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00:00Sud Radio, faut que ça change, Anthony Martin Smith.
00:03Samedi 12 avril 2025, merci les amis et bon après-midi à vous si vous nous écoutez sur Sud Radio, sudradio.fr
00:09et puis sur Youtube, plus d'un million d'abonnés, merci d'être aussi de nombreuses et de nombreux.
00:14Chaque semaine, un peu plus à nous écouter et on commence avec les changements à la une de Mathéo Lamblot.
00:20Agissons ensemble pour une société plus juste.
00:23L'association APF France Handicap présente
00:25Sud Radio, les changements à la une.
00:29Les changements à la une de Mathéo Lamblot en ce samedi 12 avril 2025.
00:34La protection de l'enfance est en crise, Mathéo, avec une commission d'enquête parlementaire
00:38qui tire la sonnette d'alarme et appelle à une réaction urgente.
00:42Oui, Anthony, c'est un constat alarmant que dresse la commission dédiée à la protection de l'enfance.
00:47Le système est à bout de souffle et les chiffres parlent d'eux-mêmes, Anthony.
00:51Depuis 1998, les mesures de protection de l'enfance ont augmenté de 44%.
00:56Pourtant, sur le terrain, les effectifs diminuent.
00:59Moins de professionnels pour accompagner des enfants toujours plus nombreux.
01:02Résultat, des structures saturées, du personnel épuisé et des enfants déplacés, faute de place adaptée à leurs besoins.
01:09Face à cette situation critique, la commission propose l'adoption d'une loi de programmation
01:13pour inscrire l'effort dans la durée, la création d'un fonds de financement spécifique
01:18et surtout, le renforcement du nombre de juges et de greffiers pour assurer un véritable suivi des enfants placés.
01:24Un appel à un sursaut collectif donc, car derrière ces chiffres, il y a des vies et l'urgence est bien réelle.
01:29C'est une semaine bien triste pour les médias, Mathéo.
01:32Effectivement. La radio Vivre FM, qui avait fait de la radio de toutes les différences son slogan
01:36et qui se consacrait au handicap depuis sa création en 2004, a été placée en liquidation judiciaire le jeudi 3 avril
01:43et a cessé ses programmes en début de semaine.
01:46La station associative émettait à Paris, à Lyon et en digital.
01:50Et vous recevez d'ailleurs aujourd'hui l'équipe des salariés pour en parler.
01:52« Les changements à la une » de Mathéo Lamblot.
01:56Agissons ensemble pour une société plus juste.
01:59L'association APF France Handicap vous a présenté
02:02Sud Radio, « Les changements à la une ».
02:06Mathéo Lamblot, vous le disiez dans « Les changements à la une ».
02:09Aujourd'hui, je reçois l'équipe de salariés de la radio Vivre FM
02:12qui a cessé ses programmes en début de semaine suite à un remplacement en liquidation judiciaire le 3 avril dernier.
02:19Ce sera donc le thème de cette émission.
02:22En solidarité pour nos confrères qui ont perdu leur boulot.
02:27Et je vais d'abord dire bonjour et saluer mes amis chroniqueurs et chroniqueuses.
02:32Emmanuel Dalseco, bonjour Emmanuel.
02:34Bonjour.
02:34Ravi, vous êtes donc journaliste.
02:37Amou Bouakaz à ma droite, bonjour Amou.
02:39Bonjour à tous et à toutes.
02:40Voilà, vous êtes en forme vous.
02:41Bonjour.
02:42Vous êtes entrepreneur, vous êtes conférencier et chroniqueur dans l'émission.
02:47Merci d'être là.
02:48Amou, c'est une triste situation aujourd'hui que Mathéo Lamblot décrivait dans « Les changements à la une » tout à l'heure,
02:55puisque Vivre FM disparaît.
02:58C'est quand même le deuxième média spécialisé depuis le début de l'année qui disparaît du paysage.
03:04Et également, le quatrième, si on compte les deux chaînes de la TNT qui ont disparu, NRG12 et C8,
03:11ça dit quelque chose peut-être de préoccupant sur l'état de santé des médias, peut-être de la liberté d'expression.
03:19Vous savez, sur Sud Radio, on parle vrai, on se dit les choses.
03:21Je ne dis pas que la situation de Vivre FM ou du magazine « Être », c'est une atteinte à la liberté d'expression,
03:29mais ce que je trouve personnellement toujours très préoccupant lorsqu'un média cesse d'exister et d'être.
03:37Amou Bouakaz.
03:38Oui, alors C8 et NRG12, c'est l'ARCOM, c'est dans le cadre de la rotation.
03:42Peu importe les décisions qu'il y a derrière.
03:43Je veux dire qu'on n'est pas du tout dans le même problème, mais je vais prendre trois minutes, tu veux bien ?
03:51Alors, un peu moins, mais...
03:52C'est à peine le temps d'une chanson, mais c'est aussi le temps qu'il me reste pour vous parler d'un silence qui fait du bruit,
04:00la liquidation de la radio Vivre FM.
04:04Depuis sa création, Vivre FM n'était pas seulement une fréquence, c'était un lien,
04:09un pont jeté entre les invisibles et le monde, entre les personnes en situation de handicap, les malades,
04:14des personnes assez isolées, et cette société qui, trop souvent, regarde ailleurs.
04:19Pour beaucoup, c'était une voie quotidienne, une présence dans une vie de vide,
04:23une campagne fidèle dans les couloirs froids des hôpitaux, dans la solitude des appartements, dans les moments de doute.
04:30Aujourd'hui, cette voie s'est tue.
04:33Et avec elle, ce sont des milliers de personnes qui sont encore plus seules.
04:36Ce silence, c'est aussi celui des journalistes, des animateurs, des techniciens, des professionnels engagés,
04:44qui, bien plus qu'un travail, portaient une ambition, celle de rendre la parole à ceux à qui on la confisque si souvent.
04:51Leur micro est coupé, certes, mais leur engagement, lui, ne faiblit pas.
04:54Salut à eux.
04:55Alors, faut-il se résigner à voir disparaître une radio qui faisait vivre bien plus que des ondes ?
05:01Non.
05:02Car une radio, ce ne sont pas seulement des studios et des antennes.
05:05Ce sont ses auditeurs.
05:06Vous, moi, nous.
05:08Une communauté soudée par des histoires, des combats, une humanité partagée.
05:13Il est encore temps de faire du bruit, de refuser ce silence.
05:17De rappeler que Vivre FM portait bien son nom.
05:19L'écrivain Albert Camus disait, au milieu de l'hiver, j'ai découvert en moi un invincible été.
05:27Dans ce silence hivernal, faisons renaître cet été.
05:31Mobilisons-nous, parlons-en, écrivons, partageons, refusons l'effacement pour que Vivre FM revive,
05:37pour que les voix qu'elle portait soient entendues de nouveau.
05:41Merci, Amou Bouakaz.
05:43En tout cas, il y avait un peu de De Gaulle dans la voix.
05:47Emmanuel Dalsuco, je me tourne vers vous.
05:49Pour quelque chose qui est peut-être plus enthousiasmant.
05:53En tout cas, il se pourrait qu'une publicité puisse sauver des vies.
05:57Oui, en effet, depuis le 30 mars à la télé, vous avez peut-être entendu ceci.
06:02Parce qu'être une femme ne devrait jamais être un risque.
06:05L'assurance habitation AXA évolue.
06:07Elle permet désormais un relogement d'urgence en cas de violence conjugale.
06:12Trois mots qui peuvent tout changer.
06:13AXA intègre un dispositif de protection d'urgence dans ses assurances habitation pour les personnes victimes de violences conjugales qui sont à 85% des femmes.
06:24Il faut savoir que 40% des victimes renoncent à quitter leur conjoint violent car elles ne savent pas où aller.
06:29Alors concrètement, ces garanties, elles comprennent une solution de relogement d'urgence,
06:33renouvelable jusqu'à 5 jours pour la victime, ses enfants, activable immédiatement,
06:38et puis le transport vers ce lieu d'hébergement.
06:40Et puis aussi une prise en charge juridique, psychologique et financière,
06:44disponible H24, avec un groupe de 50 juristes formés à l'accompagnement des victimes.
06:49Il faut savoir qu'il y a 270 000 victimes de violences conjugales en France en 2023, selon le ministère de l'Intérieur.
06:57Mais la Fondation des Femmes estime ce nombre à peut-être plus d'un million.
07:02Le domicile est l'endroit de tous les dangers.
07:0479% des féminicides y sont commis.
07:08Cette nouvelle garantie inédite vise donc à intervenir dans un moment critique.
07:12Alors je cite AXA,
07:13« Comme nous le faisons déjà en cas de sinistre, quand une tempête ou un incendie dévaste la maison d'un de nos clients. »
07:21Moi je dois vous dire quand même que quand j'ai vu cette publicité, quand je l'ai entendue,
07:26elle m'a bouleversé parce que je me suis dit enfin quelque chose de concret.
07:31Vous l'avez dit Emmanuel Dalseco,
07:33le domicile c'est l'endroit où les femmes sont le plus en danger
07:36quand elles subissent les violences de leurs conjoints.
07:40Et de savoir que l'on peut appeler son assurance
07:43et que son assurance, même si elle est payée par son conjoint,
07:47elle peut permettre une solution de relogement en urgence,
07:50je trouve que ça devrait inspirer beaucoup d'autres assurances mutuelles.
07:55Il ne s'agit pas aujourd'hui de faire de la publicité pour un assureur plus qu'un autre,
07:58mais plutôt d'en inspirer d'autres.
08:00Donc si vous nous entendez, je vous invite à suivre cette démarche
08:04qui, je l'espère, pourra sauver des femmes.
08:07Nombreuses sont-elles, vous le disiez aussi.
08:09Une émission un peu lourde, je vais le reconnaître, je suis désolé.
08:14La violence faite aux ondes, la violence faite aux femmes.
08:17Oh, ça c'est...
08:18Je ne vais pas dire que c'est joli parce que malheureusement,
08:21ces sujets sont tristes.
08:24Mais en tout cas, si vous êtes une femme,
08:26que vous savez que votre assurance habitation,
08:29c'est AXA et que vous êtes victime de violences conjugales,
08:32peut-être est-ce là une sortie pour vous et un peu d'espoir.
08:37Merci Emmanuel, en tout cas, pour justement cette dose d'espoir et ça fait du bien.
08:42Je me tourne vers vous, Jadon Jobert.
08:44Vous êtes directeur de cette antenne que nous saluons aujourd'hui
08:48pour plus de 20 ans d'histoire.
08:49Le 3 avril dernier, la station a été placée en liquidation judiciaire
08:56pour des raisons que nous ne chercherons pas à expliquer
09:00parce que ce n'est pas l'objet, on ne refait pas l'histoire selon moi.
09:04Mais ce qui m'intéresse aujourd'hui, vous êtes accompagné de votre équipe.
09:07Qu'est-ce que vous ressentez aujourd'hui ?
09:11Bonjour Anthony, merci de nous recevoir.
09:13On ressent vraiment une immense déception
09:15et un sentiment de gâchis aussi de ce qui s'est passé
09:19dans un laps de temps hyper court.
09:21Une déception parce qu'il y avait une dynamique depuis de nombreuses années
09:24avec une équipe multicompétence, à la fois jeune, intergénérationnelle,
09:29en situation de handicap, concernée,
09:31et avec une vingtaine de formats dédiés chaque jour
09:35et qu'on retrouvait en podcast.
09:36Une bonne cause citoyenne, un journal du handicap,
09:39la réception d'une association tous les jours, etc.
09:43Et un gâchis parce que tout ça pouvait continuer
09:46et même toujours mieux avec plein de forces dédiées
09:50et une tristesse immense que l'on partage tous ensemble.
09:55Ah, on a un appel !
09:59On a quelqu'un visiblement au standard.
10:01Jason qui veut vous parler.
10:03Bonjour, c'est qui ?
10:05Bonjour, c'est Fred Cloteau.
10:08Ah, bonjour Frédéric.
10:11Frédéric Cloteau, ancien directeur de la station.
10:14Ça me fait plaisir de t'entendre Frédéric.
10:16Parce que j'imagine que toi aussi, c'est une situation qui te fait mal.
10:23Alors on peut entendre des petits bruits qui courent
10:26qui disaient que peut-être tu connaissais la situation
10:29mais je pense que ce n'est pas l'objet de ce débat.
10:33Et je pense que les amis de Vivre FM qui sont là ont envie de t'entendre.
10:38Et les auditeurs aussi.
10:38Déjà, merci d'avoir donné la parole, Anthony,
10:42parce qu'il n'y a pas beaucoup de médias qui s'intéressent à la disparition de la seule radio
10:48qui traitait de ces sujets-là en impliquant en plus des gens concernés.
10:53Donc, chapeau à toi.
10:54Je salue évidemment toute l'équipe qui est en studio parce que je les connais très bien.
10:58Je suis resté en contact permanent avec Jason d'ailleurs depuis mon débat.
11:02Jason, vous nous dites qui est en studio avec nous ?
11:04Parce que je ne l'ai pas présenté.
11:05Bien sûr.
11:06Alors, il y a Ornella Dempron qui est avec nous déjà sur le studio.
11:10Derrière toute l'équipe, Clara Molinas qui animait l'émission, notamment Les Modèles.
11:15Lucas Le Charpentier, chef de l'info et également journaliste sportif.
11:19Nathan Drey, journaliste sur l'actu verte et également technicien.
11:23Notre chef programmateur, Hugo Vitoz, également animateur.
11:25Dominique Lemaitre, historique, réalisateur.
11:29Et Léo Tassel qui, lui, est journaliste et également animateur.
11:33Et sans oublier Edouardo qui est derrière en régie,
11:36qui était notre agent administratif et agent d'accueil.
11:39Frédéric, parmi ces gens-là, il y a des personnes qui sont aussi en situation de handicap
11:43et doublement fragilisées par la situation qu'on décrit depuis tout à l'heure.
11:47Toi, c'est important que tu as porté à bout de bras pendant des années,
11:50plus de 10 ans je crois, ça fait 20 ans que la station, 21 ans qu'elle diffusait.
11:55Qu'est-ce que tu ressens là ?
11:58Moi, mon premier, d'abord, j'ai ressenti une douche froide.
12:00Parce que contrairement à ce qu'on dit, et je voudrais quand même le préciser ici,
12:05j'étais absolument pas au courant de ce qui allait arriver après.
12:10Moi, j'ai fait un choix.
12:11J'avais même prévenu Jason il y a deux ans en lui disant qu'après huit ans d'énergie acharnée mise dans ce projet,
12:22je commençais à m'épuiser et que je voyais en lui quelqu'un qui pouvait vraiment prendre la relève brillamment.
12:29Donc, je l'avais associé à beaucoup d'autres décisions que celles du périmètre qu'il dirigeait,
12:32c'est-à-dire la direction d'antenne et des programmes.
12:36Ensuite, évidemment, j'entends ces noms-là, donc ça fait un peu de temps que je n'ai pas entendu comme ça,
12:42donc ça me touche encore plus.
12:44Je sais qu'ils sont sur le carreau, je l'ai précisé dans un poste LinkedIn que j'ai fait hier,
12:49parce que je voyais plein de choses se dire, mais j'avais aussi envie de prendre la parole.
12:53Pour la plupart, ce sont des gens que j'ai embauchés, à part Dominique et Édouardot,
12:56Dominique Lemaitre et Édouardot.
12:57Pour les autres, c'est des talents que j'ai recrutés, donc évidemment, ça me touche tout particulièrement.
13:05Devoir non pas le fond, parce que sur le fond, je peux comprendre qu'une fondation, qu'un financeur se retire à un moment.
13:12Et on ne s'y intéresse pas, en l'occurrence.
13:14Voilà, mais sur la forme, c'est-à-dire effectivement, déjà, moi, me mettre complètement en porte-à-faux,
13:19parce que je passe pour le déserteur, je l'ai écrit aussi et que ce n'est pas le cas du tout.
13:23J'ai affronté un certain nombre de situations, t'imagines bien, assez turbulentes pendant 10 ans.
13:30Quand tu diriges une radio, c'est tous les jours, en fait.
13:32C'est tous les jours.
13:34Donc, je ne vois pas pourquoi je n'aurais pas affronté cette tempête-là et que j'aurais fui.
13:40Et d'autre part, là, moi, ce qui m'intéresse, c'est ce que je fais.
13:43Je suis déjà en action, et Jason peut le dire, pour essayer de retrouver du travail à certains ou certaines de ces personnes.
13:51Parce que là, ce sont des gens pour qui c'était, notamment pour certains, et je pense là à mon ami Édouardo, toute la vie.
14:00Voilà, ça fait des dizaines d'années qu'ils sont là.
14:02C'est vrai que la radio, pour certains, ça a même sauvé leur quotidien.
14:06J'avais discuté avec certains de ton équipe à l'époque et qui me disaient, voilà, maintenant, je vis grâce à cette passion.
14:12Donc, ça fait toujours mal quand on perd son travail, quand on perd sa passion.
14:16Et merci en tout cas, Frédéric.
14:18Surtout de façon aussi brutale.
14:19Et de façon aussi brutale.
14:21Merci à toi d'être venu témoigner sur Sud Radio, il faut que ça change.
14:25Nous aussi, on va discuter avec Vivre FM, en tout cas avec l'équipe de Vivre FM.
14:29Et puis, on les mettra en lien avec des personnes qui pourraient peut-être les recruter, sait-on jamais.
14:36Merci à toi, je vous écoute attentivement.
14:38Merci, Frédéric.
14:39Belle suite de journée à toi.
14:41Et puis, vous ne bougez pas sur Sud Radio, on vient juste après cette petite courte page de pub.
14:45De retour sur Sud Radio, une spéciale solidaire avec nos amis de Vivre FM qui, cette semaine, ont arrêté les programmes de leur antenne suite à une décision de placer la station associative en liquidation judiciaire.
15:02Et nous sommes solidaires avec les salariés qui, aujourd'hui, sont sur le carreau.
15:06Léo Tassel, qui est autour de la table.
15:08Bonjour Léo.
15:09Bonjour Anthony, bonjour à tous.
15:10Bonjour aussi à Ornella, qui a un joli ventre rond.
15:14Ah non, ça y est, il a dégonflé.
15:16Il n'y a plus rien.
15:17D'accord.
15:17Comme toi, je ne suis pas capable.
15:19Toujours aussi physiognomiste.
15:20Oui, toujours, toujours.
15:22Alors, du coup, c'est quoi ? C'est une petite fille qui est sortie ?
15:24Une petite fille, oui, il y a trois semaines.
15:26Voilà.
15:26Félicitations.
15:27Et Clara.
15:28Bonjour Clara.
15:28Bonjour Anthony, ravi d'être là.
15:30Nous, ravi que vous soyez là aussi, à nos côtés.
15:34On a, du coup, une situation que je décris depuis tout à l'heure avec Jason, avec Frédéric, avec Amou, Emmanuel, Dalseco.
15:42Qu'est-ce que là, tous les trois, vous avez envie de dire, maintenant que vous retrouvez un peu le micro ?
15:48Il y a beaucoup de choses à dire, je pense.
15:50Je pense que déjà, moi, personnellement, j'ai envie de remercier toute l'équipe.
15:54Certains qui étaient là quand je suis arrivé il y a cinq ans.
15:58C'est beaucoup de partage, beaucoup d'émotions, beaucoup d'histoires.
16:01Beaucoup de leçons professionnelles, mais de vie, énormément également, avec beaucoup de bienveillance.
16:08Que ce soit entre l'équipe des salariés, les bénévoles, les stagiaires.
16:11Il y a vraiment un lien qui nous unit tous.
16:13Quand on arrive dans une radio comme celle-ci, en stage, on ne fait pas le café pendant deux mois.
16:17Non, non, c'est tout le monde qui fait le café pour les invités, pour n'importe qui.
16:20C'est des valeurs très, très fortes qu'on va garder à tout jamais dans nos esprits, dans nos cœurs.
16:25Ah, décidément, ça sonne aujourd'hui, vous avez des appels.
16:29Allô ? Bonjour ?
16:31Bonjour, Jean-Christophe Combe.
16:33Ah, Jean-Christophe, ancien ministre des Solidarités.
16:37Merci, Jean-Christophe, d'avoir répondu à notre appel.
16:41Comment vas-tu ?
16:43Super.
16:44Merci.
16:44Je suis un peu triste de la nouvelle.
16:48Oui.
16:49Et du coup, tu voulais parler à nos amis, ici, de chez Vivre FM ?
16:55Oui, ça me tenait à cœur de les appeler, parce que je les ai quand même côtoyés pendant plusieurs années,
17:01à la fois en tant que directeur général de la Croix-Rouge française,
17:05et puis en tant que ministre des Solidarités, de l'Autonomie et des personnes handicapées.
17:08J'ai eu l'occasion, en fait, de venir, et la chance, de venir à plusieurs reprises chez Vivre FM,
17:15et de pouvoir m'exprimer, de pouvoir rencontrer l'équipe, de pouvoir aussi les soutenir.
17:23Donc, voilà, c'est un message de solidarité que je voulais leur passer,
17:27leur dire que je suis très triste de cette situation,
17:30que j'ai beaucoup apprécié ce qu'on a fait ensemble,
17:35et ce qu'ils font aussi au quotidien.
17:38Je pense que c'est une radio associative qui avait toute sa place dans le paysage,
17:43et qui a joué un grand rôle depuis une vingtaine d'années, je crois.
17:50Oui, 21 ans.
17:52Voilà, et qui a, comment dirais-je, porté un combat auquel moi je suis sensible,
17:58une cause qui me tient à cœur,
18:00celle notamment des personnes en situation de handicap et du changement de regard de la société.
18:06Puis au-delà de ça, une radio qui porte et qui véhicule de très belles valeurs,
18:11voilà, de solidarité,
18:14et qui a permis, je pense, à toute une génération de journalistes
18:20de venir se former et d'apprendre leur métier dans un cadre bienveillant
18:26et, encore une fois, porteur de valeurs, d'espoirs et solidarité pour la société.
18:31Oui, merci Jean-Christophe, en tout cas, d'avoir pris le temps d'appeler nos amis de chez VivreFM.
18:37On est là quand vous entendez ça ?
18:39Moi, ça m'a triste, forcément, parce que c'est vrai qu'aujourd'hui,
18:43on a eu l'an dernier les Jeux Paralympiques qui ont montré sur toute la France
18:47le problème en France aujourd'hui du handicap,
18:51et justement cette radio VivreFM qui montrait, je parle au passé malheureusement,
18:55mais l'importance qu'on pouvait mettre dans la société à mettre le handicap en avant,
19:01c'est dommage qu'aujourd'hui, on nous ait coupé l'antenne, malheureusement.
19:05Ben là, on vous coupe la parole encore, parce qu'encore un appel.
19:09Allô, qui est à l'appareil ?
19:10C'est Philippe Croison.
19:11Oh, Philippe Croison !
19:13Bonjour à tous, et que c'est vrai que j'ai appris hier cette triste nouvelle pour VivreFM,
19:19en disant que la radio s'arrêtait,
19:20alors que c'est vrai qu'on a vécu les Jeux Paralympiques, qui étaient formidables.
19:23Le changement de regard de notre société est en train d'évoluer,
19:25à une vitesse quand même assez agréable,
19:28avec des films au cinéma, les fictions à la télévision,
19:31à chaque fois c'est un carton plein, ça fonctionne,
19:33et là, bim, on apprend cette triste nouvelle que VivreFM s'arrête.
19:37C'est une triste nouvelle effectivement, Clara Molina,
19:40ça vous fait plaisir malgré tout d'entendre ces élans de soutien ?
19:44C'est vrai que la bonne chose, on va dire, le bonheur dans le malheur,
19:48c'est qu'on a vraiment trouvé des personnes qui étaient vraiment motivées.
19:51On le voit aujourd'hui, on a énormément de soutien,
19:53que ce soit nos invités, au pluriel et au féminin évidemment,
19:57qui devaient venir, celles qui sont déjà venus,
19:59ceux qui sont déjà passés.
20:01On a vraiment eu un vent de soutien et de solidarité,
20:03que ce soit sur les réseaux sociaux, qui nous ont appelés,
20:05et au moins on voit les vraies personnes,
20:07et surtout derrière, il y a tous les services civiques,
20:08tous les stagiaires, parce que les personnes que vous voyez ici,
20:11c'est qu'un quart de toutes les émissions,
20:13et c'est surtout des bénévoles, des stagiaires,
20:15des étudiants et des étudiantes,
20:16qui comme moi, si ça se trouve,
20:18ne venaient même pas de formation de journalistes,
20:19qui ont eu la chance de venir sur Vivre FM
20:21et de se former, et qui aujourd'hui se retrouvent
20:23sans formation, voire avec une formation
20:25incomplète, et qui pourtant nous ont dit
20:28si ça ferme aujourd'hui, si demain
20:30on n'est pas payé, le lendemain on reviendra
20:32et on reviendra faire les émissions.
20:33Et ça, ça prouve que littéralement
20:35on ne fait pas ça pour rien.
20:37J'ai une question quand même,
20:39est-ce que Vivre FM
20:42peut renaître de ses centres ?
20:44Je ne sais pas si une mutuelle entend la radio aujourd'hui
20:46se dit tiens, ça c'était vraiment
20:47un beau projet, je ne sais pas, je vais dire au hasard,
20:49une des plus grandes mutuelles de France vive,
20:52par exemple, qui a plus de 10 millions
20:54d'abonnés chez eux, donc peut-être qu'ils se diraient
20:58« Ah mais attendez, il y a peut-être un truc à faire quand même. »
21:00Eh bien vous avez lancé l'appel, Philippe.
21:01Philippe, j'ai le slogan,
21:02« Après vivre FM, vive FM, tu vois ou pas ? »
21:04Ben voilà, exactement.
21:05Amou Bouakaz est toujours
21:08sa lyrique forte.
21:11Merci Philippe.
21:11Un courage à tous.
21:12Un courage à tous.
21:12Merci beaucoup Philippe Croison, à très bientôt.
21:14Léo Tassel, très très rapidement,
21:16ce qu'on arrive à la fin de l'émission,
21:18qu'est-ce qu'on peut vous souhaiter maintenant ?
21:21D'aller de l'avant,
21:23de déjà essuyer les larmes
21:25qui coulent encore un petit peu,
21:27chacun de nous,
21:28notamment quand on rentre chez soi,
21:29ça nous fait un peu drôle.
21:31Petite anecdote par rapport à Philippe Croison,
21:33il faisait partie des visages
21:33qu'on voyait tous les jours,
21:35puisqu'il avait son visage imprimé
21:37sur la devanture de la rédaction.
21:39C'était important pour nous
21:40d'avoir ces visages
21:41avec Docurin et Lentine Émeillé et d'autres.
21:44Et donc ce qu'on peut nous souhaiter maintenant,
21:47c'est de rebondir vite
21:48et de surtout continuer
21:49à faire passer les messages
21:51qu'on véhiculait chaque jour en direct.
21:54Donc surtout continuer
21:56et ne pas baisser les bras.
21:57Très vite, on est là.
21:58Tout simplement,
22:00tous ces messages-là,
22:01on les a portés haut et fort
22:02pendant tant d'années
22:03et on va continuer
22:04parce que ce n'est pas
22:04parce qu'on nous a coupé un micro
22:05qu'on va s'arrêter
22:06notre combat là maintenant.
22:07Clara ?
22:08Continuer le combat.
22:09Je pense que c'est littéralement
22:10ce qu'on doit entendre
22:11et surtout penser à nous,
22:13penser à toutes les personnes
22:14qui étaient sur notre antenne.
22:16Pensez,
22:17ce n'est pas parce que nous,
22:18on s'éteint
22:18que vous devez arrêter
22:19de penser à eux
22:19et de les écouter.
22:20On va continuer en tout cas
22:21le combat pour vous
22:22et peut-être avec vous les amis.
22:24Merci en tout cas d'être venus.
22:25Je salue tous ceux
22:26qui étaient avec nous
22:26dans le studio de l'équipe.
22:27Vous pouvez évidemment
22:28vous applaudir.
22:29Au revoir,
22:31Vivre FM.
22:32Merci d'avoir été là avec nous.
22:34Vous continuez à vous battre
22:36et nous aussi,
22:37on va continuer.
22:38Sur Sud Radio,
22:39la journée continue
22:40avec
22:41La France à découvrir
22:43de Christophe Jickel
22:43et on part dans le Périgord.
22:45Bougez pas sur Sud Radio,
22:46ça arrive tout de suite.
22:47Sous-titrage Société Radio-Canada