, qu'importe.
04:50Mais si tu veux, je vais donner un point.
04:52Mais je ne crois pas.
04:54Personne n'a obligé à ce qu'on enlève ce salari-cap
04:56qui était plutôt un bon fonctionnement.
04:58Comment ça ? Ben ouais.
05:00Moi, je trouve quand même que vous exonérez
05:02quand même les présidents qui ont mal géré l'histoire
05:04et qui d'un coup se réveillent en disant
05:06je vais vendre des joueurs.
05:08Vous prenez l'exemple de Lance.
05:10Will Steele, le pauvre, il n'a plus d'équipe par exemple.
05:12Donc ils vont vivre.
05:14Je suis désolée pour Will Steele.
05:16Si vous voulez, on est triste pour lui.
05:18Mais au final, le président de Lance, propriétaire,
05:20il a fait ce qu'il fallait.
05:22Je trouve qu'il n'aurait pas dû se retrouver dans cette situation.
05:24Je comprends ce que vous me dites.
05:26Le propriétaire de Lance, il ne devait pas se retrouver dans cette situation.
05:28Mais s'est retrouvé.
05:30Quand vous possédez quelque chose,
05:32vous êtes quand même capable de le maîtriser à la base.
05:34Donc comment vous pouvez vous dire
05:36oh maman, il me manque 150 millions.
05:38Ils ont mal bossé, c'est vous qui avez nommé.
05:40Il y avait des gens à la tête, en l'occurrence Arnaud Pouille.
05:42La masse salariale a explosé.
05:44Il y a eu des primes monstrueuses.
05:46Et finalement, le club au niveau de la masse salariale
05:48a complètement débordé.
05:50On fait tous des erreurs.
05:52C'est quoi le problème ?
05:54Ça complique tout.
05:56Le problème c'est de les rattraper derrière.
05:58Mais peut-être que le mieux...
06:00Mais le mieux c'est peut-être de ne pas en faire.
06:02D'accord.
06:04Si tous les clubs français étaient bien gérés,
06:06on serait pas avec le peuple.
06:08Bien sûr qu'ils sont responsables.
06:10Mais il y en a qui ont rattrapé leurs erreurs et il y en a qui s'enfoncent.
06:12Parce qu'ils ont peut-être moins de joueurs talentueux.
06:14C'est plus facile de survivre quand vous avez des stars dans votre équipe.
06:16Quand t'as des joueurs talentueux,
06:18c'est parce que t'as bien travaillé au départ.
06:20Ou que vous avez trop dépensé pour les avoir.
06:22Ou que vous avez trop dépensé pour les avoir.
06:24Dans tous les cas, t'as mal travaillé.
06:26Il n'y a plus la même manne financière
06:28venant des droits de télé.
06:30Il faut quand même rappeler que
06:32lors de la saison 2005-2008,
06:34c'était Canal qui avait les droits de la Ligue 1.
06:36Il y avait 600 millions d'euros.
06:38On se rend compte que 20 ans après,
06:40on est en dessous.
06:42On est redescendu en dessous des 600 millions.
06:44Donc en fait, on était monté quasiment
06:46à 800 millions par an.
06:48Je parle vraiment de droits domestiques,
06:50un point tout à fait précis.
06:52Aujourd'hui, on est en dessous d'il y a 20 ans
06:54en termes de droits annuels.
06:56C'est quoi l'erreur originelle pour vous ?
06:58C'est d'avoir dégagé Canal, évidemment.
07:00C'est quoi l'erreur originelle pour vous ?
07:02C'est d'avoir dégagé Canal, évidemment.
07:04En fait, on a dégagé un savoir-faire
07:06qui avait mis des années à se construire
07:08et où tout le monde trouvait son compte.
07:10Mais ça, c'est mon opinion.
07:12Moi, je suis toujours très client de Canal
07:14parce qu'il bosse très bien.
07:16Mais peu importe, ils ont inventé des trucs.
07:18Ils ont inventé Pagay.
07:20Canal avait créé un feuilleton, je trouve.
07:22Canal avait créé un feuilleton, je trouve.
07:24Mais il a fallu du temps aussi pour qu'on aille dans le truc.
07:26Moi, je trouve qu'il y a une culture...
07:28Donc, choisir Mediapro est la base de l'erreur, alors ?
07:30Oui, c'est pour ça que quand je parlais, moi, de crise,
07:32et je ferai très vite,
07:34je parlais effectivement de crise grecque
07:36où des gens ont perdu leur emploi
07:38ou des consultants ont perdu leur emploi
07:40en l'espace de deux jours.
07:42Donc, Mediapro, pour moi, c'est la plus grosse crise.
07:44Et puis, on n'a pas parlé du Covid,
07:46où on est le seul championnat à s'arrêter.
07:48Pour moi, c'est géré d'une manière,
07:50mais à la petite semaine,
07:52sur une question extrêmement grave.
07:54Donc, pour moi, malheureusement,
07:56c'est quand même podium, celle d'aujourd'hui.
07:58Est-ce qu'ils sont tous seuls à avoir arrêté le championnat ?
08:00Je me demande si ce n'est pas une décision politique,
08:02quand même, aussi.
08:04Il y avait un ensemble de choses très différents.
08:06On parle de crise, Greg.
08:08Qui est décidé à arrêter, ce n'est pas grave.
08:10C'est devenu une crise, quand même.
08:12Mais je mets Mediapro, le Covid et aujourd'hui.
08:14Mais c'est un beau podium, quand même.
08:16Charlotte, je ne sais pas si vous avez...
08:18Vous êtes très jeune, vous n'avez pas tout connu.
08:20Jérôme ou Vikash, bien sûr,
08:22Karine aussi est extrêmement jeune, comme vous.
08:24Quelle est votre crise, pour vous,
08:26la plus marquante, depuis que vous avez joué,
08:28depuis que vous êtes footballeuse professionnelle,
08:30depuis que vous suivez, depuis que vous commentez ?
08:32J'ai mis celle-là, cette crise actuelle,
08:34parce qu'elle touche
08:36toutes les familles du football.
08:38Moi, je trouve ça vraiment triste.
08:40Ça montre qu'il y a un gros dysfonctionnement
08:42dans notre politique, dans la manière
08:44de voir les choses dans le football.
08:46C'est le sport,
08:48c'est l'un des sports les plus visibles
08:50et ça veut créer une collectivité,
08:52un groupe, une force,
08:54entre joueurs, entre staffs, entre clubs.
08:56Sauf que là, le dysfonctionnement,
08:58il est terrible. Moi, je suis vraiment triste
09:00pour ce qui se passe avec Dazan,
09:02avec tous les droits télé, la LFP, la FFF.
09:04J'espère qu'on trouvera une issue,
09:06mais rapidement, parce que là,
09:08c'est vraiment la crise et que ça va impacter
09:10effectivement les salariés, les joueurs
09:12et vraiment ceux qui sont au cœur de l'événement.
09:14Vikash Dorasso, comme vous avez répondu aussi,
09:16est-ce que vous pensez,
09:18j'ai demandé les origines de la crise,
09:20de m'expliquer les droits télé,
09:22est-ce que vous pensez que le football français,
09:24ses dirigeants, à la LFP
09:26ou dans les clubs, manquent de compétences ?
09:28En tout cas,
09:30il faut qu'ils aillent chercher de l'argent,
09:32se diversifier à l'étranger,
09:34aller chercher
09:36d'autres moyens.
09:38Moi, je parlais même dans la gestion quotidienne,
09:40surpayer les joueurs moyens.
09:42Le symbole, c'est quand même Caillaux qui dit,
09:44on parle français. Le business se fait en anglais.
09:46Il faut aller chercher de l'argent partout dans le monde.
09:48Et lui, il nous dit, on parle français,
09:50comme si le football était, pour lui c'est Reims,
09:52c'est tout petit ici. Alors qu'en fait,
09:54on parle d'un truc qu'il faut réussir à vendre à l'étranger,
09:56à le vendre partout. Donc, il faut produire
09:58un spectacle qui vaut le coût d'être acheté.
10:00Pour l'instant, je le répète,
10:02il n'y a que le Paris Saint-Germain qui vaut quelque chose.
10:04Malheureusement, le Paris Saint-Germain, la locomotive,
10:06elle est seule. Donc, Lyon va peut-être
10:08revenir avec Textor.
10:10Il faudrait qu'il y ait d'autres...
10:12Il faut recréer des affiches.
10:14Il faut, de nouveau, quelque chose qui va
10:16aussi ruisseller.
10:18On parle du ruissellement par exemple. Il faut aussi
10:20aider un peu les plus petits clubs parce que le championnat,
10:22il se fait à 20, il ne se fait pas à 4 ou 5.
10:24Il faut tous ces trucs-là.
10:26Une descente, c'est catastrophique en France.
10:28Un club qui descend, il ne s'en met pas.
10:30Il n'y a plus de descente alors ?
10:32Là, vous êtes sur une unique ferme.
10:34Je ne suis pas loin d'être...
10:36Ceux qui travaillaient mal ne sont jamais punis.
10:38Et ceux qui travaillaient bien ne sont jamais...
10:40Il faut peut-être réfléchir
10:42à quelque chose qui permet
10:44que l'accident sportif
10:46ne devienne pas un accident sportif.
10:48Je vais vous prendre au mot. Vous êtes supporter du Havre.
10:50Vous êtes à vrai. C'est votre club de coeur. Vous les suivez.
10:52Vous dites, on est plus petit, on a tout ça.
10:54Très bien. Le Havre, aujourd'hui,
10:56si on fait une ligue fermée, ils sont dans les 18
10:58clubs français ?
11:00Ça veut dire que
11:02des clubs historiques qui sont en Ligue 2
11:04n'auraient pas le droit de jouer au Bordeaux.
11:06Moi, je vais prendre Bordeaux. Bordeaux ne peut plus revenir.
11:08C'est pas une ligue fermée, alors ?
11:10Oui, si les mêmes équipes
11:12sont à l'intérieur.
11:14Comme à l'NBA, c'est des poules avec des players.
11:16Pour créer une franchise,
11:18c'est 15 ans, 20 ans.
11:20Je sais, mais je pense qu'il faut réfléchir à plein de choses comme ça.
11:22La réalité, c'est que la culture
11:24en Europe, c'est les montées et les descentes.
11:26C'est comme ça et ça ne changera jamais.
11:28C'est des belles histoires.
11:30La Ligue des Champions
11:32qu'on nous propose et vers quoi elle tend,
11:34c'est peut-être un truc un peu...
11:36Il y a quelques surprises.
11:38Bruges en huitième de finale, on ne l'a pas vu dans les formules précédentes.
11:40Allez-y, allez-y.
11:42Est-ce que c'est une solution ? Après tout, je pose la question.
11:44Il y a plusieurs trucs.
11:46Déjà, Jean-Pierre Cayeu qui dit qu'on parle français.
11:48Je suis désolée, mais on est en France.
11:50La majorité des présidents sont quand même français.
11:52Donc, il doit parler anglais pour, a priori, la John Tech Store.
11:54Et Nasser, mais Nasser parle français.
11:56Mais oui, en fait, qu'ils demandent est-ce que ça parle français.
11:58Moi, je ne suis pas choqué dans la réunion.
12:00Et après, c'est tous des gens
12:02qui ont réussi.
12:04Il y a des présidents qui sont là parce qu'on les a mis.
12:06Jean-Pierre Cayeu, c'est un homme d'affaires.
12:08S'il a aujourd'hui...
12:10Mais pourquoi ? La question qu'on se pose, c'est comment ils peuvent réussir tous autant dans les affaires.
12:12Mais le problème du foot, c'est qu'ils en font des danseuses.
12:14Robert Louis-Dreyfus, c'est un milliardaire.
12:16C'est un génie dans son domaine.
12:18Et il a perdu des sommes folles avec Marseille.
12:20Et cette histoire-là, elle est valable pour des tonnes de clubs.
12:22Le génial Jean-Pierre Cayeu
12:24dit quand même, pendant la réunion,
12:26on s'en fout de demain, je veux l'argent maintenant.
12:28Comment ?
12:30Avec des lunettes de soleil.
12:32Avec les lunettes.
12:34Les Cayeu-Cayeu, ils n'existeraient plus.
12:36Et pourtant, c'est un très bon homme d'affaires.
12:38Voilà, merci.
12:40Toutes réussissent.
12:42J'en reviens à la question que j'ai posée à Vikash.
12:44On a un problème de compétence.
12:46Non, c'est que le foutre en fout aussi.
12:48Le foutre en fout aussi.
12:50Merci, je viens vers vous.
12:52Le foutre en fout, je suis d'accord avec vous,
12:541000%. Mais la compétence, c'est d'être
12:56capable d'être bon sous pression.
12:58Et quand ça commence à brûler.
13:00La compétence, c'est de bien s'entourer.
13:02Mais l'exemple vertueux, là, sous les yeux.
13:04Mais ils se sont trompés sur la valeur
13:06de leur ligue.
13:08En fait, ils ont cru que ça valait un milliard,
13:10mais ça ne vaut pas un milliard.
13:12Et la valeur de la ligue, elle est liée
13:14à combien d'opérateurs veulent prendre la ligue.
13:16Oui, mais parce que vous avez le droit de mieux travailler en amont.
13:18Ils pensaient que découper les lots, ça permettrait
13:20de gagner de l'argent. Erreur.
13:22Les gens n'allument pas la télé pour regarder Reims-Brest.
13:24Ils allument la télé à l'extérieur.
13:26Ça dépend, vous pouvez faire des bons multiplexes.
13:28Allez-y, on finit Jérôme, avec vous.
13:30On peut trouver quand même un exemple,
13:32pour dire du bien une fois dans l'émission,
13:34d'un club qui bosse bien, dont on parle toujours depuis 2 ans,
13:36Brest.
13:38Mais même il y a 5 ans, c'était Lens qui bossait bien.
13:40Et il y a 3 ans, c'était Reims.
13:42C'est tellement fragile.
13:44On peut aussi, dans ce débat où c'est un peu tout triste,
13:46montrer une équipe qui,
13:50avec un directeur sportif...
13:52On disait la même chose de Nice, il y a 3 ans.
13:54C'est un modèle.
13:56C'est un modèle.
13:58Ils vont peut-être descendre.
14:00Mais Brest, avec des champions...
14:02Oui, mais c'est fragile, sportivement.
14:04Parce que c'est compliqué.
14:06Tu joues à la Ligue des champions, t'investis, t'achètes des joueurs,
14:08et après tu te fais éliminer,
14:10avec une masse salariale qui est supérieure à tes héros.
14:12Tu n'es pas obligé de faire n'importe quoi.
14:14Brest n'a pas fait n'importe quoi avec la Ligue des champions.
14:16Allez, dans un instant, on ne fera pas n'importe quoi.
14:18Et on ne fera n'importe quoi, c'est promis.
14:20Restez avec moi, focus, on ne fera pas n'importe quoi.
14:22Le petit filet, est-ce que le PSG est candidat à la victoire finale
14:24en Ligue des champions ?
14:26Le survivant, et pourquoi Mbappé a choqué la planète ?
14:28Vous allez voir, on s'est amusés à aller aux quatre coins du monde
14:30avec ce qui s'est passé hier. A tout de suite.