Pour Benard Cohen-Hadad, président du cercle de réflexion Etienne Marcel, la ville de Rennes est devenue «Marseille bis» alors qu'elle était «le laboratoire social de la gauche caviar où il faisait bon vivre», en réaction à la fusillade intervenue dans la commune jeudi 17 avril.
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00:00Personne ne met en doute et n'a jamais mis en doute la volonté, l'efficacité des services de police.
00:06Mais ça a été bien dit par ce syndicaliste, encore faut-il qu'ils aient des moyens, des véhicules, de l'information.
00:13Et j'entends bien que l'on mobilise la CRS 82, mais ce serait bien peut-être de se mobiliser avant que ce type d'événement se réalise.
00:23Là on vient un petit peu après l'événement.
00:25Moi ce que je regrette c'est que, on le disait depuis les années 80 quand même, Rennes c'était le laboratoire social d'Edmond Hervé et de la gauche au caviar, c'est-à-dire où il faisait bien vivre et bon vivre.
00:38C'est plus du tout le cas, c'est Marseille-Bis.
00:40Et puis on voit bien que pour des raisons politiques, la police municipale n'est pas armée, qu'on ne prend pas des moyens supplémentaires pour veiller à protéger les riverains.
00:51Et que finalement on est là aujourd'hui, une fois de plus, Nelly a commenté un carnage en pleine ville, comme le mois dernier.
00:59On a commenté un carnage en pleine ville, Alvin Orban, comme le mois d'avant, on a commenté un carnage dans une autre ville.
01:05Et c'est peut-être ça aujourd'hui qui nous énerve.
01:08Kevin, comme d'autres sur le plateau, il faut que ça s'arrête.
01:11Allez.