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00:0018h19h sur CNews et Europe 1, Punchline, Laurence Ferrari.
00:1818h43 de retour dans Punchline sur CNews et sur Europe 1.
00:21Pendant ce temps-là, le président Emmanuel Macron va recevoir demain à l'Elysée Ahmed Al-Chara,
00:26le nouveau président syrien au pouvoir depuis la chute de Bachar Al-Assad,
00:30un djihadiste passé par Daesh et Al-Qaïda.
00:32Est-ce que cette visite est opportune ? On fait le point avec Sarah Fenzari et on en débat ensuite.
00:38Costume, apparence soignée et barbe bien taillée,
00:42Ahmad Al-Chara a lissé son image, prêt à dialoguer avec le monde.
00:47Le président syrien a abandonné son nom de guerre,
00:50celui avec lequel il dirigeait les troupes djihadistes avec le front Al-Nusra.
00:56En décembre 2024, il mène l'offensive décisive sur Damas,
01:00provoquant la chute du régime de Bachar Al-Assad.
01:04Nommé président par intérim, il délaisse son turban et promet l'apaisement.
01:09Pourtant, des massacres d'Alaouite et de récents combats avec des druzes
01:12ont secoué le pays ces derniers mois,
01:14de quoi faire naître de vives critiques alors qu'il rencontre le président Emmanuel Macron demain.
01:19Une invitation qui choque Marine Le Pen.
01:21Stupeur et consternation, recevoir un djihadiste passé par Daesh et Al-Qaïda,
01:27autoproclamé président de la Syrie,
01:29alors même que les milices islamistes qui ont semé la mort parmi nos compatriotes
01:33au cours d'attentats sanglants massacrent les minorités,
01:36relèvent de la provocation et de l'irresponsabilité.
01:40En revanche, pour Arthur Delaporte, député socialiste,
01:43l'heure est à l'accompagnement de la Syrie.
01:45D'une reconnaissance des droits fondamentaux, d'une transition démocratique et de la stabilité à la fin.
01:51Avec cette rencontre, l'Elysée souhaite apporter son soutien à la construction d'une nouvelle Syrie,
01:56stable, souveraine et respectueuse de toutes les composantes de la société syrienne.
02:01Ce voyage risque quand même de provoquer des polémiques extrêmement fortes.
02:07Cette visite, cette réception officielle à l'Elysée, Louis de Ragnel,
02:11de ce leader syrien, ancien de Daesh,
02:15son nom de guerre c'était quoi ?
02:16Al-Jolani, c'est-à-dire le gagnant du Golan.
02:20Il faut quand même avoir en tête que cette personne qui se prétend aujourd'hui
02:24djihadiste light, repenti, chacun choisit son mot,
02:27c'était l'adjoint d'Al-Baghdadi qui était le calife de l'État islamique.
02:33Et cette personne-là, ensuite, a été patron d'Al-Lonsra,
02:36qui est une filiale djihadiste de Daesh, de l'État islamique.
02:40Et il y a des liens qui ont été avérés lors des différents procès terroristes
02:44qu'on a vécus ces dernières années sur le territoire national.
02:47Samuel Paty, il y a un lien entre le HTC,
02:50donc la filiale que dirigeait l'actuel président syrien,
02:53au moment où il combattait dans les rangs terroristes.
02:55Et il y a des liens avec les attentats de Paris
02:58qui ont été documentés lors du procès des attentats de Paris.
03:01Cette personne figure sur des listes de sanctions
03:03qui a été établie par les Nations Unies
03:06et donc, en théorie, n'a pas le droit de voyager,
03:08n'a pas le droit de sortir de son pays,
03:09en tout cas, ne peut pas venir dans un pays respectable
03:12qui est signataire de la Charte des Nations Unies.
03:14Et donc, l'Élysée a dû faire une demande d'exemption
03:17de sanctions auprès des Nations Unies à New York.
03:21Cette demande a été validée par les Nations Unies.
03:23Et donc, le président syrien, autoproclamé,
03:26je rappelle qu'il n'a pas été élu,
03:29pourra se rendre à Paris
03:31pour faire sa première visite dans un pays de l'Union Européenne
03:34sans être interpellé.
03:35Donc, il pourra venir sans encombrer.
03:37En majesté.
03:38Voilà, ça intervient dans un contexte
03:40dans lequel il est accusé,
03:41contrairement à toutes les déclarations qu'il a faites
03:42lors de son arrivée au pouvoir,
03:44il est accusé de massacrer les minorités,
03:46il est accusé de distribuer des passeports syriens
03:49à tout terroriste qu'il demande
03:51et qu'il veut rejoindre le territoire syrien.
03:53On se pose d'ailleurs la question,
03:54est-ce qu'il a délivré des passeports syriens
03:56à des Français visés par des mandats d'arrêt
03:58pour notamment des procédures d'attentats terroristes ?
04:03Donc voilà, c'est quelqu'un d'extrêmement dangereux.
04:06Moi, je pense, de manière très sincère
04:10et même ému,
04:11à tous les soldats français
04:12qui ont combattu l'État islamique.
04:14Vous savez, au moment de l'opération Chamal,
04:15au moment de toutes les opérations
04:17qui avaient d'ailleurs été lancées à l'époque
04:18par François Hollande,
04:19je pense à ces soldats,
04:20des forces de l'armée conventionnelle
04:22et des forces spéciales
04:24qui ont perdu parfois des camarades
04:27sous les balles de l'État islamique.
04:32Et donc, c'est cette personne-là
04:33qui ne va pas être reçue,
04:34si on est honnête, en majesté,
04:35puisque demain, l'Élysée a prévu,
04:37a priori, de ne pas dérouler le tapis rouge.
04:39La garde républicaine ne fera pas un hymne de fanfare.
04:42Après, c'est lunaire.
04:43Même en parlant, je...
04:46Vous avez du mal à justifier cette idée.
04:48Et quand je me souviens du tollé politique
04:50qu'avait suscité la venue de Muammar Kadhafi,
04:53mais à côté, ça va être x10.
04:55Non mais, parce que Muammar Kadhafi,
04:57je ne veux pas dire du bien de lui,
04:58mais il y avait quand même des accords
04:59de coopération avec la France.
05:01Il retenait les flux migratoires.
05:03Là, il n'y a aucun accord de coopération.
05:05Et donc, on voit bien que la stratégie,
05:07si on dézoome un peu,
05:08la France a été chassée d'Afrique,
05:10Emmanuel Macron cherche à trouver
05:11une nouvelle influence dans cette zone-là.
05:14Le problème, c'est que normalement,
05:15ça ne doit pas se faire à n'importe quel prix.
05:17Il va tenter, il est persuadé
05:18que lui, il va réussir...
05:20Alors là, ils essaient quand même d'expliquer.
05:21L'Élysée fait un communiqué
05:22disant qu'Emmanuel Macron va demander
05:23au président syrien
05:24que les responsables d'exaction soient jugés
05:26et tous les civils protégeants.
05:27Vous voulez que je vous dise ?
05:28Les responsables d'exaction,
05:29ils sont membres du gouvernement de ce monsieur ?
05:31Vous croyez ça ?
05:32Il y a des membres de l'État islamique,
05:34il y a des membres d'organisations terroristes
05:36qui sont visés par des mandats d'arrêt internationaux
05:38qui font partie de ce gouvernement.
05:42Je ne peux pas imaginer un instant
05:43qu'Emmanuel Macron soit naïf.
05:45Je vois bien le coup politique qu'il essaie de faire.
05:47Oui, et puis la reconstruction de la Syrie,
05:48les chantiers, le BTP, j'en sais rien.
05:52Éric Revelle, pas toujours maintenant.
05:53Éric Revelle, Sébastien Coté.
05:54Dans une classe, il y a toujours quelqu'un
05:55qui essaie de se faire remarquer
05:57auprès de la maîtresse ou auprès des autorités.
05:59Moi, il me donne cette impression-là,
06:00Emmanuel Macron.
06:01C'est-à-dire, oui, Louis Dragnet a raison.
06:03On a perdu pied.
06:04Et de quelle manière, en Afrique,
06:06où on a pris des coups de pied au derrière,
06:08chassés par les pouvoirs en place.
06:10Et en fait, il essaie de...
06:11Dans une situation qui est inextricable.
06:14Je mets de côté les exactions de ce monsieur.
06:16Il n'y a pas de djihadiste repenti.
06:18Mais la Syrie, c'est tribal, c'est ethnique,
06:20c'est des minorités, c'est un puzzle.
06:22Et il me fait penser un peu,
06:24Emmanuel Macron, à sa visite au Liban.
06:27Vous voyez, au Liban, il est arrivé
06:28après l'explosion du port de Beyrouth.
06:30Et en gros, il a dit aux autorités libanaises,
06:32du moment, il n'y avait pas encore de président,
06:34ce que le président libanais a été lu par l'Assemblée libanaise,
06:36il avait dit, en gros, je vous donne 15 jours
06:38et quand je reviens, tout le monde au carré
06:40et je ne veux voir qu'une tête.
06:42Mais c'était ne pas connaître la complexité
06:44d'un pays comme le Liban.
06:46J'ai l'impression que, par fausse naïveté
06:48ou par vrai égocentrisme,
06:50en fait, il pense que lui, tout seul,
06:52ou presque, va pouvoir résoudre
06:54la question syrienne.
06:56Dont certains disent, vous le disiez tout à l'heure,
06:57je crois, Louis Dragnet,
06:58qu'on peut prévoir que la Syrie soit une sorte
07:00de nouveau Gaza.
07:01Et c'est ce qu'écrit le renseignement américain
07:03dans une note qui a été envoyée à la France
07:05et avec une crainte,
07:07c'est que la Syrie, effectivement,
07:08devienne le nouveau Gaza.
07:10Donc, si Emmanuel Macron pense
07:11qu'il va convertir cette personne
07:12et il va en faire un chrétien évangéliste...
07:15Je pense qu'on a que des quoi prendre
07:16collatéraux à la suite de ces visites
07:19si ça se passe moyennement, en fait.
07:21Y compris sur le sol français.
07:22Et Céline Deneau,
07:23qui est la rédactrice en chef de la tranche,
07:24me signale que le ministre de la Justice syrien,
07:26M. Al-Wassi, est proche à rien.
07:28Voilà, les choses sont très claires.
07:31Mais ils sont tous proche à rien.
07:31Oui, ils sont proche à rien.
07:34Ce qui est très étonnant,
07:35c'est que l'entretenir des relations,
07:38la diplomatie, par principe,
07:39on ne choisit pas ses interlocuteurs
07:41et ça n'est pas affaire de la morale
07:42ou des concours d'élégance.
07:44En revanche, recevoir le président
07:46autoproclamé Al-Chara en France,
07:47on est dans un cran très au-dessus
07:49du simple fait d'entretenir
07:50des relations diplomatiques.
07:53Et c'est encore une fois de l'hubris,
07:54parce que vous parliez
07:55d'égocentrisme ou de narcissisme,
07:58oui, on voit un Emmanuel Macron
07:59qui est persuadé que la seule puissance
08:01de son verbe pourrait résoudre
08:03les conflits dans le mot.
08:04Vous aviez raison de le rappeler
08:04pour le Liban,
08:06mais on l'a vu, souvenez-vous,
08:07juste après le 7 octobre
08:08où il avait débarqué,
08:09alors à l'époque,
08:09il voulait créer une grande coalition
08:10contre le Hamas
08:11avant finalement de changer de pied
08:13et puis de se retourner un peu
08:14contre Israël
08:14en s'alliant plutôt
08:15au pays arabe.
08:17Mais on voit bien
08:18que ce qui guide Emmanuel Macron
08:19bien souvent,
08:20c'est l'idée qu'il se fait
08:21de son image,
08:22effectivement sur la scène internationale.
08:24Parce que là,
08:25ce qui est regrettable,
08:26me semble-t-il,
08:27c'est qu'en Syrie,
08:28l'interlocuteur,
08:29c'est la Turquie.
08:30Vous l'aviez, oui.
08:31C'est la Turquie.
08:32La Syrie est une forme
08:34de protectorat du régime Erdogan.
08:37Et si M. Al-Shara a réussi
08:39parmi les différents mouvements rebelles
08:40à lui s'imposer,
08:41c'est parce qu'il y avait
08:42le soutien de la Turquie
08:45et il a profité aussi
08:46de la faiblesse de la Russie
08:47à ce moment-là.
08:48Mais l'interlocuteur,
08:49c'est Erdogan,
08:50celui qui fabrique les passeports
08:52en Syrie,
08:53qui gère les services publics,
08:54ce sont des fonctionnaires turcs
08:55parce qu'il y a un projet
08:56néo-ottoman
08:57de reconstitution
08:58de l'Empire ottoman.
08:59Donc c'est de toute façon
08:59totalement absurde
09:00de prendre M. Al-Shara
09:01comme interlocuteur légitime
09:03puisqu'il n'est même pas
09:04en mesure de délivrer
09:05des promesses
09:06si comptez qu'il en fasse
09:07à M. Macron.
09:07Il a très envie de parler là-dessus.
09:08Vous avez raison de rappeler
09:09qu'il a un ministre pro-Sharia
09:11comme évidemment lui aussi l'est.
09:13On l'a vu quand
09:14il a refusé de serrer la main
09:16à l'homologue
09:17de Jean-Noël Barraud.
09:19Enfin, il y avait Jean-Noël Barraud
09:19au ministre de l'étrangère français.
09:21Il y avait la ministre allemande
09:22qui refusait de serrer la main.
09:23Mais enfin,
09:23évidemment qu'ils sont tous pro-Sharia.
09:26Mais il faut le rappeler
09:26parce que quand les talibans
09:27sont revenus en Afghanistan,
09:29on nous a dit
09:29les talibans ont changé.
09:31C'est quasiment des talibans woke,
09:32des talibans gay-friendly.
09:34Et puis effectivement,
09:35des talibans inclusifs.
09:36Et puis effectivement,
09:36ils ont caché les femmes.
09:38Ils les ont interdites.
09:38Ils décollent.
09:39Ils les ont interdites
09:40de faire à peu près tout tout.
09:43Et il en va de même
09:44pour ce monsieur
09:46qui nous fait croire
09:47qu'il a changé
09:48parce qu'il a mis une cravate
09:49et un costume.
09:51Et les services américains
09:52nous rappellent,
09:52comme le rappelait Louis,
09:54qu'évidemment,
09:54il n'a pas rompu
09:55avec l'islamisme.
09:58Donc Emmanuel Macron,
09:59moi je ne pense pas
10:00qu'il ait la prétention
10:01de régler à lui tout seul
10:02ce qui se passe en Syrie.
10:04Il veut faire un coup.
10:06Il veut faire un coup médiatique.
10:07Voilà.
10:08On en parle.
10:08Il va être le premier.
10:09Le premier en revient.
10:10Il va déjà être le premier
10:11à recevoir Merck.
10:12Ce sinistre personnage.
10:15Alors je note demain
10:16qu'il y aura le chancelier allemand
10:17à Paris.
10:17Voilà, c'est ce que je disais.
10:18Et le leader syrien.
10:19Ils vont se croiser peut-être ?
10:20J'espère pour eux
10:20qu'ils ne se croiseront pas.
10:22Parce qu'évidemment...
10:22Ils vont souhaiter
10:22le chancelier allemand.
10:24Non mais attendez.
10:25Je pense qu'il fait une visite en Europe,
10:27pas une tournée en Europe,
10:28le président syrien.
10:29Il va faire d'autres pays peut-être.
10:30Très bien.
10:31Très bien.
10:32C'est la France qui débloque
10:34d'ailleurs la situation.
10:35Et donc on va recevoir demain
10:37un islamiste à l'Élysée
10:39alors qu'il y a des massacres
10:40de chrétiens
10:41qui sont toujours en cours en Syrie.
10:42Et de druze.
10:42Des massacres de chrétiens,
10:46des massacres de druze,
10:48des massacres de tous ceux
10:49qui ne respectent pas la charia.
10:52En tout cas qui ne rentrent pas.
10:54Je pense aux homosexuels, etc.
10:57On a un président de la République
10:59qui ne cesse de marteler
11:02le droit international,
11:03tout le droit international,
11:04rien que le droit international.
11:06Mais là on fait lever finalement
11:07les sanctions sur cette personne.
11:10LFI se régale.
11:11Moi je suis atterrée.
11:13Je ne sais pas.
11:13LFI applaudit.
11:14Ils vont peut-être lui proposer
11:15une investiture.
11:16Récrevelle, il y a quand même...
11:17Pardon, je voulais dire...
11:18Non, non, non.
11:18Oui, oui.
11:19Non, mais c'est...
11:19Il y a une solution.
11:20Non, mais c'est juste...
11:21Il y a une société française.
11:22Pour les Français,
11:24pour nous, en fait,
11:26on ne comprend absolument...
11:28Dans la période que nous traversons
11:29de tristesse,
11:31c'est incompréhensible.
11:32Nous avons perdu des compatriotes
11:34lors du 7 octobre
11:35et on reçoit maintenant
11:36cette personne-là.
11:38demain à l'Élysée
11:40et après-demain,
11:41qu'est-ce qu'on va faire ?
11:42On va célébrer le 8 mai 1945
11:44et la lutte,
11:45la victoire contre le nazisme.
11:47Éric Revelle,
11:48il y a un petit côté économique,
11:50j'imagine.
11:50On sait que la Syrie
11:51a été complètement détruite.
11:53Le coût de la reconstruction
11:54est estimé à 900 milliards de dollars.
11:56Il y a des marchés à prendre.
11:57C'est ce que veut faire Emmanuel Macron ?
11:58Peut-être, oui.
11:59Peut-être que...
12:00Je ne sais pas.
12:01Non, mais c'est...
12:02Vous savez,
12:02la guerre,
12:03c'est les peuples
12:04qui la supportent
12:06et c'est les groupes
12:07de reconstruction
12:08qui font des bénéfices.
12:09C'est comme ça.
12:10Et puis les marchands d'armes,
12:11en fait.
12:11Mais,
12:13dans ce qui est dit,
12:14dans le communiqué
12:15que vous avez lu tout à l'heure,
12:16ce que j'ai lu,
12:16en fait,
12:17c'est pour rappeler
12:18au président syrien
12:19les droits,
12:19etc.,
12:20il n'y a pas de volet économique
12:21d'annoncer.
12:22Mais j'imagine
12:23qu'il faudra...
12:25Alors, avec quel argent
12:26on reconstruit la Syrie
12:28en partie dévastée ?
12:29Je ne sais pas.
12:31L'Ukraine, on voit.
12:32L'Ukraine, on voit très bien.
12:34L'Ukraine, on voit
12:34comment c'est en train
12:35de se dealer
12:35entre les mineraies ukrainiens
12:38versus la protection.
12:40Ce que fait Trump
12:40aussi au Congo, d'ailleurs.
12:42Il met la main
12:42sur les mineraies du Congo.
12:43Mais ce n'est pas pareil.
12:45Non, mais ce n'est pas Daesh,
12:45le Congo.
12:46Ah, mais non, mais non.
12:47L'Ukraine non plus.
12:47Non, mais c'est en train
12:48d'avaliser le fait
12:49qu'il y a une opportunité économique.
12:51Je ne vous en prie pas.
12:52On peut investir
12:53dans la reconstruction
12:54d'un volet économique.
12:55C'est ça que je vous demandais.
12:59Mais Eric,
13:00il y a des groupes français
13:01qui ont été condamnés
13:02pour avoir justement
13:04travaillé en Syrie
13:05du temps de l'État islamique.
13:08Je pense que les grands groupes
13:09en question,
13:09notamment les groupes de BTP,
13:10ils réfléchiront à deux fois
13:11à vous y aller
13:12parce qu'il y a quand même
13:13une relative insécurité juridique
13:15autour de la nature
13:16de ce régime-là.
13:16Ce n'est pas une bonne pub.
13:17Oui, insécurité de très court.
13:18Je ne pense pas
13:19que ce soit le premier sujet
13:20et qu'ils vont apporter
13:20l'une deuxième.
13:21Merci à vous tous
13:21d'avoir fait ce punchline
13:23ce soir sur CNews
13:24et sur Europe 1.