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##FAUT_QUE_CA_CHANGE-2025-05-10##
Transcription
00:00Sud Radio, faut que ça change, Anthony Martin-Smith.
00:03Le samedi 10 mai 2025 sur Sud Radio.
00:07Bonne soirée à vous, Simon Arjouani.
00:08Vous êtes de plus en plus nombreuses et nombreux à nous rejoindre.
00:11Et merci pour ça.
00:12Autour de la table, Mathéo Lamblot, bonjour.
00:14Bonsoir, Anthony.
00:15Léo Tassel, bonsoir.
00:17Bonsoir, Anthony, bonsoir à tous.
00:18Et Nelly Boulay-Soulier, bonsoir à vous.
00:20Bonsoir à tous.
00:20On démarre tout de suite avec les changements à la une de Mathéo Lamblot.
00:25Agissons ensemble pour une société plus juste.
00:27L'association APF France Handicap présente
00:30Sud Radio, les changements à la une.
00:34Samedi 10 mai 2025, les changements à la une, Mathéo Lamblot.
00:37Les événements vont se succéder en faveur de l'inclusion ce mois de mai 2025.
00:41Effectivement, Anthony, nous parlions la semaine dernière de l'Inclusive Day,
00:45dont Sud Radio est partenaire qui se déroulera le 14 mai à Paris-La Défense Arena.
00:49L'inclusion sera également au cœur du festival unique
00:52qui réunira pas moins de 200 personnalités engagées
00:55et 300 associations les 15 et 16 mai, partout en France,
00:59avant un grand final le 17 mai au Parc Floral de Paris.
01:03Nelly Boulay-Soulier, dites-nous-en davantage sur cet événement.
01:06Oui, Mathéo.
01:07Humoristes, athlètes, artistes, entrepreneurs et influenceurs
01:10en situation de handicap seront présents.
01:13Parmi ces personnalités, on va retrouver l'athlète paralympique,
01:16spécialiste du saut en longueur Arnaud Assoumani,
01:18mais aussi l'auteur, compositrice et interprète Camélia Giordana.
01:22Atelier participatif, table ronde, concours d'éloquence, performances artistiques
01:25et près de 1000 dispositifs concrets pour l'inclusion en emploi seront proposés,
01:30du mentoring au job dating avec un objectif clair,
01:33repartir avec une opportunité en poche.
01:36L'espace sera accessible avec des rampes d'accès,
01:38de la langue des signes, des zones zen multisensorielles
01:40et même des souffleurs d'images pour les festivals d'hommes aveugles ou malvoyants.
01:44Alors rendez-vous les 15, 16 et 17 mai pour célébrer celles et ceux qui font la différence.
01:48Merci Nelly pour ces précisions.
01:50Et le dernier événement sera la première édition des écrans inclusifs
01:54qui se tiendront le jeudi 22 mai de 10h à 13h30
01:58à l'occasion du Festival international du film de Cannes
02:01organisé par le syndicat des professionnels du cinéma en situation de handicap.
02:05Les écrans inclusifs ont l'ambition de faire un point annuel
02:09sur l'inclusion dans les métiers du cinéma, de la télévision et de l'audiovisuel.
02:14Mathéo Lambeau, je vous avoue que je suis un peu triste.
02:16Au revoir ?
02:16Oui, parce que dans deux jours, vous allez vous faire opérer
02:19parce que vous vous êtes fait les croisés au football.
02:21Et c'est votre dernière chronique avant un bon moment.
02:24Alors je vous souhaite bon rétablissement.
02:26Merci beaucoup Anthony.
02:27Merci.
02:27Agissons ensemble pour une société plus juste.
02:32L'association APF France Handicap vous a présenté
02:35Sud Radio, les changements à la une.
02:40L'inclusion, la situation de handicap, Mathéo, je le disais,
02:43vous allez malheureusement la connaître pendant une période temporaire.
02:47J'espère évidemment que ça ira bien pour vous.
02:49Je vais accueillir mes invités, à commencer par Carole Savoie.
02:54Vous êtes directrice et ressources humaines du pôle partenaire
02:57des fonctions support et référente de la mission handicap du groupe
03:01Les Échos Le Parisien.
03:02Bonsoir à vous.
03:03Bonsoir, merci de m'avoir invitée.
03:05Merci d'avoir accepté notre invitation.
03:08Vous êtes avec le groupe Les Échos Le Parisien
03:10et par transparence et éthique journalistique, je le précise,
03:12en charge d'Inclusive Day, dont Sud Radio sera partenaire.
03:17Ce mercredi 14 mai, Mathéo en parlait pendant sa chronique.
03:21Nous allons revenir évidemment sur cet événement.
03:24Je voudrais aussi saluer Bruno Gendron qui est par téléphone.
03:27Vous êtes président de la Fédération des aveugles et amblyopes de France.
03:31Les aveugles de France, tout simplement, comme vous aimez bien vous appeler.
03:34Bonjour Bruno.
03:35Bonjour, bonjour à tous.
03:37On a eu le plaisir déjà de vous recevoir en début janvier avec Gilbert Montagnier.
03:42Merci de revenir dans l'émission.
03:44On va parler employabilité des personnes en situation de handicap
03:47et les freins à l'employabilité des personnes handicapées,
03:51particulièrement dans le handicap visuel.
03:53Et pour ça, je vais aussi accueillir Hayat Chahib.
03:56Bonjour Hayat.
03:57Bonjour Anthony.
03:59Merci pour l'invitation.
04:00Merci à vous d'accepter notre invitation et de venir témoigner.
04:04Je vais commencer avec vous Hayat.
04:06Parce que l'employabilité des personnes handicapées,
04:09ça vient principalement et prioritairement de l'accès à l'emploi.
04:14Et l'accès à l'emploi, ça prend différentes formes.
04:17Notamment le trajet.
04:19Le trajet d'une personne en situation de handicap,
04:22c'est soit en transport en commun, quand les transports sont accessibles,
04:25mais sinon c'est aussi des taxis, des VTC
04:28ou des services de transport proposés par la ville, la région.
04:32Ce soir, on va parler du PAM,
04:36qui est un service proposé par la région Île-de-France,
04:39à travers Île-de-France Mobilité,
04:42qui est un service à tarifs modérés pour les personnes en situation de handicap,
04:47dont vous bénéficiez vous-même.
04:50Et vous allez nous raconter ce qui s'est passé,
04:52ce qui se passe au quotidien.
04:53Et on sait que ce service est très souvent décrié
04:56par les personnes en situation de handicap.
04:57Alors aujourd'hui, les différentes problématiques,
05:01le service en lui-même, du PAM,
05:05on pourrait vraiment le plébisciter,
05:07on pourrait féliciter l'Île-de-France Mobilité
05:09de mettre ce type de transport à disposition
05:12des personnes en situation de handicap,
05:14surtout quand on sait que le transport parisien et régional
05:18est bien loin d'être accessible aujourd'hui,
05:20aussi bien aux déficients visuels qu'aux personnes en fauteuil roulant.
05:24Mais aujourd'hui, on a un service, malheureusement,
05:25qui ne répond pas à la demande.
05:28Alors, selon le handicap,
05:30bon, soit vous êtes en fauteuil roulant,
05:32ça demande des véhicules particuliers,
05:34et ce n'est pas spécialement toujours ces véhicules
05:35qui sont présents au moment de la prise en charge.
05:39On va parler aussi du handicap visuel.
05:41Il y a des personnes avec leur canne blanche
05:42ou des personnes qui ont des chiens guides.
05:44Et le chien guide, aujourd'hui,
05:46c'est très très compliqué de le faire accepter
05:48dans un véhicule.
05:51Vous avez un chien guide vous-même.
05:53Tout à fait.
05:54J'ai un chien guide qui est un peu vieillissant.
05:56Donc, du fait que ce chien guide soit un peu vieillissant,
05:59et je ne vais même pas inclure le côté vieillissant,
06:01excusez-moi, j'ai d'ailleurs le gommé pour le moment.
06:03Nous sommes propriétaires d'un chien guide.
06:05Donc, il est plus vieux.
06:05On est pensé, nous, être responsables de notre chien guide dans les transports
06:13et dans le PAM.
06:15Mais cette responsabilité, c'est vrai qu'ils ont tendance à nous l'enlever
06:17pour la remettre entre les mains d'un chauffeur.
06:20C'est-à-dire ?
06:22Alors, aujourd'hui, moi, je vais faire...
06:23On va parler de façon tout à fait factuelle.
06:25Je fais une réservation PAM.
06:27Dans ma réservation PAM, il y aura deux possibilités.
06:29Ça, je ne le sais pas à l'avance.
06:30Alors, déjà, juste, Ayat, permettez-moi, la réservation du PAM,
06:35donc de ce service dont on parle depuis tout à l'heure, à tarif modéré,
06:40déjà, il faut s'y prendre combien de temps à l'avance
06:42et combien ça coûte pour un trajet Paris-Intramuros, par exemple ?
06:45Alors, pareil, il faut toujours nuancer.
06:48Nous, les Parisiens, on est un peu plus privilégiés, on va dire,
06:50que ceux des autres départements.
06:53Alors, minimum, il faut réserver la veille avant midi.
06:57D'accord.
06:57Pour obtenir un trajet, quand on arrive à obtenir un.
07:01Quand on est en banlieue, il vaut mieux s'y prendre trois semaines, un mois à l'avance.
07:04Donc, il faut vraiment prévoir de sortir au ciné.
07:07Mais c'est énorme.
07:07Il faut vraiment prévoir.
07:08C'est énorme, tout à fait.
07:10D'accord.
07:10Donc, si vous avez un rendez-vous, un rendez-vous de recrutement, par exemple, un entretien,
07:15vous ne pouvez pas réserver, si c'est en région Île-de-France,
07:21moins de trois semaines avant ce rendez-vous ?
07:24Alors, la réservation, vous pouvez essayer de la faire.
07:26Ça ne veut pas dire que vous allez obtenir un.
07:27Donc, elle n'est pas garantie.
07:29D'accord.
07:29Et ça coûte combien pour un trajet Paris-Intramuros ?
07:32Alors, c'est deux euros.
07:33C'est le prix d'un.
07:34Deux euros.
07:35Donc, c'est le prix d'un ticket de métro.
07:38Tout à fait.
07:39C'est le prix d'un ticket de métro.
07:39Ok.
07:39Donc, effectivement, ça, c'est attractif.
07:41Et donc, quand vous dites que vous remettez la responsabilité de votre animal entre les mains du chauffeur,
07:47enfin, en tout cas, c'est Ville de France Mobilité, bien le PAM qui ferait ça,
07:51c'est-à-dire, qu'est-ce qu'il y a derrière ça ?
07:54Alors, aujourd'hui, le problème, simplement, pour mettre un peu tout dans le contexte,
07:58aujourd'hui, notre grand problème à nous, Maître Chien Guide d'aveugle,
08:01est de pouvoir monter dans un taxi avec notre...
08:04Oui, tout simplement.
08:05Ça, je suis bien placé pour en parler.
08:07Voilà.
08:07Déjà, simplement, monter dans un taxi.
08:09Beaucoup de taxis aujourd'hui pour des raisons X ou Y culturelles, allergie.
08:14Enfin, toutes les excuses sont bonnes.
08:15Oui, on rappelle, les chauffeurs de taxi, les VTC ont l'obligation de transporter un chien guide ou d'assistance,
08:21mais certains considèrent que c'est leur véhicule et qu'ils ont, a priori, un droit qu'ils acquièrent
08:27pour refuser le chien guide d'assistance.
08:30Ce qui est un motif de discrimination, rappelons-le.
08:33Alors, aujourd'hui, moi, essentiellement, je prends des taxis via le PAM.
08:36Donc, quand on fait une réservation auprès de PAM, comme je le disais précédemment,
08:38il y a deux possibilités le jour J.
08:41Soit c'est un véhicule PAM qui va venir.
08:43Donc, c'est des camions que beaucoup de gens ont dû voir.
08:46C'est écrit PAM.
08:47C'est des camions qui sont censés aussi prendre des personnes en fauteuil roulant
08:50que des personnes des personnes visuelles, que des personnes âgées, peu importe.
08:52Soit, ils n'ont pas la possibilité d'envoyer un véhicule PAM.
08:56Donc, ils vont envoyer leur partenariat.
08:58Un taxi.
08:59On précise qui ?
09:00Parce qu'ils ont un partenariat avec une seule compagnie aujourd'hui, c'est AlphaTaxi.
09:04OK.
09:04Et donc, qu'est-ce qui se passe quand vous avez un chauffeur de la compagnie de taxi
09:09qui vous est envoyé ?
09:10Il vous impose de rester dehors ou il vous accueille quand même à bord du véhicule ?
09:16Alors, ça dépend.
09:18Alors, soit on a des personnes qui connaissent la loi parfaitement et qui vont l'appliquer.
09:22D'autres qui vont l'appliquer, mais à leur façon.
09:24C'est-à-dire qu'ils vont imposer que le chien devienne un bagage
09:27et qu'on le mette obligatoirement dans le coffre.
09:29Pareil, il y a des non-voyants qui vont accepter que le chien soit dans le coffre.
09:32Mais une fois de plus, il y a des personnes, le chien fait la continuité de notre handicap.
09:36Le chien, il doit être en bout de laisse avec nous.
09:38Donc, cette liberté, ce choix doit revenir entre les mains du propriétaire.
09:43Et le propriétaire, il connaît son chien.
09:45Aujourd'hui, Île-de-France Mobilité a fait une espèce de discrimination.
09:50D'accord.
09:51C'est-à-dire, quand c'est un chauffeur PAM,
09:53du coup, Île-de-France impose au chauffeur PAM de laisser le choix au maître de chien gris.
09:58Par contre, pour Alfa Taxi, pour les chauffeurs Taxi,
10:03c'est eux qui décident où mettre notre chien.
10:06Et ça, c'est indiscutable.
10:07Ils reprennent notre liberté.
10:10Bien. Merci beaucoup Ayad Chahib.
10:12Sujet, évidemment, qui déchaîne les passions, en tout cas la vôtre, tout du moins.
10:19Bruno Gendron, je me tourne rapidement vers vous.
10:21Vous êtes président de la Fédération des aveugles ambiobles de France.
10:24Quand vous entendez le témoignage d'Ayad,
10:25c'est quelque chose que vous retrouvez fréquemment parmi vos bénéficiaires ?
10:29Oui, tout à fait.
10:30La Fédération des aveugles de France retrouve tout à fait ce type de témoignage.
10:36Et ce qui est très questionnant,
10:38c'est que ça entrave la liberté de circulation,
10:42alors que la liberté de circulation est un droit pour tous,
10:46pas seulement pour les déficients visuels, mais pour tous.
10:49Et ça entrave plein de liberté.
10:51Je veux dire, d'aller travailler dans des conditions confortables,
10:54d'aller se former dans des conditions confortables.
10:58Le transport, le déplacement, c'est quand même une base.
11:01Et ça fait partie des droits humains.
11:03Carole Savoie, quand vous entendez ce témoignage,
11:07la facilité d'accès aux services qui permettent d'accéder à l'emploi,
11:13est-ce que vous, quand vous avez des candidats ou des candidats,
11:16c'est des choses que vous observez dans la difficulté du parcours domicile-travail ?
11:24Alors, on a une salariée qui utilise le réseau PAM.
11:27Et effectivement, pour avoir échangé avec elle,
11:30elle m'a expliqué un peu toutes les contraintes et les difficultés.
11:33Donc oui, j'en avais bien conscience.
11:35On a la chance d'être sous accord.
11:39Et du coup, moi, je lui ai proposé une solution intermédiaire
11:41pour que ce soit moins fatigant, moins compliqué pour elle,
11:46qu'elle évite de devoir éprévoir longtemps à l'avance
11:48et de partir deux heures avant de chez elle,
11:51alors que le trajet se fait en une demi-heure.
11:53Voilà.
11:53Oui, parce que vous êtes dans un groupe qui, peut-être,
11:56a une sensibilité particulière à ces questions-là,
11:59ce qui n'est pas le cas chez tous les employeurs.
12:02Alors, vous ne bougez pas sur Sud Radio.
12:03On revient juste après à une très courte pause.
12:06A tout de suite.
12:07Sud Radio, il faut que ça change.
12:09Anthony Martin Smith.
12:10De retour sur l'antenne de Sud Radio.
12:12Merci d'être encore là si vous nous avez accompagnés jusque-lors.
12:16Bienvenue si vous nous rejoignez.
12:18On parle inclusion et accessibilité à l'emploi,
12:21enfin accès à l'emploi et employabilité,
12:23les freins que les personnes en situation de handicap,
12:26et pas que, les employeurs également,
12:27peuvent rencontrer pour recruter une personne en situation de handicap
12:32et puis si vous attendez le rugby,
12:33eh bien, encore quelques minutes avant que ça arrive,
12:36Toulon versus...
12:37Toulouse.
12:38Toulouse.
12:39Toulon-Toulouse.
12:40Merci, Mathéo Lambleau.
12:41Vous ne payez rien pour attendre.
12:42Je rappelle, c'est votre dernière émission avant un petit moment,
12:45puisque vous allez vous faire opérer du genou.
12:47Je vous réserve une petite surprise à la fin de l'émission.
12:51Léo Tassel, je me tourne vers vous.
12:53C'est l'histoire du disco qui est mise à l'honneur
12:56au Philharmonique de Paris
12:57pour les personnes en situation de handicap.
12:59Absolument, Anthony,
13:00la Philharmonique de Paris,
13:02réputée pour ses activités immersives et inclusives à travers la musique.
13:06Alors, depuis le 14 février,
13:08elle présente l'exposition Disco I'm Coming Out,
13:11retraçant l'histoire de la musique disco,
13:13née dans les années 70 aux Etats-Unis.
13:15Alors, afin d'inclure un maximum de visiteurs,
13:18les équipes de la Philharmonique de Paris
13:20ont travaillé sur différents dispositifs d'accessibilité.
13:24On retrouve un parcours en audio description
13:26pour les déficients en visuel avec un audio guide adapté
13:29et des reproductions tactiles
13:31pour bien se repérer.
13:32Un plan thermogonflé mis à disposition
13:34dans un livret en braille et gros caractère
13:37que vous pourrez récupérer gratuitement
13:39à l'accueil de l'exposition.
13:41Les visiteurs en situation de handicap mental
13:43bénéficient, eux, d'un livret Falk,
13:45facile à lire et à comprendre,
13:47avec une mise en page aérée,
13:48des termes simplifiés
13:49ou encore des définitions de mots et de concepts.
13:53La Philharmonie de Paris
13:54qui propose aussi des adaptations
13:56plus poussées,
13:58à l'image de deux visites
13:59guidées en langue des signes,
14:01animées par Robis Alexandre,
14:02conférencier Soursigneur.
14:04L'une a eu lieu en avril,
14:05la seconde se déroulera le samedi 7 juin à 10h.
14:09Alors, le disco, Anthony,
14:10c'est une musique qui traverse l'esprit et le corps.
14:12Et pour bien ressentir ce phénomène,
14:14il vous est possible de vivre
14:16une approche sensorielle et tactile
14:18de l'exposition.
14:20Il est possible, par exemple,
14:21pour une personne non voyante
14:22de toucher des instruments de musique
14:24ou les fameuses combinaisons à paillettes.
14:27Les deux prochaines visites tactiles
14:29animées par des conférenciers musiciens
14:31auront lieu les samedis 24 mai
14:33à 10h30 et mardi 1er juillet à 17h.
14:36Les établissements médico-sociaux
14:38sont également les bienvenus
14:40pour des visites en groupe.
14:42Et en plus de la musique,
14:43on découvre l'impact du disco,
14:44les évolutions des droits civiques,
14:46aux Etats-Unis,
14:47le développement de la culture afro-américaine,
14:50du mouvement de libération gay
14:51ou encore des revendications féministes.
14:54Boulave à cette histoire,
14:55soul, gospel, funk et inclusion
14:57sont à retrouver
14:58dans l'exposition
15:00Disco I'm Coming Out
15:01jusqu'au 17 août,
15:02à la Philharmonie de Paris,
15:04porte de Portin,
15:05au 221 avenue Jean Jaurès.
15:08Réservation en ligne sur le site
15:10philharmoniedeparis.fr
15:12ou bien par téléphone
15:13au 01 44 84 44 84 84.
15:16Merci Léo Tassel,
15:18je suis désolé,
15:18j'ai été pris d'un fou rire
15:19parce que le mot thermogonflé
15:20m'a fait rire.
15:21Et j'admire votre sérieux
15:23parce que vous n'avez pas bougé
15:24d'un iota,
15:25donc bravo à vous.
15:25Ce qui n'est pas le cas
15:27de Mathéo Lambleau,
15:28on sent que c'est sa dernière
15:29et il se relâche
15:30mais il va vite se reprendre
15:30quand il va voir
15:31ce que je lui prépare à la fin.
15:33Carole Savoie,
15:34je me tourne vers vous.
15:35Donc vous êtes directrice
15:36des ressources humaines
15:37du pôle partenaire
15:39chez les écoles parisiennes
15:40et en charge
15:41de la mission handicap.
15:44Vous organisez
15:45le 14 mai prochain,
15:46donc mercredi,
15:48un événement
15:48qui s'appelle
15:49Inclusive d'aide
15:49dont Sud Radio
15:50est partenaire officiel
15:52et nous en sommes ravis
15:53et fiers.
15:54L'origine de cet événement,
15:57c'était en 2017,
15:58si je ne dis pas de bêtises,
15:59vous m'arrêtez évidemment.
16:02Au départ,
16:02c'était pour les achats
16:04responsables des entreprises.
16:06Pourquoi ce virage
16:07vers l'inclusion ?
16:10Effectivement,
16:10au départ,
16:11c'était sur le handicap
16:12et les achats responsables
16:13et en fait,
16:14pour moi,
16:14ce n'est pas un virage
16:15mais une ouverture
16:16sur l'inclusion
16:17parce que le handicap,
16:20c'est une des formes,
16:21tout à l'heure,
16:21vous en parliez
16:22de discrimination
16:22et d'inclusion,
16:23sauf qu'au fur et à mesure,
16:25on a bien vu
16:25que le monde s'est ouvert
16:27sur les autres sujets
16:29de l'inclusion
16:30et il fallait les intégrer
16:31parce que c'est aussi
16:32des formes de discrimination
16:33et c'est un moyen
16:35de lutter contre ça
16:36et de pouvoir accompagner
16:37les entreprises.
16:38Donc l'inclusion
16:39dans le monde du travail,
16:40ça veut dire quoi aujourd'hui ?
16:42Qu'est-ce qu'on met
16:42derrière ce mot inclusion ?
16:45On va mettre beaucoup de choses.
16:47On va mettre,
16:48ça peut être de l'égalité
16:49homme-femme,
16:50c'est LGBT+,
16:51c'est le handicap,
16:54maintenant on parle aussi
16:55même de la santé mentale,
16:57il y a plein de...
16:59Alors la santé mentale
16:59peut être très proche
17:00du handicap
17:01puisque ça décline,
17:03mais voilà,
17:03du coup ça va être
17:04toutes les facettes
17:05vraiment de l'inclusion
17:06au sens large.
17:07Vous, l'événement aura lieu
17:09à la Défense Arena,
17:11vous avez toute la journée
17:13de mercredi
17:14pour permettre
17:15à des acteurs
17:16de se rencontrer,
17:175000 au total.
17:19Pourquoi aujourd'hui
17:20les acteurs ont-ils besoin
17:22de se rencontrer
17:23sur une journée ?
17:27Je pense qu'aujourd'hui
17:28ils ont besoin
17:29de se rencontrer
17:30déjà tout court,
17:31peut-être pas que
17:31sur une journée justement,
17:33mais c'est vrai
17:34qu'à un moment donné
17:35le temps est compté
17:35pour tout le monde,
17:37il y a une nécessité
17:38d'optimiser,
17:40mais en tout cas
17:41il est important
17:42pour ces acteurs
17:42de pouvoir se rencontrer,
17:44il est important aussi
17:45pour les personnes
17:47en situation de handicap
17:48d'avoir aussi une vision
17:50des entreprises,
17:52de leur approche
17:53parce qu'il y a
17:54un certain nombre
17:54de tables rondes,
17:55d'interventions,
17:56de partenaires
17:57ou d'entreprises
17:58qui viennent.
18:01Ça permet aussi,
18:02et moi je sais
18:03que je l'utilise
18:05en ce sens
18:06sur la partie
18:07référente handicap
18:08sur cette mission
18:09d'innovation,
18:11de trouver
18:12de nouveaux moyens,
18:13de parler d'inclusion,
18:15de réussir à toucher
18:15le plus de monde possible,
18:17donc voilà,
18:17c'est par ces différents leviers
18:19que ça permet
18:19de faire bouger les choses.
18:20Bruno Gendron,
18:21vous êtes président
18:21de la Fédération
18:22des aveugles
18:23et amblyobles de France,
18:25est-ce que vous,
18:26vous vous sentez concerné
18:27par le mot inclusion ?
18:28Est-ce que vous vous sentez inclus ?
18:30Oui,
18:31alors effectivement,
18:34j'allais dire,
18:35pour moi,
18:36l'inclusion,
18:37c'est une ligne d'horizon,
18:39c'est ce vers quoi
18:40on doit tendre.
18:41L'inclusion,
18:42elle renvoie
18:42à la question
18:43de l'environnement
18:45de la personne
18:45qui est aujourd'hui,
18:47quand on prend
18:48le modèle social
18:49du handicap,
18:50le handicap aujourd'hui,
18:52ce qui fait handicap,
18:53c'est son environnement.
18:54Typiquement,
18:55dans le monde professionnel,
18:56c'est l'accessibilité
18:58des logiciels métiers,
19:00on l'a vu,
19:01c'est la question
19:01des placements.
19:02Si on raisonne
19:03en amont
19:04du processus professionnel,
19:07c'est une accessibilité
19:08pleine et entière
19:09à la formation professionnelle,
19:11à la formation scolaire
19:13et universitaire,
19:15et puis si on est
19:16un peu plus
19:17dans l'aval,
19:19c'est aussi
19:19la question
19:20de la formation continue
19:21tout au long de la vie
19:24pour permettre
19:25aux personnes déficientes visuelles,
19:27aux personnes
19:27en situation de handicap
19:28en général,
19:30de pouvoir avoir
19:31une carrière
19:31à l'égal
19:32de celle...
19:33Je rappelle que
19:34on n'embauche
19:35jamais une personne handicapée,
19:38on embauche d'abord
19:39une personne compétente
19:40qui a des compétences.
19:40Bien sûr.
19:41Mais en réalité,
19:42la personne en situation
19:43de handicap,
19:44vous le savez bien,
19:44Bruno Gendron,
19:45elle se considère d'abord
19:46en situation de handicap
19:47avant même ses compétences.
19:49Elle a une difficulté
19:50à avoir confiance en elle.
19:52Et le monde du travail
19:53parfois est un peu abrupt.
19:55Oui,
19:56parce qu'on est
19:57dans un pays
19:59où le handicap
19:59a longtemps été vu
20:01à travers les manques,
20:03notamment dans le modèle
20:04médical du handicap,
20:06prenons le cas
20:07de la déficience visuelle,
20:08c'est quelqu'un
20:09qui a une vue nulle
20:11ou une vue
20:13mauvaise vue.
20:15Donc,
20:15on est dans le manque.
20:17Alors que,
20:18en fait,
20:18quand on est dans une question
20:19plus autour
20:21de l'inclusion,
20:22on va regarder
20:23les capacités
20:24de la personne,
20:25ses aspirations,
20:26ses besoins.
20:27Et ça,
20:28c'est un paradigme nouveau
20:29qu'aussi les personnes
20:32en situation de handicap,
20:34elles ont aussi
20:35un chemin à faire
20:36dans ce sens-là.
20:37On traite beaucoup
20:37de la question
20:38de l'influence
20:39des politiques
20:40de Donald Trump,
20:41le président des Etats-Unis,
20:42sur les politiques
20:44d'EI,
20:44les politiques
20:45de diversité,
20:46équité,
20:47inclusion.
20:48Également,
20:49le retentissement
20:49que ça peut avoir
20:50sur nos politiques,
20:51dans nos entreprises
20:53françaises.
20:54Est-ce qu'aujourd'hui,
20:56Carole Savoie,
20:57Bruno Gendron,
20:58même Aya Chahib,
20:59vous trouvez
21:00que la France
21:02a encore envie
21:03d'inclure
21:05les personnes
21:05en situation
21:06de handicap
21:06dans le monde
21:06du travail ?
21:08Carole Savoie.
21:12Oui,
21:13et heureusement.
21:15C'est comme si demain,
21:17on disait
21:17qu'on ne veut plus
21:18inclure les femmes
21:19ou qu'on ne veut plus
21:20inclure des personnes
21:21qui viennent
21:22de milieux sociaux
21:24moins favorisés.
21:26Donc oui,
21:26les entreprises
21:26continuent
21:27de vouloir
21:27inclure
21:28les personnes
21:29en situation
21:30de handicap
21:30et je dis
21:31heureusement
21:31parce qu'en fait,
21:32quand on sait
21:32que beaucoup
21:33de handicaps
21:33arrivent en cours
21:34de vie,
21:35en fait,
21:35ce serait un vrai
21:36problème.
21:36C'est-à-dire
21:37qu'aujourd'hui,
21:37on peut embaucher
21:38un salarié
21:39qui n'est pas du tout
21:40dans cette situation
21:41et qui le sera peut-être
21:42cinq ou dix ans après
21:43ou parfois,
21:43on ne sait pas
21:44à l'avance
21:44qu'ils le sont
21:45et en fait,
21:48ça représente
21:49la société.
21:49Donc c'est important
21:51et indispensable
21:52que les entreprises
21:53représentent la société.
21:55Bruno Gendron ?
21:56J'ai envie de dire,
21:57alors c'est un peu
21:58impulsif,
21:59mais quand même,
22:00il me semble que c'est
22:00une part de la réalité.
22:01c'est-à-dire que la différence,
22:03c'est une forme de richesse.
22:05Donc aujourd'hui,
22:05je pense qu'embaucher
22:07des personnes
22:07en situation de handicap,
22:09c'est gagnant
22:10pour l'employeur,
22:12c'est gagnant
22:12pour la personne
22:13elle-même
22:13et pour être
22:15un citoyen
22:16à part entière.
22:16Je rappelle que
22:17l'indage de la Fédération,
22:18c'est la citoyenneté,
22:19ça nous regarde.
22:20Donc c'est pas rien.
22:22Être inclus
22:23dans le monde économique,
22:25ça fait partie
22:25de la question
22:26de la citoyenneté
22:28et il me semble
22:29qu'une personne
22:30en situation de handicap
22:32et j'ai envie de dire
22:34une personne tout court
22:35dans le monde
22:36de l'entreprise,
22:37elle est là
22:38pour produire
22:38une richesse
22:39et elle la produira
22:41avec les moyens
22:42qui sont les tiens,
22:43mais elle la produira
22:44et elle la produira
22:45avec d'autres,
22:46pour d'autres
22:47et donc elle rentre
22:48de cela
22:48dans la chaîne économique.
22:50Ayat Chahib,
22:51rapidement s'il vous plaît.
22:53Dans le monde du travail,
22:55une personne
22:56en situation de handicap
22:57dès le moment,
22:57on comble
22:57le besoin
22:58que crée son handicap
22:59est performante
23:00à 100%.
23:01Maintenant,
23:02effectivement,
23:03il y a des besoins
23:04et il faut répondre
23:05à ces besoins.
23:07Et une fois qu'on y a répondu,
23:08c'est un moteur.
23:09Et aujourd'hui,
23:09je pense que toutes
23:10les ressources humaines
23:10peuvent en témoigner.
23:12Aujourd'hui,
23:12avoir une personne
23:12en situation de handicap
23:13sur un poste de travail
23:15est un moteur positif
23:18pour le reste de l'équipe.
23:20Eh bien,
23:20merci beaucoup
23:21Ayat Chahib.
23:22Merci beaucoup
23:23Bruno Gendron.
23:24Vous êtes président
23:24de la Fédération
23:25des aveugles
23:25et ambiobles de France.
23:26Merci Carole Savoie.
23:28Mathéo Lamblot,
23:29je vous laisse clôturer
23:30l'émission
23:31puisque c'est votre dernière.
23:32Ne bougez pas tout de suite
23:34le rugby avec
23:35Alexandre...
23:36Vous avez oublié de dire
23:38les fonctions de Carole Savoie ?
23:40Ah, Carole Savoie,
23:42on vous remercie.
23:43Vous êtes DRH du pôle partenaire
23:45des fonctions support
23:46et référente handicap
23:48pour les échos parisiens.
23:49Voilà,
23:50vous remerciez maintenant
23:50nos chroniqueurs.
23:51Eh bien,
23:51merci à Nelly Boulassoulier
23:53pour sa première...
23:54J'adore faire ça.
23:56Avec moi dans les changements
23:57à la une.
23:58Et merci également à Léo...
24:00Tasselle.
24:00Tasselle.
24:01Voilà.
24:01Pour sa très belle chronique.
24:02Merci effectivement à vous.
24:03On remercie la réalisatrice.
24:05Et merci à la réalisatrice
24:07des Ibrito.
24:07Voilà.
24:08Et vous vous remerciez vous-même ?
24:09Non, je ne fais pas ça.
24:11Je vous remercie en tout cas
24:12à Mathéo Lambeau
24:12parce que ça a été un plaisir
24:13pendant cette saison
24:14de travailler avec vous.
24:15J'espère que vous allez
24:16rapidement nous revenir
24:17ici autour de la table
24:19dans six semaines normalement.
24:20J'espère vraiment
24:21que vous revenez.
24:21Espérons.
24:22Mais en tout cas,
24:23merci pour ces moments.
24:24Merci pour ces changements à la une
24:25que vous animez
24:26à chaque fois brillamment.
24:28On vous souhaite
24:28beaucoup de bonheur.
24:29Merci beaucoup.
24:30Et surtout un bon établissement.
24:32Qu'est-ce que l'on a
24:33en rugby ?
24:34Le rugby, c'est
24:35Toulon-Toulouse.
24:36Toulon-Toulouse.
24:37Juste après la publicité
24:39et les informations.

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