F1 2002_Manche 1_Foster's Australian Grand Prix_F1 à la Une (en français - TF1 - France) [RaceFan96]
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00:00...complètement séché depuis ce matin, le warm-up sur piste détrempée, vous l'avez vu.
00:05Mais entre-temps, la météo semble s'améliorer avec la température qui monte, un peu plus de 20 degrés maintenant.
00:13Et ma foi, on semble parti pour une course sur piste sèche, même si les nuages menacent encore un petit peu à l'arrière-plan du côté des buildings de Melbourne, derrière l'Albert Park.
00:25A l'image maintenant, Felipe Massa sur la Sauber, la sensation de ce début de saison.
00:32Le jeune Brésilien, 20 ans à peine, vous l'avez dit, qui se qualifie dans les 10 premiers, devant son équipier, le solide Nick Heidfeld.
00:39Excusez du peu, les Sauber, qui sont certainement des outsiders dans ce Grand Prix d'Australie.
00:45Derrière, les trois équipes de pointe, Ferrari bien sûr avec leur châssis de l'an passé.
00:50Les Williams BMW et les McLaren Mercedes, désormais chaussées toutes par Michelin.
00:56Et puis en quatrième ligne, il y a le best of the rest, comme disent les Anglais, c'est-à-dire le meilleur des autres, qui ne sont pas dans les top teams.
01:05C'est la Renault de Yarnotroli, aux côtés de son compatriote Physikella, sur la Giordanonda.
01:11Voilà, Schumacher est repassé par le garage.
01:14Jean-Louis Monset, vous avez peut-être...
01:15Non, c'est Barry Kello qui est encore dans le garage.
01:17Schumacher est repassé par les stands.
01:19Jean-Louis, chez Ferrari, tout est sous contrôle ?
01:22Écoutez, ça va être difficile de vous répondre, je les vois de loin, parce que là, pour l'instant, je contrôle Ralph Schumacher et David Coulthard.
01:29Écoutez, eux, ils sont sur la grille.
01:31Tout a l'air de se passer aussi bien pour la Williams BMW de Ralph Schumacher que pour la McLaren Mercedes de David Coulthard, en pneu sec, bien sûr, puisque la piste est totalement sèche.
01:42Coulthard, très décontracté, en train de boire un petit coup.
01:46Et Ralph Schumacher, lui, il répond même aux questions de la télévision.
01:50Vous voyez que donc, ici, tout va bien.
01:52C'est la grande foule, d'ailleurs, à Melbourne, malgré cette météo maussade.
01:56La grande foule est au rendez-vous.
01:57Plus de 100 000 spectateurs, aujourd'hui, regardez, les tribunes sont combles.
02:01Sur ce très beau, très bucolique circuit de l'Albert Park qui serpente autour d'un lac aux portes de Melbourne, la capitale de l'état de Victoria, dans le sud de l'Australie.
02:13Et c'est la grande foule sur la grille de départ, même si certains concurrents doivent encore la rejoindre.
02:18Comme ici, Alex Young, le pilote malais de l'écurie Minardi Asiatek, désormais motorisé par Asiatek.
02:26Vous savez, ce sont les anciens V10 Peugeot fabriqués en France.
02:31Et encore d'autres voitures qui vont rejoindre la grille maintenant.
02:38Petit à petit, la tension monte.
02:40Marc Minardi, Michael Schumacher, encore lui, regardez.
02:43Il a fait trois petits passages par les stands.
02:46Il faut savoir qu'on a très peu roulé, finalement, sur piste sèche pendant les essais.
02:50Parce que la plupart des séances ont été perturbées par des petites averses.
02:54Et ma foi, les pilotes profitent de ce dernier tour de reconnaissance avant de se placer sur la grille de départ.
03:01Et bien, pour peaufiner les réglages, c'est ce que Schumacher a fait en s'arrêtant à la hauteur du garage Ferrari après son tour de reconnaissance.
03:10Vous découvrez avec Schumacher le circuit Barrichello maintenant qui va s'élancer sur ce circuit qui est un circuit en ville, bien sûr.
03:24Un circuit non permanent, mais néanmoins disposant de toutes les infrastructures équivalentes, quasiment, à un circuit permanent.
03:32Les Australiens ont mis les petits plats dans les grands.
03:35Et bien entendu, toutes les mesures de sécurité ont été renforcées, notamment les grillages tout au long de la piste.
03:42On se souvient que l'an passé, malheureusement, suite au terrible carambolage entre la Williams de Ralph Schumacher et la baronda de Jacques Villeneuve,
03:51et bien malheureusement, un débris, une roue arrachée, avait provoqué la mort d'un commissaire de piste qui était un peu moins bien protégé.
04:01Maintenant, les grillages ont été renforcés, toute la protection, tout autour du circuit.
04:06Oui, Barrichello, et maintenant Eddie Irvine, qui l'avait précédé chez Ferrari.
04:12Irvine qui avait remporté le Grand Prix d'Australie ici en 1999, l'année où il avait été le challenger du titre mondial.
04:22Et bien c'est Barrichello, cette fois qu'il part en pole position, alors que Jacques Laffitte me rejoint à l'instant,
04:27après avoir été humé un petit peu de l'ambiance sur la grille de départ.
04:32Jacques, avec pas mal d'incertitudes dans les équipes, puisque, je le soulignais, on n'avait pas beaucoup tourné sur piste sèche,
04:39et qu'un peu partout, on est un petit peu dans l'expectative sur le comportement des voitures, avec réservoir plein,
04:46et sur les choix stratégiques, on n'a pas vraiment eu l'opportunité de passer en vue tous les paramètres.
04:52Oui, bien sûr, Pierre, on peut penser que la plupart des équipes vont effectuer un seul ravitaillement,
04:57certaines penseront peut-être deux, prévoiront deux arrêts, parce qu'on ne sait pas effectivement la tenue des pneumatiques,
05:03avec cette température, avec beaucoup d'essence.
05:06Et puis avec un petit risque d'averse, malgré tout, après une heure de course, sinon on en croit, les prévisions météo-locales.
05:12Voilà ce qu'on peut dire, Marc, à un peu plus d'un quart d'heure du départ, maintenant.
05:16Oui, merci beaucoup, Pierre et Jacques. Alors, on a vu tout à l'heure les nouveaux venus que Jean-Louis Monset nous a présentés.
05:23Inutile de vous rappeler que, bien sûr, deux garçons vont nous manquer en cette saison.
05:26Mickaï Kinen, double champion du monde de Formule 1, c'est-à-dire McLaren-Mercédès,
05:30qui a pris officiellement une année sabbatique, on verra si ça se transforme en retraite.
05:34Et puis, évidemment, l'homme au 201 Grand Prix, celui qui a dit au revoir à la Formule 1 au soir de Suzuka au Japon,
05:40c'est notre Jean-Alesi national. Et bien, figurez-vous qu'il est avec nous au téléphone ce matin.
05:44Jean-Alesi, bonjour, comment ça va ?
05:46Bonjour, ça va ?
05:48Bon, on est à un petit peu plus d'un quart d'heure du départ, Jean. Avouez-nous, honnêtement, est-ce que vous avez dormi cette nuit ?
05:55Pas beaucoup, finalement, parce qu'on est fou quand on se lève tôt, là.
05:59Alors, dans quel état êtes-vous lorsque vous voyez vos petits camarades qui sont en train de venir se placer sur la grille de départ ?
06:05Je suis très impatient. Je me languis de voir un beau Grand Prix, j'espère. D'ailleurs, je crois que Michael va certainement, comme on voit à l'antenne, nous faire un beau début de course, parce que, bon, sa deuxième place, ça a été un peu une surprise pour tout le monde.
06:20Donc, on attendait tous premier et j'espère, enfin, je pense qu'il va reprendre sa première place rapidement.
06:28Jean, on est très, très heureux de vous entendre ce matin. Vous allez manquer à beaucoup de gens. Les Bleus vont manquer à beaucoup de gens, évidemment.
06:35On adresse un salut amical aux 200 membres du personnel de Proz Grand Prix et la cinquantaine de mécaniciens d'ingénieurs qui auraient dû être là ce matin à Melbourne.
06:43On va vous laisser dialoguer avec nos envoyés spéciaux sur ce circuit, sur cette grille de départ, Jean-Louis Monset, Jacques Laffitte et, bien sûr, Pierre Vandliet. Pierre, Jean, c'est à vous.
06:53Merci.
06:54Ça va bien, Jean ? Alors, on voudrait un petit peu savoir si, pendant le week-end, tu as eu des contacts avec Melbourne. Est-ce que vous avez téléphoné aux uns ou aux autres ?
07:02J'ai eu, bien sûr, Olivier Pannis au téléphone. Je dis bien sûr parce que, bon, c'est drôle de le voir partir tout seul et j'ai eu la possibilité de la voir la semaine juste avant que ça démarre.
07:16Et, bon, bien sûr, je lui ai souhaité bonne chance et j'espère qu'il va nous faire vraiment plaisir toute cette saison.
07:24Oui, Jean. Et alors, le départ, bon, d'abord, bonjour. Et, Renaud, qu'est-ce que tu penses de Renaud ?
07:34Ben, Renaud, à la limite, c'est très bon pour la France. C'est une équipe qui va certainement faire une bonne saison.
07:45En qualification, Trouli, apparemment, a été un petit peu gêné. Et, bon, je suis sûr que la voiture conduite par Yarno, ça va bien marcher.
07:54Toute la saison. Déjà, d'être comme ça dans les dix premiers en qualif, c'est très bien. Mais je crois que le début de course va être un petit peu difficile pour les pneus Michelin.
08:03D'après ce que j'ai pu voir, la piste est propre. Il n'y a pas de gomme par terre. Donc, pour les pneumatiques, ce n'est pas l'idéal. Je crois que ça va être dur, surtout pour les disquins de premier tour.
08:16Oui, bien vu, Jean. C'est vrai qu'on se pose un peu de questions sur les performances aujourd'hui des pneumatiques Michelin par rapport à Brissot.
08:22On a l'impression, et les temps des essais nous ont fait dire ces choses-là, c'est que Bridgerton a l'air d'être très bien devant.
08:30On a vu des pneus un peu abîmés chez Michelin. Mais, comme tu le disais, les pneus Michelin, ils vont s'améliorer.
08:35Il fait chaud. Je crois que ça va être beaucoup mieux pour eux. Et on l'espère. Parce que sinon, je crois que notre ami Michael va avoir peu de poursuivants.
08:43Bien sûr, il y a la stratégie, Jean, allez-y, qui est importante.
08:46Oui.
08:47Oui, ce que je voulais dire, c'est qu'il faut faire un petit peu attention. Le début de course, ce n'est pas ce qui va se passer sur la fin.
08:54Je suis certain que des conditions comme ça, ce n'est pas très bon pour 15 tours. Mais pour la durée de la course, je reste quand même Michelin.
09:02Oui, c'est ça. Exactement.
09:06Bien, eh bien, Jean, on pense à vous. Parce que vraiment, vous nous manquez beaucoup ici sur la grille. Et dans le paddock, il y a beaucoup de gens qui nous ont parlé de vous.
09:15Et voilà, vous nous manquez. On espère que vous allez quand même revenir sur les Grands Prix. Un peu saluer tout le monde. Peut-être pour les premiers Grands Prix européens.
09:23Jean-Louis est avec vous aussi.
09:24Oui, est-ce que je peux poser une question à Jean ? Allez-y. Jean, est-ce que vous avez suivi les performances des Jordans Honda ?
09:29Oui, j'ai suivi ça. Bien sûr, c'est une équipe que je connais bien. Et bon, je suis un petit peu surpris de la contre-performance de Sato.
09:39Mais bon, il faut que jeunesse se fasse. Voilà.
09:46Allez-y. Quand on voit cette météo un petit peu incertaine, Pierre, Jacques et Jean-Louis nous l'ont expliqué, il y a des nuages au loin, il y a du vent. Ce matin, il pleuvait.
09:54Les réglages, comment ça se passe en ce moment dans les écuries ? C'est au pifomètre ou vraiment c'est scientifique ?
09:59Hop, hop. Alors, est-ce que Jean-Louis est toujours en ligne avec nous ?
10:15Oui, excusez-moi. Ah, Jean, vous êtes là !
10:17Non, disons que les réglages, c'est jamais au pifomètre. Mais quand il y a des conditions de piste qui sont changeantes comme ça, même s'il n'y a pas de pluie, le fait de ne pas avoir de gomme sur la piste, ça fait vraiment des écarts énormes en conduite.
10:34Donc, les réglages vont certainement être changés pendant les ravitaillements. Il y a des possibilités de, bien sûr, changer l'appui aérodynamique rapidement.
10:45Mais surtout maintenant, avec les nouveaux systèmes de télémétrie, on va pouvoir changer aussi les paramètres de différentiel, ce qui change aussi beaucoup le comportement de la voiture.
10:54Qu'est-ce qu'il faut pour faire un bon résultat à Melbourne sur la voiture et sur ce circuit en particulier ?
10:58Bon, bien entendu, la fiabilité. Mais il faut avoir quand même une bonne vitesse de pointe parce que même si les dépassements sont très difficiles, je crois qu'avec une bonne vitesse de pointe, on arrive à faire quand même des dépassements.
11:10Ce premier Grand Prix de l'année, on est toujours impatient d'y être. Et pourtant, les voitures, elles sont sorties récemment de l'usine. Elles ne sont pas toujours fiables.
11:18Est-ce que dans la plupart des équiries, on mise sur les cas, sur les incidents des autres pour inscrire des points ? Comment ça se passe ?
11:26C'est sûr que les premières courses comme ça, surtout les équipes qui se battent toute l'année pour avoir quelques points, ils jouent la fiabilité à 100% et un petit peu sur les nouvelles voitures, les nouveaux moteurs qui sont à la disposition des nouvelles équipes.
11:44Donc tout le monde pense qu'il n'y a pas beaucoup de voitures à l'arrivée. Et historiquement, d'ailleurs, toujours le premier Grand Prix, il y a entre 10 et 12 voitures à l'arrivée.
11:54On est à 10 minutes maintenant du départ. Qu'est-ce qui se passe encore entre le pilote, son ingénieur, le team manager à ce moment-là ?
12:02Là, c'est des moments un petit peu difficiles. C'est-à-dire qu'il y a toujours cette incertitude sur le choix définitif pour pouvoir démarrer.
12:11Et on parle, on essaye de dialoguer pour voir si vraiment on a pensé à tout. Et c'est des moments un petit peu de tension.
12:19Bon, encore un mot, Jean, sur votre avenir, l'avenir proche. Ça va passer par le Paul Ricard. Parlez-nous un petit peu de ça.
12:27Bon, c'est vrai que je suis au Ricard toute la semaine prochaine. Je vais rouler avec deux autos. La McLaren F1, donc, mardi, mercredi, jeudi.
12:36Et puis après, avec la DTM, ma voiture de course pour cette saison. Et ça, ça sera samedi-dimanche.
12:44Donc, je suis très content de retourner au Ricard parce que je sais que c'est un circuit qui a été complètement refait.
12:49Et c'est un circuit qui me tient vraiment à cœur puisque c'est où j'ai démarré, débuté.
12:54Et c'est vraiment extraordinaire de pouvoir rouler dans des conditions comme ça avec McLaren.
13:00Jean, allez-y. On vous remercie infiniment d'avoir été avec nous ce matin.
13:03On vous souhaite une très bonne année. On vous suit, bien sûr, puisqu'on sera avec vous dans deux jours, Paul Ricard.
13:07On vous retrouve dimanche prochain dans Automoto.
13:09On croise les doigts. On vous remercie. On vous souhaite une très, très bonne saison.
13:12Et on va écouter maintenant l'hymne qui est en train d'être chanté et exécuté sur la piste Melbourne.
13:19Merci beaucoup.
13:19On a le sens du spectacle à Melbourne, vous le constatez.
13:49C'est un show à l'américaine, à l'australienne, disons-le, parce que Jacques, ça fait partie du plaisir de ce premier Grand Prix.
13:56C'est vraiment une animation systématique à tous les instants.
14:01Oui. En fait, Pierre, c'est la fête de l'automobile. On vous le dit souvent ici.
14:04On a la chance d'avoir la Formule 1 une fois dans l'année.
14:07On en profite pleinement.
14:09Il y a des avions dans le ciel. Il y a beaucoup de courses qui se déroulent ici pendant tout le week-end.
14:13Ça commence le jeudi.
14:14Regardez dans le parc. On voit bien tous les chaffitos, les tentes, un peu partout.
14:17Cette herbe, cette année, il nous a manqué un peu le beau temps.
14:20Puis regardez, il y a les vedettes, il y a des jolies filles.
14:24Il y a des jolies filles.
14:25Il y a beaucoup d'animation et le public en redemande.
14:28Il y a effectivement 400 000 personnes sur les 4 jours, ce qui est énorme.
14:32Absolument. Il y a une culture automobile ici en Australie.
14:35On a vu de très belles voitures anciennes aussi, notamment lors de la parade des pilotes tout à l'heure.
14:39La première de la saison. Regardez, la grande foule.
14:42Et bien là, malgré la météo délicate des premiers jours, tout le monde est au rendez-vous.
14:47Et la météo, justement, maintenant, la température baisse à nouveau un petit peu.
14:51Elle était montée à 21, elle redescend à 20.
14:54Et dans les prévisions sur les 3 prochaines heures, il y a un petit risque d'averse à peu près à mi-course.
14:59Un petit risque, Pierre.
15:00Petit risque, mais enfin, les écuries vont certainement surveiller ça de près.
15:05Et on part certainement, Jacques, pour un début de course avec des voitures relativement chargées en carburant
15:10pour aller le plus loin possible avec le premier train de feu.
15:12C'est pour ça qu'on pense à un seul arrêt, évidemment, Pierre.
15:15Et puis, Jean vous l'a expliqué très bien, la piste a été nettoyée.
15:19Elle n'a par contre pas eu beaucoup de gomme déposée.
15:21Il va s'en déposer.
15:22Et on sait qu'au fil des tours, la piste va énormément changer.
15:25Alors, il va être un peu délicat pour les pilotes, surtout ceux qui ont des nouvelles voitures.
15:29Pas trop bien réglées pour ici, en tout cas, qui n'ont pas encore peaufiné parfaitement les réglages.
15:34D'abord, c'est une petite difficulté supplémentaire aujourd'hui.
15:36Et puis, en espérant, évidemment, qu'il n'y ait pas une petite averse au milieu, ça va être une course assez sympa.
15:42Très bien, c'est tout ce qu'on espère.
15:44Avec 22 voitures au départ, vous le savez.
15:47Malheureusement, pas de voitures bleues.
15:50Et des nouveaux venus, malgré tout, avec Toyota, bien sûr, les deux Toyota de Salo et du débutant Alan Mcnish, le pilote écossais.
15:57Un bon début, Pierre.
15:58Un très bon début pour le constructeur japonais qu'on n'attendait pas à pareil fait pour cette première course.
16:04Toyota qui a effectué énormément d'essais l'an passé.
16:08Mais que, disons, les gens de la Formule 1 considéraient avec un petit peu de mépris par rapport au chrono réalisé, notamment aux essais privés cet hiver.
16:17En tout cas, là, ils sont à 3 secondes et demie du meilleur temps de Michael Schumacher.
16:23Ce qui est important, c'est qu'ils ont fait des essais sans aucun pépin.
16:26Un petit touchette ce matin de Micka Salo, sous la pluie, il a pris la bordure blanche.
16:31Il est parti en tête à queue.
16:32Il a cassé son capot avant, enfin, les moustaches de son capot.
16:36Et à part ça, ils ont fait énormément de kilomètres ici, sans aucun incident.
16:39Et on sait que, ici, l'année dernière, 14 voitures ont terminé la course à 2 ou 3 tours la plupart.
16:45On sait que si on termine, on peut être quand même pas mal placé.
16:47Et je crois qu'ils vont engranger de l'expérience.
16:49Et pour engranger de l'expérience, il faut terminer cette course.
16:53La plus grosse difficulté pour Toyota, ce sera dans les stands, certainement.
16:56Merci, Jacques.
16:57Merci.
16:58Eh bien, on retourne chez vous, Marc Minari, pour sans doute marquer une petite pause,
17:02avant de se retrouver au moment du départ de ce Grand Prix d'Australie, premier de la saison 2002.
17:07Eh bien, on ne peut rien vous cacher.
17:08Merci beaucoup, Pierre, Jacques et Jean-Louis.
17:10On sépare effectivement quelques instants, c'est fini pour F1 à la une.
17:13Et on se retrouve dans 2-3 minutes pour le départ de ce premier Grand Prix de la saison.
17:17A tout de suite.