Dans C'est Excellent, Judith Beller reçoit Alysson Paradis, sur scène avec la pièce "Amis pour la vie", au Théâtre de l'Œuvre jusqu'au 29 juin & Guillaume-Alexandre Pithioud, co-fondateur de Vaziva
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NewsTranscription
00:00Sud Radio, c'est excellent, Judith Bélaire.
00:30Qu'est-ce que je recommande à tous ? On va en parler évidemment.
00:33Bonsoir et merci d'être avec nous Alison.
00:34Bonsoir, merci de me recevoir.
00:35Avec plaisir.
00:36L'excellence ne connaît pas de barrière et dans cet excellent, on crée le lien entre tous les talents, tous les horizons, toutes les singularités.
00:42Il s'intéresse depuis des années à la transformation des usages et à l'impact concret des solutions digitales sur le quotidien des salariés.
00:49Guillaume-Alexandre Pitu est cofondateur de Vaziva.
00:51Il a imaginé une carte unique, une Mastercard qui regroupe tous les avantages salariés,
00:55qui simplifie la vie des élus de comité social et économique comme celle des bénéficiaires.
00:59Guillaume, c'est une belle aventure entrepreneuriale que vous venez nous raconter aujourd'hui.
01:02C'est excellent, bienvenue.
01:04Bonsoir Jeudi.
01:05Bonsoir.
01:06Auditeur de Sud Radio, c'est excellent, bienvenue chez vous.
01:11Alors Alison Paradis, on écoute l'ABO de Amie pour la vie au Théâtre de l'Oeuvre.
01:15C'est parti.
01:16On est mariés depuis quoi ? Depuis 10 ans maintenant ?
01:20Ah, tu sais plus ?
01:21Si, ça fait 10 ans.
01:23Plus ?
01:24Plus ?
01:25Ah bah tu vois, j'ai pas vu le temps passer.
01:27T'es sûre que tu veux y aller à Zinez ?
01:29Bien sûr que je veux y aller.
01:30Pas toi ?
01:30Je sais pas.
01:31On les a vus il y a à peine deux semaines.
01:32C'est nos meilleurs amis, alors oui, on les voit souvent.
01:35Ça fait 20 ans que vous vous connaissez Christophe et toi, non ?
01:36Oh là, facile, ouais.
01:37Enfin bon, ce sera peut-être pas un dîner comme les autres.
01:40Avec eux, c'est rarement un dîner comme les autres.
01:42Pourquoi avec eux ? Parce qu'avec nous aussi ?
01:44Mais non, mais pas du tout mon cœur, mais c'est juste que ça.
01:46Tu nous trouves chiant, nous, c'est ça ?
01:47Mais non, mon amour.
01:48Mathilde et Christophe, c'est un peu comme l'air et le feu.
01:51Oui, c'est ça, c'est sûr.
01:53Elle, elle a son petit caractère.
01:54Ouh là, oui.
01:55Mais bon, on les adore.
01:57Ah, on les adore.
01:57On les adore.
01:58On les adore.
01:59C'est quoi ?
01:59Quoi ?
02:00En fait, j'ai hâte.
02:01Ah, bah tu vois.
02:02Ça va me changer des idées.
02:03Mais oui.
02:04Ça va être une belle soirée.
02:05Ça va être une très, très belle soirée.
02:10Amis pour la vie au Théâtre de l'Oeuvre, c'est une pièce écrite et mise en scène par Bertrand Marcos.
02:14C'est avec vous, Alison Paradis, avec David Sardou, Marie-Ange Casta, Julien Personnaz.
02:18Alors, Personnaz, oui.
02:19Un petit pitch quand même.
02:21Donc, Claire et Richard, ils reçoivent à dîner un couple d'amis proches, c'est Mathilde et Christophe.
02:25Alors, tout va se dérouler, soi-disant, au départ, en tout cas sous les meilleurs auspices,
02:28mais avec déjà quelques tensions.
02:30Et puis derrière les sourires de façade, il y a beaucoup de mondis, jusqu'à ce qu'il y ait une révélation.
02:34Aussi soudaine qu'explosive, qui va faire voler en éclat cet équilibre assez fragile, je dois le dire.
02:39C'est une pièce très rythmée, qui nous embarque.
02:42Moi, j'ai vu la première.
02:43Comment vous vous êtes sentie sur scène ?
02:45Quel est votre rendu de cette sensation de votre première dans cette pièce ?
02:50Il y a toujours un truc un peu magique avec la première, parce que c'est un peu...
02:53On présente ce sur quoi on a travaillé depuis des mois.
02:57Et on est un peu à poil, quoi.
03:00Après, on est un peu à poil tous les soirs, parce que tous les publics sont...
03:04Ils sont différents.
03:05Mais ce qui est fou quand c'est une comédie, c'est de se confronter au rire,
03:10et qui, du coup, va nous faire prendre à nous d'autres rythmes aussi,
03:13et de se rendre compte qu'à certains moments, ça rit à des endroits
03:16où on ne s'était pas douté que ça allait rire.
03:19Moi, j'en ai vécu un à un moment, vraiment, je ne m'attendais pas à ce que ça rit,
03:22et du coup, ça demande une concentration un peu délicate.
03:26En tout cas, vous êtes vraiment dans le rôle, et il y a un rythme qui nous tient en haleine, quoi.
03:30C'est-à-dire qu'effectivement, ça varie assez rapidement entre une espèce de...
03:35C'est une tragique comédie, en fait ?
03:37Oui, exactement.
03:39Il y a vraiment quand même deux parties, enfin, trois, mais vraiment deux parties
03:42où on a l'impression de partir sur une vraie comédie,
03:46et on va vraiment aller bien dans le drame après, quoi.
03:50Et alors, il y a une vraie critique, ou en tout cas, une observation aiguisée
03:53dans cette pièce, un des relations hommes-femmes, clairement.
03:55Est-ce que c'est un peu un miroir de ce que vivent les couples,
03:58on va dire, de notre génération aujourd'hui ?
04:00Je ne sais pas, parce que j'ai l'impression qu'on est tous très pluriels dans nos relations,
04:03mais en tout cas, je pense que, en ce qui me concerne, dans mon couple avec Davy Sardou,
04:09on est vraiment sur un couple d'avant, quoi.
04:12Il la laisse un peu tout faire, et tout ce que c'est normal,
04:14et il dit quand même qu'on reçoit.
04:17D'ailleurs, c'est une de mes répliques, de dire
04:19« Ah, t'as cuisiné, d'accord, t'as rien foutu, en fait,
04:21parce qu'il a supervisé du canapé. »
04:24Alors, ce qui est intéressant, c'est que, justement,
04:25il flirte un peu avec le masculinisme, son personnage,
04:27et en même temps, vous, vous vous rebellez par les mots,
04:30mais bon, vous vous laissez faire, quoi.
04:32Je pense qu'il y a une véritable tendresse entre ces deux personnes.
04:36On sent que c'est un couple qui est ensemble depuis toujours,
04:39et qui ont grandi ensemble, et qui se rendent compte un peu,
04:42d'ailleurs, c'est ce que je dis à la fin,
04:44elle a appris à faire avec la personne que son mari est devenu, quoi.
04:47Elle a appris à le redécouvrir,
04:50parce que son ascension sociale a fait
04:54qu'il n'est pas exactement le même que celui qu'elle a rencontré.
04:57Est-ce qu'elle a projeté aussi sur lui, j'imagine ?
04:59Exactement.
05:00Alors, on l'a dit, c'est une tragique comédie.
05:03Il y a deux registres qui sont parfois à quelques secondes d'écart.
05:06Comment est-ce que vous avez travaillé ça, justement,
05:08pour ne pas perdre le souffle, en fait, sur scène ?
05:10C'est de travailler les ruptures, beaucoup,
05:12et puis d'être vachement dans le moment présent.
05:14On se doit, en fait, vu que ça fuse,
05:16et je pense que dans les comédies, ce qui fonctionne,
05:18c'est quand c'est assez ping-pong dans les dialogues,
05:21c'est du coup d'être hyper concentré et focus sur ce que l'autre est en train de dire.
05:25On ne peut absolument pas avoir notre esprit qui part ne serait-ce qu'une seconde.
05:29Parce que sinon, on loupe le train, quoi, vraiment.
05:31Mais finalement, la concentration à l'extrême, c'est ce que requiert la scène, quoi.
05:35Parce qu'il ne faut pas oublier le texte aussi.
05:36Oui, c'est ça.
05:37Alors après, je pense que chacun est très différent.
05:38Moi, j'ai besoin d'être très concentrée, on va dire, avant,
05:43mais sur scène, d'être très perméable, quoi.
05:47D'être vraiment avec ce qui se passe.
05:49Il y a une forme de lâcher prise, quoi.
05:49Oui, j'ai besoin.
05:50Sinon, j'ai toujours peur que ce soit assez scolaire.
05:54Dans ces cas-là, je vais me mettre à la place à laquelle on m'a dit d'aller.
05:56Puis je vais dire le texte de la manière dont on m'a dit de le dire.
05:58Et je n'ai pas envie de ça.
06:00Ce qui est important, c'est d'apporter votre sensibilité, en fait.
06:03Oui, ma sensibilité.
06:04Et puis aussi, d'être hyper à l'écoute de ce qui va se passer
06:08et de voir comment la personne en face va me dire ce qu'elle est censée me dire.
06:11Et puis, si d'un coup, il y a un rire complètement fou dans le public,
06:14il faut aussi le laisser.
06:16C'est d'être vraiment là à l'instant T, quoi.
06:19Oui.
06:20Alors, vous avez eu une petite standing ovation, quand même, je peux le dire.
06:23Hier, oui, c'était fou.
06:24Incroyable.
06:24Parce que ce n'était pas hier, c'était mercredi.
06:26C'était mercredi, oui.
06:28Moi, ça me bouleverse en plus à chaque fois.
06:31Il y a un truc, quand ça se passe, ça me...
06:34C'est un endroit de sensibilité.
06:37Je me dis, je trouve ça fou quand les gens se lèvent d'un coup.
06:39Je trouve ça hyper joli.
06:41Non, mais ça marche, ça touche au cœur, en plus.
06:43Ça veut dire que vous avez réussi votre boulot, quoi.
06:45Oui, un peu.
06:45C'est ça.
06:48L'intimité, en fait, que vous racontez sur scène de ce couple,
06:52est-ce que vous êtes allée la chercher aussi dans votre propre histoire personnelle, Alison Parade ?
06:55Non.
06:56Non, pas du tout.
06:57J'ai un couple qui est vraiment très différent de celui joué avec Davy.
07:03Et du coup, est-ce que ce n'est pas dichotomique parfois de sortir de soi quand on joue l'intimité, comme ça ?
07:07Non, pas vraiment.
07:08Et puis après, je pense que quand on est acteur, on a besoin de se nourrir aussi, d'être très observateur des autres.
07:14Ce couple-là, je l'ai déjà vu, en tout cas.
07:17Ah oui, je pense qu'on est tous.
07:18Oui, effectivement.
07:19Et du coup, ça m'a fait plaisir de pouvoir aussi le jouer et de me sentir tellement chanceuse de ne pas le vivre.
07:26Oui, c'est sûr.
07:27Alors après, dans la pièce, on part d'un postulat, d'un couple un peu classique et même un peu d'avant, un peu patriarcal,
07:36où vraiment, sans spoiler, ça commence, où il est quand même allongé sur le canapé en train de lire l'équipe,
07:40on reçoit des amis et il ne se lèvera pas.
07:42Mais je trouve que ça évolue au fur et à mesure et je trouve que la place de la femme est quand même assez jolie dans la pièce.
07:52Elle est très jolie, oui.
07:53Dans la manière dont elle se révèle et dans la manière dont les deux personnages féminins vont s'avérer très fort.
08:00Et votre personnage, en plus, il se débat quand même avec ses propres illusions, ses attentes déçues
08:05et c'est une sensibilité qu'on va découvrir au fur et à mesure, en fait.
08:08Ce n'est pas tout de suite, quoi.
08:09Oui, exactement.
08:10Au début, on a juste l'impression qu'elle est sympa, elle est sympa, claire, elle sourit, elle est gentille.
08:15Elle s'occupe bien de sa maison, elle s'occupe bien de son mari.
08:18Et puis, en fait, elle va se révéler pas si naïve que ça et surtout blessée à un endroit.
08:26Mais pour autant, c'est aussi une histoire de résilience féminine.
08:30C'est une histoire de résilience féminine, mais surtout, ce que j'aime, en fait, de ce que ça raconte aussi de notre époque,
08:35où j'ai un peu l'impression que les choses vont très vite et que l'amour, elle se consomme un peu comme de la junk food.
08:40On n'est pas content et on se quitte et on a des différents.
08:43Et on passe à un autre.
08:45Et puis, tu deviens quelqu'un que je n'aime pas trop.
08:47On s'en va.
08:48Et en fait, encore une fois, mon personnage lui dit j'ai appris à faire avec qui tu es devenu.
08:53Et en même temps, elle se bat.
08:54Et elle se bat pourquoi ? Parce qu'elle l'aime.
08:56Et elle décide de rester.
08:57Ouais, et c'est beau de se dire, voilà, je t'aime et je vais t'expliquer pourquoi c'est important pour moi, cette histoire.
09:04Qu'est-ce qui vous nourrit le plus quand vous interprétez ce genre de rôle dans cette histoire-là ?
09:09Est-ce qu'il y a quelque chose qui vous transcende plus qu'autre ?
09:12Dans l'absolu ou pour fabriquer mon rôle ?
09:15Oui, pour fabriquer votre rôle et dans l'absolu aussi, comme vous avez dit.
09:18Moi, je vais beaucoup, beaucoup me nourrir avant de monter sur scène en allant voir énormément de pièces,
09:24en lisant beaucoup, beaucoup de livres, en regardant des séries, des films.
09:27J'ai vachement besoin de me nourrir de ce que font aussi les autres et de l'art des autres.
09:32Je trouve qu'il n'y a rien de mieux que de voir les autres créer.
09:35Ça vous inspire, quoi ?
09:36Ouais, beaucoup.
09:38Bon, eh bien, parlons vrai sur Sud Radio.
09:41Et c'est le cas, c'est excellent avec l'actrice Alison Paradis et le cofondateur de Vaziva, Guillaume Pichou.
09:46Surtout, restez avec nous.
09:48C'est excellent sur Sud Radio avec des invités qui inspirent et des idées qui résonnent.
09:56Vous pouvez écouter ce soir la comédienne Alison Paradis qui est à l'affiche de Amie pour la vie, c'est au théâtre de l'œuvre.
10:01Et le cofondateur de Vaziva, Guillaume-Alexandre Pichou.
10:05Alors, Guillaume-Alexandre, Vaziva, c'est une carte de paiement dématérialisée
10:10qui regroupe grosso modo tous les avantages salariés.
10:13Vous m'arrêtez si je dis des bêtises.
10:14Mais alors, ce qui est intéressant et ce qui est fou, c'est que vous avez quand même plus de 30 millions de commerçants qui sont accessibles dans 200 pays.
10:20Des offres chèques cadeaux, chèques culture, chèques vacances, désormais depuis deux ans des titres restaurants.
10:27C'est étonnant.
10:28Pourquoi vous avez monté ça ?
10:30De ça sort d'où ?
10:30C'est quelle idée ?
10:31L'idée, c'est de donner du pouvoir d'achat en fait.
10:33Oui, tout à fait.
10:35On est parti du constat en fait que les salariés sont habitués à recevoir des avantages sous forme de chèques cadeaux, chèques vacances, chèques culture,
10:43des chèques traditionnels, mais qui sont limités au niveau des enseignes.
10:47Voilà, par exemple, avec un chèque cadeau, vous êtes sur 800 enseignes en France.
10:50Oui.
10:51Et maintenant, le mode de consommation des salariés ont changé.
10:55Donc en fait, l'idée, c'était de proposer plus de liberté aux salariés.
11:01Et quoi de plus simple que de leur proposer ça, tout ça, tous ces avantages sous une forme de carte de paiement, mastercard,
11:08une carte de paiement que tout le monde utilise, une carte bancaire.
11:12En fait, vous vous engagez pour eux quand même.
11:14Tout à fait.
11:14C'est important de leur donner la possibilité à chacun de dépenser où ils le souhaitent et quand ils le souhaitent,
11:21par exemple, d'avoir un chèque cadeau ou un chèque culture et de pouvoir, un exemple d'actualité,
11:28prendre sa place de théâtre comme ça, de payer instantanément et donner le choix aux salariés de dépenser vraiment,
11:35que ce soit chez les petits commerçants locaux ou les grandes enseignes.
11:41C'est vraiment du pouvoir d'achat en plus pour chacun.
11:44Bravo.
11:45Guillaume, vous êtes donc cofondateur de Vasiva, avec qui vous avez cofondé ça, avec Patrick Berthet.
11:51Vous avez cofondé ça en 2015 ensemble.
11:54Donc, ça fait dix ans que vous avez cofondé ça et vous étiez totalement précurseur sur cette idée.
11:59Oui, cette idée n'existait pas du tout.
12:03Cette carte n'existait pas de carte de paiement en tant que telle pour les salariés.
12:08Donc, c'est vrai que cette carte a dix ans maintenant et est utilisée par plus de, chez nous, 200 000 salariés, plus de 1500 entreprises.
12:18C'est un vrai succès et c'est un vrai plus pour chacun des bénéficiaires.
12:24Et on se rend compte que vraiment, ce mode de consommation est devenu de plus en plus dans les usages.
12:32Et ça permet à chacun de pouvoir vraiment pouvoir dépenser et avoir toutes ses envies à l'instant T, comme avec sa carte bancaire.
12:44C'est ça en fait.
12:46Et les nouveaux modes de consommation aussi, le but c'est de donner plus de flexibilité aussi, j'imagine.
12:52Oui, c'est vrai que, prenons l'exemple d'un chèque vacances, tout le monde le connaît.
12:58Avec un chèque vacances, il est plus difficile de dépenser, par exemple sur Internet.
13:03Avec une carte de paiement, vous pouvez réserver votre billet de train, ou votre Wigo, ou votre billet d'avion directement sur Internet.
13:09En mettant vos numéros, comme votre carte bancaire, vous pouvez prendre votre réservation d'hôtel, par exemple sur hôtel.com, à l'avance.
13:18Et donc bénéficier des meilleurs tarifs.
13:19C'est un beau partenaire, ça, hôtel bancaire ?
13:20Pas particulièrement, c'est vrai que je l'ai cité comme ça, mais non, c'est...
13:25Et aussi, vous arrivez en vacances, vous avez un petit, par exemple, vous avez une envie d'offrir un cadeau.
13:37Voilà, vous entrez chez un libraire, un libraire du coin, et là, vous payez directement, et vous vous faites plaisir.
13:42Et le commerçant est ravi de pouvoir, justement, pouvoir vous vendre quelque chose, surtout avec cette facilité.
13:51Oui, alors qu'est-ce qui vous a donné envie de simplifier ce système et de créer cet accès ?
13:57C'est quoi votre rangée de départ, Guillaume-Alexandre Pithiau ?
14:00C'est vrai que je travaille depuis longtemps avec les comités d'entreprise, et tous ces salariés ont vraiment des besoins.
14:10La mission du comité d'entreprise, c'est aussi principalement de faire plaisir aux salariés, de leur donner justement plus d'avantages.
14:19Et comment trouver des solutions qui permettent, justement, à chacun de bénéficier de plus de plaisir, de loisirs ?
14:30De plus de liberté dans le plaisir, en fait.
14:32Exactement.
14:32Et aussi de renforcer le lien, j'imagine, entre l'employeur et le salarié.
14:38Oui.
14:39Parce que ça fait plaisir, quoi, du coup.
14:41Ça fait plaisir, et aussi, ça permet aux salariés, beaucoup de salariés, ont des demandes, ont des besoins, et plus de besoins d'avantages.
14:51Ça fait partie vraiment de leurs demandes quand ils répondent à une offre d'emploi.
14:57Et donc, c'est très important pour eux, ce niveau d'avantages qu'ils peuvent percevoir.
15:06Ce n'est pas seulement le poste ou le salaire.
15:08Et c'est un besoin de flexibilité qui a augmenté depuis le Covid, en fait.
15:12C'est ça, ça a changé vraiment le marché du travail, Guillaume-Alexandre Pitiot ?
15:15C'est vrai que depuis le Covid, les modes de consommation ont changé.
15:20Chacun était bloqué chez soi, avec des chèques papiers qu'ils ne pouvaient dépenser nulle part,
15:24qui restaient dans leur tiroir, et donc tout le monde faisait ses achats sur Internet.
15:31Il y a une histoire de transparence aussi dans ce qu'on offre aux salariés.
15:34Ça permet de savoir exactement ce qu'il y a sur la carte, quoi, comment, etc., non ?
15:38Oui, c'est vrai que cette carte est multi-avantages.
15:43Donc, c'est la première carte à regrouper tous types d'avantages sociaux.
15:48On a un chèque-vacances, comme Noël, fête des pères, fête des mères, rentrée scolaire,
15:53les chèques cadeaux, les chèques-vacances, les chèques-cultures aussi, également,
15:57utilisables au cinéma, au théâtre, dans les spectacles, dans les parcs d'attraction.
16:01Pour aller voir Ami pour la vie au théâtre de l'œuvre.
16:04Exactement.
16:06Vous en avez une, vous ? Une carte ?
16:08Ah, vous allez vous en servir, alors, Guillaume ?
16:10Tout à fait.
16:11On va vous retrouver au théâtre bientôt.
16:12On parle de transparence, finalement, Alison.
16:17Dans cette pièce, Ami pour la vie, il y a quand même pas mal de non-dits,
16:21de révélations qui créent des tensions.
16:23C'est un peu l'enjeu éthique de la pièce aussi, une volonté de transparence.
16:27Et peut-être que si les choses étaient plus dites, il n'y aurait plus de nœuds dramatiques, en fait.
16:33Oui, il y a ça.
16:34Alors, sans révéler le déclencheur de la bascule de cette pièce,
16:38mais je pense que de façon un peu plus globale,
16:43c'est sur des mal-êtres, des malaises qu'on peut ressentir au sein du couple.
16:48Et on ne se dit pas forcément les choses.
16:51Et je pense notamment aux couples joués par Julien Personnaz et Marie-Ange Kiasta,
16:55où en fait, on se rend compte qu'ils vivent ensemble,
16:58mais ils ne communiquent plus vraiment sur quelque chose de plus profond de leur couple
17:06et de qui ils sont eux.
17:07Ça reste de la surface, quoi.
17:10Exactement.
17:11Et Guillaume, pour être totalement transparent, justement,
17:13l'idée, c'est peut-être aussi de motiver pour certains patrons,
17:16leurs employeurs à rester dans l'entreprise avec Vasiva.
17:19C'est un peu de les... pas de les ferrer, mais presque, un peu.
17:23Ça leur donne envie de ne pas aller ailleurs, quoi.
17:25On peut dire ça.
17:27Plus il y a davantage, plus les salariés sont contents
17:30et plus ils ont envie de rester là où ils sont.
17:34Ça les aide aussi dans leur environnement de travail de tous les jours,
17:40qui n'est pas forcément simple pour chacun.
17:43Ce plus, c'est aussi un grand bénéfice pour ces salariés,
17:50pour eux et pour leur famille.
17:51Vous avez conscience du fait d'être un précurseur ?
17:54Parce qu'en fait, c'est une idée qui a été reprise ensuite.
17:58Est-ce que c'est un plaisir pour vous ?
18:01Ou ça vous embête un peu ?
18:03Non, c'est une vraie satisfaction de voir qu'en fait,
18:07ce concept a esséné, a évolué
18:12et surtout a été repris par plusieurs autres acteurs du marché.
18:17De montrer qu'en fait, c'est une voie à suivre, justement.
18:22De montrer que ce produit a abouti
18:24et a été plébiscité par maintenant chez nous plus de mille entreprises.
18:28Et vous avez autant des clients publics que privés, en fait ?
18:31Oui.
18:32C'est pas mal ça aussi de créer un lien entre ces deux univers
18:35qui ne sont pas forcément amenés à se rencontrer toujours.
18:38Et oui, c'est ce produit-là réuni un peu tous les univers,
18:41que ce soit par exemple, on travaille avec France Travail, par exemple,
18:46ou alors des clients dans le domaine du privé,
18:50comme par exemple Boursorama, Atalès ou autres.
18:56Beaucoup de grandes, de petites et de moyennes enseignes.
19:00Et puis, oui, allez-y, allez-y.
19:02Également, le pharmacien de quartier avec quatre salariés
19:06qui utilise aussi notre carte pour ses bénéficiaires.
19:09C'est ce que je voulais dire, vous avez quand même pas mal de petites boîtes aussi, en fait.
19:12Oui, c'est un produit qui s'adresse à tout type de bénéficiaires.
19:16Donc TPE, PME, ETI et K40 ?
19:19Exactement.
19:20OK.
19:21Et comment vous, les clients, c'est vous qui allez les chercher ?
19:25Comment ça se passe ?
19:26Oui, en fait...
19:27Enfin, au début peut-être, parce que maintenant ça doit rouler, j'imagine ?
19:29Vous avez du staff ?
19:31Oui, on est de plus en plus connus.
19:34Donc c'est vrai que cette carte est félicitée par beaucoup de CSE grands comptes
19:39qui nous font confiance maintenant pour gérer leur dotation sociale
19:44dans le cadre de leur transformation numérique.
19:47Et donc on s'occupe beaucoup de...
19:49On est présent dans 70 salons en France, donc Paris, mais également toute région,
19:56du nord au sud, de l'est à l'ouest, Rennes, Bordeaux, Marseille.
20:00On est présent localement.
20:02Et c'est vous qui avez eu l'idée ?
20:04Ou c'est vous deux ?
20:05Avec votre associé ?
20:07C'est nous deux.
20:08C'est vous deux ensemble ?
20:09Oui.
20:09D'accord.
20:10Vous nous raconterez quand exactement ?
20:11À quel moment ça vous est venu ?
20:13Dans un petit instant, d'ailleurs on vous revient dans un instant.
20:15On est avec la comédienne Alison Paradis,
20:18et puis Guillaume-Alexandre Pitu qui est cofondateur de Vaziva sur Sud Radio.
20:22C'est excellent, à tout de suite.
20:25Sud Radio, c'est excellent, Judith Bélair.
20:27Bienvenue sur Sud Radio où l'inspiration prend le micro.
20:30C'est excellent avec la comédienne Alison Paradis
20:32qui est à l'affiche de Ami pour la vie au théâtre de l'œuvre.
20:36Et puis Guillaume-Alexandre Pitu qui est l'entrepreneur à la tête cofondateur de Vaziva.
20:40Allez, on va se faire plaisir Alison.
20:41On écoute un petit extrait, deux petits extraits que j'avais envie de faire écouter aux auditeurs.
20:46Tu sais que ta sœur est tarifée ?
20:49On se retrouve au cimetière ?
20:51Je vais pas y aller.
20:55Quoi ?
20:56Qu'est-ce que tu fais ? Je vois rien !
20:58Oh ! T'es complètement taré, descendre ce camion là !
21:00Je vais juste rouler !
21:01Attention c'est chaud !
21:03Hum, t'as mis de l'ail ?
21:05J'arrive, t'es arrivé ?
21:06Ça c'est pas vrai.
21:07Mais qu'est-ce que t'en sais ?
21:08J'en sais que ça fait une semaine qu'elle attendait tout coup de fil.
21:10Pas du tout.
21:12Peut-être que j'appelle tous les jours en cachette mais personne te dit rien.
21:14Ça y est, c'est parti.
21:15Alice.
21:16Non mais c'est vrai, il appelle tous les jours en cachette et c'est un fantôme et il voyage en ce coupe volante et il va racheter les usines Renault aussi, non ?
21:22Alison Paradis sur Sud Radio.
21:24Alors il y a deux extraits.
21:25Il y a Amore Mio qui est sorti en 2022 de Guillaume Gouy où vous êtes avec Elodie Boucher.
21:31Et puis il y a 2004, le dernier jour, c'est votre premier film, en tout cas celui qui vous fait connaître, de Rodolphe Marconi.
21:37C'est avec Nicole Garcia, Gaspard Huliel et Mélanie Laurent.
21:40Alors j'ai choisi ces extraits déjà car c'est grosso modo de votre dernier film à celui qui vous a fait connaître.
21:46Est-ce que vous trouvez que ça résume bien votre chemin ?
21:49C'est marrant, ça m'a un peu émue.
21:51Au début je me disais c'est quoi cette taille et de quoi on parle et d'un coup ça m'est revenu.
21:56C'était mon premier long métrage et c'était absolument fou comme expérience.
22:04J'ai eu la chance d'avoir comme première maman de cinéma Nicole Garcia de qui je suis toujours proche aujourd'hui.
22:11Et ça a été un cadeau absolument merveilleux de la part de Rodolphe Marconi.
22:16Et puis évidemment Gaspard qui est un de mes très proches amis.
22:19et Mélanie Laurent qui est une femme merveilleuse.
22:22Donc c'était super, j'ai eu l'impression vraiment de commencer sous de très jolis auspices.
22:28Et puis après vous vous faites écouter un extrait de Amore Mio qui est forcément un film qui me touche particulièrement.
22:37Parce que c'est mon amoureux qui l'a réalisé et que le sujet est assez touchant aussi.
22:44Et dans, on sent l'émotion, c'est des films qui vous ont procuré une émotion particulière et ça se voit à la caméra quand même.
22:52C'est gentil quoi.
22:55Le premier, il y a un peu comme ce que je racontais de la première de théâtre, c'est que c'est la première fois et que j'avais fait des courts métrages
23:02et que j'avais fait des cours de théâtre aussi mais d'un coup la première fois d'être choisie.
23:08Pour un rôle important.
23:08Pour un rôle important et puis surtout d'être choisie dans un film qui fait partie de l'industrie en plus.
23:13ça veut dire qu'on vous choisit dans un... il y a une économie de cinéma tout ça donc d'un coup il y avait un...
23:18Ça professionnalise aussi quoi.
23:19Ouais c'est ça et puis il y a eu une pression et d'un coup je me suis dit waouh je suis choisie avec Christophe Malavoie et Nicole Garcia
23:24et Gaspard et Mélanie qui étaient aussi des jeunes acteurs mais qui avaient déjà travaillé donc je me sentais hyper honorée.
23:32De toute façon moi dès que je suis choisie dans un projet je me dis waouh j'ai tellement de chance et j'espère garder ça toute ma vie.
23:37Vous aimez ce que vous faites.
23:38Ouais vachement et malgré les 20 ans qui sont passés je trouve que c'est toujours merveilleux.
23:44Et puis le film de Guillaume il est émotionnel aussi parce que ce que ça raconte c'est hyper beau, hyper touchant et puis raconter le deuil...
23:54Le deuil était le rapport aussi entre soeurs, entre femmes, ce que ça veut dire.
23:59Le rapport entre soeurs et puis le rapport aussi quand on est une maman qui d'un coup devient dysfonctionnelle.
24:04Moi ça a dû aller chercher chez moi vraiment des choses très compliquées.
24:09Ça doit être dur à jouer ça.
24:10C'est très dur à jouer et surtout moi je suis une maman...
24:12A l'inverse.
24:13Ça m'est tellement à l'inverse c'est que moi il s'égratine, je saigne à l'intérieur quand ils se font mal.
24:19Donc là d'un coup d'avoir à jouer cette mère qui laisse un peu tomber son fils parce qu'elle doit vivre son deuil et qu'elle sait pas comment faire.
24:26Ça m'a beaucoup chamboulée.
24:29Qu'est-ce qui vous attire si ça a changé aujourd'hui dans les rôles par rapport au tout début ?
24:35Est-ce que ça a changé ou pas ?
24:38Ouais ça a changé, déjà au tout début on est un peu content quand on nous donne des rôles.
24:42Vous prenez ce qu'on vous donne.
24:43Ouais moi je prenais et puis surtout je me suis toujours dit que l'expérience était bonne à prendre.
24:47Il y a des choses que j'ai refusées parce que je me sentais pas de les jouer mais ça a été très rare et surtout comme je vous disais je me sentais tellement honorée d'être choisie.
24:55Et puis surtout d'avoir la satisfaction à l'époque de passer des castings et d'un coup quand on vous dit sur les 20 ou 30 ou 50 nanas c'est toi, il y a un côté qui est c'est Noël à chaque fois et donc c'est génial.
25:07Aujourd'hui ça peut me faire un peu ça quand on vient me proposer un rôle.
25:12En tout cas j'envisage chaque rôle qu'on propose, je l'envisage.
25:18Je me dis pas non n'importe quoi, je me dis voilà je le lis, j'essaye de regarder et puis surtout j'essaye de me dire
25:24est-ce que je peux apporter quelque chose à ce rôle ? Est-ce que ce rôle peut m'apporter quelque chose aussi humainement ?
25:29Il faut que ça vous touche au coeur quoi.
25:30Il faut que ça me touche ouais c'est ça ou alors que ça me chamboule.
25:33Par exemple là je viens de finir une série réalisée par Frédéric Grivois qui est un réalisateur avec qui j'ai beaucoup travaillé et là qui est venue me chercher à l'opposé de ce que je fais d'habitude.
25:42Alors qu'est-ce que c'est cette série ?
25:43C'est une mini-série pour France 2 qui s'appelle Je sais pas.
25:46Et ça passe quand ?
25:47Je sais pas.
25:49Mais à la rentrée j'imagine.
25:51Bientôt oui, on va rester keep posted.
25:54Exactement et en fait on a tendance à me donner d'habitude des rôles de filles un peu hyper sympa, solaires et tout.
26:00Et j'adore, je trouve ça génial à faire, la girl next door, j'adore.
26:04Mais là d'un coup il m'a donné le rôle très complexe d'une femme qui va vraiment pas bien et qui va vraiment pas aller bien.
26:11Et j'ai trouvé ça super.
26:12Ça doit être passionnant à jouer ouais.
26:13Mais c'était génial et puis surtout c'est génial de le faire avec quelqu'un avec qui c'était je crois ma cinquième collaboration.
26:18Et donc il y a une confiance qui s'est installée et voilà.
26:21Et à ce moment-là, peut-être qu'il y a 5, 6, 7 ans je l'aurais pas fait.
26:25Je me serais sentie peut-être un peu chamboulée à un endroit de me dire je sais pas si je vais pouvoir le faire.
26:31C'est une mise en danger quoi.
26:32Et puis c'est super de jouer une femme méchante et d'arriver à comprendre pourquoi elle est méchante.
26:37Alors Guillaume Pitu, si on doit revenir, parce que vous avez vu votre entreprise évoluer,
26:43vous aussi, du début on peut faire un petit parcours comme ça sur les 10 ans aussi.
26:46On le rappelle, création de Vasiva c'est en 2015, aujourd'hui on est en 2025.
26:52Votre vision, elle a eu son chemin également.
26:54Qu'est-ce qui a évolué dans votre vision d'entrepreneur, de dirigeant depuis le début de votre boîte ?
27:00C'est vrai que définir une idée comme celle-ci, la concevoir, la mettre en place et surtout l'évangéliser auprès de différentes entreprises.
27:13Oui parce que c'est bien le terme, c'est vrai.
27:15Au début c'est pas évident d'arriver justement avec un nouveau moyen de paiement qui n'est pas connu,
27:24qui n'est pas utilisé, avec de nouvelles possibilités.
27:29Les gens ne sont pas forcément habitués à toute cette liberté.
27:32Et c'est important de faire connaître, c'est ce qu'on a fait avec tous ces salons, toutes ces présentations.
27:42Et voir justement des entreprises nous faire confiance et de souscrire.
27:48Par exemple comme la Croix-Rouge française qui est un de nos plus anciens clients depuis 2017.
27:53C'est pareil, c'est une validation en fait.
27:56C'est comme quand Alison elle se fait choisir entre 20 jeunes femmes et qu'ils la choisissent elles.
28:01Vous quand vous faites choisir par des grosses boîtes comme ça, c'est comme si vous étiez validé aussi un peu dans le...
28:06C'est la même idée quoi.
28:07C'est ça.
28:08C'est une consécration dès le début.
28:10On se dit, voilà, ça commence le début.
28:16Les entreprises nous ont choisis.
28:18Ils nous font confiance pour le bien-être et leurs avantages aux salariés.
28:24C'est aussi une responsabilité de choisir un partenaire pour proposer tout ça à tous ces salariés.
28:33Bien sûr.
28:34Donc c'est vraiment une validation.
28:35Est-ce que quand on est chef d'entreprise, il faut avoir une vision qui est en adaptation constante
28:41et puis en même temps des grands principes immuables quoi.
28:44C'est un peu contrasté comme ça.
28:45Oui, il est très important, en tant que chef d'entreprise, d'avoir la vision du marché
28:54qui évolue constamment, de jour en jour, de semaine en semaine.
29:00Il change tout le temps, même de minute en minute, j'ai envie de terminer, en ce moment.
29:03C'est ça.
29:04On voit les besoins des gens évoluer, surtout avec tout ce qui s'est passé pendant ces 4-5 dernières années.
29:10C'est juste ce qu'on a vécu, c'est juste incroyable.
29:12C'est important de s'adapter à tout ça et de répondre à ses besoins pour être justement au plus proche de ce bien-être.
29:24Et alors donner du sens, c'est ce qui fait la différence.
29:26C'est aussi pour ça que vous valorisez le commerce local et l'économie de proximité.
29:29Oui, tout à fait. La carte que l'on propose, c'est une carte de paiement, justement, qui est sans commission pour tous les acteurs du tourisme et aussi de la restauration.
29:42C'est une carte qui est solidaire avec ses acteurs.
29:44Elle fonctionne partout.
29:47Elle est utilisée comme une carte bancaire et tous ses commerçants n'ont pas à payer de commission.
29:51Donc, c'est simple, c'est efficace et ça concourt à l'économie locale puisque tous les petits commerçants, petits et grands, acceptent cette carte à partir du moment où ils ont un terminal de paiement.
30:03Bah oui, c'est facile en fait.
30:06Alors, une question pour vous deux.
30:08Qu'est-ce qui définit un projet excellent pour vous, Alison Paradis, puisqu'on est dans cette excellence ? C'est une question logique.
30:16Pour moi, c'est ce qui nous échappe.
30:18Ce qui en fait quelque chose d'excellent, c'est une concordance de plein de talents, de plein de choses, d'un moment T où les gens veulent ça.
30:26Et d'un coup, il y a un truc qui se passe comme ça et qui est assez magique.
30:28Pour moi, l'excellence, c'est un peu ça.
30:30C'est quoi ? C'est le groupe en fait ?
30:31Ouais, j'ai un peu l'impression parce qu'un texte merveilleux avec des acteurs pas engagés, c'est nul.
30:35Des acteurs trop engagés avec un texte qui n'est pas super, bah pareil.
30:39Et puis quand on fait...
30:40Alors, quand il y en a qui sont engagés, d'autres moins, comment on le sache ?
30:42Ça, c'est chiant.
30:43C'est ça.
30:43Ça, ça peut m'énerver, moi, très fort.
30:46Oui, vous le dites dans ces cas-là ? Vous n'avez pas peur de le dire ?
30:48Non, parce que je suis quand même assez, je pense, diplomate.
30:52Et puis surtout, en vieillissant, on apprend que les gens n'ont pas forcément les mêmes manières de travailler.
30:56Ce qui importe, c'est après le résultat.
30:57C'est le résultat, oui.
30:59Moi, je suis très besogneuse, j'ai hyper besoin de travailler.
31:01Et surtout, je gère mon stress et mon trac dans le travail, le travail, le travail.
31:06Hier, la première, avant de monter sur scène, j'étais en coulisse comme ça.
31:09Et j'avais besoin...
31:10Voilà, je voyais certains gérer leur stress en étant vraiment tétanisés.
31:14D'autres en étant très phlegmatiques.
31:16Moi, j'ai redit tout mon texte à un extincteur.
31:19Et j'étais très contente de lui parler et de lui dire mon texte et de me dire, je suis dans le travail.
31:25Donc, en fait, du coup, vu que je suis dans le truc, au moment, on a dit, voilà, il y a eu l'annonce téléphone, on peut y aller.
31:29Je n'ai pas ce... Voilà.
31:31Parce que le trac, ce n'est pas facile à gérer, effectivement.
31:33Non, mais on l'apprévoit de plus en plus en vieillissant.
31:37Donc, l'excellence, voilà, pour moi, c'est vraiment un truc qui échappe et c'est ce qu'on en fait.
31:40C'est joli.
31:41Et vous, Guillaume-Alexandre, Pitou ?
31:44Moi, je pourrais comparer ça à une bonne recette de cuisine.
31:47Oui.
31:48C'est les doses d'ingrédients et les produits, c'est ça ?
31:52C'est ça.
31:52On a des invités.
31:54On cherche à faire quelque chose de sympathique pour une belle soirée.
31:58On va faire nos courses.
31:59On trouve des bons ingrédients.
32:01On va faire une belle recette de cuisine, sortir quelque chose de sympathique.
32:04Et on tâtonne, on cherche, on mixe, on cuit.
32:09Et à la fin, on sert.
32:10Et là, chacun, on voit le sourire sur le visage.
32:14On signe la Croix-Rouge.
32:15C'est ça, en fait.
32:17Mais c'est aussi, ça vous échappe quand on cuisine.
32:19Parce qu'on a beau avoir les meilleurs ingrédients du monde et toute la meilleure volonté,
32:22parfois, ça rate.
32:23C'est ça qui est beau aussi, je trouve.
32:24C'est le côté...
32:25Enfin, vous voyez ce que je veux dire ?
32:26Le côté qui vous échappe.
32:27C'est un sens de...
32:28C'est la perception pendant le temps où on cuisine.
32:31Voilà.
32:33Et c'est l'attention aux détails aussi, quand même.
32:35Non ?
32:36Qu'est-ce que vous en pensez, Guillaume-Alexandre ?
32:38L'excellence, c'est aussi faire attention aux détails.
32:40Oui, tout à fait.
32:41Le détail est très important.
32:42Le diable se cache dans les détails.
32:44Chacun le sait.
32:46Allez, vous êtes bien dans C'est Excellent.
32:48On est avec la comédienne Alison Paradis et Guillaume-Alexandre Pitu,
32:52qui est cofondateur de Vaziva.
32:54Vous, vous restez avec nous.
32:55Nous, on est encore là pour quelques instants.
32:57Et on revient dans un instant.
33:01Sud Radio, C'est Excellent, Judith Bélair.
33:03Vous êtes bien sur Sud Radio et nous aussi.
33:05C'est Excellent, comme chaque dimanche.
33:07Encore un petit quart d'heure ensemble avec la comédienne Alison Paradis,
33:10qui est à l'affiche de Amis pour la vie, c'est au Théâtre de l'œuvre.
33:13Et le cofondateur de Vaziva Guillaume-Pitu.
33:16Alors, on va partager avec nos auditeurs et nos auditrices ce qu'on se disait en antenne.
33:19On parlait du track.
33:20Et vous nous racontiez comment vous dépassiez votre propre track.
33:24Et j'ai envie que vous le racontiez aux auditeurs aussi.
33:27Moi, je vais dépasser mon propre track en étant dans le travail tout le temps jusqu'à la dernière minute.
33:32D'avoir vraiment besoin d'être focus sur mon objectif, parce que je n'aime pas ce terme.
33:40Mais de se dire, voilà, j'ai une histoire à raconter.
33:43Et donc, il faut que je sois hyper concentrée là-dessus.
33:46Et paradoxalement, j'ai besoin de faire des blagues complètement nulles.
33:49Et donc, voilà, on oscille entre ça.
33:52Et là, la troupe, on est vraiment amis dans la vie.
33:55Et donc, on fait attention à ne pas se laisser non plus trop galvaniser par nos déconnades.
34:00qui, du coup, après, nous démobilise un peu.
34:03Donc, ça explique aussi cette solidarité, cette connaissance de vous qu'on voit sur scène quand vous jouez.
34:10Parce qu'on rentre dedans, quoi.
34:12Ça, ça vous a aidé, en fait.
34:13Ça, c'est chouette.
34:14Moi, Marianne, je l'ai rencontrée un peu comme ça.
34:16On s'était croisés deux, trois fois.
34:17Julien, on se connaissait plutôt bien.
34:18En ta vie, je l'ai rencontrée vraiment pour cette pièce.
34:21Mais on a vraiment travaillé en répétition ensemble.
34:26Et on s'est vraiment dit, voilà, on est une équipe, on est ensemble.
34:29Et vu, comme ce qu'on disait dans l'émission, il y a des moments où c'est vraiment du ping-pong et du tac-o-tac,
34:34on s'est dit, on est tous concentrés les uns avec les autres.
34:35Et on ne se laisse pas tomber.
34:36S'il y en a un qui a une virgule, un trou, un machin, on est ensemble, quoi, vraiment.
34:40Et ça, c'est trop précieux, Jade.
34:42C'est le travail d'équipe, quoi.
34:44Moi, c'est ce qui me fait me lever le matin et d'avoir envie de faire ce métier, quoi.
34:48L'équipe, c'est ce qui vous galvanise aussi, vous, Guillaume-Alexandre Pitu, quand même.
34:52Parce que vous partez avec un associé.
34:53Et puis derrière, vous avez ceux qui travaillent avec vous et qui vous font confiance aussi.
34:57Oui, la réussite de l'entreprise, c'est une réussite collective.
35:01L'équipe est tout aussi importante que l'entreprise ou que le produit.
35:05Chacun va sur les routes pour vendre le produit, pour présenter.
35:12Nous avons beaucoup d'équipes différentes, que ce soit les équipes commerciales,
35:17les équipes de support pour aider les salariés, justement, en cas de question,
35:22les équipes d'administration.
35:24Vous avez combien d'employés aujourd'hui ?
35:26Aujourd'hui, nous sommes à une cinquantaine d'employés.
35:29Une belle PME, quoi.
35:31Voilà, belle PME.
35:32Et puis, côté en bourse, sur le marché Euronext.
35:34Bravo, c'est excellent.
35:36Merci.
35:38Voilà, avec une belle croissance et beaucoup de demandes.
35:43Nous sommes ravis.
35:46Et chaque salarié qui concourt, justement, à cette réussite, crée l'excellence.
35:51Bravo, on adore ça.
35:53Alors, on va parler un peu de vous et de votre intime l'un et l'autre.
35:56Alison Paradis, un rôle que vous n'avez pas encore joué,
35:59mais que vous rêvez de jouer un jour, ça serait quoi ?
36:02Des rôles à la Jenna Rollins, quoi.
36:05Des rôles de femmes.
36:06Femmes sous influence ?
36:07Ouais, c'est ça, ce genre de rôle un peu...
36:10Moi, j'aime aller chercher dans le côté écorché des personnages
36:13et j'ai vraiment hâte qu'on propose des rôles vraiment très complexes.
36:16Qu'est-ce qui vous attire là-dedans ?
36:18C'est la complexité, c'est ce qui se cache.
36:21Enfin, ce que je vous disais un peu, là, dans le rôle que j'ai eu un peu dans la série,
36:24c'est ce qui se cache derrière.
36:25C'est le non-dit, quoi, aussi.
36:26Ouais, c'est le non-dit.
36:27Pourquoi elle est méchante ?
36:28Pourquoi elle est alcoolique ?
36:29Pourquoi elle est jalouse ?
36:30Le pourquoi, en fait, ça, ça me...
36:32Et c'est comme ça que vous travaillez ?
36:33C'est ce que vous avez cherché ?
36:34C'est ce que vous vous racontez ?
36:35Ouais, moi, j'ai besoin de me créer ce qui m'appartient qu'à moi
36:39et parfois, je partage avec le metteur en scène ou pas
36:42et pas forcément avec mes partenaires,
36:43mais d'essayer, oui, voilà, de comprendre.
36:44L'humain m'intéresse énormément.
36:47C'est vraiment un rapport que j'ai avec ma psy
36:48que je trouve assez magique d'essayer de comprendre des choses
36:51et même parfois de lui parler de mes rôles.
36:53Je trouve ça merveilleux d'arriver à gratter derrière.
36:56Et c'est ça que je dis à mes enfants aussi
36:58quand il y a des enfants qui les embêtent,
37:00de dire mais il est méchant parce qu'il est malheureux,
37:01il est méchant parce qu'il a une tristesse quelque part, en fait.
37:04Je trouve que les émotions ne sont jamais binaires.
37:07Elles sont toujours un peu complexes.
37:08Donc chacun réagit différemment à ce qui lui arrive aussi.
37:11Alors Guillaume, puis Alexandre Pitiot,
37:13moi j'aimerais savoir autre chose, ça n'a rien à voir,
37:15mais ça va avoir quand même.
37:17Qu'est-ce que ça serait votre meilleur souvenir professionnel
37:19et votre pire souvenir professionnel ?
37:20Vous commencez par celui que vous voulez.
37:23On va commencer par le meilleur.
37:24Allez-y.
37:26Mon meilleur souvenir professionnel,
37:27c'est un salon que je fais tous les ans maintenant
37:31qui est au Puy du Fou.
37:32J'adore le Puy du Fou, c'est génial.
37:36On invite plus de 300 CSE qui est privatisé.
37:41Et là, on a l'occasion justement de rencontrer tous ces élus,
37:47passer trois jours avec eux dans les hôtels du parc,
37:50leur présenter justement avec d'autres partenaires
37:54beaucoup de solutions pour eux, pour leurs salariés,
37:58de déjeuner, de dîner avec eux,
38:00de vivre des expériences vraiment sympathiques
38:02et vraiment de partager toutes ces histoires.
38:08Et ça va au-delà d'une expérience professionnelle.
38:11C'est vraiment très plaisant.
38:15Et puis le Puy du Fou, c'est génial.
38:17Les spectacles en costume et tout, c'est très qualitatif en fait.
38:20C'est un très beau parc.
38:21C'est une vraie immersion quoi.
38:23Oui, avec justement beaucoup d'expériences
38:27comme des visites, par exemple la visite de l'Académie Équestre
38:31ou l'Académie de Fauconnerie avec toute...
38:34Très bien, oui.
38:35L'Académie de Fauconnerie.
38:37Ce serait un truc que vous pourriez faire ça,
38:38apprendre à manier un faucon à Nessane Parallée.
38:41Je vais m'y pencher.
38:42C'est pas mal, pour faire des films d'époque.
38:44Votre pire souvenir, vous n'êtes pas obligé de le partager, Guillaume,
38:48si vous n'avez pas envie.
38:50Non, pour le pire souvenir, c'est les premières mises en place de la carte
38:55avec des entreprises qui n'étaient pas forcément simples, accessibles,
39:02avec des salariés qui n'avaient pas l'habitude de ce produit-là.
39:06Donc s'il y avait toujours ce stress,
39:07c'est l'impression de ne pas forcément pouvoir y arriver.
39:10C'est des étapes à franchir, des marches à passer.
39:15Après, c'est un tel soulagement ensuite.
39:17Mais le commencement n'est jamais simple.
39:20Mais c'est ça, au commencement.
39:22Alison Paradi, s'il y a une trace que vous avez envie de laisser à votre public,
39:25par exemple, qui vient vous voir là en ce moment,
39:27dans Ami pour la vie, qu'est-ce que ça serait ?
39:29Qu'est-ce que vous avez envie qu'ils retiennent en sortant de la salle ?
39:33C'est compliqué, parce que je pense que c'est un peu inhérent à chaque projet.
39:36Mais en tout cas, ce que j'ai apprécié,
39:40qu'on a pu avoir, c'est que ça touche et que les personnes se reconnaissent.
39:45Ça résonne.
39:46Oui, ça résonne, que les gens ont envie d'en parler entre eux,
39:49de se dire après, de regarder leur couple
39:51et peut-être parfois leurs amis différemment.
39:55Et voilà, moi aussi, ça peut faire parler.
39:57Ça me fait plaisir.
39:59Alors, Guillaume et vous,
40:01est-ce que, par exemple, dans votre vie, sur votre chemin,
40:03il y a eu un conseil qu'on vous a donné
40:05ou un mantra, par exemple, que vous appliquez encore aujourd'hui
40:08et qui vous aide à aller toujours de l'avant ?
40:11Oui, c'est vrai que l'expérience d'être entrepreneur,
40:20de partir de zéro,
40:22de partir d'entreprise,
40:24et de, sur un parcours semé d'embûches,
40:28c'est jamais évident.
40:29Beaucoup, beaucoup renoncerait facilement.
40:32Là, ça fait plus de...
40:33L'entrepreneuriat, c'est pas facile.
40:34Oui, ça fait plus de 10 ans, même 20 ans,
40:37que je travaille avec les comités d'entreprise
40:39et les RH aussi.
40:41Et beaucoup de problématiques sont survenues
40:45et l'idée, le principe, c'est de ne jamais abandonner.
40:49De se dire qu'en fait, il n'y a pas de problème,
40:53il n'y a que des solutions, en fait.
40:55Ça, j'adore.
40:57Alors, l'un et l'autre, tiens,
40:59est-ce qu'il y a un moment charnière où vous vous êtes dit
41:00tiens, là, je suis à ma place ?
41:02Alison.
41:02La première fois où j'ai vraiment ressenti ça,
41:07c'est après avoir accouché de mon deuxième enfant,
41:09je suis remontée sur scène très rapidement après
41:11dans une pièce que je chéris très fort
41:13qui s'appelle Le Manteau de Janis,
41:15qui était écrit par Alain Tellier
41:17et mis en scène par Philippe Lelievre,
41:18qui était aussi mon partenaire.
41:20Et c'est la première fois, vraiment,
41:23où j'ai pris conscience de...
41:26Ok, c'est vrai...
41:27Alors, ça faisait déjà presque 20 ans
41:30que je faisais ce métier,
41:30mais d'un coup, il y a eu un truc très cohérent.
41:33Transcendant, quoi.
41:34Vraiment transcendant,
41:35un rapport avec le public,
41:37une rencontre avec un personnage.
41:39Et j'ai vraiment l'impression d'avoir,
41:43depuis, abordé mon métier différemment.
41:45J'ai vraiment trouvé une liberté,
41:47quelque chose qui est vraiment ma quête.
41:49Vous êtes moins contrainte
41:50par des projections de stress
41:52ou des trucs comme ça, quoi.
41:53Oui, en fait, j'ai surtout réussi
41:54à transcender l'idée de...
42:00Moi, c'est ce que j'aime dans la vie,
42:01c'est ce que j'aime avec un metteur en scène,
42:02c'est ce que j'aime avec mes enfants,
42:04c'est ce que j'ai aimé dans l'éducation
42:05que j'ai reçue de mes parents,
42:06c'est d'avoir un cadre
42:06et à l'intérieur de pouvoir évoluer
42:09un peu à ma guise dans le cadre.
42:11Et en fait, c'est la vraie première fois
42:13que j'ai réussi, je crois,
42:15à transcender des indications
42:17d'un metteur en scène
42:18et de les faire vraiment...
42:20Votre.
42:20Ouais, et de pouvoir nager
42:23à l'intérieur de ce cadre.
42:24Et je pense qu'une fois
42:25qu'on a touché à cette liberté,
42:27c'est compliqué de revenir en arrière.
42:30Guillaume-Alexandre Pitué,
42:31c'est quand vous vous êtes dit...
42:32Est-ce qu'il y a un moment comme ça
42:33où vous vous êtes dit
42:33bah oui, là, je suis à ma place ?
42:35Vous aussi ?
42:36Un moment particulier ?
42:39Oui, il y a toujours...
42:41C'est ce moment familial.
42:42Oui.
42:43D'accord.
42:44C'est en sa place
42:44qu'on trouve justement
42:45ce cocon et les bonnes personnes.
42:47Est-ce que ça vous fait
42:49la même chose ?
42:50Approchez-vous du micro.
42:51Est-ce que ça vous fait
42:51la même chose professionnellement ?
42:55C'est aussi...
42:56En tant qu'entrepreneur,
42:57c'est aussi une expérience
42:58de se retrouver à la bonne place
43:00au bon moment,
43:01avec les bonnes personnes,
43:02au bon endroit
43:02et de pouvoir partager
43:05et surtout faire évoluer,
43:08que chacun évolue
43:09et se transcende.
43:10Et ça, c'est une sensation
43:11qui est vraiment unique.
43:13C'est pas évident
43:13de trouver ces places.
43:16Bah oui, c'est clair.
43:17Transcendez, c'est un mot
43:18qui sera beaucoup revenu
43:19dans cette émission.
43:20Oui.
43:22Alors, dernière question
43:24de l'émission.
43:24Du coup, on va commencer
43:25avec vous, Alison.
43:27Que dirait l'adulte
43:27que vous êtes aujourd'hui
43:29à l'enfant que vous étiez ?
43:34Fais-toi confiance.
43:36Vous n'aviez pas confiance en vous ?
43:38Non, mais je ne suis pas sûre
43:39d'avoir encore vraiment confiance,
43:41mais fais-toi confiance.
43:42Vous êtes transcendée,
43:42on a dit.
43:43Je suis totalement transcendée
43:44aujourd'hui.
43:44Vous m'avez transcendée.
43:45Non, mais je pense que
43:48de ne pas perdre du temps,
43:49de ne pas perdre de temps
43:50parfois sur des projections
43:52qu'on pourrait faire,
43:54de se dire
43:55les gens doivent penser ça
43:56et en fait,
43:57parfois ça peut freiner
43:58alors que je ne dis pas
43:59qu'il faut foncer tête baissée,
44:00c'est hyper important
44:01de ressentir les autres,
44:03mais parfois
44:04d'avoir une mauvaise interprétation
44:06d'un regard,
44:07une mauvaise interprétation
44:08de quelque chose
44:08et qu'en fait,
44:10de se sentir solide.
44:11de donner moins d'importance
44:14à ça aussi.
44:14Oui, c'est ça.
44:15Et confiance
44:16et solidifie-toi
44:18et le reste de ce soir.
44:21Guillaume-Alexandre Pichou,
44:22qu'est-ce que vous lui diriez
44:23à ce petit garçon alors ?
44:25Moi, je lui dirais
44:26de savourer la vie
44:27à tel nom.
44:28C'est ce que vous avez fait, non ?
44:29Ah oui.
44:30Et de profiter
44:30de tout ce qui l'entoure
44:31à chaque instant.
44:33Parce que vous trouvez
44:34que vous n'avez pas assez profité
44:36ou c'est juste parce que
44:36finalement, ça souligne
44:37ce que vous avez fait ?
44:40Je pense qu'en fait,
44:41c'est qu'on est
44:42à la tête baissée
44:43dans le travail
44:44pendant des années
44:45et des années.
44:46Quelquefois,
44:47il est important
44:48de sortir la tête de l'eau
44:49et de profiter justement
44:51des choses importantes
44:54et simples.
44:56Eh bien, merci beaucoup
44:57à tous les deux
44:58d'être venus par ici.
44:59Merci beaucoup.
44:59C'était un plaisir
45:00de vous recevoir.
45:00Merci.
45:01Merci Alison Paradis.
45:02Merci Guillaume-Alexandre Pichou.
45:04Alors, courez voir Alison Paradis.
45:06Elle est à l'affiche
45:07de Ami pour la vie.
45:08Je vous le conseille fortement.
45:09C'est au Théâtre de l'œuvre
45:09à Paris.
45:11C'est avec David Sardou,
45:12Marie-Ange Casta
45:13et Julien Personas
45:14et c'est mis en scène
45:15par Bertrand Marcos.
45:17Et puis, tous les services
45:18de Vaziva,
45:19Guillaume-Alexandre Pichou,
45:20la carte qui rassemble
45:22tous les avantages salariés,
45:23c'est Vaziva,
45:25V-A-Z-I-V-A-Cardes
45:27sans E.com,
45:28c'est ça ?
45:29C'est ça.
45:29Eh bien, voilà.
45:31Eh bien, merci beaucoup.
45:32Nous, on a rendez-vous
45:32samedi prochain
45:34pour Parlons de Femmes,
45:3513h30,
45:36et puis à nouveau,
45:36c'est excellent à 19h.
45:37Bisous, bisous.
45:38Bye bye.