F1 2001_Manche 3_Grande Prêmio Marlboro do Brasil_F1 à la Une (en français - TF1 - France) [RaceFan96]
https://rentry.org/unkg5bgt
https://x.com/RaceFan_96
https://www.youtube.com/@RaceFan96Videos
https://rentry.org/unkg5bgt
https://x.com/RaceFan_96
https://www.youtube.com/@RaceFan96Videos
Catégorie
🚗
AutoTranscription
00:00C'est parti !
00:30C'est parti !
01:00C'est parti !
01:29C'est parti !
01:59C'est parti !
02:29C'est parti !
02:59C'est parti !
03:29C'est parti !
04:00Le Grand Bleu, ça pourrait être Alain Prost, à la limite 4-3 de champion du monde.
04:04Il y a les bars, comme Jean-Marc.
04:05Il y a les Renault, comme Jean.
04:08Nicky Teitfeld, c'est un peu tiré par les cheveux.
04:10On pourrait aller loin, comme ça.
04:11Vous avez un favoris dans la Formule 1, Luc Besson ?
04:13Dans les pilotes ?
04:15J'en avais un énorme, qui était Ayrton Senna.
04:19Je crois que c'est le seul personnage qui m'a vraiment laissé quoi.
04:25Je l'ai rencontré une fois et j'ai dû lui dire...
04:27comme ça, mais il était très impressionnant, très impressionnant de calme et de...
04:34vraiment, c'était vraiment une figure.
04:36Et je trouve...
04:37Et maintenant, c'est quand même Michael.
04:39J'ai fait deux, trois publicités avec lui.
04:41Oui, une à Manicor, une à Monza.
04:45Et je devais filmer, d'ailleurs, le circuit de Monza
04:48avec une caméra à l'avant de la voiture.
04:50Et je lui dis, comme tu vas un peu plus vite que moi,
04:53si ça ne t'embête pas, tu peux la conduire pour moi.
04:55Par contre, je suis monté à côté.
04:57Et c'est vrai qu'on comprend mieux.
04:59On comprend mieux quand on est à côté de lui,
05:01parce qu'il ne freine pas du tout aux mêmes endroits
05:02et il réaccélère pas du tout aux mêmes endroits non plus.
05:05Et la conduite, c'est différent du pelotage.
05:07Quand on voit...
05:08On va vous voir sur le tournage, par exemple, de Taxi,
05:10quand vous produisez un film avec des poursuites de voitures,
05:15est-ce que c'est de la course auto par procuration ?
05:17Un film sur la course auto ?
05:19Non, parce qu'en même temps, il faut vraiment être sérieux.
05:21Parce qu'on ne peut pas...
05:22Ça reste un film, donc il faut prendre beaucoup de sécurité, déjà.
05:26Par contre, tous les pilotes qui travaillaient sur Taxi,
05:29c'était que des très, très bons.
05:32C'était que des champions du monde.
05:34C'était que des champions du monde.
05:35Donc, c'était assez agréable de les voir.
05:38Mais de temps en temps, ça faisait un peu de chaleur.
05:41On disait, tu ne peux pas me prendre pour juste un petit tour.
05:45Et il y a quelques techniciens qui se sont faits des bonnes frayures.
05:49Des frayures.
05:50L'actualité, c'est mercredi, la sortie d'un nouveau film que vous produisez.
05:54C'est Ariel Zetoun qui l'a réalisé.
05:55C'est Yamakasi.
05:56Qui sont-ils ?
05:57C'est Samouraï des temps modernes, en deux mots.
05:58C'est des petits jeunes de banlieue qu'on a rencontrés il y a 3-4 ans,
06:03qui m'ont assez impressionné par leur état d'esprit.
06:06On a une image de la banlieue tellement un peu noire et explosive.
06:10Et j'ai été assez touché par leur discours, parce qu'ils ne sont pas en train de pleurnicher.
06:13Ils veulent se prendre en charge.
06:16Ils ont une base d'un sport un peu nouveau qui était assez impressionnant.
06:21On a fait un petit essai sur Taxi 2, pour ceux qui l'ont vu.
06:23Il y a quelques personnes qui l'ont vu.
06:25C'est eux qui faisaient les ninjas dans Taxi 2.
06:27Ça s'est très bien passé.
06:28Donc on leur a écrit...
06:30Ils sont venus avec des histoires.
06:31Et j'ai travaillé un peu avec eux.
06:33On leur a écrit un petit truc sur mesure.
06:35Yamakasi, contrairement à ce qu'on pourrait croire, c'est un terme non pas japonais,
06:37mais Zahiroi d'origine.
06:38Ça signifie un esprit fort, un corps fort, un homme fort.
06:40Alors, pour vous donner une petite idée, eh bien, on voit-y un extrait.
06:45Il bouge.
06:46Non, non, c'est pas sûr, un peu sur un bar.
06:47On veut le ramener.
06:50C'est la classe.
06:52Oh, franchement, c'est mortel.
06:58J'en manque à ci.
06:59This is the energy.
07:05High energy.
07:06Oh, putain, moi, j'y vais pas.
07:27Ouais, c'est ça, vas-y, fais le tour, fais le tour.
07:28High energy.
07:31Oh, les coups, les coups.
07:32Il y a aussi, ça a laissé quoi, comme vous, en deux mots.
07:35Ne les imitez pas.
07:36Non, surtout pas, surtout pas.
07:38Vous pensez qu'il y a des similitudes entre ces garçons et le travail des pilotes
07:41au niveau de l'audace, de la recherche, de la performance.
07:44Oui, de l'audace, ouais.
07:45De l'audace, c'est une sorte de concentration.
07:46C'est assez impressionnant quand ils faisaient leur cascade.
07:49Ils font des sauts parfois de quand même 6, 7 mètres de haut.
07:52Et ils ont la même concentration.
07:54Ils sont très concentrés, très calmes.
07:58Alors que nous, on est comme ça, en se disant, ils vont pas y arriver, ils vont pas y arriver.
08:01Et ça, c'est assez similaire.
08:02Comme nous, quand on regarde un Grand Prix, effectivement.
08:04Alors, retour à la Formule 1, retour à ce Grand Prix du Brésil,
08:08avec l'affiche, tout simplement, de cette épreuve.
08:10Jean-Louis Monsey vous le raconte.
08:11Ils sont tous derrière Schumacher.
08:43Tous contre Schumacher.
08:46Après des essais en demi-teinte, car il préparait minutieusement sa Ferrari pour la course,
08:51Michael Schumacher a rétabli l'ordre.
08:54Il a conquis une indiscutable pole position au terme d'une séance de qualification
08:58qu'il a quasiment dominée de bout en bout.
09:01Aussi, tout à l'heure, il sera l'homme à battre et ils seront tous contre lui.
09:08A commencer par son propre frère, Ralph Schumacher.
09:11Ralph a réussi la deuxième meilleure performance.
09:14Il vient de placer très haut les ambitions de son équipe, Williams BMW et de Michelin,
09:19son manufacturier de pneumatiques.
09:21C'est pourquoi, à pneus identiques avec ceux des Ferrari chaussées par Bridgestone,
09:25les McLaren se sont montrées relativement décevantes.
09:28Akinen est troisième.
09:29Coulthard cinquième seulement.
09:31On est loin des batailles épiques de la saison 2000.
09:33La course en sera-t-elle fastidieuse pour autant ?
09:40Certainement pas, car deux inconnus subsistent.
09:43Quel sera le comportement des Williams, qui vont jouer dans la cour des grandes,
09:46avec Ralph Schumacher, mais aussi et surtout avec son bouillant équipier,
09:50le Colombien Montoya, qui va disputer son troisième Grand Prix, fort bien placé.
09:54Et puis, quel sera le comportement de Barrichello, l'enfant de San Paolo,
10:02qui n'a pas tiré pour l'instant la quintessence de sa Ferrari,
10:05et qui paraît perturbé par l'excellence de son équipier,
10:08le Diable Rouge en personne, Michael Schumacher, bien sûr.
10:11Le Diable Rouge qui reste, bien sûr, sur six succès consécutifs
10:19et sur sept positions consécutives.
10:21Je voudrais vous signaler la présence également avec nous,
10:24ici en régie, de Philippe Gurdjian, le promoteur du Grand Prix de Malaisie.
10:28Bien sûr, une très très grande réussite.
10:30C'était il y a 15 jours sous la pluie.
10:31Philippe est en régie avec nous.
10:32Bonjour.
10:33Et il s'occupe également désormais du Grand Prix d'Espagne,
10:36qui aura lieu à Barcelone à la fin du mois d'avril.
10:38Et puis, n'oubliez pas, comme traditionnellement,
10:40avant un départ, avant un Grand Prix,
10:42de nous livrer votre pronostic sur Internet, le www.tf1.fr.
10:46Allez-y tout de suite sur votre ordinateur,
10:48allez sur le clavier, donnez-nous votre pronostic.
10:50Et vous savez qu'il y a des cadeaux à gagner.
10:52Voilà, 18h36 ici en France, 13h36 à Sao Paulo,
10:56direction Interlagos, direction la piste de ce Grand Prix du Brésil.
11:00Où en est-on ?
11:01Les pilotes sont en train de venir se placer sur la grille.
11:03Il y a Rubens Barichello qui court, messieurs.
11:06Oui, au pas de course, Rubens Barichello, l'enfant du pays.
11:10Heureusement, il connaît les raccourcis.
11:11Il vient de tomber en panne dans le tour de mise en gris.
11:14Le petit Brésilien de la Scuderia Ferrari,
11:17qui n'a pas été vernis pour son Grand Prix à domicile.
11:20Barichello, seulement 6e sur la grille de départ.
11:24Et qui est donc poursuivi par la Scumoon dans le tour de chauffe, Jacques Laffitte.
11:29Oui, effectivement.
11:29On l'a vu garer sa Ferrari sur le bas-côté.
11:32Et maintenant, il rejoint Dardar la piste.
11:34On peut lui signaler qu'il a encore le temps de rejoindre les box.
11:37Ce n'est pas tout près, mais il a l'air d'être en forme.
11:40Il va y arriver bientôt.
11:41Il connaît d'autant mieux le coin Rubens,
11:44qu'il est originaire d'Interlagos même.
11:47Ses grands-parents ont un appartement à moins d'un kilomètre de la piste.
11:50Donc vous imaginez qu'il connaît les moindres recoins du circuit.
11:53On l'embarque et on va le ramener directement dans le garage Ferrari
11:56pour prendre la voiture de réserve.
11:58Il reste 6 minutes pour se faire.
12:00Cela devrait pouvoir...
12:01Oui, ça va être juste, Pierre.
12:03Il faut se dépêcher, en effet.
12:04Enfin, voilà, des émotions tout de suite, Jacques Laffitte,
12:07alors que sur la grille de départ, les autres concurrents se préparent.
12:11Avec, bien sûr, l'autre Ferrari, Michael Schumacher, en pôle position.
12:15Et l'étonnante Williams BMW, chaussée de pneus Michelin,
12:19celle de Ralph Schumacher.
12:20Une première ligne familiale, deux frangins en première ligne
12:24sur une grille de départ de Grand Prix de Formule 1.
12:26C'est évidemment une première.
12:28Oui, on...
12:29Pierre et Jacques.
12:30Oui, et Richard Miku, sur la grille.
12:30Puisque vous parliez de Rubens Barrichello,
12:33sachez que tant la pression est grande sur ses épaules,
12:36sachez qu'il n'a pas pu déjeuner ce midi.
12:38Il a une boule au ventre.
12:39Et là, si en plus, il doit faire un footing,
12:42eh bien, pour lui, ça doit être très, très dur,
12:43en tout cas, ici, à Sao Paulo.
12:45D'autant plus qu'il fait très chaud, plus de 30 degrés,
12:47une piste qui n'est pas loin de 40,
12:49même si maintenant, il y a un petit passage d'un jeu
12:51qui rafraîchit quelque peu d'atmosphère.
12:54Voilà, Marc, ce qu'on peut dire à 20 minutes du départ, maintenant.
12:57Merci. Justement, tiens, Luc, une question à Jacques Laffitte.
13:00Oui, moi, j'aimerais bien savoir, à son avis,
13:02si Michael, le fait d'avoir son frère à côté,
13:06si ça l'inquiète ou si ça le rassure.
13:08J'aimerais bien savoir ce qu'il en pense, Jacques.
13:09Qu'en pensez-vous, Jaco ?
13:12Jacques Laffitte.
13:14Alors, bon, on va...
13:15Bien spécifiés les deux.
13:17Ils sont adversaires et il n'y aura pas de cadeau.
13:19Et on l'a déjà vu, si vous vous souvenez,
13:21l'année dernière à Barcelone,
13:22où il a favorisé le dépassement de son coéquipier
13:25au détriment de son frère.
13:26Donc, bagarre absolue, mais bon,
13:28peut-être un peu plus de faire plus au départ.
13:29Je suis d'accord.
13:30Alors, Marie Kelly, au pas de cour.
13:31Chez Ferrari, on prépare la voiture de réserve.
13:34On modifie les positions du pédalier
13:36pour que le Brésilien puisse l'emprunter.
13:39La voiture de réserve était évidemment réglée
13:42pour Michael Schumacher.
13:43Merci, Pierre et Jacques.
13:44Et oui, il a à courir, à courir,
13:45le pauvre Rubens, puisque Ferrari,
13:47c'est à l'autre bout des stands.
13:48Ils sont à l'entrée des stands.
13:49On va faire le tour de cette piste d'Interlagos,
13:51une piste très physique, en compagnie, bien sûr,
13:53de Jean-Alesi.
13:53C'est parti.
13:56David, c'est un bon tour.
13:57Bienvenue au Brésil.
14:01C'est un coup très intéressant.
14:03C'est le temps.
14:03C'est un circuit où on peut dépasser,
14:19donc la position sur la grille de départ
14:21n'est pas très importante.
14:26La particularité ici, c'est d'avoir
14:29cette partie-là, on peut y suivre actuellement,
14:31une série de virages en deuxième,
14:34donc le grip de la voiture est très, très important.
14:39Pour passer la puissance, c'est toujours un problème.
14:41Les voitures éclatent beaucoup.
14:43Ensuite, vous avez une très grande vie d'arrivée.
14:49Le passé a toujours été très, très bassédé.
14:52Cette année, un effort particulier a été tué.
14:56Donc, on est en train de se faire.
15:01Je pense que la voiture ici a progressé.
15:09Et je crois beaucoup à avoir réussi à arriver.
15:14Merci Jean-Alesi.
15:1818h40, c'est dans 5 minutes, moins de 5 minutes maintenant
15:22que les stands seront fermés.
15:23Rubens Barrichello vient d'atteindre le stand Ferrari
15:25au pas de course.
15:26On est en train de lui préparer la voiture de réserve.
15:28Voyez, à côté, Schumacher, lui, reste d'un calme olympien.
15:31Et comme à sa bonne habitude,
15:33l'Allemand risque d'attendre le dernier moment
15:34pour quitter les stands.
15:36Pendant qu'on règle la voiture de Rubens Barrichello,
15:39eh bien, on va le retrouver.
15:40Il s'était confié, en arrivant à Sao Paulo,
15:42il s'était confié à Gilles Pernet.
15:44C'est très bon pour moi, pour courir,
15:57pour participer à la course de Brésil.
16:00Pour moi, c'est tout.
16:02Tous les pilotes aiment bien ce tracé.
16:15Tous les pilotes aiment ici.
16:15Ce qu'il faudrait, c'est juste modifier
16:17un tout petit peu des choses autour.
16:19Vous croyez que c'est possible ?
16:20Oui, je pense.
16:22J'ai été critiqué au Brésil,
16:23car on m'a prêté des déclarations peu élogieuses
16:25à propos du circuit.
16:26Mais en vérité, cela a été mal interprété.
16:28Je ne voulais pas parler du tracé d'Interlagos,
16:30mais de ce que j'entends de la part des Européens,
16:33afin d'alerter les Brésiliens
16:35quant à la façon dont on les juge de l'extérieur, précisément.
16:39On ne retient que les bidonvilles,
16:41les trains bondés jusque sur le toit,
16:43au point que les jeunes y font de dangereux concours de surf.
16:48Il faut changer cette image.
16:50Moi, je voudrais que l'on retienne aussi du Brésil
16:51ces paysages magnifiques, ces plages incomparables,
16:54tous ces endroits superbes à visiter.
16:55Notre culture est brillante,
16:59nous avons tout au Brésil.
17:00Maintenant, je sais que la circulation est un cauchemar,
17:03que l'environnement est déplorable,
17:04il y a tant de choses à faire.
17:06Malheureusement, je ne suis pas l'homme de la situation,
17:09même si je rêve d'apporter ma contribution.
17:11Cela pourrait être bien mieux,
17:13car ils font des efforts,
17:14mais ce n'est pas en s'y prenant une semaine avant le Grand Prix
17:16que l'on peut espérer des résultats.
17:18Voilà le message que je veux faire passer.
17:23Je suis brésilien et fier de l'être.
17:25Mon casque est peint en vert et jaune,
17:27aux couleurs de mon pays,
17:29et je veux que mon peuple sache
17:30que je cours pour eux autant que pour moi.
17:40Les Ferrari ont gagné les deux premiers Grands Prix de la saison.
17:42Est-ce que vous pensez que vous allez dominer toute la saison ?
17:46Et comment expliquez-vous que les McLaren
17:48ne soient plus à même de rivaliser avec vous ?
17:51Pour moi, les McLaren, c'est une voiture qui va très vite.
17:56Les premiers deux courses,
17:58ils ont passé des problèmes.
18:01Je pense que la Ferrari,
18:02c'est la meilleure voiture que j'ai conduite.
18:06Je pense que c'est très difficile
18:11pour dire que la Ferrari va dominer toute la saison.
18:16Je pense que ça sera en grande bataille.
18:20À part les McLaren,
18:21qui voyez-vous capable de se battre avec vous
18:23pour la suite des événements ?
18:25Je pense que le Williams,
18:26c'est une voiture qui va très, très bien.
18:30Le moteur, bien vu, va très, très fort.
18:34Je pense que le Williams est la première équipe
18:39qui peut gagner en Corse cette année.
18:43Williams, donc peut-être l'autre adversaire de Ferrari
18:46qui va gagner.
18:47On va tout de suite retourner sur Interlagos,
18:50sur le circuit.
18:50Dans 45 secondes, très précisément,
18:53dans 45 secondes,
18:54l'allée des stands sera fermée.
18:56Rubens Barrichello ne pourra pas sortir des stands.
18:59Il démarre un instant, Jean-Louis Moncet.
19:01Il démarre.
19:01Il s'entendait derrière moi la tribune
19:03qui vient de se lever en hurlant.
19:05Il est enfin parti.
19:06Mais vous savez,
19:07Michael Schumacher n'est toujours pas là.
19:09Lui non plus,
19:10mais lui, il prend toujours son temps.
19:11Je veux juste vous rappeler
19:12que les réglages de Barrichello et de Schumacher
19:14sont différents.
19:16Mais enfin,
19:16s'il a le mulet réglé pour Schumacher
19:18et par Schumacher,
19:19eh bien, il saura se débrouiller.
19:20Voilà, Marc.
19:21Il est sorti.
19:22Il a passé la ligne à 21 secondes, Barrichello.
19:26Effectivement, il y a de la joie dans les tribunes
19:27parce que le héros local a pu quitter les stands.
19:30Schumacher est en train de venir, lui,
19:33se garer sur la grille de départ.
19:34Il est là.
19:35Le voici.
19:35Et Barrichello,
19:36il n'est peut-être même pas harnaché.
19:37Barrichello,
19:37il s'est glissé dans sa voiture
19:39au tout dernier moment.
19:40Il est parti.
19:41Il est peut-être en train d'attacher son harnais.
19:42Les stands viennent de fermer.
19:44On vient d'entendre derrière vous,
19:45Jean-Louis Moncet,
19:45la trompette qui indique
19:47que l'accès à la piste est désormais fermée.
19:50Alors, on va se rappeler un petit peu
19:51comment se sont passées les qualifications.
19:53Luc Besson va voir quelques images.
19:54Vous le savez, Schumacher a signé
19:56la 35e pole position de sa carrière.
20:00Il a battu, bien sûr, le record de l'an dernier.
20:03De même que son frère.
20:04C'est la première fois dans l'histoire de la F1
20:06que deux frangins se retrouvent en première ligne.
20:09Il y a Michel et Ralph Schumacher.
20:11Juste derrière,
20:12quelqu'un qui espère tirer les marrons du feu.
20:13Pourquoi pas au premier virage ?
20:15Mika Akinen,
20:15qui est en progrès avec sa McLaren Mercedes.
20:18Et le coéquipier de Ralph,
20:20il s'est fait une belle frayeur.
20:21Juan Pablo Montoya
20:22avec l'autre Williams BMW.
20:24Heureusement, il a pu repartir
20:25et signer le 4e temps
20:27de cette magnifique séance de qualification.
20:30hier.
20:30Alors, ça nous donne sur la grille.
20:31Eh bien, voilà.
20:32Schumacher contre Schumacher.
20:33Il y a 3 dixièmes d'écart.
20:35La stratégie, bien sûr,
20:36va jouer un grand rôle.
20:36Derrière, on vient de les voir,
20:38séparés de 43 millièmes
20:40Akinen et Montoya.
20:41En 3e ligne,
20:42Coulthard d'Aurabien
20:43à ses côtés,
20:44Rubens,
20:45Barichello.
20:46Et puis derrière,
20:46c'est très simple.
20:47C'est tout jaune.
20:473 millièmes, simplement,
20:48entre Troulli et Frensen.
20:50Derrière, c'est tout bleu
20:51avec les deux Sauber-Petronas
20:52des deux petits jeunes,
20:53Heidfeld et Raikkonen.
20:55Blanc et rouge,
20:55avec Panis devant son chef de file,
20:58Jacques Villeneuve.
20:59Et là, c'est ouvert.
21:00Edu Irvine à côté
21:01de Luciano Berti
21:02sur la 7e ligne.
21:04Notez Jean-Alizy
21:05avec la Prost
21:06sur la 8e ligne.
21:09Son équipier,
21:09Gaston Mazzacan,
21:10est en 11e et dernière ligne
21:11et les deux Benetton
21:12sont en 9e et 10e ligne.
21:16Voilà, on se calme
21:16un petit peu
21:17après tous ces événements
21:18qui se sont passés
21:20ces dernières minutes
21:21à Interlagos.
21:22Et vous allez nous donner,
21:23Jean-Louis Moncet,
21:24des nouvelles
21:24de ce qui s'est passé ce matin.
21:25C'est déroulé
21:29le traditionnel warm-up
21:31et il n'y a pas eu
21:32de surprise.
21:33Ce sont les deux Ferrari
21:34qui ont effectué
21:34les deux meilleurs temps
21:35dans l'ordre.
21:36Michael Schumacher
21:37devant Rubens Barrichello.
21:39Mika Akinen
21:40tient bien sa position.
21:41Il est toujours 3e
21:43comme sur la grille de départ
21:44et Ralph Schumacher
21:45est 4e devant Troulli.
21:47La mauvaise surprise
21:48pour McLaren,
21:49c'est Quintar
21:49qui est un peu plus loin.
21:50Il est 6e seulement.
21:51Mais la bonne surprise
21:52pour nous Français,
21:54c'est Olivier Panis
21:54qui a effectué
21:55un temps canon
21:56en 7e position.
21:58Voilà Marc Minari,
21:59tout ce qu'on pouvait dire
22:00à propos de ce Grand Prix du Brésil
22:02qui va démarrer
22:03dans quelques instants.
22:04Merci Jean-Louis.
22:06Effectivement,
22:06le départ est maintenant
22:07dans moins de 13 minutes.
22:09Luc Besson,
22:10il a eu chaud Barrichello.
22:12Oui, oui, quand même.
22:13Non mais c'est incroyable.
22:14S'il ne part pas,
22:15c'est un drame là-bas.
22:16Dans le pays,
22:18ils arrêtent la course.
22:19On vous sent très calme.
22:20Vous pilotez vous-même
22:21de temps en temps.
22:22Vous vous êtes donné
22:23assez de passion.
22:24Vous êtes comme ça au volant ?
22:26Je ne sais pas.
22:27En fait,
22:27il faudrait que je mette
22:27une petite caméra
22:28dans l'autre sens
22:28pour voir la tête que je fais.
22:31Je trouve,
22:31je fais plein de grimaces
22:32mais on est obligé
22:33d'être un peu calme.
22:36C'est très rassurant.
22:37Ce qui est bizarre,
22:38c'est la conduite
22:39en ville normale
22:40ou en circuit.
22:41Quand on sait
22:41que quand on tourne à gauche,
22:43il n'y a personne.
22:45Ce n'est pas du tout
22:45la même chose.
22:46C'est très rassurant
22:47en circuit en fait.
22:48Et en plus,
22:49c'est fait pour évidemment.
22:50Alors on va retourner
22:50sur cette grille de départ.
22:52Jean-Louis,
22:53Richard, Micou,
22:54vous êtes sur la grille.
22:55Pierre et Jacques,
22:55vous êtes là-haut
22:56dans la cabine.
22:57Ouf de soulagement
22:58dans les tribunes.
22:59Il est là,
22:59Ruminio.
23:01Il est là,
23:01il est à l'ombre.
23:02Il s'est assis
23:04le long du muret
23:05de la grille de départ
23:07pour récupérer
23:07un peu de son effort.
23:09On doit transpirer
23:10sous le casque,
23:10Jacques Laffitte.
23:11C'est incroyable
23:12la tempête malheureusement
23:14dans le crâne
23:15du petit Ruminio
23:16face à ses supporters.
23:1880 000 supporters
23:19sous ses yeux.
23:20C'est-à-dire Pierre,
23:21si d'abord,
23:21il n'a pas pris
23:22un bon déjeuner,
23:24en plus de ça,
23:24il a fait un footing
23:25et en plus le stress
23:26d'avoir la voiture
23:27de son coéquipier
23:28qui est certainement
23:28très bien réglé.
23:30Regardez,
23:30il est en...
23:31Il dégouline.
23:31Il dégouline,
23:32il s'est mis à l'ombre
23:33et c'est vrai que c'est...
23:34Bon, ça va peut-être
23:34lui donner le moral.
23:36On ne sait jamais.
23:37C'est vrai que la voiture
23:37de réserve, Jacques,
23:38elle est réglée
23:39pour Schumacher.
23:40Donc là,
23:41c'est sur la grille de départ
23:42que les mécaniciens.
23:42C'est un peu la pagaille
23:43chez Ferrari.
23:44Jean-Louis,
23:45vous pouvez peut-être
23:45nous décrire
23:46ce qui se passe
23:47pour l'instant.
23:48Eh bien, écoutez,
23:49déjà,
23:49c'est le moteur
23:51sur la voiture
23:51de Barrichello
23:52qui a coupé.
23:53Donc, on ne sait pas
23:54très bien les raisons.
23:55Voilà pourquoi Rubens
23:57s'est couru vers le mulet.
23:58Maintenant,
23:58il y a quelque chose
23:59d'extrêmement drôle,
24:00c'est qu'en pole position,
24:02c'est le plus grand calme
24:03autour de la Ferrari
24:04de Michael Schumacher.
24:05Tous les gens sont agglutinés
24:06à côté de Ralf
24:07et bien sûr,
24:08à côté d'Akinen,
24:09juste derrière Michael.
24:11Et puis derrière,
24:12Jean-Louis,
24:12c'est l'attroupement
24:13autour de Rubens
24:14Barrichello,
24:15les caméras,
24:15les journalistes
24:16et le public
24:16en face dans la tribune
24:17qui scande Rubinho.
24:18Rubinho.
24:19Très calme,
24:20Mika Akinen,
24:21on vient de le voir
24:21sur la deuxième ligne
24:23de la grille de départ
24:24puisqu'effectivement,
24:25les frères Schumacher
24:26monopolisent la première ligne
24:28et regardez,
24:29dans les tribunes,
24:30c'est la folie,
24:31c'est l'ambiance,
24:31c'est le Brésil
24:32et pour Rubens Barrichello,
24:34ça ne s'était pas très bien passé
24:35en qualification,
24:36Jacques.
24:37Et là, finalement,
24:38on peut espérer peut-être
24:39que la chance va tourner.
24:40Oui,
24:41il n'a pas été très rapide,
24:43il ne faut pas exagérer.
24:43Il a un dixième
24:45de ce coéquipier
24:46et voilà,
24:47l'homme Pierre,
24:48c'est lui
24:48dont il faut parler
24:49parce que lui,
24:50il a été vite.
24:51Ralph Schumacher,
24:52le petit frère
24:52de six ans,
24:53le cadet
24:53du triple champion du monde.
24:56Il s'est fait un prénom,
24:57Ralph Schumacher
24:58et avec cette Williams BMW
24:59très compétitive
25:00en ce début de saison 2001,
25:02eh bien,
25:02il a confirmé
25:04tout le bien compensé
25:05de lui
25:05et des pneumatiques Michelin
25:07qui face au Bridgestone
25:08font mieux que se défendre,
25:10on l'avait vu en Malaisie.
25:11C'est encore le cas
25:12ici au Brésil, Marc.
25:14Merci Pierre,
25:15merci Jacques,
25:16Richard et Jean-Louis.
25:17On va se remettre en mémoire
25:18juste avant
25:19de se séparer
25:20les classements
25:21du championnat du monde
25:22justement,
25:23avec Schumacher bien sûr,
25:24deux victoires,
25:24deux fois dix
25:25égale 20 points,
25:25Coltard et Rubinho
25:27en dix points.
25:27Franz Sein Leitfeld
25:29et Schumacher,
25:30c'est encore Ralph
25:31et c'est un trio d'allemands
25:32qui suit.
25:33Je vous rappelle
25:33que Micah Akinen
25:33ne compte qu'un seul point
25:35et que McLaren-Mercedes
25:37est donc à 19 longueurs
25:39derrière ses rivaux
25:40des rouges de Ferrari.
25:42Luc Besson,
25:43un petit pronostic
25:44pour cette épreuve ?
25:45Tu allais dire Schumacher encore ?
25:49Oui,
25:49je vais dire Schumacher
25:50comme ça je serai tranquille.
25:52Je ne dis pas le prénom.
25:54Non mais j'aime bien Ralph aussi,
25:55je trouve qu'il est toujours,
25:57il a une bonne tête
25:58et il mériterait...
25:59Vous savez qu'il y a
26:01le Sénat,
26:02le départ,
26:02il s'est un petit peu en montée
26:04et 200 mètres après,
26:05c'est un gros freinage.
26:06Là, j'ai peur pour eux là quand même.
26:08Bon.
26:08Allez, merci beaucoup Luc,
26:10bonne chance pour Yamakasi.
26:11Merci beaucoup.
26:12Mercredi,
26:12on se sépare quelques instants
26:14et on revient en direct
26:15pour le départ
26:16de ce Grand Prix du Brésil.
26:17A tout de suite.
26:29Sur TF1,
26:32la route sous un meilleur jour
26:33avec les lubrifiants
26:35Elf Evolution.