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00:00Je vais remercier Jean-Sébastien Ferjou et lui demander de laisser sa place à Alexandre Jardin qui nous attend parce qu'avec lui aussi j'aimerais qu'on parle.
00:07Et merci à vous Jean-Sébastien, évidemment. Alexandre Jardin, venez vous installer parce qu'on va évoquer avec vous.
00:12Mais M. Jardin discute avec Jean-Sébastien Ferjou donc il ne vient pas. C'est ici, venez Alexandre. Bonsoir à vous. On est en direct et c'est ça la magie du direct.
00:21On va parler avec vous de référendum parce que peut-être qu'on aura la grande surprise ce soir d'avoir un président qui nous annonce des référendums, on verra.
00:30On verra ce que nous annonce notre président. Sachez qu'on a quand même Kim Kardashian qui risque de vous interrompre. C'est comme ça Alexandre Jardin.
00:37Mais vous, vous proposez un référendum à Emmanuel Macron. Quel référendum ?
00:41Quelque chose, je pense qu'il y a vraiment deux logiques qui n'ont rien à voir.
00:45Il y a la logique du mépris qui consiste à faire une émission à 8h10 sur TF1 et à recevoir quelques gueux qui vont solliciter l'attention du prince.
00:56C'est vrai.
00:56Et il y a des pays vraiment démocrates, comme la Suisse, où le gueux peut s'exprimer lui-même, peut choisir les questions que l'on pose.
01:04Faire des votations citoyennes.
01:06Voilà. Et pour moi, entre un référendum du prince et un référendum issu de la population, il y a un océan.
01:14Il y a un océan parce que les pays qui font confiance à leurs citoyens sont dans une logique de confiance.
01:21C'est-à-dire que les gens qui nous écoutent, si on avait ça en France, et on aura un jour ça, parce qu'il va bien falloir reconnecter le pays,
01:29il faut qu'ils puissent s'exprimer directement, sans être devant le prince, et arriver à 8h10 sur TF1 et solliciter l'attention du prince.
01:38Avec un casting, évidemment, sur mesure.
01:41Et je vais plus loin.
01:43Toutes les questions qui révoltent les Français en ce moment.
01:46Alexandre Zorna.
01:47Samedi, on a eu des manifestations dans 13 villes énormes contre les ZFE qui ne sont toujours pas tombées.
01:56Contrairement à ce qu'on dit.
01:57Oui, oui.
01:57Elles sont toujours là.
01:58À la mairie de Paris, il y aura des masses considérables de motards, de beaucoup d'élus locaux.
02:03À Lyon aussi, c'est considérable parce que les maires sont en train de démonter de l'intérieur la ZFE.
02:09Et ça, très peu de médias en ont parlé, mais il y a aujourd'hui une majorité de maires dans la ZFE de Lyon qui sont en train de la faire tomber.
02:15Et on est en train de faire le même processus dans la région parisienne, parce qu'on ne va pas accepter l'exclusion sociale.
02:21Parce qu'on est des Républicains.
02:23Mais ça, tous ces combats, on aurait pu les mener si on était dans une démocratie avec un référendum d'initiative populaire.
02:32Mais il existe, mais il est intouchable.
02:34Quasiment, personne n'arrive à réunir les 500 000 signatures.
02:37Il y a un article qui dit qu'il faut 10% du corps électoral et un cinquième du Parlement, pas pour avoir le droit de voter.
02:48Pour que le Parlement, lui, s'exprime.
02:50Alors que dans les pays à peu près respectueux, vraiment respectueux, le citoyen discute autour de textes, les fait mûrir, les fait aboutir.
03:02Et à un moment, la nation s'exprime.
03:04Donc, moi, j'ai écrit cette tribune.
03:06Dans le Figaro.
03:07Dans le Figaro.
03:07Et je le dis.
03:08Parce que je voulais ça.
03:10Et le mouvement des gueux, il va porter ça dans les années à venir, jusqu'à ce qu'on soit une démocratie reconnectée.
03:16C'est-à-dire que ce que vous trouvez anormal, c'est qu'on ne vote que tous les 5 ans.
03:20En réalité, pour l'élection présidentielle.
03:22Je voudrais que les gens existent.
03:22Vous voulez qu'on vote plus souvent, c'est ça, Alexandre Jardin ?
03:24On ne peut pas exister tous les 5 ans.
03:27On a le droit d'exister pendant les 5 ans.
03:30Et aujourd'hui, il faut savoir que cette réforme, elle est soutenue massivement par les élus en France.
03:37Les élus locaux.
03:38Qui n'arrivent pas à s'exprimer.
03:40Et donc, de plus en plus de mouvements disent qu'il faut, disons, 500 000 citoyens.
03:44Mais aussi un nombre d'élus locaux.
03:48Parce que les maires veulent pouvoir s'exprimer et recourir à la puissance référendaire.
03:53Et ça, aujourd'hui, c'est en train de devenir massif.
03:55Et donc, nous, on va porter ça.
03:57Parce qu'on ne va pas faire la révolution tous les 6 mois.
03:59On ne va pas faire des manifs à chaque fois que le système est complètement déconnecté.
04:04Et tous les gens qui nous écoutent, ils ont des choses à dire sur la sécurité.
04:07Ils ont des choses à dire sur leur éducation.
04:09Ils ont des choses à dire sur l'immigration.
04:12Ils ont des choses à dire sur tout le système normatif qui rend les Français totalement dingue.
04:20Donc, à un moment, on va devoir reconnecter pour que cette scène honteuse d'un président
04:27qui sollicite quelques gueux et qui, lui, va pouvoir, dans sa grandeur,
04:33avec ceux qui savent à votre place sur quoi vous avez le droit de vous exprimer.
04:38Bien sûr.
04:39Mais est-ce que vous vous rendez compte ce que ça veut dire ?
04:41Oui, oui.
04:41Ça veut dire qu'on accepte la dépossession de nos vies.
04:46Bien sûr.
04:47Et pour moi, rentrer dans une logique référendaire populaire, c'est arrêter la dépossession de nos vies.
04:53C'est-à-dire être vraiment démocrate.
04:56François Bupoli, ce qu'on entend, c'est que personne n'attend pas grand-chose de cette soirée télévisée.
05:02Ah, c'est évident.
05:02Télévisée.
05:03Tout le monde regardera à goûter le bret, surtout.
05:04Bien sûr, merci.
05:05Non, et puis le problème, c'est que le président est quand même quelque part déconnecté.
05:08Il est en fin de mandat, en fin de deuxième quinquennat.
05:11Il espère peut-être raccrocher les Français.
05:15Je ne suis pas sûr qu'il arrive loin de là.
05:16Mais effectivement, par rapport à ce que vous disiez par le plaisir des feux,
05:19ça, c'est très révélateur.
05:20C'était dans aucun programme électoral.
05:22Ça a été décidé.
05:23Et c'est vraiment, moi j'étais maire de banlieue,
05:25c'est vraiment la ville de Paris et la petite couronne
05:28qui dit aux banlieusards, on ne veut plus de vous.
05:31Vous êtes pollués, gardez vos diesels, et puis voilà, restez chez vous.
05:36Et qui dit maintenant au sein, à Paris même, à ceux qui ont des SUV,
05:39vous non plus, on ne veut plus de vous.
05:40Donc c'est-à-dire qu'ils sont en train de choisir la population qui a le droit de vivre.
05:43De venir ou d'y rester.
05:45Et de se faire soigner.
05:46Et de se faire soigner.
05:47On va juste écouter Marine Le Pen qui a réalgé là-dessus.
05:49Elle dit qu'elle n'attend pas grand-chose du président Macron.
05:51Mais elle demande une consultation des Français sur le sujet de l'immigration.
05:54Écoutez-la.
05:56Je n'attends plus rien du chef de l'État depuis déjà un certain nombre de temps.
06:01Donc il semblerait qu'il veuille annoncer un référendum.
06:07La question est sur quel sujet.
06:08Ça fait à peu près 40 ans qu'il ait mené une politique d'immigration
06:12contre la volonté des Français.
06:13Toutes les études d'opinion disent que les Français sont en désaccord profondément
06:19avec les politiques d'immigration menées.
06:22Donc voilà, il y a une bonne occasion pour les consulter
06:27et accessoirement les entendre.
06:29Parce que, encore une fois, si on se souvient de 2005,
06:32on se souvient qu'on les a consultés et pas entendus.
06:34Évidemment, qui ne se souvient pas de ce référendum de 2005,
06:38on s'est assez dessus pour faire le traité.
06:41Alexandre Jardin.
06:41Ce qui était l'absolu scandale démocratique,
06:45pour tout démocrate normalement constitué,
06:49ça a été invraisemblable.
06:52Mais c'est toujours cette logique de mépris.
06:54C'est-à-dire, nous on sait.
06:56On sait à votre place.
06:57Résultat, est-ce qu'on va de révolte en révolte ?
07:06Est-ce qu'il y aura un moment dégueu qui en auront ras-le-bol ?
07:11Ça peut commencer samedi, à 14h.
07:15Révolte pacifique, on est bien d'accord, mon cher Alexandre.
07:17Oui, mais personne ne contrôle un pays.
07:21Les gens qui nous écoutent, ils sont absolument autonomes.
07:24Oui, mais on n'appelle pas la violence, c'est tout.
07:26Non, ce n'est pas du tout ce que je dis.
07:27Ce que je dis, c'est qu'à un moment,
07:29quand on n'écoute pas ce que les gens disent,
07:32quand on se réserve le droit de savoir
07:34sur quoi on peut les consulter,
07:38mais quel mépris !
07:38Là, on nous parle de réforme territoriale.
07:41Quels sont les sujets de référendum ?
07:43Pas l'immigration, évidemment.
07:44Déjà, ce n'est pas constitutionnel.
07:45On a commencé par changer la constitution
07:47pour interroger les Français sur les questions.
07:49Il y a quoi dans les thèmes ?
07:51Il y en a trois rumeurs.
07:53Hier, ce n'était toujours pas arbitré.
07:54Ce soir, le président de la République
07:55allait annoncer des référendums.
07:58Donc, il y a la réforme territoriale.
08:00Super, ça va amener du monde aux urnes.
08:03Les écrans.
08:04Est-ce qu'il faut limiter les écrans
08:05pour les moins de 15 ans ?
08:06Ensuite, j'aimerais savoir comment on fait.
08:08Et la fin de vie.
08:09Le Parlement pourrait être une nouvelle fois
08:10à court-circuiter sur le texte fin de vie.
08:12Le texte, c'est en train d'être étudiant.
08:13Bah oui, le Parlement pourrait perdre le texte.
08:16Et donc, je rappelle que les débats
08:18s'étaient déjà arrêtés au moment de la dissolution,
08:20portés à l'époque par Catherine Vautrin.
08:24Encore maintenant par Catherine Vautrin.
08:25Et encore maintenant par Catherine Vautrin.
08:27Gouvernement de Gabriel Attal, tout s'arrête.
08:29Et là, le Parlement pourrait perdre à nouveau
08:31son arbitrage sur le texte
08:33si le texte est soumis directement aux Français.
08:35Louis Dragnel ?
08:36Le problème auquel est confronté Emmanuel Macron,
08:38c'est que ce n'est pas la première fois
08:39qu'il fait ce genre de format,
08:41d'intervention devant les Français.
08:43Et souvent, il promet plein de choses.
08:44Alors, toujours avec un peu de flou.
08:46Je promets de faire ça avant la fin de l'année,
08:48à l'automne, on ne sait pas très bien
08:49quand ni comment.
08:50Et puis, il ne se passe rien.
08:51Et globalement, il s'est passé assez peu de choses
08:53quand on reprend tout l'historique
08:55des conférences de presse,
08:56des déclarations d'Emmanuel Macron.
08:57Le deuxième problème auquel il est confronté,
08:59c'est qu'il est un peu tard, en réalité.
09:01Quand bien même il voudrait faire du chamboule tout
09:05et tout changer, il est beaucoup trop tard.
09:07Et Emmanuel Macron a créé les conditions
09:08de son impuissance politique.
09:10Il a provoqué la dissolution
09:11avec les effets qu'on connaît.
09:13Il n'y a pas de majorité absolue.
09:14La France insoumise et la gauche
09:15qui sont très puissantes à l'Assemblée nationale.
09:18Et puis, maintenant, il y a même un Premier ministre
09:20sur lequel il n'a pas totalement la main.
09:22Mais il va s'affronter à lui.
09:23Parce que s'il rentre à un référendum sur le budget...
09:26Non, mais ça, ça n'aura jamais lieu.
09:27Je suis d'accord.
09:28Il va dire la chose.
09:29La confrontation entre Bérou et Macron
09:33a déjà commencé.
09:34L'Élysée n'a pas du tout aimé
09:35la déclaration de François Bérou
09:36dans les colonnes du JDD
09:37qui disait qu'il fallait organiser un référendum
09:39sur le budget.
09:40Il y a eu une réponse aussitôt de l'Élysée.
09:42En gros, mets-le-toi de tes affaires.
09:44Et ce soir, sur les référendums,
09:47François Bérou n'est absolument pas dans la boucle.
09:49Il ne savait même pas, il y a quelques jours,
09:51sur quoi le président voulait interroger les Français.
09:53Et après, Alexandre, s'il vous plaît.
09:55On raconte un peu n'importe quoi aux gens.
09:56Non, mais franchement...
09:58Pas nous ?
09:58Non, pas nous.
09:59Faire croire aux gens,
10:01à moins de deux ans de la fin du quinquennat,
10:04qu'on peut encore tout changer...
10:05On ne peut rien changer.
10:06D'accord, on n'a rien changé depuis huit ans.
10:07Vous croyez que les Français sont dupes ?
10:09Vous croyez que les Français sont dupes ?
10:10Non, non, non.
10:10Mais je pense qu'il y a toujours au fond, quand même,
10:13les gens vont regarder Emmanuel Macron.
10:14Et je pense que...
10:15Non, ils vont regarder Gauthier Lebrecht.
10:16Je souhaite à Gauthier Lebrecht
10:17de faire des meilleures audiences.
10:19Et vraiment, je pense que ce sera plus intéressant
10:20de regarder son émission.
10:22Mais malgré tout,
10:23les Français suivent Emmanuel Macron.
10:26Et là, ça crée toujours un engouement.
10:29Alexandre Jordan.
10:30Peut-être que c'est possible.
10:31Et à la fin, non.
10:32Alexandre Jordan.
10:33Il n'y a pas grand chose qui est possible.
10:34La seule question que j'aimerais l'entendre poser,
10:38c'est...
10:39Qu'est-ce que vous demanderiez au président ?
10:40Oh, c'est très simple.
10:41Vous, président ?
10:42Non, justement.
10:43C'est justement ce processus qui m'insupporte.
10:46C'est ça.
10:47Je voudrais qu'on devienne des démocrates.
10:50Et qu'on arrête d'attendre de papa du prince.
10:54Donc, il faut changer de la Ve République.
10:56Oui.
10:57Non.
10:58Ah, on garde la Ve République.
10:59Non, non.
11:01Compléter la démocratie représentative
11:04par de la démocratie directe,
11:06ce n'est pas...
11:07Et à quel niveau vous le mettez ?
11:10À quel niveau on peut déclencher
11:11un référendum de cette vie populaire ?
11:13Alors, je crois que la sagesse,
11:15c'est de regarder le pays voisin.
11:17De regarder les proportions
11:18qui sont en vigueur en Suisse.
11:20On a un pays développé, un pays...
11:23Ça ne fonctionne pas du tout
11:23comme la Ve République.
11:24Non.
11:24Votation, tous les six.
11:26Le citoyen n'existe pas tous les cinq ans.
11:29Bien sûr.
11:29Et vous n'auriez pas eu jamais...
11:31Vous n'auriez jamais eu de ZFE.
11:34Parce qu'aucun exécutif censé...
11:37Bien sûr.
11:39Ils savaient qu'ils prenaient un référendum.
11:41Et leur budget est à l'équilibre.
11:43Le problème, ce n'est pas la Ve République.
11:45Le problème, c'est des élus,
11:47des gens qui ont décidé
11:48de mettre en place les ZFE.
11:50Et ça s'est passé en 4...
11:51Sans le mettre dans leur programme.
11:52Mais la métropole du Grand Paris...
11:53Non, mais en réalité, je suis d'accord.
11:55Non, mais ce n'est pas juste une question
11:56de la Ve République.
11:57Ça veut dire qu'il y a une intention
11:58qui a été faite...
11:59Mais on a un problème structurel
12:01de la décorption.
12:02Ça, c'est un autre sujet.
12:03Oui, mais le problème des ZFE,
12:05il arrive là-dedans.
12:06C'est-à-dire que les gens
12:07prennent des décisions...
12:10Je veux dire, lorsque j'étais
12:12dans le bureau d'Agnès Pannier-Runacher...
12:14Ah oui.
12:14Vous avez rencontré la ministre.
12:16Mais oui.
12:16Et que je lui dis,
12:17mais est-ce que vous avez évalué
12:18la perte économique
12:19puisque les véhicules
12:22classe 3 et 4
12:23sont ou un vendeur
12:24ou avec une décote énorme ?
12:26Est-ce que vous avez évalué
12:27combien vous faites perdre
12:28aux classes populaires ?
12:30La réponse ?
12:30J'ai vu un grand vide dans l'œil
12:32et elle a décroché son téléphone
12:33pour se renseigner...
12:34Mais ce n'est pas leur sujet.
12:36Oui, et comment ce n'est pas leur sujet ?
12:37C'est 50 milliards
12:39dans la poche des pauvres.
12:39Je ne vous dis pas
12:40que c'est bien ou pas bien.
12:41Je vous dis simplement
12:42que ça ne me surprend pas.
12:43Oui, mais je peux pas dire...
12:44Moi, j'étais un peu surpris
12:45quand une ministre de la République
12:48se renseigne sous mon nez
12:49et que j'ai la preuve
12:50qu'elle n'en sait rien.
12:5250 milliards.
12:53Oui.
12:53Vous chiffrez l'opération.
12:55Je veux dire,
12:56en gros,
12:57c'est l'équivalent d'un impôt
12:58entre 2 et 5 SMIC
12:59sur les classes populaires.
13:02C'est-à-dire que,
13:02tout à coup,
13:03vous avez une déconnexion.
13:05La scène, elle est dingue.
13:07Vous voyez cette femme
13:08qui est censée être
13:09une ministre de la République...
13:09Qui est brillante.
13:11Et qui, tout à coup,
13:12patouche dans le vide.
13:13Or, cette déconnexion,
13:16elle n'est pas possible
13:18dans les pays
13:19où le référendum
13:20d'initiative populaire,
13:21elle n'est pas possible.
13:23Alors,
13:24vous n'attendez rien
13:25de ce qui va se passer ce soir.
13:26On a commencé l'émission
13:27sur la musique d'Eddie Mitchell
13:28qu'on va écouter.
13:29Oui, mais moi,
13:29j'attends que les Français
13:30viennent à 14h samedi
13:32et que les élus viennent
13:34avec leurs échappes
13:35parce que c'est l'unité
13:36des mouvements des gueux,
13:37des moteurs en colère,
13:38des commerçants,
13:39tout ce qui arrive,
13:42des tracteurs,
13:43de tout ce qui converge
13:45samedi.
13:47Et je sais que votre chaîne
13:48envoie une équipe.
13:50Évidemment,
13:51on suivra.
13:52Eddy Mitchell pour vous,
13:53Éric Revelle.
13:54Je trouve que c'était très bien vu
13:55votre comparaison
13:56dans votre édito
13:57parce que là,
13:57c'est vraiment la dernière séance.
13:59On a un peu cette impression.
14:00Le problème avec Emmanuel Macron,
14:01c'est qu'il est à la fois
14:01acteur principal,
14:04réalisateur,
14:05producteur.
14:06Vous voyez,
14:06il fait tout.
14:08Il fait tout
14:09et on ne voit pas le bide.
14:09Il y aura les acrobates autour,
14:11vous verrez ça.
14:13Non mais j'aurais appris une chose
14:14en venant dans cette émission,
14:15Laurence,
14:15c'est qu'Agnès Pannier-Renacher
14:16est brillante
14:17parce que moi,
14:17je me souviens de ce qu'elle a dit
14:18sur les pauvres
14:21en disant
14:21que les pauvres ne sont pas concernés
14:22par les ZFE
14:23parce qu'ils n'ont pas de quoi
14:24s'acheter une voiture.
14:25Donc je pense qu'on ne peut pas faire pire
14:27en termes de déclarations
14:29et en termes de déconnexions.
14:30C'est horrible.
14:31Humainement,
14:31c'est horrible.
14:34Avec un petit revers de la main
14:35comme ça.
14:37Bon, écoutez Alexandre,
14:38vous manifestez bien samedi
14:39dans la paix,
14:40dans le calme,
14:40dans l'esprit républicain
14:42qui vous caractérise.
14:43Avec beaucoup de mer.
14:44Et votre livre,
14:45c'est Légueux,
14:46c'est ça ?
14:46Hashtag Légueux.
14:47Montrez-le comme ça.
14:48Vous avez sur le site
14:49legueux.fr
14:50tous les endroits
14:51de manifestation,
14:53tous les lieux.
14:54Place Belcourt à Lyon,
14:56mairie de Paris.
14:57Et nous,
14:57on remercie nos éditeurs
14:58et nos téléspectateurs.
14:59On se donne rendez-vous
14:59à 21h pour obéir
15:00le bras de 100% politique.
15:01Évidemment.
15:02Je vous remercie tous
15:03de votre fidélité.
15:04Dans un instant,
15:05Pierre de Bineau sur Europe 1,
15:06Christine Kelly sur CNews.
15:07Bonne soirée.

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