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  • il y a 4 jours
L’ETI stéphanoise Neyret poursuit sa stratégie de développement dans l’étiquette intelligente. Le fabricant de rubans, d' étiquettes et accessoires textiles va investir 20 millions d’euros dans une nouvelle usine. Basée à La Fouillouse, ce sera la première usine au monde spécialisée dans la traçabilité unitaire des produits de luxe et produits textiles.

La Loire ne compte pas moins de 42 réseaux d’entreprises. Le Collectif Designers + en fait partie. Rencontre avec Sarah Fouquet qui va nous expliquer comme ce réseau des designers permet de rompre avec la solitude du dirigeant.

A Saint-Etienne, Les Cigales prônent l’épargne solidaire. Explications avec le représentant des Cigales Stéphanoises Philippe Vial.
Les relations commerciales ne sont pas toujours faciles entre un donneur d’ordres et son client. Néanmoins, elles sont rigoureusement encadrées. Quelles sont les points clés à connaître ? Les écueils à éviter ? Les erreurs à ne pas commettre ? La réponse avec Prisca Wuibout de l’ordre des avocats de la Loire.

Enfin, on vous proposera un tour d’horizon de l’actualité économique de notre département avec le Quiz Eco.

La Loire a des savoir-faire, Loire Eco est là pour vous le faire savoir

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00:00Bonjour et bienvenue dans ce nouveau numéro de Loireco, votre rendez-vous incontournable pour
00:08mieux comprendre et suivre l'actualité économique de la Loire. Au programme de cette édition un
00:12regard neuf sur une entreprise textile historique, résolument moderne, en phase avec les enjeux
00:17actuels. Focus sur un collectif dynamique qui donne un véritable élan au design ligérien. Des
00:23conseils juridiques pratiques délivrés par des avocats pour vous accompagner dans vos démarches
00:27professionnelles. Et pour clore ce numéro, nous vous proposons un tour d'horizon complet des
00:31actualités économiques de la Loire pour mieux comprendre les défis du présent et anticiper
00:36les projets de demain. Plongez sans attendre dans cette nouvelle édition de Loireco.
00:40Et voilà, nous voilà sur ce plateau pour cette édition avec nos chroniqueurs très contents de vous
00:59retrouver tous autour de cette table, Gilles Caluella. Bonjour alors Gilles. Bonjour Emy. Quoi
01:03allez-vous nous parler vous ? Eh bien cette semaine je vais vous parler d'une société textile, une
01:08société stéphanoise créée en 1823 qui a toujours su se réinventer pour préparer l'avenir. Cette
01:13société est spécialisée dans la fabrication de rubans, étiquettes et accessoires textiles. Elle est
01:18engagée depuis cinq ans dans une stratégie de développement autour des étiquettes
01:21intelligentes et elle vient de poser la première pierre d'une nouvelle usine. Je vous en dirai un peu
01:26plus tout à l'heure. On a un peu deviné ce que c'est. C'est un peu un mode quiz, vous donnez des
01:30indices, des indices. Voilà. Je suis, je suis, je suis. Un indice chez vous. Très bien. J'ai trouvé. Laurent Vinault, maître Laurent Vinault. Alors moi je vous invite à rencontrer un cigalier et une cigale.
01:43D'accord. Mais une cigale qui, à la différence de la fable des hautes ou de la fontaine, une cigale qui, à la différence de la fourmi, à la fois elle épargne, mais elle épargne et en plus elle est
01:52solidaire. Ah, ça c'est bien. On a compris de qui vous voulez parler. Sylvie, bonjour. Bonjour. Sylvie Martel. Nous, cette semaine, on va partir sur le design, en poussant la porte du réseau Designer Plus, qui en fait regroupe tous les professionnels ayant un rapport justement avec le design. Et vous verrez que c'est relativement large. Donc on va en apprendre plus sur ce réseau.
02:14Tout savoir sur les réseaux. Aujourd'hui, le Designer Plus est à l'honneur. Voilà. Sylvain Augier. Salut Rémi, salut à tous les Ligériens.
02:22Alors, on va faire une pause dans mon face-à-face, parce qu'il n'y aura pas de face-à-face aujourd'hui. Mais par contre, on va démarrer tout de suite avec le traditionnel quiz éco ligérien.
02:30Eh bien, c'est parti. Merci.
02:37Allez, chers amis, nous voici de retour pour une nouvelle étape du quiz économique ligérien. Je rappelle le principe à nos amis téléspectateurs, c'est découvrir, voire redécouvrir l'actualité économique ligérienne, tout en s'amusant.
02:48Je l'espère. On va avoir deux équipes de chroniqueurs qui vont s'affronter et on va essayer de trouver les bonnes réponses.
02:54Bien sûr, celui qui gagnera remportera le trophée Joshua, le trophée Loire-Eco. Est-ce que vous êtes prêts ? On teste les buzzers.
03:01Une équipe 100% masculine, Vino-Caïuela, contre une équipe mixte.
03:07Sylvie Martel et Rémi Pupier. Est-ce que vous êtes prêts ?
03:10Allez, on est parti. Première question, ça construit à Saint-Etienne. De quelle entreprise parle-t-on ?
03:17Direction le quartier de Château-Creux et l'inauguration d'un bâtiment flambant neuf.
03:221800 m² de bâtiment économe, bas carbone. 52 salariés vont l'occuper actuellement, mais la possibilité très rapide de doubler les effectifs.
03:31Ça va buzzer très vite. Gilles Cahula.
03:32Société Adista.
03:33Mauvaise réponse de Gilles Cahula. Il faut le noter. Donc, 52 salariés, je disais, mais peut-être doubler les effectifs dans les années à venir.
03:42C'est le directeur général qui est venu en personne inaugurer le bâtiment en compagnie de Gaëlle Régnard, qui est la directrice générale.
03:48Calme.
03:50L'assurance du Crédit Agricole Loire-Haute-Loire, qui s'appelle...
03:55Qui s'appelle...
03:56Oui, si, Pacifique.
03:59Bonne réponse de Rémi Pupier.
04:01Bonne réponse, je suis désolé. Mais oui, c'est comme à l'école, il faut attendre d'avoir la parole pour pouvoir la vendre.
04:06Voilà. C'est la filiale, donc, du assurance du groupe Crédit Agricole.
04:10Et ici, à Saint-Etienne, on va gérer particulièrement les contrats récoltes, les risques climatiques et les assurances tout appareil mobile.
04:18Voilà. Donc, c'est bonne réponse de Rémi Pupier, Pacifique à le groupe Crédit Agricole Assurance.
04:23À zéro.
04:24On continue. Commerce dans la Loire, ça urge et ça bouge.
04:28Nous parlons de la semaine du commerce, un événement imaginé pour soutenir les commerces de proximité, mettre en avant les commerçants, les restaurants, les artisans du département.
04:38Cinq villes ont été moteurs dans cette initiative.
04:40C'est pas le salon, la belle saveur ?
04:43Non. Cinq villes ont été moteurs dans cette initiative.
04:45Feur, Rouen, Firmini, Rive de Gilles et la Thalaudière, qui ont été les premières communes.
04:50Mais quelle organisation a été à l'origine de la création de cette semaine du commerce dans la Loire ?
04:54C'est la chambre de commerce.
04:57Bonne réponse de Gilles Kévela.
04:59C'est la chambre de commerce et d'industrie Lyon.
05:01Saint-Etienne Rouen.
05:02Irène Roy et Antoine Martinez.
05:04De Saint-Etienne, qui est à l'origine de la création de cette semaine.
05:07On voit à l'écran.
05:08Et accompagné aussi par le Crédit Agricole et le groupe Casino.
05:11A noter que dans ces communes-là, vous pouvez retrouver plus de 10 000 euros de bons de tombola à gagner.
05:16L'idée, c'est vraiment de relancer le commerce dans un contexte qui est un petit peu morose.
05:19On ne va pas se le cacher.
05:20Il faut jouer.
05:20Une réponse, un partout.
05:22Troisième question.
05:24Nous parlons d'une belle croissance externe pour cette entreprise de notre territoire.
05:28Direction Saint-Just-à-Rambert pour parler de l'entreprise Rivolière.
05:32Rivolière, fabricant d'armes.
05:34Oh là là là là là là là là.
05:35Mais il n'y a pas la question.
05:36Ça dégaine, ça dégaine.
05:37Dans le distributeur d'armes, ça dégaine.
05:39Exactement.
05:39Ça dégaine.
05:40Effectivement, il y en a qui ont révisé.
05:41Ça me fait plaisir.
05:42Il y a un peu de tout.
05:44Ils veulent le trophée.
05:46Alors, allons-y.
05:47Donc, c'est le rachat d'Exadrone par, effectivement, Rivolière.
05:51Bonne réponse de Laurent Vinault.
05:53Donc, je continue.
05:54Direction Saint-Just-à-Rambert, l'entreprise Rivolière.
05:56Vous le savez, fabricant d'armes, d'équipements de défense, de chasse et de loisirs.
06:00Depuis plusieurs générations.
06:01Quand même, 320 salariés, 150 millions d'euros de chiffre d'affaires.
06:04Mais qui reste un groupe familial.
06:05Ils viennent de racheter donc Exadrone.
06:07Alexandre Labès, ce qu'on voit à l'écran.
06:09Une vingtaine de salariés, 4 millions d'euros de chiffre d'affaires.
06:11Exadrone est spécialiste dans les drones.
06:13Et notamment, le drone modulaire porte-outils de 8 kg.
06:17Qui est en lien directement avec l'armée et le ministère de la Défense.
06:19Ce sont des nouvelles un peu malheureuses, vous le savez, dans le contexte actuel.
06:22C'est un beau partenariat et surtout stratégique pour le département.
06:25Puisque ça reste en local.
06:26Et c'est une très belle acquisition pour le groupe Rivolière.
06:29Nous parlions donc d'Exadrone.
06:30Et petite note d'humour.
06:31Vous savez, les fusils qui sont fabriqués par Rivolière.
06:33Vous savez comment on les reconnaît ?
06:35Ils font perm-perm.
06:38Il faut le dire avec l'accent.
06:40Vous l'avez bien compris.
06:41Évidemment.
06:41C'est au niveau licence.
06:43On la coupera pas au montage, c'est dans la garde.
06:45On peut la garder.
06:47Il a fait l'école du rire.
06:48Oui, mais licence.
06:51Allez, 2-1 pour l'équipe Vino Cahuela.
06:53On va tout miser sur la dernière question.
06:55Et celui qui répond remporte le trophée de ce mois.
06:58Dernière question, formation école.
07:00Voici un domaine qui recrute et nous allons chercher l'école qui forme ses futurs salariés.
07:04Direction Saint-Etienne et plus particulièrement le campus industriel stéphanois.
07:08De quelle école parle-t-on ?
07:10Oh là là, mais ça bosse vite aujourd'hui.
07:13L'ISTP et RUP, on parle de nucléaire.
07:16Alors...
07:16Et de l'opo à foriel.
07:17Non, on ne parle pas de nucléaire.
07:19Et la réponse n'est pas complète, donc je ne l'accepte pas.
07:22654 étudiants ont déjà pu bénéficier de ce parcours dans cette école.
07:26Un parcours en alternance entre cours pratiques et semaines en entreprise.
07:29Les reconversions sont aussi les bienvenues.
07:32Et notamment, on va former les salariés du groupe Otis, qui est un groupe américain.
07:37Un ascensoriste.
07:39Et donc, c'est quelle école qui forme ses futurs ascensoristes ?
07:43L'ISTP et l'IRUP.
07:45Non, c'est l'IRUP.
07:48L'IRUP.
07:49Bonne réponse de l'IRUP.
07:51Ah non, c'est deux choses complètement différentes.
07:54C'est une...
07:54Ce ne sont pas du tout les mêmes formations.
07:57Donc, l'IRUP, qui en forme une trentaine par an, qui va passer à une cinquantaine par an.
08:02Et le DG du groupe Otis, le grand groupe américain, M. Lefebure, est venu en visite dernièrement
08:06dans les locaux de l'IRUP pour justement impliquer cette dynamique.
08:11Et on salue l'IRUP, dirigé par notre ami Cyril Fort.
08:14Bonne réponse de Rémi Pupier.
08:16Bon, je suis un peu désolé de vous avoir un peu squeezé, mais ce n'était pas tout à fait complet.
08:20Et puis de toute façon, CJ ne pense qu'à ça pendant le mois entier.
08:23Donc de toute façon, on va lui donner.
08:24Comme ça, on sera tranquille.
08:25Bravo.
08:26Voilà.
08:27Voilà, les amis, c'était une nouvelle étape.
08:32Du coup, les écoligériens, et à très bientôt pour une nouvelle étape.
08:34À bientôt.
08:35Merci.
08:35Alors, on salue dans le public, on a les personnes de l'école de la Deuxième Chance qui sont parmi nous.
08:47Merci beaucoup de nous faire l'honneur d'être dans le public régulièrement pour mieux appréhender le monde économique ici dans la Loire.
08:56Alors, Gilles Cayuela, de quelle société s'agit-il ?
08:59Ce n'est pas la maison Néret, par exemple.
09:01Parfaitement, c'est effectivement la maison Néret qu'on avait reçue en 2020 au moment des élections municipales.
09:08Benoît Néret était venu présenter les écharpes d'élus qui étaient 100% made in France, 100% éco-responsables et qui étaient dotés d'étiquettes intelligentes brodées.
09:20Eh bien là, c'est un petit peu dans la continuité de ce projet-là amorcé il y a cinq ans que la société Néret se développe puisqu'ils ont poursuivi, ils ont pris le fil de ce développement.
09:33Et depuis cinq ans, ils ont développé toute une stratégie autour des étiquettes intelligentes qui s'est matérialisée récemment avec la pose de la première pierre d'une nouvelle usine, un projet à 20 millions d'euros dédié à la traçabilité unitaire des produits de luxe et des produits textiles.
09:50Alors avant de passer la parole à Axel Broyer, donc le directeur des programmes de Néret, je vous propose de voir un petit sujet dans lequel Benoît Néret justement nous explique un petit peu toute la stratégie autour de la traçabilité.
10:04À l'avenir, chaque produit physique aura son jumeau numérique.
10:08Cela offre aux marques la possibilité de tracer chaque produit à l'unité pour partager avec le consommateur des informations sur la composition du produit, sur son origine,
10:20sur ses conditions de fabrication et également sur le bilan carbone de la chaîne de production.
10:27C'est pour cela que nous sommes capables de tisser des étiquettes à QR code unique, comme de graver par laser FAMTO des QR codes uniques sur du verre, du plastique, du métal, du cuir.
10:37Et grâce à notre suite logicielle Scalable, nous permettons aux marques de pouvoir associer un contenu numérique à chaque produit physique et même de l'actualiser en temps réel.
10:47Pour réussir un projet de traçabilité, il faut des outils, il faut également un partage d'expérience.
10:54Et Sansara a pour objectif d'accompagner les marques dans leur projet de traçabilité, de transformation digitale autour de la traçabilité unique de produits.
11:02Alors bonjour Axel Broyer, on vient de voir un petit sujet avec le président de Maison Néret qui nous parle justement de la traçabilité des produits de luxe.
11:16On a entendu parler de QR code, de laser FAMTO seconde.
11:18On imagine que c'est toutes les technologies, enfin ça fait partie des technologies qu'on va retrouver dans cette nouvelle usine qui va être baptisée Digitrace, c'est ça ?
11:26C'est ça. Alors tout d'abord, merci beaucoup pour l'invitation. Bonjour à tous.
11:30Oui, effectivement, aujourd'hui on dispose, on va dire, de lignes pilotes pour les différentes technologies que vous venez de voir lors du reportage et présenté par Benoît Néret.
11:39L'objectif de ce nouveau site, c'est de passage à l'échelle de production industrielle pour répondre en fait aux besoins grandissants de nos clients.
11:45Pendant cinq ans, vous avez fait de la R&D, vous avez développé un petit peu la technologie pour arriver aujourd'hui à une phase où ça y est, on peut accélérer.
11:53Exactement, on a fait de la R&D, on a aussi exploré les différents besoins de nos clients parce que traçabilité, ça peut vouloir dire beaucoup de choses.
11:59On peut faire du suivi de cycle produit, on peut faire du marketing, on peut faire énormément de choses.
12:04Donc là, l'idée maintenant, c'est vraiment dans ce nouveau bâtiment de mettre les outils de production dont on aura besoin pour répondre aux besoins des clients.
12:11Ça, ce n'était pas possible dans les sites que vous aviez ?
12:14Non, aujourd'hui, ce n'était pas possible parce qu'on garde aussi nos activités conventionnelles.
12:17Aujourd'hui, c'est des activités complémentaires, supplémentaires.
12:20Donc, il faut qu'on arrive avec de l'espace et de la possibilité.
12:23Alors, j'ai cru comprendre que dans cette nouvelle usine, 20 millions d'euros d'investissement, il y aurait également un centre de formation en partenariat avec Chanel.
12:32Quelle va être la vocation de ce centre ?
12:34Pour nous, un enjeu important, c'est la professionnalisation de la conservation et de la transmission de nos savoir-faire.
12:40On va dire, le made in Maison Nairé doit rester une vraie valeur ajoutée dans nos productions.
12:47Donc, à la fois, ça va nous permettre d'accompagner nos collaborateurs actuels vers des nouveaux métiers, puisque l'industrie change, elle se métamorphose.
12:55On le voit bien avec ces nouvelles technologies.
12:57Mais également aussi, pour les futurs collaborateurs qu'on aura sur ce site, pouvoir les intégrer correctement, leur transmettre le savoir pour être l'opérationnel le plus rapidement possible.
13:06Donc, transmission de savoir, montée en compétences, on le redit, 20 millions d'euros d'investissement.
13:12Combien de créations d'emplois associées à ce projet de nouvelle usine ?
13:16A la Fouillouse, je ne sais pas si on l'a dit d'ailleurs.
13:17Oui, à la Fouillouse, tout à fait.
13:18On plan aujourd'hui sur environ une cinquantaine d'emplois supplémentaires créés dès le démarrage du bâtiment.
13:27Septembre 2016, c'est ça ?
13:28Septembre 2026.
13:302026, pardon, excusez-moi.
13:312026, mais plutôt sur les premières embauches, on va dire, début d'année 2027.
13:35Et puis après, grossir en fonction de l'évolution du parc machine et des besoins des différentes sociétés.
13:40Donc là, sur le recrutement, ça va être quel type de catégorie sociale ?
13:43On sera sur un peu de mix, parce qu'on aura besoin à la fois d'ingénieurs, à la fois d'opérateurs.
13:48Donc il n'y a pas forcément une lumière mise sur, on va dire, des compétences plus que d'autres.
13:53Mais en tout cas, on aura besoin de beaucoup de monde.
13:56Oui, c'est bien, ça compte.
13:57L'Académie Néret.
13:59C'est ça, l'Académie Néret.
14:00Et donc simplement l'Académie, effectivement, on a besoin aussi, et c'est important pour nos clients,
14:04de les rassurer, effectivement, sur cette conservation du savoir-faire en local, ici.
14:10Maison Néret, c'est 1 200 salariés un peu partout dans le monde, dont 250 dans la région Loire-Haute-Loire.
14:19Quels sont les objectifs du groupe avec cette nouvelle usine ?
14:21On imagine que ça va être un vrai relais de croissance sur des marchés qui sont porteurs.
14:25Oui, alors l'objectif, le relais de croissance, il est permanent.
14:29Je dirais, on grossit aussi sur nos métiers conventionnels.
14:32Là, l'objectif, c'est d'atteindre dans les 5 ans environ 120 millions de chiffres d'affaires.
14:36Donc ça vous donne à peu près la perspective.
14:38On passe de 50 à 120, c'est incroyable.
14:39Exactement, les investitions que compte faire M. Néret.
14:43Mais voilà, l'objectif aussi, c'est surtout d'être resté qualitatif,
14:47focalisé sur ce qu'on sait faire au quotidien,
14:49et d'accompagner au mieux les clients sur leurs besoins.
14:52Alors, on a entendu parler dans le petit sujet qu'on a vu.
14:55Au début du sujet, on voit la société Sansara.
14:59Alors Sansara, c'est quoi ?
15:00C'est une filiale de Maison Néret, c'est ça ?
15:01Alors tout à fait, Sansara, c'est une filiale de la Maison Néret.
15:04C'est une filiale à tonalité plutôt digitale, comme vous l'avez vu dans le reportage,
15:08qui développe et maintient notre logiciel qui s'appelle Scalabel.
15:12Scalabel a la vocation en fait d'être une couche qui va permettre de faire le lien
15:17entre le produit physique et sa traçabilité digitale à travers différents outils,
15:21une application ou d'autres dispositifs.
15:24Donc Sansara a cette vocation-là.
15:26Simplement pour la petite histoire, Sansara tire son nom de Samsara,
15:30qui est le fameux nœud tibitain qui fait une forme d'éternité et de circularité.
15:36Pourquoi on a ce clin d'œil ?
15:37Parce qu'on pense vraiment que tous les projets qui sont portés dans la traçabilité aujourd'hui
15:41au sein du groupe vont permettre dans les années à venir
15:44d'améliorer la circularité des produits.
15:48La fin de vie, la production.
15:49Et Sansara est basée à Grenoble, c'est ça ?
15:52C'est un centre d'expertise à Grenoble.
15:53Tout à fait. Aujourd'hui, on a décidé d'implanter la partie technique développement à Grenoble
15:59parce que la ville de Grenoble a un microcosme.
16:02Et oui, il est reçu.
16:02C'est un système favorable.
16:03Bien sûr.
16:04Toutefois, le siège social sera également au sein de la nouvelle usine que vous avez présentée.
16:10D'accord.
16:10Parce qu'il va falloir créer des vraies synergies de la relation avec les autres structures qu'on pourrait avoir.
16:14Donc vous conservez l'entité iséroise, mais vous créez des liens,
16:19vous tissez des liens avec la future usine.
16:22Exactement.
16:23Très bien.
16:23Merci beaucoup, Axel Broyer, pour cette fantastique nouvelle.
16:27Et puis nous, quand on entend le mot Chanel, vous faites partie de ces entreprises nombreuses
16:31qu'il y a dans la Loire, qui portent vraiment l'excellence ici à la française.
16:37Et puis c'est tout le passé des passementiers ici dans la Loire.
16:40Bravo à l'entreprise.
16:41Merci pour votre témoignage.
16:42Merci à vous.
16:42Et merci pour cette interview haute couture, j'ai le caillouet là.
16:45Merci, Rémi.
16:53Sylvie Martel, très contente de vous avoir.
16:56Alors aujourd'hui, on a 42 réseaux à peu près dans la Loire.
16:59Vous avez décidé de faire un zoom sur un réseau de designers qui existe depuis de nombreuses années,
17:05qui s'appelle le réseau Designer Plus.
17:07Alors qu'est-ce que c'est que ce réseau ?
17:09Alors aujourd'hui, Designer Plus, c'est un réseau d'indépendants et il associe aussi des métiers qui ont rapport avec le design
17:14et qui est en fait sur la région Auvergne-Rhône-Alpes.
17:17Il représente vraiment la corporation des designers au niveau des acteurs économiques.
17:21Il l'apporte au niveau des acteurs académiques aussi.
17:24Et il contribue vraiment au rayonnement de la structure.
17:26Donc c'est vraiment de cette filière en fait.
17:29Il est constitué de plusieurs antennes.
17:30On en a une qui est sur la Loire et c'est vraiment le bassin historique, celle de la Loire.
17:34Donc on en parlera tout à l'heure.
17:34C'est là où tout est né à la Loire, ici Saint-Étienne.
17:37Et on comprendra bien pourquoi tout à l'heure, même si tout le monde a déjà une petite idée.
17:41Il est basé au mixeur.
17:42Cette antenne est basée au mixeur.
17:43Le mixeur, c'est une pépinière d'entreprise qui a été créée par Saint-Étienne Métropole.
17:48Et il est composé de nombreux bénévoles, comme beaucoup de réseaux.
17:52Et donc deux personnes qui sont en fait chargées de missions, qui sont Sarah et puis Eva.
17:59Et aujourd'hui, on reçoit Sarah qui va nous parler de Designer Plus, nous expliquer ce que c'est.
18:04Alors tout d'abord, Sarah, merci d'être avec nous.
18:06Merci.
18:06Et en quelques mots, vous allez nous éclairer un peu sur ce réseau, nous expliquer comment il fonctionne.
18:10Et surtout, on va peut-être commencer par nous expliquer ce qu'est le design.
18:13Parce que c'est très large le design.
18:15Effectivement.
18:16Le design, il faut penser que c'est une méthode en fait.
18:19Donc c'est une méthode qui permet de concevoir des produits, des biens ou des services.
18:25Ça peut être immatériel et c'est important parce qu'on y pense peu.
18:28En intégrant les contraintes techniques de fabrication entre autres,
18:32mais également les enjeux écologiques, économiques et sociaux afférents.
18:36L'objectif est bien évidemment d'aller vers de l'innovation et de la créativité.
18:42Donc vous regroupez plusieurs secteurs d'activité parce qu'en fait, on peut parler aussi du design dans la mécanique.
18:47On peut parler du design dans toutes les professions.
18:49En fait, ce n'est pas que quelque chose qui est visuel.
18:51Ça peut être une pièce.
18:52Ça peut être...
18:52Effectivement, le design est très large.
18:55Il y a du design de service, du design de management.
18:58Ça peut être appliqué à tout type de secteur d'activité.
19:01Et au sein du réseau, on représente les designers indépendants et les métiers associés.
19:05Donc tous les métiers aussi qui touchent à la créativité et à l'innovation,
19:09comme les architectes, les bureaux d'études.
19:13Oui, beaucoup de choses.
19:14Oui, je pense que oui, beaucoup de choses peuvent être...
19:16C'est une filière, effectivement.
19:18Alors aujourd'hui, comment est né le réseau Designer Plus ?
19:20J'imagine que vous avez décidé, comme beaucoup de réseaux d'ailleurs,
19:23de créer des synergies, de faire que le collectif soit plus fort,
19:26justement, dans cette idée de créer.
19:28Comment a été créé ?
19:30Quel est l'ADN ?
19:31Et aussi, pourquoi l'ancrage sur Saint-Étienne ?
19:33Que de questions !
19:34En 2007, le réseau a été cofondé par Jean-Pierre Tixier,
19:39Jacques Bois et Philippe Moine, qui est actuellement notre président,
19:42le Designer Plus, toujours présent.
19:44Alors que la sixième biennale du design de Saint-Étienne venait de se terminer,
19:47qui apparemment était superbe,
19:49et que la cité était en cours de création.
19:51Il y a eu une volonté des designers indépendants
19:53de pouvoir prendre part à l'écosystème
19:55et de pouvoir avoir une entité qui les représente.
19:59Pourquoi Saint-Étienne ?
20:00Saint-Étienne, c'est la seule ville design UNESCO en France.
20:03UNESCO, bien sûr.
20:04Le cité quartier créatif, quartier manufacture,
20:08cité manufacture est toujours très actif.
20:09La cité du design...
20:10On a vraiment un pôle de compétences avec ce mixeur
20:13où il y a plein de mixages d'idées.
20:15Et beaucoup de métiers de la création, d'ailleurs, au mixeur, je crois.
20:19Exactement, et dans la grande usine créative également, à côté.
20:22Donc vous êtes en plein cœur de là où il faut être, entre guillemets.
20:26Aujourd'hui, effectivement, on sait que quand on réunit des entrepreneurs,
20:29c'est pour effectivement mettre leurs compétences en avant,
20:31pour créer des projets plus ambitieux.
20:34Aujourd'hui, comment traduisez-vous, en fait,
20:35comment concrètement vous animez ce réseau au quotidien, en fait ?
20:39Qu'est-ce que vous faites ?
20:40Quelles sont vos actions ?
20:42Alors, nous, on propose, pour fédérer et représenter les designers,
20:46on propose des temps de rencontre entre designers et entreprises
20:49autour de nos valeurs qui sont beaucoup liées au développement durable.
20:53Pour ça, on fait partie d'un consortium d'acteurs
20:55qui s'appelle la Communauté Design et Développement Durable,
20:58avec la cité, le Ciri des Polyconceptions.
21:00On crée des temps de rencontre entre entreprises et designers
21:03pour que les entreprises qui ont intégré le design
21:06puissent en parler, témoigner et pouvoir encourager
21:09le passage à l'action d'autres entreprises.
21:11On propose également des événements,
21:13entre autres, des gros événements qui s'appellent
21:14les Nuits du Design, qu'on propose dans le cadre
21:17de la France Design Week, qui est le Festival National de Design,
21:21qui a lieu toujours la deuxième quinzaine de septembre.
21:25Et ces Nuits du Design, ce sont des expositions,
21:27des tables rondes, des temps festifs, bien évidemment,
21:29et des ateliers de sensibilisation pour pouvoir montrer
21:32ce dont est capable le design.
21:35Effectivement, Sylvie, c'est comme tous les réseaux,
21:36c'est aussi rond l'isolement des dirigeants
21:38et le fait qu'ils se rencontrent régulièrement.
21:42Et puis là, on est dans la créativité,
21:44donc effectivement, le fait de se rencontrer
21:45permet de créer peut-être d'autres choses.
21:46C'est vraiment l'intelligence collective qui est réunie
21:48pour imaginer, je suppose,
21:50parce que le design, en fait, on ne sait pas tous
21:52ce que c'est vraiment.
21:53On n'imagine pas vraiment.
21:54Donc là, c'est vraiment l'occasion de le faire plus connaître.
21:56Effectivement, et puis chaque designer du réseau
21:59ou métier associé a vraiment des compétences
22:01et des expertises différentes.
22:03Majoritairement, en fait, ils sont sous forme individuelle
22:06pour pouvoir justement s'associer et coopérer
22:08en fonction des besoins du projet, du client
22:10et des industries, des entreprises qui les sollicitent.
22:14Et du coup, comment fonctionne un réseau ?
22:15Justement, vous, par contre, comment vous êtes aidé ?
22:17J'imagine que vous êtes aidé financièrement
22:19par vos adhésions, par des aides de la collectivité.
22:21Comment fonctionnent exactement les partenariats,
22:23votre réseau au niveau financier ?
22:25Effectivement, donc il y a des adhésions
22:26pour les designers et les métiers associés,
22:28nos membres, mais également pour nos partenaires,
22:29les entreprises, les écoles qui nous soutiennent.
22:32On a des subventions publiques.
22:33On est bien évidemment accompagnés par Saint-Etienne-Métropole
22:35qui est un réel partenaire tant financier qu'opérationnel.
22:38Étant donné que le design, c'est vraiment la croisée
22:40entre l'économie et la culture,
22:42on est aussi soutenus par la DRAC.
22:45Et après, on sollicite des partenaires privés
22:47qui co-organisent, sponsorisent, co-financent
22:50ou financent les événements et les actions
22:52qu'on peut porter.
22:52Et après, comme tout réseau associatif,
22:55on a la chance d'avoir des bénévoles très actifs,
22:58créatifs, prolifiques,
23:00qui donnent beaucoup de temps et d'énergie
23:01et de talents dans le réseau.
23:04Et également des partenaires
23:05qui nous mettent à disposition des biens,
23:07des services, des lieux.
23:08Donc, merci beaucoup à eux
23:09parce que ça crée des très bons moments
23:11au Saint-Design en plus.
23:12Et Sarah et Eva,
23:13elles ne manquent pas d'idées, je crois.
23:14Oui, exactement.
23:15Et dernière petite question,
23:17Sarah, demain, c'est quoi, designer ?
23:19Vous avez quel projet ?
23:19Parce que je sais qu'il y a plein de choses
23:20qui sont là en train de se mettre en place,
23:24en quelques mots.
23:25En quelques mots,
23:25la biennale qui arrive,
23:27où on a hâte d'aller voir les expositions
23:29qui ont l'air d'être assez superbes
23:30et pour lesquelles on organise aussi des temps,
23:33soit autour des valeurs au sein de la pratique du design,
23:36pour les designers et les curieux,
23:38mais également de transmissions
23:40pour les entreprises et les organisations,
23:42entre autres autour des questions des déchets
23:43pour les entreprises,
23:44avec une commission d'échecs
23:45qui est très active au sein du réseau
23:47et de sensibilisation avec la C3D.
23:50Donc, n'hésitez pas à venir nous retrouver.
23:53Parfait.
23:53Et on peut s'abonner à une newsletter peut-être aussi
23:55qui est très riche.
23:57Est-ce qu'on peut avoir des informations
23:59sur votre site internet ?
24:00Oui, notre site internet est designerplus.fr
24:03et composé comme un annuaire.
24:05Donc, en plus, si vous cherchez un designer,
24:06vous pouvez filtrer et trouver.
24:07C'est une Bible.
24:09Et voir aussi par géographie.
24:11Si vous voulez être très local dans la Loire,
24:13vous pouvez filtrer.
24:14Et on a également un LinkedIn très dynamique
24:16et un AssoConnect
24:17où vous pouvez retrouver toutes les informations
24:18et les calendriers.
24:19Parce qu'effectivement,
24:20on propose beaucoup, beaucoup de choses.
24:22Vive le collectif Designer Plus.
24:24Merci, Sarah.
24:25Merci, Sarah.
24:25Merci de votre présence.
24:26Merci beaucoup, Sylvie Martel.
24:33Alors, je vous propose de partir à Saint-Etienne.
24:36La semaine dernière,
24:38ou il y a 15 jours,
24:39il y avait une opération usine ouverte
24:41qui faisait rayonner 85 entreprises
24:43de partout dans notre département
24:45pour pouvoir mieux faire connaître
24:47les métiers de la mécanique,
24:48de la métallurgie.
24:49On est allé dans une entreprise
24:50que vous connaissez beaucoup d'entre vous
24:52qui s'appelle David.
24:53Il fait des rouleaux, vous savez,
24:54les rouleaux, des tapis roulants,
24:55entre autres.
24:57Et il y avait une journée portes ouvertes.
24:58Il y a même eu la présence du préfet
25:00qui est venu.
25:01C'est un sujet de Yanis Boidane.
25:0485 ans d'histoire
25:05qui ouvre ses portes
25:06à de jeunes collégiens.
25:08A l'occasion des journées usines ouvertes,
25:10une dizaine d'entreprises du Nord,
25:12au sud du département,
25:13ont participé à cette opération.
25:15C'est le cas de l'entreprise David Roll,
25:17dont la directrice Émilie Capsa
25:18souligne l'importance
25:19de cette journée chez les jeunes.
25:21Ce qui est important,
25:22c'est de leur faire découvrir
25:23tout ce qui est manufacturé.
25:25Il y a tellement de choses
25:26qui sont fabriquées
25:27et industrialisées encore en France.
25:29Donc c'est important de se dire
25:31qu'on a encore la chance
25:32d'avoir une industrie
25:33qui existe encore en France.
25:34Alors ça va être fabriquer des voitures,
25:36ça va être fabriquer des parties de train,
25:39ça va être fabriquer des parties d'avion,
25:40ça peut être aussi fabriquer des médicaments.
25:43On a pu leur faire manipuler les choses,
25:46ils voient, ils s'intéressent.
25:47Ils ont pu voir aussi des jeunes
25:49ou des plus anciens
25:50qui ont des parcours un peu atypiques.
25:52Donc oui,
25:53ils se sont plutôt posé des questions.
25:55Des élèves intéressés
25:56qui ont également pu rencontrer
25:58Alexandre Rochette,
25:59le préfet de la Loire présent sur place.
26:01Selon lui,
26:02cette opération a plusieurs impacts positifs.
26:04Quand ils auront des choix à faire
26:05pour l'orientation de leurs enfants
26:06ou pour que les enfants,
26:07quand ils réfléchiront à leur métier plus tard,
26:09se disent qu'ils ont vu des choses
26:11qui peuvent les intéresser.
26:12Je pense que ça permet
26:13de combattre les élèves reçus,
26:14ça permet de combattre
26:14un sujet qui est quand même extrêmement important,
26:17c'est que dans le département de la Loire,
26:18si aujourd'hui vous voulez avoir du travail,
26:20rentrer dans une entreprise d'industrie,
26:22c'est du travail assuré.
26:23Et puis surtout,
26:24vous avez derrière moi
26:25une entreprise de métallurgie
26:28qui fait des tourneurs,
26:30des fraiseurs,
26:30qui a toutes ces activités industrielles
26:32et dans lesquelles il y a beaucoup de place
26:33qui est ouverte.
26:34Dans la Loire,
26:3525% de l'emploi est issu du secteur industriel,
26:38un besoin de main-d'œuvre constant
26:40qui aura peut-être donné
26:41quelques pistes de réflexion
26:42à ses visiteurs.
26:43Et maintenant,
26:49nous allons parler des CIGAL,
26:50une association qui prône l'épargne
26:53pour pouvoir aider les entreprises
26:55avec M. Vinault, Laurent Vinault.
26:58Absolument Rémi, merci.
26:59Alors effectivement,
27:00si vous voulez donner du sens
27:01à votre épargne
27:03en participant à l'accomplissement
27:05de projets sur le plan d'un territoire,
27:07des projets qui sont utiles pour l'emploi,
27:10utiles pour l'économie locale,
27:12qui sont bons pour l'environnement aussi,
27:14si vous voulez participer à ce soutien-là,
27:17c'est ce que vous propose précisément
27:19un club,
27:21un club qui se situe,
27:23allez à mi-chemin,
27:24entre l'économie sociale et solidaire
27:26et puis ce qu'on appelle
27:26l'éducation populaire.
27:28Et ce club,
27:29c'est un club d'investisseurs
27:31pour une gestion alternative
27:33et locale de l'épargne solidaire.
27:35C'est génial.
27:35Plus communément appelé,
27:37effectivement,
27:38alors rigoureusement un CIGAL,
27:39mais communément appelé une CIGAL.
27:42Alors j'ai le plaisir,
27:42effectivement,
27:44d'accueillir Philippe Vial,
27:45qui est le président
27:46de CIGAL et EOL,
27:49ici à Saint-Etienne,
27:50sachant qu'il existe
27:51trois autres CIGAL,
27:52trois autres clubs CIGAL,
27:53ici dans la Loire.
27:54Et pour finir ce panorama,
27:56les CIGAL sont apparues
27:57à l'entame des années 80.
27:59Il y en a à peu près 200 en France,
28:0025 en région Auvergne-Rhône-Alpes,
28:02et ça fédère quelques 3 000 bénévoles.
28:05Alors Philippe Vial,
28:07qui est-ce qui au départ a cette belle idée
28:08de créer une CIGAL,
28:11c'est-à-dire,
28:12comment devient-on CIGALIER ?
28:16Et CIGALIER.
28:17Et CIGALIER.
28:19Comment on le devient
28:20et au nom de quoi ?
28:21Qu'est-ce qui fait que...
28:22Alors je crois que ce qui fait
28:23qu'on a envie de devenir
28:24CIGALIER ou CIGALIER,
28:26c'est qu'on a envie de s'intéresser
28:28au développement économique
28:29de son territoire.
28:30On a, comme vous avez dit,
28:31envie de donner du sens
28:32à notre épargne
28:33et donc pas forcément
28:34mettre notre épargne
28:35dans une banque traditionnelle
28:37pour effectivement
28:38pouvoir s'impliquer
28:39dans les projets
28:40qu'on va soutenir.
28:41C'est à ce titre-là
28:43qu'on peut se dire
28:44mouvement d'éducation populaire
28:45puisqu'on permet à des gens
28:47aussi d'accéder
28:48à des gens qui n'ont
28:49aucune connaissance
28:50des milieux économiques,
28:52et bien finalement
28:52de rentrer en compréhension
28:54dans ce que c'est
28:55qu'une entreprise.
28:56Il y a un profil type
28:56de la CIGALIER ou du CIGALIER,
28:58je veux dire,
28:58par là,
28:59ce sont déjà des gens
29:00qui étaient engagés
29:01dans une structure
29:01de l'économie sociale,
29:03pas nécessairement ?
29:03Alors, on peut dire
29:04qu'on recrute effectivement
29:06une partie de nos CIGALIER
29:07et CIGALIER
29:08dans un fameux salon stéphanois
29:09qui s'appelle
29:10le salon TATOUJUSTE.
29:11Donc, effectivement,
29:13même si c'est un salon
29:14qui s'ouvre beaucoup,
29:16c'est quand même un salon
29:16de l'économie sociale
29:17et solidaire.
29:18Mais aujourd'hui,
29:19par le simple réseau
29:20et le bouche-à-oreille,
29:22aujourd'hui,
29:22on accueille
29:24aussi bien
29:24un chirurgien,
29:26une directrice de laboratoire,
29:27par un jeune étudiant
29:28qu'un oublié
29:29qui a envie de vivre.
29:30Donc, pas de profil particulier.
29:32Alors,
29:32on va remonter le fil,
29:34si vous en êtes d'accord.
29:35La CIGALI est créée,
29:36le club CIGALI est créé,
29:38il va comprendre
29:39entre 10 et 30 personnes
29:41maximum.
29:4120.
29:4220, 10 et 20.
29:44Vous allez définir
29:45les règles de vie du club,
29:46vous allez définir
29:47la nature,
29:47la typologie des projets
29:49que vous allez soutenir,
29:50c'est-à-dire sa géographie,
29:52est-ce que ce sera
29:52plutôt là que là,
29:54l'objet social
29:55de ce projet,
29:56sachant que vous êtes
29:57attentif à la fois
29:57au projet,
29:58mais également
29:58au porteur de projet,
30:00qui peut être une association
30:01ou une entreprise,
30:03vous allez vérifier
30:03sa viabilité économique,
30:05c'est ça le mode d'emploi ?
30:06Tout à fait.
30:08On va se réunir,
30:09effectivement,
30:09l'idée c'est d'arriver
30:11à 15, 20 personnes
30:12pour réunir une épargne
30:15à peu près pertinente
30:17et intéressante
30:17pour l'investissement.
30:19Et puis à partir
30:20de ce moment-là,
30:21grâce à notre association
30:22régionale,
30:23on a un appel à projet
30:24qui sort deux fois par an
30:26et qui invite
30:27toutes les petites entreprises,
30:29on ne va pas financer
30:31l'exemple Néret,
30:33enfin on pourrait,
30:34mais je pense
30:34qu'on ne va pas mener
30:35grand-chose.
30:35On va plutôt financer
30:37des auto-entrepreneurs,
30:40des projets associatifs.
30:41On va en parler
30:42tout à l'heure
30:42des projets.
30:43Voilà.
30:44Et après,
30:45on n'a pas tellement
30:46de limites sur le champ
30:47pour peu qu'effectivement
30:48ça corresponde
30:49à notre éthique
30:51en quelque sorte.
30:52C'est important
30:52votre éthique
30:53parce que dans votre fonctionnement,
30:55un vote,
30:56une personne.
30:57Un homme, une voix.
30:57Une femme, une voix.
30:58Il n'y a pas de...
30:59D'ailleurs,
30:59vous n'êtes,
31:00je vous ai dit président,
31:01mais sur le papier,
31:01vous ne l'êtes pas.
31:02Non, je suis gérant
31:04d'une indivision.
31:04Alors, concrètement,
31:06comment se passe à la fois
31:07le soutien financier
31:08et puis également
31:09l'accompagnement
31:10du projet soutien
31:11parce que vous financez,
31:12vous allez nous dire
31:12à quelle hauteur
31:13et puis après l'accompagnement,
31:15vous dispensez du conseil aussi.
31:16Tout à fait.
31:17Alors,
31:18l'engagement financier,
31:19il se fait soit
31:20en rentrant au capital
31:21de l'entreprise
31:22au démarrage
31:22si elle souhaite
31:23effectivement...
31:24De toute façon,
31:25on est tenu juridiquement
31:26de rentrer un minimum
31:27au capital
31:27pour pouvoir après
31:29abonder un compte d'associé
31:30si c'est une entreprise
31:31commerciale,
31:32si c'est une entreprise
31:33associative,
31:34on peut aller directement
31:34sur des logiques
31:35de prêts d'honneur.
31:37La cotisation versée,
31:39l'épargne mensuelle
31:40par un cigalier,
31:40une cigalière...
31:41L'épargne mensuelle
31:42pour notre cigale
31:44et pour les cigales
31:44ligériennes,
31:45grosso modo,
31:45on est entre 15 euros
31:47par mois.
31:48Donc, vous voyez,
31:48c'est vraiment accessible
31:49à tout le monde
31:50et c'est ça qui est intéressant
31:52et les plus gros investisseurs
31:55mettent entre 100 et 150 euros
31:57ce qui nous fait une moyenne
31:58sur une cigale
31:58de l'ordre de 35 euros
32:00par cigalier.
32:0130 à 35 euros
32:02par cigalier,
32:03ce qui nous permet
32:03d'investir par club cigale
32:0510 000 euros à peu près
32:07par an
32:07sur un ou deux projets.
32:09Alors justement,
32:0910 000 euros par an,
32:10vous l'avez dit,
32:11un ou deux appels à projets,
32:12vous les examinez,
32:14donc vous allez affecter
32:15peu ou prou 10 000 euros
32:16sur un projet.
32:18Si le projet
32:18est véritablement d'ampleur,
32:20est-ce que d'autres clubs cigales
32:21peuvent dire
32:22« Eh oh, moi, ça m'intéresse ? »
32:24Tout à fait,
32:24puisqu'on va étudier les projets
32:26en fait,
32:26les quatre cigales ensemble.
32:28Voilà, c'est pas...
32:29Alors, chaque cigale
32:30reste complètement autonome
32:32de s'engager financièrement
32:33là où elle veut
32:34puisque c'est quand même
32:34l'argent de ses épargnants
32:35qu'elle investit,
32:37mais on se réunit
32:38les quatre gérants ensemble
32:40et on définit des fois
32:42des stratégies
32:43d'investissement collectif.
32:44Alors, un ou deux projets par an,
32:47est-ce que vous pouvez nous donner
32:48des exemples
32:48qui parlent à nos téléspectateurs ?
32:50Ah mais vous avez la liste.
32:51Je me suis fait ma petite antisèche.
32:53C'est bien.
32:55Donc, par exemple,
32:56on est rentré au capital
32:57du supermarché coopératif
33:00La Fond milière.
33:00Bien sûr.
33:01D'accord.
33:01Voilà.
33:01C'est son anniversaire, là.
33:02Voilà.
33:04On a été, dès la création,
33:06et on a été le premier financeur
33:07et ça, c'est important
33:08de le signaler
33:08parce que souvent,
33:09il y a des projets
33:10qui ne voient pas le jour
33:11parce qu'elles ne trouvent pas
33:12le premier financeur
33:13qui va donner
33:14un peu de garantie aux choses.
33:16Donc, on a financé
33:17la création de la boulangerie
33:19Le Pain du Loup.
33:20Oui, bien sûr.
33:20Et aujourd'hui,
33:22on est très heureux
33:23parce qu'ils ont quatre salariés.
33:24Donc, on a eu un véritable impact
33:26sur l'emploi.
33:28On finance,
33:29on a acheté,
33:30on a participé
33:30à l'achat d'un véhicule
33:31pour une association
33:32qui s'appelle Autonome
33:33et qui permet, effectivement,
33:35de mettre à disposition
33:36des personnes à mobilité réduite
33:37des véhicules adaptés,
33:39entre autres,
33:40pour continuer à avoir
33:41du lien social,
33:42aller en famille,
33:44aller à un mariage.
33:45Voilà.
33:46On finance aujourd'hui
33:49un tiers-lieu sur Rouen.
33:51Voilà, un tiers-lieu culturel
33:52qui est intéressant,
33:54qui est réuni,
33:54je ne sais pas combien
33:55d'acteurs culturels de Rouen.
33:56On est très axé, quand même,
33:58sur tout ce qui est
33:58l'insertion professionnelle.
34:00Donc, on finance,
34:01par exemple,
34:02des jardins de cocagne.
34:03Bien sûr.
34:04Voilà, ça vous donne
34:05Alors, quand vous dites,
34:06il y a la Cigale et O,
34:08le club Cigale et O,
34:10Saint-Étienne,
34:11mais dans le O,
34:12on va retrouver
34:12d'autres partenaires aussi,
34:14d'autres bailleurs de fonds.
34:15Les autres Cigales.
34:16Et puis, souvent,
34:16on va en cofinancement
34:18avec d'autres acteurs.
34:20Loire Active,
34:21France Active.
34:22D'accord.
34:23Comment est-ce que
34:24vous récupérez votre épargne ?
34:26Alors, notre épargne,
34:27on la récupère.
34:28Alors, au début,
34:29on fixe un plan
34:30de remboursement
34:31de notre épargne,
34:33avec généralement
34:34un taux d'intérêt
34:34pour les Cigales de la Loire.
34:36le choix qui a été fait
34:37entre les 4 Cigales,
34:39c'est le taux du livret A
34:39de la Caisse d'épargne.
34:41D'accord.
34:41Voilà, on met soit
34:42notre argent ici,
34:43on le met à la Caisse d'épargne.
34:44Voilà.
34:45Sachant que ça paye à peine
34:47les pertes qu'on a
34:48sur certains projets,
34:48puisqu'on a un projet sur 10
34:50qui, en fait,
34:50n'arrive pas à terme.
34:52Enfin, qui n'arrive,
34:53qui ne sont pas viables.
34:54Et pour ceux qui fonctionnent,
34:56est-ce qu'à un moment donné,
34:57vous avez vocation
34:58à ressortir du capital ?
34:59Bien sûr.
35:00On a même l'obligation
35:01de sortir du capital
35:02à 5 ans.
35:03À 5 ans, vous ressortz ?
35:04À 5 ans, on ressort du capital
35:05et on s'interdit
35:06d'avoir au capital
35:07plus que la minorité
35:09de blocage.
35:09C'est-à-dire que,
35:10pour nous,
35:10c'est vraiment l'entrepreneur
35:11qui est responsable
35:12de son entreprise
35:13et nous,
35:14on vient juste en soutien.
35:15Merci.
35:16C'est un sujet très intéressant.
35:17J'ai quand même
35:17deux autres questions.
35:18Qu'est-ce que vous cherchez
35:19aujourd'hui ?
35:20Est-ce que vous cherchez
35:21des entreprises
35:22qui sont dans votre champ
35:25solidaire et éthique
35:26et qui vont postuler
35:27en frappant à votre porte
35:28en disant
35:29est-ce que vous pourriez
35:30nous aider ?
35:30Ou est-ce qu'au contraire,
35:31vous cherchez des gens
35:33qui sont peut-être
35:33nos téléspectateurs
35:34et qui ont envie d'investir,
35:36donner du sens
35:36à leur épargne
35:37et donner du temps aussi
35:39pour essayer,
35:40avec leurs compétences,
35:41de coacher les entreprises ?
35:42Qu'est-ce que vous cherchez ?
35:43Alors, je dirais
35:44qu'aujourd'hui,
35:44effectivement,
35:45on cherche plus
35:46des bénévoles
35:48ou des investisseurs
35:50qui voudraient rejoindre
35:50notre club
35:51parce qu'effectivement,
35:52les entreprises,
35:53on est relativement bien
35:54repérés aujourd'hui
35:55dans l'écosystème local
35:57et donc,
35:57les projets nous arrivent
35:58assez facilement
35:59via les incubateurs,
36:01via la métropole
36:03de Saint-Étienne,
36:04via un certain nombre
36:05d'acteurs,
36:05voire Loire Active
36:06qui nous envoie du monde
36:07et ainsi de suite.
36:08Bien sûr.
36:08Donc aujourd'hui,
36:09pour pouvoir aider plus,
36:10il nous faut plus d'argent.
36:11Voilà.
36:12Donc, je cherche
36:13des investisseurs.
36:14Je rejoins,
36:15ce sera la question,
36:16mais la question de Rémi,
36:18c'est qu'on est en 2025,
36:20les vents soufflent
36:21quand même assez fort
36:22sur le monde
36:23de l'économie sociale
36:24et solidaire
36:25et soufflent encore plus fort
36:26peut-être en région
36:27Auvergne-Rhône-Alpes.
36:28Le fait justement
36:29d'avoir des cigalières
36:30et cigaliers,
36:31ça vous permet
36:31d'affronter
36:32ces courants
36:34force 4 ou 5.
36:35C'est courants
36:36un peu défavorables.
36:38Oui, c'est l'intérêt des cigales,
36:40c'est qu'on est complètement autonome,
36:41c'est-à-dire que l'argent,
36:43c'est le nôtre.
36:44On en fait ce qu'on en veut,
36:45on le met là où on veut
36:46et on discute avec qui on veut.
36:49Voilà.
36:50Si on veut rejoindre un site internet,
36:52vous le dites lentement
36:52que les gens ont le temps de noter.
36:54Donc, le plus simple,
36:54c'est d'aller sur cigale
36:56avec un S,
36:57Aura,
36:58Auvergne-Rhône-Alpes.
36:59Cigale, Auvergne.
37:02Parfait.
37:02Aura.
37:03Aura, Auvergne-Rhône-Alpes.
37:04Merci beaucoup de cette habitation.
37:06Merci, M. Vial.
37:07Vous avez eu toujours une carrière
37:08avec beaucoup d'implication
37:10et ça fait plaisir de vous retrouver
37:12dans cette activité.
37:13Je ne pensais pas dire ça
37:14dans cette émission,
37:15mais vive les cigales.
37:17Merci, Rémi.
37:17Au revoir.
37:18Au revoir.
37:24Voilà, c'est la période
37:27où on met en avant le partenariat
37:29avec le barreau de Saint-Étienne.
37:32Aujourd'hui, nous allons,
37:33comme, avoir comme invité
37:34une avocate.
37:36On est très contente
37:37de vous recevoir.
37:38Vous êtes Prisca Ouibou.
37:39Vous êtes ici
37:41pour nous parler
37:42de la rupture brutale
37:43des relations commerciales établies.
37:45Alors, la rupture brutale,
37:47c'est quelque chose
37:48que je connais
37:48parce que j'ai eu
37:49des témoignages d'amis
37:50qui ont eu affaire
37:51à cette problématique
37:52et vous comptiez
37:53nous en parler
37:54un petit peu plus,
37:55cette rupture brutale.
37:56Qu'entend-on
37:56par cette relation commerciale établie
37:59et qu'est-ce qu'une rupture brutale
38:01selon la loi ?
38:02Bonsoir Rémi.
38:03Oui, effectivement,
38:04je viens vous parler
38:05de cette thématique
38:06qui, sous un terme
38:07un petit peu technique,
38:08vise une solution
38:09qui peut être extrêmement délicate
38:10pour une entreprise
38:11qui se voit notifiée
38:13ou non notifiée,
38:14justement,
38:15une fin de la relation d'affaires
38:17qu'elle entretenait
38:17depuis quelques mois
38:19ou plutôt quelques années
38:20avec un partenaire économique.
38:22Donc, l'objectif,
38:23c'est de mobiliser des règles
38:24pour permettre
38:25soit d'indemniser
38:26l'entreprise
38:27qui va faire face
38:28à cette rupture,
38:29soit éventuellement,
38:30dans certaines hypothèses,
38:33permettre de reprendre
38:33cette relation commerciale.
38:35C'est-à-dire qu'il y a un client
38:35qui fait confiance
38:36à une entreprise
38:39depuis longtemps,
38:40un fournisseur,
38:41et du jour au lendemain,
38:42il décide de dire stop.
38:43Voilà, tout à fait.
38:44Ce qui est interdit
38:46par les dispositions
38:47du code de commerce,
38:48c'est la rupture brutale.
38:50D'accord.
38:50C'est le fait
38:51de ne pas écrire
38:52à son contractant
38:53qu'on va arrêter la relation
38:55et de ne pas respecter
38:56un préavis
38:56qui soit suffisant.
38:59Exemple,
38:59du jour au lendemain,
39:00vous avez
39:01un équipementier automobile
39:02qui va dire
39:02à son sous-traitant
39:03dans l'industrie automobile,
39:04c'est assez récurrent
39:06comme type de solution,
39:08demain ou après-demain
39:09ou dans 15 jours,
39:10vous arrêtez la production
39:12et je transfère
39:13en fait ce contrat
39:14avec une entreprise,
39:15enfin dans une entreprise
39:16tierce en France
39:18ou à l'étranger.
39:18D'accord.
39:19Et c'est quoi
39:19qui mène une entreprise
39:21à arrêter brutalement
39:23les relations
39:24qu'elle a
39:25avec son fournisseur ?
39:26Le prix ?
39:27Plein de raisons.
39:28Il peut y avoir
39:28de multiples raisons
39:30qui sont la volonté
39:31d'aller chercher
39:32un autre fournisseur
39:33parce qu'on a cherché
39:34un sourcing
39:36qui est plus intéressant
39:37en termes de délai
39:39ou en termes de tarifs
39:40ou en termes
39:40de main-d'oeuvre qualifiée
39:41qui va lui permettre
39:42de donner raison
39:44à un autre marché.
39:45Ça peut être également
39:46la volonté
39:47de réintégrer
39:49dans une entreprise
39:50une activité
39:51qui était externalisée.
39:52Donc les hypothèses
39:53sont évidemment multiples.
39:55Ce qui est interdit
39:56c'est la rupture brutale
39:57mais c'est également
39:59le fait
40:00de ne pas laisser
40:01ce préavis suffisant,
40:02de ne pas permettre
40:03à l'entreprise
40:03de trouver
40:04un autre marché
40:05qui va lui permettre
40:07en fait
40:07de se repositionner
40:09et d'avoir
40:10un chiffre d'affaires
40:11qui lui permettra
40:11existe-t-il
40:12une durée
40:14minimale
40:14de préavis
40:15à respecter ?
40:16Alors absolument pas
40:17il y a plutôt
40:17un préavis maximum
40:18qui est prévu
40:19par le code de commerce
40:20donc ça c'est celui
40:21auquel on fait référence
40:22de façon habituelle.
40:23Le code de commerce
40:24nous dit
40:24si le partenaire
40:26respecte un préavis
40:27de 18 mois
40:27on ne peut pas
40:29aller chercher
40:30sa responsabilité.
40:31D'accord.
40:31Par contre
40:32ce préavis
40:32on va le calculer
40:33en fonction
40:34de la réalité
40:34de la situation.
40:35On n'a pas dans le code
40:36un an de relation
40:37égal à un mois
40:38de préavis.
40:39Ça ne fonctionne pas
40:40du tout comme ça.
40:40On va chercher
40:41s'il y a une dépendance
40:42économique effective
40:43s'il y a une technologie
40:45particulière
40:46qui a été mise en place
40:47si le marché
40:48est extrêmement concurrentiel
40:49si on a demandé
40:50des investissements
40:50particuliers
40:51si on a demandé
40:52la constitution
40:53d'un stock tampon
40:53et plus on a
40:55d'éléments de ce type là
40:56plus le préavis
40:57va être long
40:57dans une limite
40:58de 18 mois.
40:58Donc c'est pas seulement
40:59dans un cadre
41:00d'un contrat ?
41:01Non alors
41:01le contrat
41:02pour le commun des mortels
41:04c'est un document
41:05papier avec une signature.
41:06Là on parle réellement
41:07de relation d'affaires.
41:08Il n'y a pas besoin
41:08d'avoir un contrat
41:09pour pouvoir bénéficier
41:11de ce régime juridique.
41:13C'est un contrat moral.
41:14Voilà.
41:14C'est un contrat
41:15puisque le simple fait
41:17d'avoir des relations d'affaires
41:18c'est un contrat.
41:19Donc à partir du moment
41:20où on peut démontrer
41:20que de façon habituelle
41:22stable
41:23régulière
41:24avec un certain volume
41:26de chiffre d'affaires
41:26on a cette relation d'affaires
41:29on peut bénéficier
41:30de ce dispositif.
41:31En fait ce qu'on va rechercher
41:32c'est
41:32est-ce que vous étiez en droit
41:34vous légitimement
41:35de penser
41:36que la relation d'affaires
41:37allait continuer ?
41:39D'accord.
41:40Celui qui rompt
41:40il peut se justifier
41:41en disant
41:41en invoquant la faute
41:43par exemple ?
41:43Il peut invoquer
41:44la faute grave.
41:45Alors la faute grave
41:46c'est de façon habituelle
41:48des non-conformités
41:49de façon habituelle
41:51des non-respect
41:52de délai de livraison.
41:53Il faut vraiment
41:53que cette faute
41:54soit suffisamment
41:55circonstanciée
41:56et suffisamment importante
41:57pour motiver
41:58la fin d'une relation contractuelle
41:59et on va l'apprécier
42:00en fonction évidemment
42:02du degré
42:02de la relation contractuelle
42:04parce que si votre client
42:05représente 60%
42:06de votre chiffre d'affaires
42:07ou même parfois
42:09beaucoup plus bas
42:09la situation peut être dramatique.
42:11Il existe des sanctions
42:12je suppose ?
42:13Oui alors il y a plusieurs sanctions
42:14qui sont possibles
42:15d'une part
42:17on va pouvoir demander
42:18une indemnisation
42:18du délai en fait
42:20dont on aurait dû bénéficier
42:22pour pouvoir trouver
42:23un autre partenaire.
42:24Donc dans la limite
42:25de 18 mois
42:26et ce qui va
42:27permettre de chiffrer
42:28les dommages et intérêts
42:29c'est une perte
42:30de marge
42:31sur coût variable.
42:33Là on fait toujours appel
42:34à l'expert comptable
42:34pour pouvoir le calculer.
42:36On va chiffrer un préjudice
42:38par rapport à la perte
42:39qu'on aura faite.
42:40Et une autre solution
42:41qui est possible
42:42c'est de demander
42:43au tribunal
42:44dans le cadre
42:44d'un référé de Haraer
42:46je l'ai déjà pratiqué
42:47sur le tribunal
42:48de commerce de Lyon
42:49de reprendre
42:50la relation commerciale
42:51établie
42:51de contraindre son partenaire
42:53parce qu'il n'a pas
42:54respecté un préavis
42:55de reprendre cette relation.
42:57Si le témoignage
42:58Rémi fait écho
42:58à une matinale
42:59que nous avions organisée
43:00avec Esther
43:00au tribunal de commerce
43:01et là où on parlait
43:03justement des difficultés
43:04des entreprises
43:04la présidente du tribunal
43:05mettait en avant
43:06tout à fait ce que vous venez
43:07de dire sur le fait
43:08que les entreprises
43:08ne doivent pas être
43:10dépendantes d'un monoclient
43:11parce que lorsqu'on est
43:12en monoclient
43:13ou en pratiquement
43:13monopole auprès d'un client
43:15et bien malheureusement
43:16quand il y a une rupture
43:17commerciale qui est rompue
43:18ça met en péril
43:19complètement l'entreprise
43:20de manière très rapide
43:21et ça engendre parfois
43:22des catastrophes
43:23au niveau des entreprises.
43:24Pour se prémunir
43:25de ce risque juridique
43:26et de ces sanctions
43:28y a-t-il des solutions ?
43:29Alors il y a
43:29des réflexes
43:31qu'on peut avoir
43:32c'est d'abord
43:33de documenter
43:33la relation commerciale
43:35parce que le jour
43:36où ça arrive
43:36il va pouvoir
43:37falloir démontrer
43:38que depuis X temps
43:40on a ce type de relation
43:41depuis X temps
43:43on réalise
43:44tel taux de marge
43:44alors ça on va faire
43:45évidemment appel
43:46à la documentation comptable
43:47mais vraiment
43:48l'important c'est
43:49de documenter
43:50et de pouvoir démontrer
43:51qu'on n'a pas commis
43:52de fautes
43:52dans cette relation commerciale
43:54puisque très fréquemment
43:54ce que l'adversaire
43:56l'ancien partenaire
43:57va opposer
43:57c'est vous n'avez pas
43:58respecté des délais
43:59ou vous avez une prestation
44:01qui est de mauvaise qualité
44:02et l'autre élément
44:04qui peut être mis en avant
44:05c'est évidemment
44:05de négocier
44:06un contrat
44:07et cette fois-ci
44:08un contrat écrit
44:08et qui va prévoir
44:10notamment
44:10de l'atterrissage
44:11réavis
44:12différente
44:13en fonction
44:13de l'évolution
44:14de la relation
44:15après si la commission
44:15commerciale reprend
44:17et qu'elle est imposée
44:18par le tribunal
44:18bonjour la relation
44:19ça arrive
44:22notamment
44:23dans la sous-traitance
44:25automobile
44:26de deuxième
44:27ou troisième rang
44:27où vous avez
44:28notamment sur le territoire
44:29ligérien
44:30des entreprises
44:30qui se sont vues
44:31du jour au lendemain
44:32notifiées des fins
44:33de relations commerciales
44:34avec une reprise
44:34ordonnée par le tribunal
44:35et puis quand il y a
44:36des clients qui représentent
44:37un certain chiffre
44:38d'affaires
44:39de la société
44:39ils disent
44:40on fait trop
44:41si nous on se casse la gueule
44:42vous vous cassez la gueule
44:43et donc on doit s'arrêter
44:44c'est bien ça aussi
44:45c'est tout à fait ça
44:46et c'est aussi pour l'entreprise
44:48qui voudrait mettre fin
44:48à la relation commerciale
44:49de s'inquiéter
44:50du volume qu'elle fait
44:52avec son partenaire
44:52des impacts
44:53Prisca Huibout
44:54merci beaucoup
44:55de ce témoignage
44:57merci au barreau de Saint-Etienne
44:59les compétences des avocats
45:00sont larges
45:01rares
45:01et précieuses
45:03merci en tout cas
45:03de votre témoignage
45:05Gilles Cayuela
45:06vous voulez nous parler
45:07de la une
45:07de ce JDE
45:09pour nous terminer
45:10cette émission
45:11la une du numéro d'avril
45:12du journal des entreprises
45:13Auvergne-Rhône-Alpes
45:14dans lequel on retrouve
45:14un article justement
45:15sur la société NERA
45:17on en a parlé aujourd'hui
45:19et puis également
45:20une enquête
45:21de notre rédaction
45:22sur les projets
45:22d'investissement
45:23dans l'IA
45:23dans la région
45:25donc là on ne parle pas
45:25spécifiquement de la Loire
45:26mais des territoires voisins
45:28avec pas mal de projets
45:29importants
45:30qui ont été annoncés
45:31par le président Emmanuel Macron
45:32et qui vont donner lieu
45:34à pas mal d'évolutions
45:35dans les années à venir
45:35tout ça est à retrouver
45:36bien entendu
45:37en format papier
45:37ou sur le www.lejournalesentreprises.com
45:40.com c'est parfait
45:41merci
45:42merci beaucoup
45:43merci à tous
45:44merci au public
45:45d'avoir été présents
45:47pour cette émission
45:48vous avez compris
45:48dans la Loire
45:49on a un véritable savoir-faire
45:51un vivier d'entreprises
45:52et bien nous
45:52à Loire Éco
45:53on est là pour vous le faire savoir
45:54merci au revoir
45:54merci au revoir
45:54merci au revoir
45:56merci au revoir
45:56merci au revoir
45:57merci au revoir
45:58merci au revoir
45:59merci au revoir
46:00merci au revoir
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46:01merci au revoir
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46:05merci au revoir
46:06merci au revoir
46:06merci au revoir
46:10merci au revoir
46:12merci au revoir
46:13merci au revoir

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