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La proposition de loi relative à la fin de vie arrive ce lundi à l’Assemblée nationale. Ce texte soulève de vifs débats. La ministre de la Santé Catherine Vautrin a tenu à rassurer dimanche dans une tribune. Ce «n'est pas une légalisation de l'euthanasie».

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Transcription
00:00La ministre de la Santé a tenu à clarifier quelques points.
00:03Catherine Vautrin a rappelé que ce texte aidera les malades ne supportant plus leur souffrance
00:07avec une infection grave et incurable qui engage le pronostic vital en phase avancée ou terminale
00:13à mettre fin à leur jour à l'aide d'une substance létale.
00:17Alors concrètement, qui l'injectera ?
00:19La ministre de la Santé est claire, le suicide assisté sera la norme.
00:23Le patient doit s'administrer la substance létale.
00:25La réalisation par un professionnel de santé sera l'exception, même s'il y aura toujours la présence d'un soignant en cas d'auto-administration.
00:33Catherine Vautrin insiste sur l'importance du discernement.
00:37Elle va donc déposer un amendement pour rétablir un délai de réflexion incompressible de 48 heures à compter de l'accord des médecins.
00:44Enfin, l'un des critères pour avoir accès à l'aide à mourir est de déterminer le pronostic vital du malade.
00:50Mais comment le définir ?
00:52La Haute Autorité de Santé n'a pas réussi à trancher.
00:55Alors la ministre de la Santé va déposer un amendement pour définir la phase avancée.
01:00Toujours dans son rôle d'équilibriste, Catherine Vautrin a précisé que cette loi ne concernera pas des milliers de cas, mais seulement des situations précises.

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