🔵 MID MORNING SHOW Thème : Diabète & Obésité Pamela Patten reçoit le Dr Suren Budhan, collaborateur permanent du Professeur Froguel à Maurice. C’est à lui que nous devons cette collaboration entre l’équipe du Professeur Froguel et Maurice, le Docteur Amélie Donnefond, généticienne, directrice de l’INSERM, EGID entre autres, et le Professeur Philippe Froguel ce vendredi 02 mai 2025 à partir de 10 heures 📞Vos appels au 213 77 77 🔴Emission live à suivre également sur notre application TOPFM LIVE TV et sur Parabole chaine 36 📲Comment faire: Téléchargez notre application "Top FM Mauritius" sur l'App Store ou le Google Play Store, puis sélectionnez TOPFM LIVE TV.
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ÉducationTranscription
00:00Dope FM, Midmorning Show.
00:30Nous avons tellement de thèmes de santé avec eux, mais nous préférons mettre l'accent.
00:35Nous avons deux choses qui m'offensaient, nous tous concernaient, nous les Mauriciens, c'est diabète et obésité.
00:42Alors, pour une présence d'eux de nous inviter, nous avons d'abord, ladies first,
00:48Dr Amélie Bonnefond, à ma gauche, généticienne, directrice de l'Inserm, EGID, entre autres,
00:56le professeur Philippe Froguel, je sais que vous êtes chercheur au CNS en France,
01:02et ensuite, sur ma droite, le Dr Souren Boudin, collaborateur permanent du professeur Froguel à Maurice,
01:09et je tiens à remercier le Dr Apadou qui nous facilite l'émission là, aujourd'hui.
01:16Bonjour, docteur.
01:17Bonjour.
01:18Alors, nous fais l'émission un petit peu en français et en créole, puisque bien sûr, vous êtes francophone,
01:22et le Dr Boudin, je sais, a vécu longtemps à la réunion aussi, mais aujourd'hui, vous êtes de retour en France.
01:28Moi, tout vous.
01:28À la réunion, à Maurice plutôt.
01:30Moi, tout vous, 100% mauricien, moi, pour les créoles, pour le contraire.
01:33Et un plaisir de retrouver Maurice, et d'ailleurs, nous saluons tous les mauriciennes et les auditeurs.
01:39Très bien, très bien.
01:40Oui.
01:40Alors, peut-être, docteur Bonnefond, on commence avec vous.
01:45Est-ce que vous aurez pu vous présenter davantage ?
01:47Oui. Alors, depuis maintenant plus de 15 ans, je chasse les mutations causant le diabète et l'obésité avec une super équipe à l'île.
01:55Et pour ce faire, on utilise donc des séquenceurs.
01:58Et voilà, c'est passionnant parce que ça peut guérir les patients un petit peu, meilleure prise en charge,
02:04et puis trouver aussi des nouvelles cibles thérapeutiques.
02:06Oui. Et le professeur Fraudel, vous n'êtes pas un...
02:10Je dois dire, vous êtes un habitué de notre île.
02:12Oui. Je suis venu pour la première fois en 1995 pour étudier des familles mauriciennes qui avaient du diabète
02:20et qui avaient des maladies de cœur tôt dans la vie.
02:24Et on s'est aperçu que c'était vraiment très, très, très familial ici.
02:27Et maintenant qu'on a des moyens techniques pour analyser leur génome,
02:33eh bien, on a décidé, avec l'aide du docteur Beden, de retravailler ici à Maurice
02:42pour améliorer la santé des mauriciens et mauriciennes.
02:47Oui. Alors, j'aime bien. Donc, on travaille à La Réunion et là, on dit au retour à Maurice.
02:50Oui, bien sûr. Moune fait 40 ans dehors et moune fait ma formation à l'île, justement,
02:54qui ne permet pas de joindre l'équipe de Philippe Froggel dans les années 96.
02:57Et à l'époque, j'ai travaillé au diabète. Et par la suite, moune fait une travail à La Réunion depuis 98, 99.
03:05Et là-bas, moune monte un service de prise en charge de l'obésité à la clinique Omega Le Port.
03:11Et par la suite, nous ne monte un pôle recherche, toujours pareil dans Le Port même,
03:15à la clinique Omega, à travers Lora, qui est une association qui fait dialyse.
03:19Et par la suite, avec Covid, malheureusement, système-là finit un pays bancal.
03:23Et là, moune décide pour être humoriste avec l'appui de Philippe Froggel pour moune un service
03:26de médecine de précision qu'on appelle ODIRE, O-D-H-I-R pour un acronyme,
03:31qui est obésité, diabète, hypertension, insuffisance rénale.
03:34Il est basé dans la clinique mauricienne.
03:36Ce qui peut permettre, nous, il y a une collaboration avec le CNRS et l'NCM de France, l'Ossabanitem.
03:41D'accord. Alors, diabète et obésité, j'aime bien le mot foudre paradisiaque.
03:46Malheureusement, on peut dire que les cas sont en reconnaissance chez nous.
03:54Je ne sais pas qui veut répondre.
03:55Alors, ce n'est pas nouveau.
03:56En 1995, l'Organisation mondiale de la santé déjà considérait Maurice comme un des pays
04:02où il y a eu plus de diabétiques.
04:04Et puis, ensuite, est venue une vague d'obésité, ce qui fait que ça s'est encore aggravé
04:13ici et on est vraiment un des pays où il y a le plus de diabétiques par rapport à la population
04:18générale, particulièrement dans la communauté indo-mauricienne, avec une particularité, c'est
04:26que d'abord, le diabète arrive souvent tôt, vers 30, 35 ans, 40 ans.
04:31Et puis, il y a des complications, notamment des complications cardiaques.
04:36C'est là où nous, on peut intervenir.
04:38Parce que maintenant, il y a beaucoup de médicaments.
04:40Il y a une vraie révolution dans les traitements du diabète et de ces complications.
04:45Simplement, ces médicaments sont chers et les médecins ne savent pas trop à qui les donner
04:49et quand les donner.
04:51Et nous, grâce à ce que nous faisons, on est capable de dire tel patient en a un mérite
04:55tel ou tel traitement très tôt.
04:58L'objectif, c'est simple.
04:59C'est, s'ils deviennent diabétiques, qu'ils ne fassent pas ces complications rénales,
05:06ces strokes ou ces infarctuses du myocarde précoce.
05:12Et je pense qu'aujourd'hui, on peut vraiment, vraiment y arriver dans cette population à
05:16condition d'étudier correctement et puis à chaque patient, chaque famille, dire quoi faire.
05:21Oui.
05:22Et docteur, vous pensez, vous trouvez le diabète même présent chez l'enfant maintenant de
05:26nos jours à Maurice ?
05:27Totalement, même caricaturellement, longtemps, nous, je vais dire, il y a un diabète
05:30de côtes en France, il y a un diabète juvéné, il y a un diabète qui bise à insuline.
05:33Malheureusement, dans le cas, quand on travaille dans la Réunion, on a une population qui est
05:37quasiment identique.
05:38Dans les îles de la Commission de l'Océan Indien, ce qu'on appelle l'Indien-Océanie,
05:41il y a une même migration qui finit de faire.
05:43Et là-bas, dans la Réunion, nous trouvons nos enfants qui ont 6-7 ans, qui ont un diabète
05:47dans le fonds monégien, qui s'appellent, on a un gène, on a un diabète type 2, que
05:51il y a un enfant qui n'a pas trouvé avant.
05:53Soit on n'a pas trouvé conroné, soit on n'a pas pensé pour trouver un enfant dans sa base
05:57âge-là qui est en diabète type 2.
05:58Et ça, il est connu.
06:00Alors, pour rajouter ça qui est Philippe Froggel, il ne fait que dire, l'OMS, il y a
06:03nous comme ça qu'il mourisse d'une amende supérative, d'où le truc de foudre dans
06:07l'île paradisiaque, d'une île qui appelle le paradis, mais malheureusement, nous avons
06:11presque la moitié de la population qui a un surpoids et obésité, et nous avons un corps
06:16qui a un diabète, et à ce rythme-là, il n'y a pas qu'à continuer.
06:19Et surtout, notre diabète-là peut paraître très jeune.
06:22Ça veut dire, plus nous avons un malade qui a un long bout pour aller avec lui, plus il est
06:26difficile pour soigner lui.
06:27Plus vous avez un échappement de traitement par poumon orcé, et d'ailleurs, vous avez
06:30tout mal de complications qui vous vignent, il n'est pas soutenable économiquement et
06:33socialement.
06:33Oui, alors, Dr Bonnefort, nous avons évoqué l'obésité, mais il y a aussi d'autres
06:38facteurs de risque.
06:40Oui, oui, en fait, c'est vraiment un spectre de maladies métaboliques, et c'est pour ça
06:44que la génétique nous offre vraiment un superbe outil, parce qu'en fait, on a oublié
06:47de le mentionner, mais ce sont des maladies génétiques, et ça nous donne un super outil
06:51selon les mutations identifiées, de pouvoir justement cibler la thérapeutique
06:56qui va avec.
06:59Oui, alors comment vous pensez, votre collaboration pourra nous aider, nous les Mauriciens?
07:05Je pense qu'aujourd'hui, les choses ont beaucoup, beaucoup bougé depuis une quinzaine d'années.
07:11D'abord, on est capable d'analyser l'ensemble du génome de Mauriciens ou de n'importe qui
07:18dans le monde pour pas cher.
07:21On ne peut pas le faire partout, ce sont des gros équipements avec beaucoup d'expertise
07:26qui n'existent pas ici sur l'île.
07:29Et nous, il nous a fallu 15 millions d'euros et 15 ans pour développer ça à l'île.
07:34Ce n'est pas transportable comme ça.
07:36Par contre, on fait des prélèvements de salive de Mauriciens qu'on envoie par la poste normale.
07:45Et ensuite, l'équipe du Dr Bonnefond analyse le génome.
07:52Et on fait ensuite des discussions entre généticiens et médecins, ici à Maurice, pour savoir ce qu'on va faire.
08:00Et comment on va prendre en charge non seulement le patient, mais aussi sa famille.
08:05Parce que s'il y a des anomalies génétiques, elles se transmettent aux enfants.
08:10Et donc là, on est vraiment dans la médecine de prévention, qui est souvent la grande oubliée.
08:17Et ce qu'il faut faire, c'est donner le bon traitement au bon moment.
08:20Parce que, en fait, ce qu'on sait en tant que diabétologue, on sait qu'il faut à peu près 15 à 20 ans
08:25pour que les complications arrivent chez quelqu'un qui débute d'un diabète.
08:30Donc, si vous le développez à l'âge de 35 ans, il faut imaginer que vers la cinquantaine,
08:37on a déjà plein d'ennuis.
08:38Et c'est ça qu'on veut éviter.
08:40Oui.
08:40Et quand il y a une réalité, Dr Bonnefond,
08:43commis une patiente, justement, il y a une complication.
08:47Donc, la vue, l'amputation, malheureusement, c'est une dure réalité.
08:53D'où le thème, le titre, la foudre.
08:56C'est clair, peut-être, nous, nous, nous ne pouvons pas faire quoi de parler.
08:59Mais justement, qui nous est capable de faire?
09:01Qui nous est capable de faire?
09:02Justement, nous, Philippe Fregel, nous, nous, nous avons une évolution technologique
09:06qui peut permettre de nous faire ça.
09:07Nous, nous, nous avons une médecine high-tech, low-cost.
09:10Ce n'est pas qu'on ne va dire d'un avion, quand on rentre dans le low-cost,
09:12vous ne pouvez pas gagner une bagarre.
09:13Et sinon, nous, nous avons vraiment une technologie qui peut évoluer.
09:16Et l'avantage qu'il nous prend avec ça, grâce à l'équipe d'Amélie Bonnefond et Philippe Fregel,
09:21nous ne pouvons pas faire un transfert de technologie.
09:23Ce qui veut dire qu'il y a une technologie qui peut appliquer l'eau à l'île,
09:26tu peux à terme faire des tests qui ne coûtent pas cher dans Maurice
09:29pour nous connaître exactement ce qu'on peut débuter.
09:32Si dans vos familles, il y a un diabète, il y a une fatalité, ça.
09:34Il y a une maladie génétique, si nous connaissons,
09:37il ne peut pas avoir un PC qui tombe dans le trou.
09:39Le problème, c'est qu'il nous peut faire une prévention générique.
09:42Il faut dire qu'il n'y a pas de prévention, il n'y a pas de prévention.
09:44Je ne peux pas dire que finalement, il n'y a pas de prévention.
09:46Mais par contre, si je connais exactement sa gêne qui est dans l'air,
09:50qui est potentiel d'angérosité, il n'y a pas de prévention,
09:53il n'y a pas de prévention, il n'y a pas de prévention, il n'y a pas de prévention.
09:55Vous avez les autres légers, vous avez les autres lérins,
09:57plus qu'ils ont l'équerre.
09:58Je ne peux pas le faire, je vais multiplier tout,
10:00sinon vous ne pouvez pas le faire, je ne peux pas le faire,
10:02je ne peux pas le faire, je ne peux pas le faire, je ne peux pas le faire.
10:03Et les coups de chair, là l'idée, c'est de baisse le coût,
10:07prendre en charge efficacement et de façon précise.
10:09C'est une médecine personnalisée qui nous permet de proposer.
10:11Oui, vous avez rencontré des patients mauriciens.
10:14Il y a des choses qui vous ont choquées, qu'est-ce que vous avez remarqué ?
10:18Oui, alors déjà aussi, ce qui est important de noter,
10:21c'est qu'on a identifié des variants, ce qu'on appelle des variants pathogènes,
10:26où là vraiment, on peut appliquer ce qu'on appelle une médecine de précision,
10:29une médecine personnalisée.
10:31Donc là, déjà, c'est un premier point.
10:32Par exemple, chez une patiente, on va pouvoir arrêter le traitement sous insuline.
10:36Et elle va pouvoir prendre une simple prise de médicaments orales,
10:40ce qui s'appelle des sulfamides.
10:42Donc ça, c'est complètement un changement de vie.
10:43Et ensuite, ces médicaments sont disponibles chez vous ?
10:45Bien sûr, en plus, ils sont génériqués, donc ils ne coûtent pas cher.
10:48Ils coûtent moins cher que l'insuline.
10:50Et bien sûr, en termes de mode de vie, ce n'est plus du tout le même.
10:52C'est un changement du mode de vie.
10:54Mais là, vous donnez espoir, professeur ?
10:57Oui, je pense qu'on peut donner espoir d'éviter la sereine de complications
11:03chez les diabétiques qui vont ruiner leur vie.
11:07Surtout que maintenant, il y a des très bons médicaments.
11:10Les médicaments du diabète, si on donne ce qu'il faut aux gens qui ont vraiment certaines anomalies,
11:19on stoppe le diabète.
11:21Et donc, on arrive à avoir une glycémie tout à fait normale et on évite ensuite toutes les autres complications.
11:27Cela dit, vous avez parlé tout à l'heure d'amputation.
11:29Moi, j'avais vu il y a 18 mois le ministre de la Santé de l'époque qui me disait que dans les hôpitaux publics de Maurice,
11:40le diabète n'était pas bien soigné.
11:42Et notamment, les plaies des pieds des diabétiques sont mal soignées.
11:48Ou alors, il y a des cliniques privées qui prennent un argent fou.
11:51Ils ne font pas bientôt ce qu'il faut.
11:53Le diabète, c'est effectivement le type de travail qu'on fasse.
11:57C'est-à-dire donner le meilleur traitement adapté à chaque patient.
12:00Mais c'est aussi quand ils ont des plaies, éviter qu'ils soient amputés.
12:05Et ça, il y a tout un plan.
12:07Le ministre m'avait dit, on va faire quelque chose sur le diabète, on va vous inviter.
12:13Bon, ce n'est plus le même gouvernement, mais il ne s'est rien passé.
12:16Et il faut qu'à Maurice, on soigne correctement les diabétiques et notamment les pieds des diabétiques.
12:26Si on ne veut pas qu'ils soient amputés.
12:28Alors, on nous fait une pause.
12:29Donc, on a déjà commencé les fous-neurs au 213-77-77.
12:34Top FM, Mid-Morning Show.
12:41Fréquences Top FM dans le Nord et le Sud, 106.0.
12:46L'Est et l'Ouest, 105.7 et le Centre, 104.4.
12:52Top FM, Mid-Morning Show.
12:55Top FM, Mid-Morning Show.
12:57Top FM.
12:59Sous-titrage Société Radio-Canada.
13:03À parten d'autres.
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42:04parler avec ça. Il nous a besoin de ré-étudier
42:06tout ça, de remettre la nouvelle technologie
42:08de pointe, qui ne pas coûte cher.
42:11Vous connaissez dans le téléphone, il y a tellement
42:12d'applications audio, mais il y a des tensions,
42:14des saturations. Il nous a besoin d'être un coup de
42:16monde cassé vis-à-vis de façon plus efficace.
42:18On te fait remercier beaucoup de votre présence
42:21et bon retour en France
42:22et bon séjour.
42:25Moi, moi, je m'investis.
42:26Vous espérez, vous vous aidez depuis là.