Les invités de Nelly Daynac débattent de l'actualité dans #180minutesInfo du lundi au vendredi
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00:00:00Bonjour, bienvenue dans 180 minutes info. Dans un instant, nous serons avec Sandra Thionbo.
00:00:05Ce sera l'heure de votre premier journal de l'après-midi et puis bien sûr le décryptage de l'actualité.
00:00:10On continue à suivre la saga et les soubresauts de ces droits de douane américains
00:00:15avec un nouveau changement de stratégie de Donald Trump. Ce sera juste après l'éphéméride.
00:00:24Chers amis, bonjour. Nous souhaitons aujourd'hui une très bonne fête au Fulbert
00:00:29dont le Saint Patron est une personnalité exceptionnelle.
00:00:33Saint Fulbert est en effet associé pour toujours au joyau de l'art gothique qu'est la cathédrale de Chartres.
00:00:39C'est lui encore qui est l'évêque de la ville lors du grand incendie qui ravage le sanctuaire en l'an 1020
00:00:45et c'est lui qui décide de le reconstruire tel que nous le connaissons aujourd'hui.
00:00:50Fulbert n'est pas qu'un bâtisseur. Il est également l'une des plus brillantes intelligences de son temps.
00:00:55Il est expert en médecine, pédagogue, historiographe, musicien, poète.
00:01:01C'est aussi un administrateur prudent et un pasteur zélé.
00:01:05Mort le 10 avril 1028, l'évêque n'a jamais pu voir achever son œuvre majeure, la cathédrale,
00:01:12mais il en a tout de même consacré la crypte.
00:01:14Et voici pour finir un extrait d'une prière à la très sainte Vierge Marie, composée par Saint Fulbert de Chartres.
00:01:22Prêtez une oreille attentive aux voeux de tous ceux qui vous prient.
00:01:27Donnez-leur en retour la faveur désirée.
00:01:30C'est tout pour aujourd'hui.
00:01:32A demain chers amis.
00:01:34Ciao.
00:01:34Et nous revoici, c'est donc l'heure du journal avec Sandra Thionbo.
00:01:39On va parler d'Emmanuel Macron qui a annoncé que la France pourrait reconnaître l'état de Palestine au mois de juin prochain.
00:01:45Et cette annonce divise la classe politique française.
00:01:48A l'international, le ministre israélien des Affaires étrangères l'a même qualifié de récompense pour le terrorisme.
00:01:54On vous propose un tour d'horizon de ces pays qui reconnaissent l'existence de l'état de Palestine car les lignes bougent, Augustin Donadieu.
00:02:01Effectivement, Sandra, c'est dans son avion présidentiel au retour de son déplacement en Égypte qu'Emmanuel Macron a fait cette déclaration.
00:02:09Vous allez l'écouter.
00:02:09Il parlait de la difficulté pour l'aide humanitaire de rentrer dans la bande de gaz à écouter.
00:02:15La seule réponse pour tout cela, c'est une solution politique, c'est-à-dire reconnaître chacun dans ses droits, l'existence de chacun
00:02:22et aussi les solutions de sécurité pour lutter contre les terroristes mais permettre à chaque peuple de vivre en paix.
00:02:28Que chacun reconnaisse l'existence d'Israël mais également de la Palestine.
00:02:32Jusqu'alors, l'Hexagone a toujours refusé de reconnaître l'état de Palestine contrairement à ses voisins européens.
00:02:37Vous allez le voir sur cette carte.
00:02:39Les derniers en date, l'Espagne, l'Irlande, la Norvège et la Slovénie, c'était en mai 2024.
00:02:46En 2013, les parlements britanniques et français avaient voté un soutien à la reconnaissance de l'état de Palestine sans que cela ait de suite par leur gouvernement.
00:02:56Si on prend plus de hauteur au niveau du globe, ce sont désormais 148 pays au dernier des comptes à travers le monde qui reconnaissent l'état de Palestine.
00:03:06Emmanuel Macron a affirmé vouloir finaliser cette reconnaissance par la France en juin lors d'une conférence de l'ONU,
00:03:12co-présidée par l'Arabie Saoudite à New York, une solution à deux États qui serait un préalable à la reconnaissance d'Israël,
00:03:21notamment par l'Arabie Saoudite justement, puisqu'aujourd'hui au Moyen-Orient, plusieurs pays ne reconnaissent toujours pas l'état d'Israël.
00:03:29C'est le cas du Liban, de la Syrie, de l'Irak, l'Iran ou encore de la Libye.
00:03:35Au total, à travers le monde, ce sont 139 pays qui aujourd'hui ne reconnaissent pas l'état d'Israël.
00:03:40Merci beaucoup pour cette explication.
00:03:44Députés et sénateurs ont donc conclu un accord sur un texte pour lutter contre le narcotrafic.
00:03:50Cette proposition de loi est soutenue par Bruno Retailleau et Gérald Darmanin.
00:03:55Elle devrait être définitivement votée les 28 et 29 avril prochains au Sénat, puis à l'Assemblée nationale, réunie en commission paritaire.
00:04:04Aujourd'hui, les députés se félicitent. Écoutez.
00:04:07J'étais dans une position très particulière puisque la France Insoumise, j'étais le seul représentant à être contre ce texte,
00:04:15puisqu'il comporte des dispositions qui sont des dispositions extrêmement problématiques sur le plan en particulier des libertés publiques.
00:04:22Il fallait voter ce texte.
00:04:23La situation, enfin le rapport de Jérôme Durin et d'Étienne Blanc l'an dernier a montré qu'il y avait une totale urgence,
00:04:30une asymétrie entre les moyens des narcotrafiquants et les moyens de l'État.
00:04:34Par conséquent, il fallait voter ce texte. On l'a fait beaucoup évoluer, je m'en réjouis.
00:04:37C'est extrêmement important pour lutter plus efficacement contre le narcotrafique,
00:04:41mais au-delà de ça, contre la criminalité organisée qui gangrène le territoire,
00:04:44non pas depuis qu'un jour, mais maintenant depuis des années.
00:04:47Aujourd'hui, la France est très impactée par l'organisation criminelle, donc ce texte va dans le bon sens.
00:04:51L'Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des Produits de Santé alerte sur la surconsommation de benzodiazépines.
00:04:59Vous avez fait exprès, celle-là.
00:05:01C'était un piège, mais vous avez réussi.
00:05:03Elle sensibilise le public et les professionnels sur leurs mauvais usages et les dangers d'une prise régulière.
00:05:09La France est le deuxième pays qui consomme le plus d'anxiolithiques et de somnifères en Europe,
00:05:14juste après l'Espagne.
00:05:16Plus de 9 millions de personnes sont concernées en 2023, avec un pic chez les moins de 25 ans.
00:05:22Merci beaucoup, chère Sandra.
00:05:23On vous retrouve tout à l'heure, bien sûr.
00:05:24Au prochain rendez-vous de l'actu.
00:05:28On passe à la chronique éco.
00:05:29On va parler de ces PME qui ont moins le moral, avec un désir d'entreprendre qui diminue.
00:05:49C'est l'un des enseignements attirés du magazine Économique Capital.
00:05:54Et pour les petits patrons, le climat actuel devient pesant.
00:05:57C'est ce que nous dit Eric de Rylmatten.
00:05:59Oui, pour les petites et moyennes entreprises, le climat est de plus en plus pesant.
00:06:03Et d'ailleurs, les derniers rebondissements à propos des droits de douane
00:06:06confirment cette instabilité permanente.
00:06:09Les patrons de PME se disent être la cible numéro un de toute cette instabilité politique et économique
00:06:15qui dure depuis des mois, et on le voit bien dans cette étude Odoxa.
00:06:19Les changements sont permanents dans les ministères.
00:06:22Il y a une absence de cap qui permettrait normalement d'investir en toute confiance
00:06:26sans que les patrons se disent tout cela sera remis en cause.
00:06:30Alors oui, on sent une lassitude et certains patrons le confirment, c'est dur, très dur.
00:06:35La France devait être la start-up nation, une nation d'entrepreneurs.
00:06:39Mais avec ce qui se passe depuis des mois, les patrons essayent de garder le moral.
00:06:44Mais le cœur n'y est plus.
00:06:45Les défaillances d'entreprises se multiplient.
00:06:48D'ailleurs, en 2024, on a battu des records de dépôts de bilan.
00:06:51L'association Croissance Plus, qui était à Biarritz pour sa réunion annuelle, est un vivier d'entreprises.
00:06:58Il y a 500 entreprises à très forte croissance.
00:07:01Et les patrons, eux aussi, le disent.
00:07:03Aujourd'hui, l'activité commence à chuter et ça, c'est très grave.
00:07:08Et puis, la croissance est d'ailleurs menacée.
00:07:10Le ministre de l'Économie, Éric Lombard, le disait hier soir, on tablait sur 1% de croissance en 2025, puis ensuite 0,9%.
00:07:17On est maintenant à 0,7% et certains experts disent que c'est encore trop optimiste.
00:07:22On sera à 0,5% en 2025.
00:07:25Tout cela remet donc en cause toutes les prévisions de chiffre d'affaires pour toute l'année.
00:07:29Alors oui, les PME essayent de rester optimistes, mais elles reconnaissent qu'actuellement, cela devient compliqué et de plus en plus difficile.
00:07:36Ce programme vous a été présenté par Aludor, fabricant-designer français de Portes de Garage.
00:07:43C'était votre programme avec la tondeuse-rogo Silenofri.
00:07:47Facile à installer, sans câbles ni contraintes.
00:07:50Gardez-Nas.
00:07:52Bonjour à tous.
00:07:53Bonjour Yohann Uzaï.
00:07:54Merci d'être là.
00:07:55Hubert Coudurier, bienvenue sur ce plateau.
00:07:58Karim Zeribi, bienvenue également.
00:07:59On va parler évidemment de ces jours qui se suivent et qui ne se ressemblent pas en matière d'échanges commerciaux.
00:08:07Est-ce l'oeuvre d'un stratège ou d'un homme qui tâtonne ?
00:08:10En tout cas, Donald Trump a fait volte-face sur les droits de douane.
00:08:13Les bourses ont ouvert à la hausse, sans grande surprise.
00:08:16Les responsables politiques affichent un sourire encore timide en fonction des pays.
00:08:22Je vous propose d'écouter ces dernières déclarations où il parle du cas chinois.
00:08:26J'ai mis en place une pause de 90 jours pour ceux qui n'ont pas riposté.
00:08:37On leur a dit, si vous ripostez, on va doubler les droits de douane.
00:08:41Et la Chine a riposté, puis nous avons réagi.
00:08:46Donc je pense que cela va prendre un certain temps.
00:08:49Mais cela va prendre une tournure inimaginable et très positive.
00:08:53Je ne veux pas trop m'avancer pour la Chine.
00:08:55Mais vous savez tous qu'il faut faire cette opération douloureuse.
00:09:00C'est nécessaire et je l'ai fait.
00:09:05Comment vous l'interprétez, Karim Zeribi ?
00:09:06C'est-à-dire que c'est une manière de mettre un peu tout le monde au pas
00:09:09en prenant l'exemple chinois et en disant, voyez ce qu'ils font,
00:09:11c'est exactement ce qu'il ne faut pas faire, sinon vous aurez droit au même traitement.
00:09:15Ou au fond, ça veut dire que c'était sa seule cible depuis le début ?
00:09:19Depuis le départ, le rapport de force qui est instauré,
00:09:23c'est le rapport de force entre les Etats-Unis et la Chine sur le plan économique,
00:09:26dans l'esprit de Donald Trump.
00:09:27Son véritable concurrent en termes de puissance, c'est la Chine.
00:09:32Et je remarque qu'il épargne d'ailleurs énormément la Russie de Poutine,
00:09:37de ce point de vue, puisqu'il n'avait pas pris de mesure sur les droits de douane.
00:09:42Et plus encore, on a le sentiment qu'il veut établir une relation économique gagnant-gagnant avec la Russie.
00:09:49Concernant l'Union Européenne, il sait très bien que nous n'avons pas la même force de frappe que la Chine.
00:09:54Et donc, nos balbutiements, nos réflexions, nos pas en avant, nos pas en arrière,
00:09:59lui permettent de dire, ok, je vais effectivement faire une pause
00:10:02pour ceux qui n'avaient pas pris de mesure immédiate de rétorsion.
00:10:06Et les seuls qui étaient en capacité de répondre à ce rapport de force, c'était la Chine.
00:10:10Donc finalement, ce qu'il souhaite depuis le départ,
00:10:12dans la reconfiguration des rapports de force au point géopolitique,
00:10:15il y parvient, même s'il donne le sentiment de faire marche arrière.
00:10:19En fait, c'est la méthode Trump.
00:10:20Donc j'annonce, et ensuite derrière, je suis capable de rétropédaler,
00:10:26parce que quand j'annonce, je teste.
00:10:27Et je teste la réaction de ceux qui sont en face de moi.
00:10:30A la fois sur le plan militaire, mais sur le plan économique aussi.
00:10:33Et là, quand il a testé, c'est la Chine seule qui a répondu,
00:10:36donc c'est avec elle maintenant que le duel va se mettre en œuvre.
00:10:39Mais c'était un peu le présage qu'il souhaitait.
00:10:42C'est quand même assez astucieux comme méthode.
00:10:44Oui, je pense que la caractéristique de ces hommes qui nous dirigent,
00:10:49c'est la toute-puissance.
00:10:50Ils se croient tout permis, ils ont une froid inébranlable.
00:10:53Et là, il s'est pris quand même une grande baffe dans la gueule des marchés financiers
00:10:56et de son entourage.
00:10:58Elon Musk le premier, qui a traité le conseiller au commerce de Crétin.
00:11:03Les patrons qui l'ont soutenu, qui ont dit, on n'a pas voté pour ça.
00:11:08Et puis, bon, il fait une machine à rien, mais il l'habille comme une victoire finalement.
00:11:13Et au final, c'est vrai, vous avez raison, que c'est la Chine qui reste la cible principale.
00:11:18Mais la Chine non plus ne s'est pas laissée faire.
00:11:20Elle a répondu pied à pied.
00:11:21Et donc, il y a peut-être un espace pour l'Europe aujourd'hui.
00:11:25Mais l'Europe, vous voyez que très vite, elle fait un pas en arrière.
00:11:29Et on dit, ça y est, on avait commencé à élaborer des sanctions.
00:11:33On l'avait fait un peu maladroitement sur le Bourbon.
00:11:37On avait repris un peu le train de sanctions de Trump 1.
00:11:40Et là, finalement, on entend le ministre de l'Économie qui dit,
00:11:43pendant 90 jours, on suspend.
00:11:45Alors que les ministres se sont réunis en début de semaine à Luxembourg
00:11:48pour cibler et faire une riposte graduée.
00:11:52Donc, si vous voulez, le problème de la différence entre le vieux continent
00:11:56et ces pays finalement neufs que sont les États-Unis,
00:12:00c'est qu'ils n'ont pas peur de l'affrontement.
00:12:02Trump est la caricature de ça, c'est le vrai cow-boy.
00:12:05Nous, nous avons peur de l'affrontement.
00:12:07Donc, il baisse un peu la garde, on est soulagé et on fait déjà un pas en arrière.
00:12:11C'est plutôt de bonne augure dans le sens où ça nous donne un petit peu de répit
00:12:15pour élaborer une stratégie un peu plus efficace.
00:12:17Parce que pour l'instant, nous aussi, on tâtonnait un petit peu quand même.
00:12:20Oui, mais la réalité, c'est quand même que Donald Trump est très imprévisible.
00:12:24Personne ne sait ce qui va se passer pendant 90 jours
00:12:26et personne ne sait ce qui se passera après ces 90 jours.
00:12:28Tu peux aussi revenir sur cette décision-là.
00:12:29Or, l'économie, les investisseurs en général, détestent l'incertitude.
00:12:33Il n'y a rien de pire que l'incertitude.
00:12:36Donc, tout cela, même si pour le moment, c'est un soulagement,
00:12:39tout cela annonce quand même des secousses ou des tempêtes futures à coups certains, me semble-t-il.
00:12:45Oui, Karim Boulage.
00:12:46Quand on dit que l'Union Européenne a peur et la Chine n'a pas peur,
00:12:50ce n'est pas une question de peur.
00:12:52C'est une question de moyens de répondre à l'attaque de Trump.
00:12:56La Chine a les moyens de répondre.
00:12:57Nous n'avons pas les moyens.
00:12:59Parce que la politique que nous avons eue en place depuis ces dernières décennies en Europe
00:13:02est une politique qui nous a pénalisés.
00:13:04Aucun protectionnisme européen.
00:13:06On ne défend aucunement nos entreprises.
00:13:08On a 23 millions de PME en Europe.
00:13:09Elles ne se sentent pas protégées dans les taux américains et asiatiques.
00:13:13Deuxièmement, on ne produit plus rien.
00:13:16On est très dépendants en termes de production.
00:13:20Aujourd'hui, on a deux pays qui sont deux mastodontes économiques qui s'affrontent.
00:13:24Mais encore une fois, le fait qu'il épargne la Russie, c'est qu'il veut fragmenter aussi
00:13:28cette alternative que représente le Sud global avec les BRICS.
00:13:33Et là, il épargne la Russie pour que la Russie ne prenne pas part de qu'à cette bataille
00:13:38aux côtés de la Chine.
00:13:38Oui, on peut dire qu'il y a un jeu, effectivement, vous avez raison, de billard à trois bandes.
00:13:44En même temps, il n'épargne pas complètement la Russie parce qu'involontairement, il va
00:13:47toucher le pétrole.
00:13:48Donc ça, il ne l'avait pas venu.
00:13:50Le pétrole a baissé.
00:13:51Oui, oui, mais là, le pétrole est impacté.
00:13:53Face à la Russie.
00:13:54L'Europe a été critique d'ailleurs de sa méthode hier en disant qu'il ne pouvait pas agir
00:13:58comme ça unilatéralement sur le commerce.
00:14:00Ce n'est pas les moyens militaires d'un affrontement avec la Russie.
00:14:06Et on voit la difficulté aujourd'hui de mettre en place un CELF en Ukraine.
00:14:10En revanche, sur le plan économique, c'est le premier marché.
00:14:13On a quand même largement les moyens en ciblant bien la réposte.
00:14:19On n'est pas une puissance énergétique, on n'est pas une puissance militaire.
00:14:22Si, on peut en faire mal, justement, parce qu'on a un certain nombre de produits.
00:14:27Mais quels sont les produits qu'on exporte, à part des produits de niche,
00:14:30quand même, parce qu'hier, on s'est beaucoup focalisé sur les équipementiers automobiles,
00:14:36sur le vin, sur certains produits de luxe.
00:14:40Mais ça ne constitue pas en termes de volume.
00:14:41Il fait un calcul en pensant qu'il va pouvoir baisser les impôts des Américains
00:14:45en augmentant les droits de douane.
00:14:47Et il pense qu'en plus, on va lui acheter ses voitures.
00:14:49Personne n'a envie d'acheter les grosses Américaines en Europe.
00:14:51Et il ne faut pas non plus avoir une vision de l'Europe, même si, je suis d'accord,
00:14:55elle n'est pas toujours capable de se défendre et elle agit parfois en ordre dispersé.
00:15:01Mais on a quand même un panel de produits qui, par rapport aux Etats-Unis,
00:15:07et ils sont, si vous voulez, le déficit avec l'Europe n'est pas si important.
00:15:12Le seul moyen que nous avons dans le rapport aux forces que vous évoquez,
00:15:15c'est les GAFA.
00:15:16C'est taxer les GAFA.
00:15:18Qu'on n'a jamais réussi à faire.
00:15:20Mais sinon, sur tous les autres sujets, nous ne sommes pas une puissance énergétique,
00:15:23nous ne sommes pas une puissance industrielle, nous ne sommes pas une puissance militaire.
00:15:26Aujourd'hui, c'est les trois dimensions qui font que vous êtes un continent puissant.
00:15:30Alors, pour revenir à la volatilité des marchés,
00:15:33ça fait deux fois qu'il s'adresse au marché boursier,
00:15:35parce qu'on comprend bien que sa première mandature,
00:15:38d'ailleurs, la bourse de New York avait caracolé à des scores jamais atteints.
00:15:44Donc, évidemment, pour lui, c'est quand même le nerf de la guerre, la bourse.
00:15:47Écoutez.
00:15:52Je pense que les marchés ont réagi avec beaucoup de nervosité et de peur,
00:15:56contrairement à ces champions.
00:16:01Nous avons un travail important à faire.
00:16:05Aucun président n'aurait fait ce que j'ai fait.
00:16:07Personne.
00:16:09Je les connais et ils en sont incapables.
00:16:13Je devais le faire après ce que nous avons subi sur le plan commercial.
00:16:18La Chine est le pays qui a le plus abusé.
00:16:20Et quelqu'un devait agir.
00:16:22Ce n'était plus soutenable.
00:16:25Et à côté, je suis le gendarme économique du monde.
00:16:28Je dois tout remettre les ponts de la l'heure.
00:16:30On est dans une période où l'Amérique sera de moins en moins le gendarme du monde.
00:16:34Vous soulignez la montée en puissance des BRICS.
00:16:37Ça reste une grande puissance qui a un leadership encore très fort.
00:16:41Mais malgré tout, il y a un rééquilibrage qui est en train de se produire.
00:16:44Mais s'il parle à ce point-là des marchés financiers et de la bourse,
00:16:47c'est parce qu'il y a une grande différence.
00:16:48Et vous le savez mieux que personne, Nelly, entre les États-Unis et la France.
00:16:51C'est qu'aux États-Unis, quasiment tous les Américains investissent en bourse.
00:16:55Notamment pour s'assurer une retraite.
00:16:57C'est les fonds de pension.
00:16:57Les fonds de pension, naturellement.
00:16:59Ce qui n'est pas le cas en France.
00:17:01Donc, il y avait une pression aussi populaire sur Donald Trump.
00:17:04Parce que si les marchés financiers ont perdu plus de 10% en une semaine,
00:17:10la plupart des Américains ont été directement impactés par cela.
00:17:14Donc, il n'est évidemment pas resté insensible à cette situation.
00:17:17C'était une pression énorme pour lui.
00:17:18D'autant que la Chine, pour faire face à cette perte de force de frappe
00:17:26sur le plan économique avec les consommateurs américains,
00:17:28va se tourner vers nous.
00:17:30Et même si on est déjà inondé de produits chinois,
00:17:34les Chinois sont capables de vendre à perte.
00:17:36Pour que nous puissions consommer encore plus.
00:17:39Nous sommes un continent qui pèse sur le plan économique
00:17:42en matière de consommation.
00:17:44Donc, plus que de production.
00:17:45On a 450 millions de consommateurs sur le continent européen.
00:17:47C'est sûr que les normes chinoises ne sont pas toujours...
00:17:50Les normes chinoises ne sont pas effectivement celles qui sont les nôtres
00:17:53sur le plan social et l'environnemental.
00:17:54Mais ils vont se tourner vers nous.
00:17:57Et ils vont essayer effectivement de compenser la perte sur le marché américain
00:18:01avec les consommateurs européens.
00:18:03Il a compris qu'il avait beaucoup à perdre aussi.
00:18:06Parce que quand l'inflation aura triplé dans les deux mois qui viennent,
00:18:09les Américains réaliseront que l'économie sous Biden,
00:18:13malgré sa démarche hésitante et son côté un peu gâteux,
00:18:16que l'économie n'était pas si mauvaise.
00:18:17Bon, j'ai envie de vous dire, rendez-vous au troisième épisode
00:18:20parce que ça va passer la semaine prochaine.
00:18:22Et qu'on n'est pas à l'abri, y compris demain.
00:18:26De nouveaux volte-face.
00:18:28Un tout autre sujet qui n'a rien à voir.
00:18:30On va parler du maire de Clermont.
00:18:31Il s'appelle Lionel Olivier.
00:18:32Il a une position tranchée sur le nombre de kebabs et de barbershops
00:18:37qui ont pignon sur rue dans sa ville.
00:18:38Et il plaide aujourd'hui pour plus de diversité.
00:18:41Alors pourquoi ?
00:18:41Ce qu'on va voir avec Mathieu Devez et Antoine Durand.
00:18:45Des kebabs comme celui-ci,
00:18:47il y en a cinq à Clermont-d'Anloise.
00:18:49Cinq barbiers également dans cette ville de 10 000 habitants.
00:18:52Et selon le maire, c'est déjà trop.
00:18:54J'ai rien contre les barbershops.
00:18:56Je dis juste que quand il y a trop de barbershops,
00:18:58à un moment donné, ça pose question.
00:19:00Un avis partagé par ce gérant d'un kebab.
00:19:03Il a raison.
00:19:04Il ne faut pas trop abuser.
00:19:05On est déjà cinq.
00:19:07Ça suffit.
00:19:08Il faut faire d'autres commerces pour les clermontois.
00:19:12Le maire a donc pris une mesure radicale.
00:19:15300 000 euros ont été inscrits au budget cette année
00:19:17afin de racheter des locaux en centre-ville.
00:19:20Moi, tout ce qui m'intéresse,
00:19:21c'est effectivement de veiller à diversifier le commerce,
00:19:24à faire que dans la ville, on puisse vivre au mieux,
00:19:27vivre ensemble.
00:19:28Et il y a de la place pour tout un chacun,
00:19:31mais avec un commerce diversifié et varié.
00:19:34Avec les prochaines acquisitions,
00:19:36Lionel Olivier évoque la possibilité d'installer,
00:19:38entre autres, une librairie et une boucherie charcuterie.
00:19:41Il y a un projet de librairie.
00:19:43Donc je verrais bien un accompagnement
00:19:45concernant justement, c'est un couple de jeunes
00:19:48qui veulent se lancer dans cette activité.
00:19:51Et puis aussi les commerces de bouche.
00:19:53Il n'y a plus de charcutier traiteur.
00:19:54Je pense qu'un charcutier traiteur, par exemple,
00:19:56aurait pleinement sa place.
00:19:57Autant de commerces qui, selon le maire,
00:19:59trouveraient leur public rue de la République,
00:20:02la principale artère commerciale du centre-ville.
00:20:05Ces commerces étant souvent, d'ailleurs,
00:20:07des machines à blanchir.
00:20:09C'est ce que dit Bruno Retailleau
00:20:10dans une conférence de presse ce matin.
00:20:11On va l'écouter.
00:20:12Des outils pour les préfets qui sont très importants.
00:20:15Le fait d'interdire de paraître sur un point de deal d'un individu.
00:20:19Le fait de se substituer à un bailleur social, public ou privé,
00:20:24pour qu'on enclenche une procédure d'expulsion
00:20:26pour un trafiquant qui est dans un appartement.
00:20:29On a plus facile aujourd'hui, avec la police spéciale,
00:20:33des débits de boissons,
00:20:34c'est plus facile de fermer un bar, etc.
00:20:36Mais il y a d'autres commerces qui sont des blanchisseuses aujourd'hui.
00:20:39Aujourd'hui, vous savez ce qu'ils font les maires ?
00:20:41J'étais à Belfort l'autre jour,
00:20:42ils avaient acheté 32 commerces,
00:20:4432 commerces pour pouvoir maîtriser les choses
00:20:47et ensuite les louer,
00:20:48pour s'assurer qu'ils ne deviennent pas des lieux de blanchiment.
00:20:53Ça, ça sera autant de pouvoirs qu'auront les préfets.
00:20:56On sait que ça fait partie du projet de loi,
00:21:00de la proposition de loi sur le narcotrafic.
00:21:03Simplement, c'est très difficile de les identifier
00:21:06et de mettre des agents pour contrôler les comptes.
00:21:11Ça passe plutôt entre les gouttes.
00:21:18Donc, ça passe plutôt inaperçu.
00:21:21Est-ce que c'est astucieux de la part des maires
00:21:22de racheter les locaux pour pouvoir en faire ce qu'ils veulent
00:21:26et avoir un contrôle plus important dessus ?
00:21:28C'est vrai que juste ici, les maires étaient assez démunis
00:21:31face à ces commerces,
00:21:32qui sont d'abord des commerces particulièrement surveillés.
00:21:35Mais les maires étaient assez démunis.
00:21:36Ils pouvaient parfois, quand ces commerces posaient des problèmes,
00:21:41demander une fermeture administrative.
00:21:43Mais c'est évidemment très encadré.
00:21:44C'est une solution uniquement à court terme.
00:21:47Là, ils seront davantage aidés, effectivement,
00:21:49par la loi narcotrafic qui a été adoptée.
00:21:52Donc, c'est une bonne chose.
00:21:54Il est évident que le blanchiment d'argent
00:21:56joue un rôle dans la multiplication de ces commerces-là.
00:21:59Mais ça traduit aussi, me semble-t-il, un changement de la population.
00:22:03Il me semble que ça correspond quand même
00:22:06à ce que Jean-Luc Mélenchon appelle la Nouvelle-France
00:22:08ou Laurent Wauquiez, qui l'a dit il y a 48 heures sur ce plateau,
00:22:12le grand remplacement.
00:22:14C'est manifestement un changement de population
00:22:17qui est en marche dans notre pays,
00:22:18dans certaines villes plus que dans d'autres.
00:22:20Et la multiplication de ces commerces
00:22:22en est aussi l'une des conséquences, naturellement.
00:22:25Karim Zarémy.
00:22:27Non, moi je pense...
00:22:28Il y a les deux aspects.
00:22:28Pardon ?
00:22:29Il y a les deux aspects.
00:22:30Lutter contre le blanchiment,
00:22:32parce qu'il y a une certaine opacité
00:22:33qui règne sur les comptes de certaines de ces vitrines.
00:22:37Et est-ce que ça traduit un signe d'étant,
00:22:39un changement d'époque ?
00:22:41Non, mais changement de population,
00:22:43non, je pense que ça n'explique pas
00:22:45le fait qu'il y ait une rue
00:22:46composée uniquement de barbeurs
00:22:48ou de kebabs.
00:22:51Ça n'a rien à voir.
00:22:52Je veux dire,
00:22:53qu'il y ait une boucherie halal
00:22:54de couins-kebabs,
00:22:55ce n'est pas un problème en soi.
00:22:57Je veux dire,
00:22:58c'est le rapport de l'offre et de la demande.
00:23:00Non, le problème, c'est qu'il n'y ait que ça.
00:23:02Le problème, c'est l'absence
00:23:03de diversification des commerces.
00:23:05Mais je trouve que le maire de Clermont-Ferrand
00:23:07a absolument raison.
00:23:08Pour trois raisons.
00:23:09D'abord, la première,
00:23:10on doit satisfaire une clientèle
00:23:12qui est celle, effectivement,
00:23:14des électeurs, citoyens,
00:23:15d'une ville,
00:23:15de trouver un boulanger,
00:23:17un petit commerce de proximité
00:23:18qui vendrait,
00:23:19qui serait un tabac,
00:23:20un petit bar de quartier,
00:23:22une boucherie traditionnelle,
00:23:24charcuterie française,
00:23:25mais aussi, pourquoi pas,
00:23:26une boucherie halal à côté
00:23:27parce qu'il y a des Français
00:23:29de conférences musulmans
00:23:30qui ont le droit de manger
00:23:30de la viande halal,
00:23:31comme il peut y avoir
00:23:32des magasins cachers.
00:23:33Il faut diversifier.
00:23:34Et effectivement,
00:23:35la non-diversification pénalise
00:23:37d'abord les habitants
00:23:38parce que le commerce de proximité
00:23:40c'est quelque chose d'important.
00:23:41Donc, important pour une ville,
00:23:43important pour son animation,
00:23:44important pour, je dirais,
00:23:45pour son bien-vivre.
00:23:46Donc, préempter les locaux,
00:23:47c'est une bonne chose, quoi.
00:23:48Mais bien sûr que c'est une bonne chose.
00:23:49Et le maire a tout à fait raison
00:23:50de rechercher une harmonie commerciale
00:23:53dans le cadre d'une rue
00:23:54piétonnisée ou pas
00:23:55de sa ville.
00:23:56Et le deuxième sujet
00:23:57qui a soulevé
00:23:58le ministre de l'Intérieur,
00:23:59pour le coup,
00:23:59qui est vrai,
00:24:00c'est quand il y en a 30
00:24:01de kebabs
00:24:03dans une même rue
00:24:04ou 10 barbeurs
00:24:05côte à côte,
00:24:06c'est pas possible,
00:24:07il ne peut pas y avoir
00:24:07le nombre de clientèle
00:24:08c'est qu'il y a un problème
00:24:10de blanchiment
00:24:11et il faut lutter absolument
00:24:13contre ce phénomène-là.
00:24:14Oui, je note quand même
00:24:15une contradiction
00:24:16dans ce que vous dites
00:24:17parce que vous dites
00:24:18s'il y a une multiplication
00:24:19de ces barbershops,
00:24:21de ces commerces de kebabs,
00:24:23de boucheries halales,
00:24:24c'est parce qu'il y a
00:24:25l'offre et la demande.
00:24:27Vous dites que c'est en rapport
00:24:28avec l'offre et la demande.
00:24:29Mais c'est précisément
00:24:30parce qu'il y a
00:24:30de plus en plus de demandes
00:24:31et vous l'avez dit
00:24:32dans votre propos,
00:24:33c'est parce qu'il y a
00:24:33de plus en plus de demandes
00:24:34qu'il y a la multiplication
00:24:35de cette offre.
00:24:36C'est une évidence.
00:24:38Mais non, vous n'écoutez pas
00:24:38mon deuxième argument.
00:24:39Qu'est-ce que j'ai dit
00:24:40en deuxième argument ?
00:24:41J'ai dit que s'il y en avait
00:24:42une ou deux de boucheries
00:24:43ou un ou deux barbeurs,
00:24:44on pourrait comprendre
00:24:45que ça satisfait la demande
00:24:46et effectivement
00:24:47qui a évolué et qui a changé
00:24:48et on doit l'intégrer
00:24:49parce qu'ils sont respectables
00:24:50ces citoyens.
00:24:51Mais de l'autre côté,
00:24:52j'ai dit que quand il y en avait 30,
00:24:53ça, vous n'avez pas voulu l'entendre,
00:24:55c'est qu'il y avait un problème.
00:24:56Le problème,
00:24:57ce n'est pas l'offre et la demande,
00:24:58c'est le problème du blanchiment.
00:24:59Oui, bien sûr.
00:25:00Et puis, il y a aussi
00:25:00une évolution des goûts culinaires.
00:25:02Par exemple, en Bretagne,
00:25:03on mange de plus en plus
00:25:04de burgers
00:25:04et de moins en moins de crêpes.
00:25:07Ça vous chiffonne, ça.
00:25:09C'est dommage.
00:25:09On en mange encore un peu.
00:25:11Mais ce que je trouve
00:25:12plutôt bien dans ce sujet,
00:25:13et ce n'est pas le maire
00:25:14de Clermont-Ferrand,
00:25:15en fait, c'est le maire
00:25:15de Clermont, dans l'Oise.
00:25:17C'est Clermont et pas Clermont-Ferrand.
00:25:18Je trouve formidable
00:25:20que 5 barbeurs à Clermont-Ferrand,
00:25:23ce ne serait pas beaucoup pour le monde.
00:25:23Je trouve formidable
00:25:24que ce maire s'implique.
00:25:26On a vu tellement de maires
00:25:27dire l'insécurité,
00:25:29ce n'est pas notre problème,
00:25:29c'est l'État qui doit gérer ça,
00:25:31le développement économique,
00:25:32les investissements,
00:25:33ce n'est pas nous.
00:25:35Et là, il prend les choses en main.
00:25:37Alors, avec des résultats
00:25:38qu'on pourra mesurer,
00:25:39mais il y a une implication
00:25:41que je trouve assez louable.
00:25:42Et là, vous avez raison,
00:25:43c'est qu'il faut donner
00:25:44les moyens aux maires
00:25:45de pouvoir s'impliquer
00:25:46plus qu'ils ne le font
00:25:47pour ceux qui le souhaitent
00:25:49sur les questions de sécurité
00:25:50et sur les questions économiques
00:25:51de leur territoire.
00:25:52Oui.
00:25:53Mais alors après,
00:25:53tous les maires n'ont pas les moyens,
00:25:54j'imagine,
00:25:55de préempter des immeubles
00:25:56parce que ça suppose quand même
00:25:57de pouvoir les racheter.
00:25:58Mais il y a une volonté là.
00:25:59Il pourrait y avoir
00:26:00une banque publique
00:26:01qui aide les maires à cela.
00:26:03C'est l'ordre de la BPI aussi ?
00:26:04La préemption,
00:26:05ce n'est pas, je dirais,
00:26:07la propriété à vie.
00:26:07C'est pouvoir,
00:26:08à un moment donné,
00:26:09mettre à disposition
00:26:10ensuite ses locaux
00:26:11à des commerces privés.
00:26:12Vous savez,
00:26:12l'argent que dépense
00:26:14la BPI,
00:26:16la Caisse des dépôts,
00:26:18dont le ministre de l'Économie
00:26:19était précédemment
00:26:20le directeur,
00:26:22mais dans la région
00:26:23de Rennes et de Léville-Villaine,
00:26:24c'est 800 millions d'euros par an.
00:26:27Il y a beaucoup d'argent.
00:26:28Il y a beaucoup d'argent
00:26:28pour l'investissement.
00:26:30On va marquer une courte pause.
00:26:31On reviendra d'ailleurs
00:26:31à cette loi
00:26:32qui est passée
00:26:33en commission mixte
00:26:34paritaire sur le narcotrafic
00:26:35où on parlera
00:26:36des prisons.
00:26:38Et Bruno Retailleau,
00:26:38qui tenait les conférences de presse,
00:26:40s'est exprimé aussi
00:26:40sur ce système
00:26:42qui était complètement immobile
00:26:44et qu'il fallait bouger
00:26:44depuis des années.
00:26:45A tout de suite.
00:26:49De retour avec l'actu
00:26:51et le volet judiciaire.
00:26:52Pour commencer,
00:26:53on va parler, Sandra,
00:26:54de cette enseignante,
00:26:54l'enseignante d'Evael
00:26:55qui a donc été relaxée aujourd'hui.
00:26:58La femme de 62 ans
00:26:59était accusée
00:27:00de harcèlement moral
00:27:01sur trois anciens élèves
00:27:02dont la jeune fille
00:27:03qui s'est suicidée
00:27:04en juin 2019
00:27:05à l'âge de 11 ans.
00:27:06Le tribunal correctionnel
00:27:07de Pontoise
00:27:08dans le Val-d'Oise
00:27:08a rendu sa décision
00:27:09il y a quelques minutes.
00:27:10Marie-Victoire Dieudonné
00:27:12et Florian Doré,
00:27:13vous avez suivi ce procès.
00:27:15Comment ce verdict
00:27:16a été justifié ?
00:27:19Eh bien, écoutez, Sandra,
00:27:21la présidente a progressivement
00:27:23écarté les arguments
00:27:23de l'ordonnance de renvoi
00:27:25pour arriver enfin
00:27:26jusqu'à l'annonce
00:27:27de la Relax,
00:27:28une annonce qui a été faite
00:27:29dans une salle
00:27:30extrêmement concentrée,
00:27:32extrêmement silencieuse
00:27:33puisque ce jugement
00:27:34intervient donc contrairement
00:27:36aux réquisitions
00:27:37qui avaient été faites.
00:27:38Alors, la présidente a jugé
00:27:39que les faits
00:27:40n'étaient face
00:27:40n'étaient pas suffisamment
00:27:42établies.
00:27:43Un exemple, par exemple,
00:27:44cette fameuse session
00:27:44de vie de classe
00:27:45vécue par Évaël
00:27:46comme le pire jour
00:27:48de sa vie.
00:27:48Eh bien, la présidence
00:27:49a souligné
00:27:50les nombreux témoignages,
00:27:51des témoignages
00:27:52parfois partagés,
00:27:53mais pour certains élèves
00:27:54il s'agissait bel et bien
00:27:55d'apaiser et d'améliorer
00:27:57la situation.
00:27:5720 élèves sur 27
00:27:59avaient par exemple
00:28:00justement parlé
00:28:02non pas d'un ordre
00:28:03mais en tout cas
00:28:04de la volonté
00:28:05de cette enseignante
00:28:06que cette élève
00:28:08puisse s'expliquer.
00:28:09la présidente est revenue
00:28:11sur les nombreux témoignages
00:28:13différents
00:28:14qui ont eu lieu
00:28:14de la part de ses élèves
00:28:15mais aussi le contexte
00:28:16très troublé
00:28:17des auditions
00:28:18puisque Évaël
00:28:19s'était donné
00:28:21la mort
00:28:21quelques temps avant.
00:28:23La présidente enfin
00:28:23a justifié
00:28:24cette décision
00:28:25par l'absence
00:28:26d'éléments
00:28:27permettant d'établir
00:28:28l'élément intentionnel
00:28:30de la part
00:28:30de l'enseignante
00:28:31et par le fait
00:28:32que cela n'aurait pas
00:28:33forcément
00:28:33nécessairement
00:28:34entraîné
00:28:35la dégradation
00:28:36de vie
00:28:37des conditions
00:28:38de vie
00:28:38d'Évaël
00:28:39et puis Sandra
00:28:39ce qu'il faut noter
00:28:40plus spécifiquement
00:28:41c'est la réaction
00:28:42des parents d'Évaël
00:28:43il y a quelques instants
00:28:44ici à la sortie
00:28:45de cette salle
00:28:46d'audience
00:28:47ils étaient indignés
00:28:48ils jugent que leur fille
00:28:49n'ait aujourd'hui
00:28:50pas respecté
00:28:51une indignation
00:28:51notamment vis-à-vis
00:28:52d'un des propos
00:28:53de la présidente
00:28:55qui juge
00:28:56qu'une partie des faits
00:28:57concerne des comportements
00:28:58adaptés et légitimes
00:28:59de l'enseignante
00:29:00dans sa classe
00:29:01les parents
00:29:01en tout cas ont annoncé
00:29:02il y a quelques instants
00:29:03leur volonté de faire appel
00:29:04de ce jugement
00:29:05Merci beaucoup
00:29:06pour ce point complet
00:29:07Marie-Victoire Diodonné
00:29:08il y aurait tant
00:29:09à commenter
00:29:09en effet
00:29:10On va parler à présent
00:29:11de ces députés et sénateurs
00:29:12qui ont conclu un accord
00:29:13sur un texte
00:29:13pour lutter contre le narcotrafic
00:29:14Cette proposition de loi
00:29:16est soutenue par Bruno Retailleau
00:29:17et Gérald Darmanin
00:29:18elle devrait être définitivement votée
00:29:21les 28 et 29 avril prochains
00:29:24au Sénat
00:29:25puis à l'Assemblée nationale
00:29:26réunie aujourd'hui
00:29:27la commission mixte paritaire
00:29:29se félicite
00:29:29J'étais dans une position
00:29:31très particulière
00:29:32puisque la France Insoumise
00:29:34était le seul représentant
00:29:36à être contre ce texte
00:29:38puisqu'il comporte
00:29:39des dispositions
00:29:40qui sont des dispositions
00:29:41extrêmement problématiques
00:29:42sur le plan
00:29:43en particulier
00:29:43des libertés publiques
00:29:44Il fallait voter ce texte
00:29:46la situation
00:29:47enfin le rapport
00:29:47de Jérôme Durin
00:29:49et d'Étienne Blanc
00:29:49l'an dernier
00:29:50a montré
00:29:51qu'il y avait
00:29:51une totale urgence
00:29:52une asymétrie
00:29:54entre les moyens
00:29:54des narcotrafiquants
00:29:56et les moyens de l'Etat
00:29:56et par conséquent
00:29:57il fallait voter ce texte
00:29:58on l'a fait beaucoup évoluer
00:29:59je m'en réjouis
00:30:00c'est extrêmement important
00:30:01pour lutter plus efficacement
00:30:02contre le narcotrafique
00:30:03mais au-delà de ça
00:30:04contre la criminalité organisée
00:30:05qui gangrène le territoire
00:30:06non pas depuis
00:30:08qu'un jour
00:30:08mais maintenant
00:30:09depuis des années
00:30:09aujourd'hui la France
00:30:10est très impactée
00:30:11par l'organisation criminelle
00:30:12donc ce texte
00:30:13va dans le bon sens
00:30:14le coup d'envoi
00:30:15de la campagne
00:30:16de déclaration
00:30:16des revenus 2024
00:30:17c'est parti
00:30:19Amélie de Montchalin
00:30:20a tenu une conférence
00:30:21de presse à Bercy
00:30:22à cette occasion
00:30:23la ministre des comptes
00:30:24publics a rappelé
00:30:25quelques nouveautés
00:30:26notamment un taux
00:30:27individualisé
00:30:27pour les couples mariés
00:30:29ou paxés
00:30:29elle parle de justice
00:30:30fiscale et sociale
00:30:32pour les femmes
00:30:33la première
00:30:35et peut-être
00:30:36parce que je suis une femme
00:30:37j'en suis très fière
00:30:39c'est la mise en place
00:30:41du taux individualisé
00:30:42de prélèvement à la source
00:30:43pour les couples mariés
00:30:44ou paxés
00:30:45c'est une vraie mesure
00:30:47de justice fiscale
00:30:48et sociale
00:30:48car les femmes
00:30:49malheureusement encore
00:30:51perçoivent dans leur majorité
00:30:52des revenus inférieurs
00:30:54à ceux de leurs conjoints
00:30:56la deuxième nouveauté
00:30:57c'est la fin de l'envoi
00:30:58des déclarations papier
00:30:59aux usagers
00:31:00qui déclarent
00:31:01leurs revenus en ligne
00:31:02et notamment
00:31:03à ceux qui pour la première fois
00:31:04l'ont déclaré en ligne
00:31:06l'année dernière
00:31:06le troisième outil
00:31:08dont je souhaite vous parler
00:31:09c'est l'application mobile
00:31:11impôts.gouv
00:31:11qui permet
00:31:12depuis l'an dernier
00:31:13de déclarer ses revenus
00:31:14sur smartphone
00:31:15et sur tablette
00:31:17là aussi je veux le dire
00:31:18et remercier les équipes
00:31:19cette application
00:31:20a connu un vrai succès
00:31:21cette année
00:31:22de nouvelles fonctionnalités
00:31:23sont disponibles
00:31:24comme la possibilité
00:31:25de modifier
00:31:26une déclaration
00:31:27déjà signée
00:31:28ou d'effectuer
00:31:29un changement d'adresse
00:31:30le PSG peut continuer
00:31:32de rêver
00:31:32en Ligue des champions
00:31:33on n'était pas loin hier
00:31:34vous étiez proche
00:31:35du pronostic
00:31:36vous étiez 3-0
00:31:373-0
00:31:37je sais qu'il y aurait des bons
00:31:40en tout cas
00:31:40le PSG
00:31:41a été impressionné
00:31:42hier soir
00:31:43contre Aston Villa
00:31:44au Parc des Princes
00:31:45ils ont de nouveau
00:31:46renversé le match
00:31:47et se sont imposés
00:31:483-1
00:31:49en quart de finale
00:31:50allez mais les hommes
00:31:51de Luis Enrique
00:31:51restent prudents
00:31:52avant la seconde manche
00:31:53c'est un sujet
00:31:55signé Infosport Plus
00:31:56Après l'exploit
00:31:59à Anfield
00:31:59Paris se devait d'enchaîner
00:32:01face à Aston Villa
00:32:02statut de favori
00:32:03assumé
00:32:033 buts à 1
00:32:04le PSG
00:32:05à un pied
00:32:05en demi-finale
00:32:06de la Ligue des champions
00:32:07Je pense que le résultat
00:32:08reflejera vraiment
00:32:09la différence
00:32:10qu'il y a aujourd'hui
00:32:11entre nous et eux
00:32:12prémienne notre lutte
00:32:14et prémienne notre effort
00:32:16Des efforts
00:32:17il a fallu en fournir
00:32:18car malgré une domination
00:32:19écrasante
00:32:20en début de rencontre
00:32:20Paris se heurte
00:32:21à Martinez
00:32:22et cède
00:32:23sur la première frappe
00:32:24cadrée des Villains
00:32:24signé Rogers
00:32:25Fidèle à ses principes
00:32:41le club de la capitale
00:32:42garde la tête haute
00:32:43doué en fer de lance
00:32:44deux tentatives
00:32:45et quatre minutes
00:32:46après l'ouverture du score
00:32:47joué plein axe
00:32:48il a une bonne frappe
00:32:49il a une bonne frappe
00:32:50il a une frappe
00:32:52superbe
00:32:53et il fait déjà souffler
00:32:55le bon des nuits magiques
00:32:57ma première intention
00:32:58était de centrer
00:32:59quand j'ai décalé
00:33:00après j'ai vu
00:33:01qu'il n'y avait pas
00:33:01vraiment d'options
00:33:02donc j'ai choisi la frappe
00:33:03et elle est dedans
00:33:03donc c'est super
00:33:04son douzième but
00:33:13cette saison
00:33:14le troisième
00:33:15dans la compétition
00:33:16point de départ
00:33:16de la révolte parisienne
00:33:18doué Kfarad Srelia
00:33:34deux chefs-d'oeuvre
00:33:35de deux artistes
00:33:36le troisième offensif
00:33:38Dembélé
00:33:38brille lui
00:33:39à la passe
00:33:39supériorité récompensée
00:33:47mais le PSG
00:33:48n'est pas encore qualifié
00:33:49renversant et ambitieux
00:33:56Paris devra rester sérieux
00:33:58la semaine prochaine
00:33:58à Birmingham
00:33:59en jeu
00:34:00une deuxième demi-finale
00:34:01de suite
00:34:01en Ligue des Champions
00:34:02magnifique
00:34:04et puis le 78ème
00:34:06festival de Cannes
00:34:07a dévoilé
00:34:08sa sélection officielle
00:34:09l'acteur américain
00:34:11Tom Cruise
00:34:11présentera hors compétition
00:34:13le dernier
00:34:13Mission Impossible
00:34:14le film va signer
00:34:15la fin de la saga
00:34:17d'action
00:34:17c'est l'un des blockbusters
00:34:18les plus attendus
00:34:20de l'année
00:34:20il s'annonce
00:34:21comme l'un des événements
00:34:21de la quinzaine
00:34:22prévus du 13 au 24 mai prochain
00:34:25merci beaucoup
00:34:26à tout à l'heure
00:34:27on va marquer
00:34:28une petite pause
00:34:29très petite pause
00:34:29à nouveau
00:34:30et puis on verra
00:34:31sur cette loi
00:34:31narcotrafic
00:34:32qui est donc
00:34:32passée en commission
00:34:34mixte paritaire
00:34:35pour s'accorder
00:34:35sur une version commune
00:34:36à tout de suite
00:34:37à la suite
00:34:40280 minutes
00:34:41info avec
00:34:42Yoann Nuzay
00:34:43Hubert Coudurier
00:34:44et Karim Zeribi
00:34:45cet après-midi
00:34:46alors que la loi
00:34:46sur le narcotrafic
00:34:47est passée
00:34:48en commission
00:34:48mixte paritaire
00:34:49afin de s'accorder
00:34:50sur une version commune
00:34:51sans les voix
00:34:52et les filles
00:34:52je crois
00:34:53Bruno Retailleau
00:34:53a dit ce matin
00:34:54à quel point
00:34:55ce projet
00:34:56lui tenait à coeur
00:34:56et puis plus globalement
00:34:57il est revenu
00:34:58sur un système
00:35:00qu'il fallait changer
00:35:01écoutez
00:35:02la conviction
00:35:04que j'ai
00:35:05que je répète
00:35:06c'est que
00:35:07on ne changera pas
00:35:08les choses
00:35:08parce que je pense
00:35:10qu'on est au bout
00:35:10d'un système
00:35:11que la politique
00:35:12de la rustine
00:35:13ça ne va plus
00:35:14sans assumer
00:35:15une vraie rupture
00:35:16j'assume
00:35:18ces ruptures
00:35:19pour sortir
00:35:20de ce que j'ai souvent
00:35:21appelé
00:35:21l'impossibilisme
00:35:22dans un cadre
00:35:24qui est le mien
00:35:24dans un cadre
00:35:26qui est le nôtre
00:35:26je vous rappelle
00:35:28que nous avons décidé
00:35:29de participer
00:35:31au gouvernement
00:35:31il y a six mois
00:35:32d'abord pour faire barrage
00:35:33à la gauche
00:35:34parce que si la droite française
00:35:35avait claqué la porte
00:35:37à la main tendue
00:35:38du président de la République
00:35:39celui-ci
00:35:40n'aurait eu d'autre choix
00:35:41que de confier
00:35:42les clés de la France
00:35:43du gouvernement français
00:35:44à la gauche
00:35:46qui à l'époque
00:35:46était totalement
00:35:47mélanchonisée
00:35:47c'est parce qu'on ne voulait
00:35:50pas le chaos
00:35:51et quand on est de droite
00:35:51on préfère l'ordre au chaos
00:35:53que nous avons accepté
00:35:54d'entrer dans ce gouvernement
00:35:55on parle plus globalement
00:35:57effectivement
00:35:57de son envie
00:35:59d'entrer
00:35:59dans ce gouvernement
00:35:59de coalition
00:36:00il dit que
00:36:02peut-être que ça lui a
00:36:02un peu coûté
00:36:03mais que l'heure
00:36:04était à ses yeux
00:36:05assez grave
00:36:05pour le faire
00:36:07globalement
00:36:08parlons de cette loi
00:36:08sur le narcotrafic
00:36:10quelles sont ses avancées
00:36:11majeures
00:36:11outre la création
00:36:12des prisons
00:36:13hautement sécurisées
00:36:15pour les plus gros
00:36:15narcotrafiquants
00:36:17il y a encore
00:36:18d'autres mesures
00:36:20à noter quand même
00:36:21d'autres articles importants
00:36:22le fait aussi
00:36:23de mettre à l'isolement
00:36:24certains de ces
00:36:24narcotrafiquants
00:36:26ça c'est quelque chose
00:36:27qui est dans la loi
00:36:27la France insoumise
00:36:28effectivement
00:36:29c'était vivement opposé
00:36:30notamment à cette mesure
00:36:31durant les débats
00:36:32à l'Assemblée nationale
00:36:33il y a aussi
00:36:34ce qui a fait beaucoup parler
00:36:35c'est vrai
00:36:35il y a le dossier coffre
00:36:37c'est-à-dire le fait
00:36:38de ne pas transmettre
00:36:39toute la procédure
00:36:40à la défense
00:36:41on pourrait garder
00:36:42une toute petite partie
00:36:43du dossier
00:36:44secrète
00:36:46la manière
00:36:47dont ont été découverts
00:36:48les narcotrafiquants
00:36:49est-ce que quelqu'un
00:36:50les a donnés
00:36:50à la police
00:36:51comment est-ce que la police
00:36:52a procédé pour enquêter
00:36:53et pour parvenir
00:36:54à leur arrestation
00:36:55ça désormais
00:36:56dans certaines circonstances
00:36:57ça pourra ne plus
00:36:59être transmis
00:37:00à la défense
00:37:00pour protéger
00:37:02notamment
00:37:02certaines sources
00:37:03en revanche
00:37:04les messageries cryptées
00:37:05c'est pas passé
00:37:05voilà
00:37:05c'est ce que j'allais vous dire
00:37:06il y a quand même
00:37:06une mesure
00:37:07qui était extrêmement importante
00:37:08puisque naturellement
00:37:09les trafiquants
00:37:10utilisent beaucoup
00:37:11les messageries cryptées
00:37:13donc Bruno Rotaillot
00:37:14souhaitait que
00:37:15le gouvernement puisse
00:37:16enfin le gouvernement
00:37:18les services de police
00:37:19puissent s'introduire
00:37:20dans ces messageries cryptées
00:37:22ça l'Assemblée Nationale
00:37:24l'a rejetée
00:37:25en disant qu'effectivement
00:37:26ça ouvrait quelque part
00:37:28une sorte de boîte
00:37:29de pandore
00:37:29et ça pouvait permettre
00:37:30également à certaines
00:37:31puissances étrangères
00:37:33de nuire à notre pays
00:37:34via ces messageries cryptées
00:37:35c'est dommage quand même
00:37:36parce que les enquêteurs
00:37:37ils misent beaucoup sur ça
00:37:38pour tenter de rattraper
00:37:40le train des narcotrafiquants
00:37:41il faut donner tous les moyens
00:37:42aux enquêteurs
00:37:43effectivement pour déjouer
00:37:44l'organisation
00:37:46la structuration
00:37:47de ces groupes
00:37:47de narcotrafiquants
00:37:48qui ne sont pas
00:37:49des petits délinquants
00:37:49de voie publique
00:37:50comme on a pu les connaître
00:37:51par le passé
00:37:52mais qui sont aujourd'hui
00:37:53des organisations criminelles
00:37:54organisées, structurées
00:37:55avec des moyens technologiques
00:37:56avec des
00:37:57je dirais
00:37:58une capacité aussi
00:37:59à se réinventer
00:38:01on a vu
00:38:02pendant la crise
00:38:02de la Covid
00:38:03ils continuaient
00:38:04à découler leur drogue
00:38:05par les moyens
00:38:06des réseaux sociaux
00:38:07ils utilisent
00:38:08toutes les
00:38:09je dirais
00:38:10les
00:38:11les facettes
00:38:13que peut
00:38:14permettre
00:38:15le digital
00:38:16et puis derrière
00:38:17il y a quand même
00:38:18aussi
00:38:18cette capacité
00:38:20lorsque vous déjouez
00:38:21vous enfermez
00:38:23lorsque vous arrêtez
00:38:24un clan
00:38:24à reprendre place
00:38:27avec de nouvelles
00:38:27ressources humaines
00:38:28je dirais
00:38:29et à renoyauter
00:38:31un quartier
00:38:31à re-terroriser
00:38:32les habitants
00:38:33la population
00:38:33je veux dire
00:38:34voire parfois
00:38:36se substituer
00:38:37à la collectivité
00:38:39pour offrir
00:38:40des services
00:38:41pour tenir les gens
00:38:42par l'argent
00:38:43par la peur
00:38:43par la crainte
00:38:44par la menace
00:38:45c'est horrible
00:38:46je veux dire
00:38:46je pense qu'on ne mesure pas
00:38:48de la place
00:38:48ce qui est la nôtre
00:38:49parce qu'on ne vit pas
00:38:49dans ces quartiers
00:38:50ce que peuvent vivre
00:38:51les habitants
00:38:51donc oui il faut donner
00:38:52les moyens aux enquêteurs
00:38:53de leur mettre la main dessus
00:38:54oui il faut donner
00:38:55le moyen à la justice aussi
00:38:56de statuer avec
00:38:57je dirais
00:38:58un tribunal spécialisé
00:39:01des magistrats spécialisés
00:39:02comme ça peut se faire
00:39:03en Italie
00:39:04et d'ailleurs
00:39:05j'aurais bien aimé
00:39:05que dans l'extrait
00:39:06il nous parle
00:39:06des mesures
00:39:07essentiellement des mesures
00:39:08et pas de politique
00:39:10Rotaio
00:39:10parce que
00:39:11c'est pas la légitimité
00:39:12qu'il a eu par les urnes
00:39:13qui font qu'il est ministre
00:39:14de l'intérieur
00:39:14ils ont fait 5%
00:39:15donc moi ce que vous voulez
00:39:17c'est qu'on parle du fond
00:39:18qu'on donne les moyens
00:39:19aux policiers
00:39:19de lutter contre
00:39:20les narcotrafiquants
00:39:21c'est ça le plus important
00:39:22Pour autant
00:39:22est-ce que le texte
00:39:23malgré tout ce qu'on a dit là
00:39:24sur les dossiers coffres
00:39:26sur les prisons de sécurité
00:39:28vous paraît révolutionnaire
00:39:29Hubert
00:39:30Bah non
00:39:30c'est pas révolutionnaire
00:39:31mais si vous voulez
00:39:32sa nomination
00:39:33en place Beauvau
00:39:34lui a permis de se faire connaître
00:39:35il était largement inconnu
00:39:36Bruno Rotaio
00:39:37la vraie question
00:39:38c'est de savoir
00:39:39s'il était élu
00:39:41à la présidence des LR
00:39:42au mois de mai prochain
00:39:43devant Laurent Wauquiez
00:39:44s'il va démissionner
00:39:46et quand ou pas
00:39:47en fait le problème
00:39:48il est là
00:39:49parce que
00:39:50la loi sur les narcos
00:39:52c'est une petite avancée
00:39:53c'est pas
00:39:54c'est pas
00:39:55négligeable
00:39:57mais
00:39:57il aurait pu démissionner
00:39:59après la rebuffade
00:40:00que lui inspirait
00:40:00le chef de l'état
00:40:01sur l'Algérie
00:40:02et si Laurent Wauquiez
00:40:03a fait sa percée
00:40:05provocatrice
00:40:05sur les OQTF
00:40:07qu'il faudrait expulser
00:40:08à Saint-Pierre-et-Miquelon
00:40:10c'est justement
00:40:11pour montrer
00:40:11que sur ce dossier là
00:40:12il n'y a aucune avancée
00:40:14et encore moins
00:40:15depuis le voyage
00:40:16de monsieur
00:40:17le ministre des Affaires étrangères
00:40:19à Alger
00:40:20donc
00:40:21il fait une conférence
00:40:23de presse
00:40:24enfin il est encore
00:40:25loin du compte
00:40:26parce que même
00:40:26s'il est désormais connu
00:40:27à hauteur de Laurent Wauquiez
00:40:29il est à 8 points
00:40:30dans les sondages
00:40:31quand Marine Le Pen
00:40:32et Jean-Bardela
00:40:33sont à 35
00:40:34non mais je veux dire
00:40:35les républicains
00:40:36aujourd'hui
00:40:36c'est une formation marginale
00:40:38juste qu'on parle aussi
00:40:38des téléphones portables
00:40:39qui sont mis présents
00:40:40dans les prisons
00:40:41et les détenus
00:40:43qui se vantent
00:40:43avec des vidéos
00:40:44de plus en plus présentes
00:40:45vous le disiez
00:40:45sur les réseaux sociaux
00:40:46reportage de Stéphanie Rouquier
00:40:49en tapant le mot clé
00:40:52prison
00:40:52des centaines de vidéos
00:40:54apparaissent
00:40:54sur les réseaux sociaux
00:40:55certains détenus
00:40:57publient leur quotidien
00:40:58amélioré
00:40:59dans leurs cellules
00:41:00avec des placards
00:41:01bien achalandés
00:41:02des consoles de jeux vidéo
00:41:04et même
00:41:04une piscine gonflable
00:41:06d'autres
00:41:08réalisent des tutos
00:41:09sur les brouilleurs d'ondes
00:41:10ou comment les contourner
00:41:12mais derrière ces images
00:41:14se cache une exploitation
00:41:16des téléphones en prison
00:41:17bien plus inquiétante
00:41:18ils s'en servent
00:41:19pour appeler leurs amis
00:41:20ils s'en servent
00:41:20pour gérer leur trafic
00:41:21on a un détenu
00:41:22du quartier d'isolement
00:41:23qui a fait une commande
00:41:24avec un certain montant
00:41:25des personnes à l'extérieur
00:41:27qui ont pris
00:41:28cette commande en charge
00:41:29donc il n'y a pas eu le meurtre
00:41:30parce qu'ils ne sont pas
00:41:32très bien débrouillés
00:41:32mais il y a quand même
00:41:33un chauffeur VTC
00:41:34qui est mort par la suite
00:41:35donc il y a quand même
00:41:37eu un drame
00:41:37et tout ça
00:41:38par un téléphone portable
00:41:39et le pire dans tout ça
00:41:40c'est qu'aujourd'hui
00:41:41on en trouve encore
00:41:42plus qu'avant
00:41:42les téléphones sont interdits
00:41:44en prison
00:41:45l'administration pénitentiaire
00:41:47multiplie les fouilles
00:41:48et les saisis
00:41:48mais les détenus
00:41:49arrivent toujours
00:41:50à se procurer
00:41:51de nouveaux appareils
00:41:52souvent livrés par drone
00:41:54alors comment éradiquer
00:41:56la présence
00:41:56des téléphones en détention
00:41:58déjà on va punir
00:41:59sévèrement
00:42:00les détenus
00:42:00qui sont en possession
00:42:01de téléphones
00:42:02ça c'est une première chose
00:42:03on va mettre
00:42:04plus de moyens humains
00:42:05parce que sans moyens humains
00:42:06on ne pourra jamais rien faire
00:42:07l'an dernier
00:42:08selon le ministère
00:42:09de la justice
00:42:1040 000 téléphones portables
00:42:12ont été saisis
00:42:13dans les cellules françaises
00:42:15le problème
00:42:15c'est qu'ils arrivent
00:42:16en quittent quoi
00:42:16et qu'ils se sont recomposés
00:42:18à l'intérieur
00:42:19c'est facile de faire passer
00:42:20via les visites
00:42:22via les parloirs
00:42:22c'est facile aussi
00:42:23de brouiller
00:42:24qu'une zone
00:42:25ça dépend où c'est en fait
00:42:27si vous êtes en ville
00:42:28vous connaissez les baumettes
00:42:28à Marseille
00:42:29ça empêche les riverains
00:42:31c'est pas vrai
00:42:32aujourd'hui
00:42:32moi j'ai posé la question
00:42:33parce qu'on m'a donné
00:42:34cet argument
00:42:35et j'ai posé la question
00:42:36à des spécialistes
00:42:37qui me disaient
00:42:38mais c'est pas vrai
00:42:38si on veut
00:42:39on brouille
00:42:40avec un périmètre
00:42:41bien précis
00:42:42sans gêner
00:42:44c'est une question de bornage
00:42:46il y a toute une stratégie
00:42:48aussi technologique
00:42:49aujourd'hui
00:42:49qu'on n'a pas utilisée
00:42:50et j'ai entendu
00:42:51moi
00:42:51par le passé
00:42:52les arguments
00:42:53plutôt de coût
00:42:54de la part de ceux
00:42:55qui étaient responsables
00:42:55oui mais ça coûte cher
00:42:56attendez ça coûte cher
00:42:57je ne sais pas
00:42:59si on se rend compte
00:43:00de la nécessité
00:43:00d'un investissement pareil
00:43:01ça coûte beaucoup plus cher
00:43:03de laisser les téléphones
00:43:03avec des vies à l'extérieur
00:43:05qui sont mises en danger
00:43:06voire
00:43:07qui sont tuées
00:43:11je veux dire
00:43:12c'est pas possible
00:43:12non il faut des brouilleurs
00:43:13il ne faut plus qu'ils puissent
00:43:14communiquer avec l'extérieur
00:43:15ils commanditent des meurtres
00:43:16ils organisent leur réseau
00:43:18c'est invraisemblable
00:43:19Hubert quelques secondes
00:43:20c'est vrai que parfois
00:43:21il faut savoir investir
00:43:21même si ça
00:43:22paraît conséquent
00:43:23c'est pas seulement une question
00:43:24d'investissement
00:43:24c'est aussi la détermination
00:43:26à faire en sorte que
00:43:27quand vous voyez
00:43:28les présidents salvadoriennes
00:43:29où le président Trump
00:43:31renvoie les délinquants
00:43:34illégaux américains
00:43:35et là on a un petit côté
00:43:37je ne veux pas exagérer non plus
00:43:38mais c'est un peu le club maître
00:43:39donc c'est un problème aussi
00:43:41de savoir
00:43:41qu'est-ce que les surveillants
00:43:43pénitentiaires
00:43:43sont capables de faire
00:43:45pour freiner cette dérive
00:43:47et pour ça
00:43:48il faut qu'ils se sentent soutenus
00:43:50Merci beaucoup
00:43:51d'avoir été parmi nous
00:43:52pour évoquer ces sujets
00:43:53bien sûr Johan
00:43:54vous allez être avec moi
00:43:55pour la deuxième heure
00:43:56on va laisser la place
00:43:58momentanément bien sûr
00:43:59à Anne Fulda
00:44:00pour l'heure des livres
00:44:01et on revient avec
00:44:02le grand journal de 15h
00:44:03de Sandra Thionbo
00:44:04à tout de suite
00:44:05De retour avec vous
00:44:10pour le journal de Sandra Thionbo
00:44:12on va parler de l'enseignante
00:44:14d'Evaël
00:44:15qui était accusée de harcèlement
00:44:16et qui a été relaxée
00:44:17aujourd'hui
00:44:18Le tribunal correctionnel de Pontoise
00:44:20dans le Val-d'Oise
00:44:21a rendu sa décision
00:44:22cet après-midi
00:44:24il évoque des comportements légitimes
00:44:27s'agissant de l'autorité
00:44:28dont doit faire preuve
00:44:29un enseignant en classe
00:44:31les parents de la jeune fille
00:44:33qui s'est suicidée
00:44:33en juin 2019
00:44:35vont faire appel
00:44:35de cette décision
00:44:36sur le volet civil
00:44:37Et puis Bruno Retailleau
00:44:40lui a présenté son bilan
00:44:41après six mois
00:44:42au ministère de l'Intérieur
00:44:43En pleine campagne
00:44:44pour la présidence
00:44:46des Républicains
00:44:46le ministre a abordé
00:44:48ses prochains chantiers
00:44:49lutte contre l'immigration
00:44:50narcotrafic
00:44:51insécurité
00:44:52reprise des discussions
00:44:53avec l'Algérie
00:44:54on fait le point
00:44:55avec Sabrina Bierlin-Bouillet
00:44:57Bruno Retailleau
00:44:59a affiché le bilan
00:45:00de ses six premiers mois
00:45:01au ministère de l'Intérieur
00:45:02un bilan qu'il qualifie
00:45:03de dense
00:45:04on n'effacera pas
00:45:05en quelques mois
00:45:06les décennies
00:45:06de laisser aller
00:45:07de désordre
00:45:08dit-il
00:45:08il faut du temps
00:45:09pour gagner ses batailles
00:45:10alors il affiche ses résultats
00:45:12en matière d'immigration
00:45:13il donne par exemple
00:45:14ce chiffre de moins 9%
00:45:16de visas longs séjours
00:45:17délivrés de 2024 à 2025
00:45:19par rapport à l'année précédente
00:45:21il revient longuement aussi
00:45:23sur la sécurité de la ville
00:45:24avec un texte
00:45:25qu'il compte présenter
00:45:27avant l'été
00:45:27pour donner plus
00:45:28de moyens d'action
00:45:29à la police municipale
00:45:31il parle aussi
00:45:31des violences
00:45:32qui s'étendent
00:45:33dans le sport
00:45:34jusqu'au football amateur
00:45:35il faut multiplier
00:45:36les interdictions de stade
00:45:38propose-t-il
00:45:38et puis sujet
00:45:40ô combien important
00:45:41pour le ministre
00:45:41de l'Intérieur
00:45:42sa lutte contre
00:45:43le narcotrafique
00:45:44il reprend
00:45:44le cas de Mohamed Amara
00:45:46qu'il qualifie de signal
00:45:47envers ces criminels
00:45:49pour dire que l'on ira
00:45:49les débusquer
00:45:50où qu'ils soient
00:45:51systématiquement
00:45:52dit-il
00:45:53il termine sa conférence
00:45:54de presse
00:45:55en évoquant
00:45:55Boilem Sansal
00:45:56et l'attentat de Mulhouse
00:45:57deux événements
00:45:58qu'il ont décidé
00:45:59à traiter avec force
00:46:00le dossier de l'Algérie
00:46:02L'Agence Nationale
00:46:04de Sécurité du Médicament
00:46:05et des Produits de Santé
00:46:06alerte sur la surconsommation
00:46:08de benzodiazépines
00:46:09elle sensibilise le public
00:46:11et les professionnels
00:46:13sur leur mauvais usage
00:46:14et les dangers
00:46:15d'une prise régulière
00:46:16la France est le deuxième pays
00:46:17qui consomme
00:46:18le plus d'anxiolithiques
00:46:19et de somnifères
00:46:20en Europe
00:46:21juste derrière l'Espagne
00:46:22plus de 9 millions
00:46:23de personnes
00:46:24sont concernées
00:46:25en 2023
00:46:25avec un pic
00:46:27chez les moins
00:46:27de 25 ans
00:46:28Merci beaucoup
00:46:30on passe au sport
00:46:31tout de suite
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00:46:51C'est le grand soir
00:46:53pour l'Olympique
00:46:54Lyonnais
00:46:54Les hommes de Paolo
00:46:55Fonseca
00:46:56France
00:46:56Manchester United
00:46:57en quart de finale
00:46:58à l'allée de Ligue Europa
00:47:00Le Groupama Stadium
00:47:01sera au complet
00:47:02pour soutenir
00:47:03Alexandre Lacazette
00:47:04et ses coéquipiers
00:47:05Avec le printemps
00:47:08arrive le douçon
00:47:09d'un nouveau quart de finale
00:47:10européen
00:47:11le 12ème
00:47:11pour l'Olympique lyonnais
00:47:12Face à Manchester United
00:47:22Lyon est à un tournant
00:47:23de sa saison
00:47:24à deux points
00:47:25du podium en Ligue 1
00:47:26et proche d'une 5ème
00:47:27demi-finale européenne
00:47:28L'OL a l'embarras du choix
00:47:30et rejette la pression
00:47:31sur les Anglais
00:47:32Peut-être plus décisif
00:47:34pour Manchester United
00:47:36parce que
00:47:38je pense que
00:47:39elle a l'unique
00:47:41possibilité
00:47:42d'arriver
00:47:42à Champions League
00:47:43la prochaine
00:47:44saison
00:47:46nous avons
00:47:47les deux
00:47:48possibilités
00:47:49Paolo Fonseca
00:47:50bien présent
00:47:51sur le banc
00:47:51ce soir
00:47:52a remporté
00:47:53ses deux matchs
00:47:53avec Lyon
00:47:54en Ligue Europa
00:47:54les rhodaniens
00:47:56deuxième meilleure attaque
00:47:57et deuxième meilleure défense
00:47:58de la compétition
00:47:59peuvent nourrir
00:48:00d'immenses ambitions
00:48:01nous jouerons
00:48:16avec l'ambition
00:48:17de gagner
00:48:18je sens
00:48:19la motivation
00:48:21du groupe
00:48:22du joueur
00:48:23la confiance
00:48:24nous avons aussi
00:48:26notre supporter
00:48:27nous jouons à la maison
00:48:28avec plus de 58 000 personnes
00:48:31attendues
00:48:31le groupe Amastadium
00:48:33battra son record
00:48:34d'affluence
00:48:34pour un match
00:48:35de coupe d'Europe
00:48:35peut-être
00:48:36un futur théâtre
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00:48:58une petite pause
00:49:01et je vous présente
00:49:02mes invités
00:49:02on parlera évidemment
00:49:03de la levée
00:49:05du blocus
00:49:05de Sciences Po
00:49:06Strasbourg
00:49:06après plusieurs jours
00:49:08la police est intervenue
00:49:09sur demande
00:49:10de la direction
00:49:11de l'université
00:49:12on verra évidemment
00:49:12quels étaient
00:49:13les enjeux
00:49:14et l'accord
00:49:16avec l'université
00:49:17israélienne
00:49:18est bel et bien
00:49:18maintenu
00:49:19à l'issue d'un vote
00:49:20à tout de suite
00:49:20De retour sur ce plateau
00:49:28avec Johan Uzaï
00:49:29à mes côtés
00:49:29on accueille
00:49:30Alice Cordier
00:49:31du collectif
00:49:32Némédis
00:49:32bonjour Alice
00:49:33Juliette Sadat
00:49:34sera avec nous
00:49:34dans un instant
00:49:35du service
00:49:35police-justice
00:49:35bonjour Arnaud Bénédetti
00:49:36bienvenue également
00:49:38et Vincent Delamorandière
00:49:39qui est avocat
00:49:41je vous propose
00:49:41de commencer
00:49:42avec le blocus
00:49:43de Sciences Po
00:49:43Strasbourg
00:49:45qui a été élevé ce matin
00:49:45par la police
00:49:46à la demande
00:49:46de la direction
00:49:47le vote a tranché
00:49:49la démocratie
00:49:50a dit
00:49:50l'université
00:49:51doit prévaloir
00:49:53et donc l'accord
00:49:54avec l'université
00:49:54israélienne
00:49:56qui a été remis en cause
00:49:56par une partie
00:49:57des élèves
00:49:58est bel et bien
00:49:59maintenu
00:50:00c'est ce qu'on va voir
00:50:00dans ce sujet
00:50:01de Maéval Ami
00:50:02les cours ont finalement
00:50:05repris
00:50:06à Sciences Po
00:50:06Strasbourg
00:50:07le blocage
00:50:08mis en place
00:50:09à l'entrée
00:50:09de l'établissement
00:50:10a été levé
00:50:11une trentaine
00:50:12d'étudiants
00:50:12a été délogé
00:50:13par la police
00:50:14les élèves dénonçaient
00:50:16la décision
00:50:16prise mardi soir
00:50:18de maintenir
00:50:18un partenariat
00:50:19entre l'IEP
00:50:20et l'université
00:50:21Reichman
00:50:22en Israël
00:50:22qu'ils accusent
00:50:23de soutenir
00:50:24la politique
00:50:25de Benyamin Netanyahou
00:50:26à l'issue du vote
00:50:27Jean-Philippe Eurtin
00:50:29directeur
00:50:29de Sciences Po
00:50:30Strasbourg
00:50:30a été poursuivi
00:50:32par une dizaine
00:50:33de militants
00:50:33pro-palestiniens
00:50:34les murs
00:50:39de Sciences Po
00:50:39Strasbourg
00:50:40ont également
00:50:41été tagués
00:50:41avec des inscriptions
00:50:43en soutien
00:50:43à la lutte armée
00:50:44aux martyrs
00:50:45ou encore
00:50:46des appels
00:50:46à l'intifada
00:50:47d'autres incidents
00:50:48ont également
00:50:49été répertoriés
00:50:50par les responsables
00:50:51de l'école
00:50:52la direction déplore
00:50:53la violence verbale
00:50:54les cris
00:50:55les intimidations
00:50:56et même les crachats
00:50:57avec lesquels
00:50:57le comité palestine
00:50:58a accueilli
00:50:59les administrateurs
00:51:00à l'issue
00:51:01de la séance
00:51:02selon le comité
00:51:03palestine
00:51:03de Sciences Po
00:51:04Strasbourg
00:51:04le ministre
00:51:05de l'enseignement
00:51:06supérieur
00:51:06pourrait avoir
00:51:07pesé
00:51:08dans le vote
00:51:08il avait en effet
00:51:09pris position
00:51:10un établissement
00:51:11ne peut pas
00:51:12décider
00:51:13d'arrêter
00:51:13un partenariat
00:51:14pour des raisons
00:51:15politiques
00:51:15si à Strasbourg
00:51:17ou ailleurs
00:51:17un conseil
00:51:18d'administration
00:51:19mettait fin
00:51:19à un partenariat
00:51:20académique
00:51:21pour des raisons
00:51:21militantes
00:51:22nous saisirions
00:51:23immédiatement
00:51:24le tribunal administratif
00:51:25pour apaiser
00:51:26les esprits
00:51:27la présidente
00:51:28de l'université
00:51:29de Strasbourg
00:51:29a dit vouloir
00:51:30élaborer un programme
00:51:31de formation
00:51:32pour les étudiants
00:51:33qui à Gaza
00:51:34n'ont plus
00:51:34d'université
00:51:35Au moins
00:51:38là il y a une menace
00:51:39de sanction
00:51:39de la part
00:51:40du directeur
00:51:42de l'université
00:51:42ils tiennent
00:51:43leur ligne
00:51:43ils vont jusqu'au bout
00:51:44de leur logique
00:51:46mais quand même
00:51:47Johan
00:51:47ce qu'on voit
00:51:48c'est que la méthode
00:51:48est toujours la même
00:51:49dans le cas
00:51:50vous savez
00:51:51de ce repas
00:51:52de rupture du jeûne
00:51:52qui avait été interdit
00:51:53à l'université
00:51:56il y avait déjà
00:51:57eu une intimidation
00:51:58et ce sont toujours
00:51:58des petits nombres
00:52:00qui tentent de terroriser
00:52:01le plus grand nombre
00:52:02là on voit bien
00:52:03le modus operandi
00:52:04c'est le même
00:52:04on poursuit quand même
00:52:05dans la rue
00:52:06le président de l'université
00:52:08enfin je veux dire
00:52:09on en est là
00:52:10aujourd'hui
00:52:11à un petit nombre
00:52:12pour tenter de l'intimider
00:52:13de le faire plier
00:52:13Ce sont les méthodes
00:52:15désormais classiques
00:52:16de l'extrême gauche
00:52:17qui a perdu la bataille
00:52:18de l'opinion
00:52:18qui n'a pas réussi
00:52:19à imposer
00:52:20à la majorité des français
00:52:21ses idées
00:52:22et donc qui tente
00:52:23de résister
00:52:24par tous les moyens
00:52:24ce qui fait que
00:52:26l'extrême gauche
00:52:27est désormais
00:52:27l'ennemi de la démocratie
00:52:28l'extrême gauche
00:52:30c'est maintenant
00:52:32celle qui
00:52:33manifeste
00:52:34contre la liberté
00:52:35de la presse
00:52:36qui menace
00:52:36d'ailleurs des journalistes
00:52:37on l'a vu hier
00:52:38à l'Assemblée Nationale
00:52:39l'extrême gauche
00:52:40c'est celle
00:52:41qui menace
00:52:43gravement
00:52:43la liberté
00:52:44d'opinion
00:52:45aussi
00:52:46la liberté
00:52:47d'expression
00:52:47en voulant faire
00:52:48fermer des chaînes
00:52:49C8
00:52:50ils veulent faire
00:52:52fermer CNews
00:52:52LFI se bat
00:52:53matin, midi et soir
00:52:54pour faire fermer CNews
00:52:56parce que
00:52:56ça ne leur convient pas
00:52:57parce que nous avons
00:52:58des journalistes
00:52:59qui enquêtent
00:52:59sur qui ils sont vraiment
00:53:01ils veulent faire fermer Frontière
00:53:02ils veulent interdire
00:53:03de vendre Frontière
00:53:04parce que Frontière
00:53:05a enquêté
00:53:06pour savoir
00:53:06qui sont vraiment ces gens
00:53:08pour prouver
00:53:08qu'ils sont véritablement
00:53:09dangereux
00:53:10qu'ils représentent une menace
00:53:11qu'ils représentent une menace
00:53:13pour la démocratie
00:53:14précisément
00:53:15donc ce sont leurs méthodes
00:53:16ils ont perdu la bataille
00:53:17de l'opinion
00:53:18et ils veulent tenter
00:53:19de s'imposer
00:53:20en faisant fi
00:53:21de l'état de droit
00:53:22et par la violence
00:53:24par l'intimidation
00:53:25par les insultes
00:53:26Vincent Delamorandière
00:53:27vous êtes d'accord
00:53:28vous souscrivez à ces propos ?
00:53:29Cette analyse
00:53:30elle me semble
00:53:31sur un point de vue politique
00:53:32peut-être contestable
00:53:33mais surtout
00:53:33sur un point de vue juridique
00:53:34et je vais vous dire pourquoi
00:53:35l'état de droit
00:53:37en fait
00:53:37tolère plusieurs choses
00:53:39au nom de la liberté d'expression
00:53:40le droit de choquer
00:53:41on a droit de faire des actions
00:53:42qui choquent
00:53:42au nom de la liberté d'expression
00:53:44ça c'est le droit positif français
00:53:45on a droit de boycotter
00:53:46ça c'est possible aussi
00:53:47et puis
00:53:48si vous voulez
00:53:49on a droit même
00:53:50de faire des atteintes au bien
00:53:52limitées
00:53:52par exemple
00:53:53décrocher
00:53:53un portrait de Macron
00:53:55dans une mairie
00:53:55ça peut être considéré
00:53:57comme un fait justificatif
00:53:59en fait
00:53:59pour la liberté d'expression
00:54:01est-ce qu'on a le droit d'insulter ?
00:54:02Je vais finir
00:54:03justement
00:54:03la limite
00:54:04qui n'est pas acceptée
00:54:05par le droit positif
00:54:06c'est les atteintes aux personnes
00:54:08et là en fait
00:54:09en l'espèce
00:54:09on a des atteintes aux personnes
00:54:11parce qu'on a
00:54:11ce qu'on appellerait
00:54:12de violences psychologiques
00:54:13d'un côté
00:54:14il y a des cris
00:54:14il y a des crachats
00:54:15c'est des violences physiques
00:54:16il ne faut pas
00:54:17qualifier autrement
00:54:20ces faits-là
00:54:20et il y a des menaces
00:54:21et il y a des insultes
00:54:22donc en fait
00:54:22il y a une atteinte claire
00:54:24aux personnes physiques
00:54:26et donc je pense
00:54:27que l'interdiction
00:54:28était légitime
00:54:29D'accord
00:54:29mais rassurez-moi
00:54:30on n'a pas le droit non plus
00:54:30normalement
00:54:31de bloquer l'entrée
00:54:31d'une université
00:54:32a priori c'est interdit
00:54:33Alors oui
00:54:34ça c'est une action non violente
00:54:35en soi
00:54:36qui rentre dans le panel
00:54:37des actes
00:54:38qui sont quand même
00:54:39tolérés au nom
00:54:40de la liberté d'expression
00:54:41c'est une action non violente
00:54:44à la base
00:54:44on a réussi à faire procéder
00:54:46à la levée du blocus
00:54:48donc ça veut dire que
00:54:48Oui parce qu'ils ont été
00:54:49trop loin justement
00:54:50en s'en prenant personnellement
00:54:51au directeur
00:54:52ça c'est bien ce que je dis
00:54:53ils ne respectent pas le droit
00:54:54On peut quand même s'étonner
00:54:55qu'il n'y ait pas eu
00:54:56de mesures de rétorsion
00:54:57et des sanctions disciplinaires
00:54:58contre les élèves
00:54:59qui se donnent
00:55:00à ce genre d'actes
00:55:03parce qu'à ma connaissance
00:55:04il n'y en a pas
00:55:04Non il n'y en a pas
00:55:06mais surtout
00:55:06ça aurait dû être fait avant
00:55:08si aujourd'hui
00:55:08on a des élèves
00:55:09qui
00:55:09là encore
00:55:11c'est comme pour le professeur
00:55:12d'histoire n'est-ce pas
00:55:13à vérifier si ce sont bien
00:55:14des élèves de l'établissement
00:55:15Quand on a des élèves
00:55:16qui en fait ont la confiance
00:55:18d'aller même
00:55:19suivre un directeur
00:55:21d'établissement
00:55:22et l'intimider
00:55:23intimider un certain
00:55:24nombre de professeurs
00:55:25c'est que vraiment
00:55:25ce sont des élèves
00:55:26à qui on n'a mis
00:55:27aucune limite
00:55:28En fait la vérité
00:55:29elle est là
00:55:29Et puis il y a même
00:55:30un refus d'autorité de base
00:55:31C'est qu'aujourd'hui
00:55:31les syndicats d'extrême gauche
00:55:33dans les universités
00:55:34ont tout pouvoir
00:55:35tout pouvoir
00:55:36Moi je ne trouve pas
00:55:37ça normal
00:55:37je ne sais pas
00:55:38si c'est dans l'état de droit
00:55:38enfin visiblement
00:55:40on a le droit
00:55:40de bloquer
00:55:42une université
00:55:43Moi je suis désolée
00:55:44c'est une atteinte
00:55:44au droit d'étudier
00:55:45Donc c'est que déjà
00:55:46pardon
00:55:46il y a un problème
00:55:47et peut-être des lois
00:55:48à revoir aussi
00:55:48à ce niveau-là
00:55:49Je suis évidemment
00:55:50pour une liberté d'expression
00:55:51totale
00:55:52On peut totalement
00:55:52s'opposer
00:55:53à un certain nombre
00:55:54de partenariats
00:55:54si on a envie
00:55:56de faire de la géopolitique
00:55:57au sein de l'université
00:55:57Ce n'est pas mon problème
00:55:58Par contre
00:55:59qu'on aille intimider
00:56:00qu'on aille empêcher
00:56:02des élèves
00:56:02parce que là
00:56:03c'est une crise d'otage
00:56:04de l'université aussi
00:56:04C'est ça
00:56:05On le retrouve à Strasbourg
00:56:08et ça fait des élèves
00:56:09qui n'ont pas peur
00:56:09des chefs d'établissement
00:56:10Les 68ards
00:56:11ne faisaient pas autre chose
00:56:12quand ils bloquaient
00:56:13les universités
00:56:14Justement
00:56:14Est-ce que ce n'est pas aussi
00:56:17les 68ards
00:56:18qui ont détruit
00:56:20la vision de l'autorité
00:56:21que peuvent avoir
00:56:22un certain nombre
00:56:22de professeurs
00:56:23et de directeurs
00:56:24au sein des établissements
00:56:25En fait on parle
00:56:26de l'université
00:56:26mais si on va voir
00:56:27dans certains lycées
00:56:28ou collèges
00:56:29il y a déjà
00:56:29d'énormes soucis
00:56:30vis-à-vis de l'autorité
00:56:31des professeurs
00:56:32Et qui ne devraient pas
00:56:32arriver à cet âge-là
00:56:33Mais 68
00:56:34et peut-être à l'origine
00:56:35de ça aussi
00:56:38la genèse de ces blocus
00:56:39et de ce militantisme
00:56:41assumé à 68
00:56:41Je voudrais rebondir
00:56:42ce que disait Yoann
00:56:42sur l'extrême-gauche
00:56:43L'extrême-gauche
00:56:44n'a jamais été démocratique
00:56:45de toute façon
00:56:46Ça n'a jamais été
00:56:46quand même son penchant naturel
00:56:48dans l'histoire politique
00:56:49Elle a toujours privilégié
00:56:50finalement le rapport de force
00:56:51et l'action violente
00:56:52pour un certain nombre
00:56:53de groupuscules
00:56:54d'extrême-gauche
00:56:55pour imposer leurs idées
00:56:56Pourquoi l'extrême-gauche
00:56:57ne fait pas partie
00:56:58de ce qu'on appelle
00:56:58l'arc démocratique
00:57:00des démocraties libérales
00:57:01D'ailleurs ils ne sont pas forcément
00:57:03des soutiens
00:57:04des démocraties libérales
00:57:06Ça c'est une réalité
00:57:06Ensuite, en effet
00:57:07vous dites
00:57:08ils ont perdu la bataille
00:57:09de l'opinion
00:57:10Oui, vous avez raison
00:57:11ils ont perdu la bataille
00:57:12de l'opinion
00:57:13mais ils n'ont jamais été
00:57:13aussi forts au sein
00:57:15de la gauche
00:57:15politiquement
00:57:16On le voit bien
00:57:17Si vous voulez regarder
00:57:18aujourd'hui
00:57:18la façon dont l'arc parlementaire
00:57:20à gauche se constitue
00:57:21ce sont les plus radicaux
00:57:23Qui donnent le ton
00:57:24Au niveau des parlementaires
00:57:25par exemple
00:57:26les plus nombreux
00:57:27à la différence
00:57:28de ce qu'était la gauche
00:57:29par exemple dans les années 80
00:57:30sous François Mitterrand
00:57:32où quand même
00:57:32c'était la gauche réformiste
00:57:33qui dominait
00:57:34Ils ont bien négocié
00:57:36leur circo
00:57:36Même si les sondages
00:57:37pour 2025
00:57:39sont quand même
00:57:39peu flatteurs
00:57:40pour Jean-Luc Mélenchon
00:57:41Oui mais enfin
00:57:42c'est à dire
00:57:42pour une
00:57:43si vous considérez
00:57:44qu'ils font partie
00:57:45d'extrême gauche
00:57:46une extrême gauche
00:57:47méfions-nous des sondages
00:57:48pour Jean-Luc Mélenchon
00:57:49parce que très souvent
00:57:50on a eu des sondages
00:57:51pour Jean-Luc Mélenchon
00:57:52il a été candidat
00:57:53plusieurs fois
00:57:53à la présidentielle
00:57:54et vous savez
00:57:55qu'il a des pourcentages
00:57:56qui en général
00:57:56sont largement supérieurs
00:57:58sur la ligne d'arrivée
00:57:58à ceux que
00:57:59donnaient les sondages
00:58:00au tout début
00:58:01donc je crois qu'il faut
00:58:02rester prudent là-dessus
00:58:02Voilà je crois que ça
00:58:04c'est une réalité
00:58:04Ensuite
00:58:05ce qui est absolument
00:58:06scandaleux
00:58:07dans cette affaire
00:58:08il faut quand même saluer
00:58:09la position du directeur
00:58:10de Sciences Po
00:58:11qui n'a pas cédé
00:58:12quand même
00:58:13pour le coup
00:58:13et il a bien fait
00:58:14de ne pas céder
00:58:15parce que c'est une situation
00:58:16difficile pour lui
00:58:17on le voit
00:58:17en plus il est menacé
00:58:18physiquement
00:58:19par des groupuscules
00:58:20qui se comportent
00:58:22comme des petits caïds
00:58:23je l'avais dit
00:58:24je crois
00:58:24sur ce même plateau
00:58:25pour le professeur d'histoire
00:58:26qui avait été interrompu
00:58:28dans son cours
00:58:29à l'université de Lyon 2
00:58:31mais ce qu'il y a
00:58:32d'absolument scandaleux
00:58:33dans leur demande
00:58:34c'est que
00:58:35de toute façon
00:58:35quoi qu'on pense d'Israël
00:58:37laissons de côté
00:58:38le sujet
00:58:39c'est qu'une coopération
00:58:41scientifique
00:58:41et une coopération
00:58:42universitaire
00:58:43je veux dire
00:58:44c'est une coopération
00:58:45au service
00:58:46de la connaissance
00:58:47et de la science
00:58:48et la science
00:58:49de ce point de vue là
00:58:50a un statut d'autonomie
00:58:51par rapport
00:58:52à toutes les divergences
00:58:54politiques
00:58:54donc si vous voulez
00:58:55ils veulent prendre en otage
00:58:56non seulement évidemment
00:58:57le Sciences Po
00:58:59mais ils prennent en otage
00:59:00aussi les politiques scientifiques
00:59:01qui sont établies
00:59:02entre des établissements
00:59:03qui sont des établissements
00:59:04universitaires
00:59:04et on sait d'ailleurs
00:59:05en plus que les établissements
00:59:06universitaires israéliens
00:59:07très souvent d'ailleurs
00:59:08sont des établissements
00:59:09qui sont en distance
00:59:11par rapport parfois
00:59:13avec la politique
00:59:13de Benjamin Netanyahou
00:59:15donc si vous voulez
00:59:16en plus c'est complètement
00:59:16contradictoire
00:59:17par rapport à leur
00:59:18politique politique
00:59:18ce campus là
00:59:19de cautionner
00:59:20la politique du gouvernement
00:59:21ils auraient pu trouver
00:59:23n'importe quelle
00:59:23tout ce qui vient d'Israël
00:59:24pour eux
00:59:24je veux dire
00:59:25mais de toute façon
00:59:25doit être situé
00:59:26un dernier mot vraiment
00:59:26en guise de conclusion
00:59:27sur ce thème
00:59:28de toute façon
00:59:28qui est une atteinte
00:59:30à la science
00:59:30ça fait partie
00:59:31de certains syndicats
00:59:32d'extrême gauche
00:59:32on le retrouve
00:59:33dans énormément
00:59:34d'autres thématiques
00:59:35il y a la question
00:59:35de la géopolitique
00:59:36mais si vous parlez
00:59:37par exemple
00:59:37de la question
00:59:38transactiviste
00:59:39qui est aussi présente
00:59:40au sein
00:59:41de certains nombres
00:59:41de syndicats
00:59:42qui essayent
00:59:42de faire passer
00:59:43des choses
00:59:44la science n'existe plus
00:59:45là encore
00:59:45dans un certain nombre
00:59:47d'études
00:59:47des sciences sociales
00:59:48on retrouve là encore
00:59:49une remise en question
00:59:49de la science
00:59:50qui est réelle
00:59:50au sein de l'extrême gauche
00:59:51donc si vous voulez
00:59:52c'est pas si étonnant
00:59:53de leur part
00:59:53malheureusement
00:59:54bon j'aimerais qu'on
00:59:56je voudrais juste
00:59:58qu'on cite
00:59:59un tweet
01:00:01de Ségolène Royal
01:00:02qui vous avez peut-être
01:00:03vu ça
01:00:04qui s'offusque
01:00:06que Yael Brown-Pivet
01:00:07annonce qu'elle saisira
01:00:08le bureau de l'Assemblée
01:00:08nationale
01:00:10après que les députés
01:00:10LFI ont brandi
01:00:11des photos d'enfants
01:00:12tués par l'armée
01:00:13israélienne à Gaza
01:00:14Ségolène Royal
01:00:15réplique en disant
01:00:16et saisir le bureau
01:00:17pour une minute de silence
01:00:18pour les enfants
01:00:19et les familles martyrisées
01:00:20de Gaza
01:00:20point d'interrogation
01:00:21donc Ségolène Royal
01:00:22qui est une ancienne
01:00:23candidate à l'élection
01:00:24présidentielle
01:00:25qui est une ancienne
01:00:26figure majeure
01:00:27du parti socialiste
01:00:28et donc contre
01:00:29le respect du règlement
01:00:30parce qu'il est inscrit
01:00:31dans le règlement
01:00:32de l'Assemblée nationale
01:00:32qu'il est absolument
01:00:33interdit de brandir
01:00:35une pancarte
01:00:36une photo
01:00:38peu importe
01:00:39vous n'avez pas le droit
01:00:39de sortir d'objet
01:00:40dans l'hémicycle
01:00:40de l'Assemblée nationale
01:00:41le règlement a été enfreint
01:00:43point Ségolène Royal
01:00:44devrait le savoir
01:00:45le fait qu'elle fasse
01:00:46fi de ce règlement
01:00:47ça me semble
01:00:48comment dirais-je
01:00:49ça en dit long
01:00:49sur ce qu'est devenu
01:00:50Ségolène Royal
01:00:50et sur ce qui est devenu
01:00:52le PS
01:00:52comme vous le disiez
01:00:53tout à l'heure
01:00:53avec un LFI
01:00:54qui donne le la
01:00:55de cette gauche
01:00:56aujourd'hui à l'Assemblée
01:00:57on l'a vu d'ailleurs
01:00:57hier
01:00:58je suis désolé
01:00:58je rebondis
01:00:59l'incident avec
01:01:00les journalistes de frontière
01:01:01est très intéressant
01:01:02parce que les incidents
01:01:03ce sont quand même
01:01:05les deux députés
01:01:06que l'on voit
01:01:06ce sont des deux députés
01:01:07socialistes
01:01:08en la matière
01:01:09il y a une des structures
01:01:11de la pensée
01:01:12radicalisée
01:01:13et fondamentaliste
01:01:13c'est l'associationnisme
01:01:15c'est à dire qu'en fait
01:01:16on dit si tu fais ça
01:01:17c'est que tu t'associes
01:01:18à ça
01:01:18si tu manges un McDo
01:01:20c'est que tu t'associes
01:01:21aux bombes américaines
01:01:22qui sont balancées en Irak
01:01:23c'est très binaire quoi
01:01:24c'est vraiment
01:01:25t'es coupable de tout
01:01:26oui c'est la logique
01:01:26de l'amalgame
01:01:27et on retrouve
01:01:28on retrouve un peu ça
01:01:29dans ses prétentions
01:01:31en fait
01:01:31de vouloir bloquer
01:01:32l'université
01:01:33qui cherche justement
01:01:34plutôt le débat
01:01:35à mon sens
01:01:36que la guerre
01:01:37avec Emeric Caron
01:01:38vous voyez
01:01:38qui remercie
01:01:39Ségolène Royal
01:01:40pour ce tweet
01:01:41vous le voyez apparaître
01:01:42à l'écran maintenant
01:01:42ce tweet que je vous citais
01:01:43à l'instant
01:01:44allez on avance
01:01:45un tout petit peu
01:01:46on va parler de la ville
01:01:47de Sevran
01:01:47qui va bientôt se doter
01:01:49d'un nouveau lieu de culte
01:01:49pour les musulmans
01:01:51au coeur d'un quartier
01:01:52pavillonnaire
01:01:52et les riverains
01:01:53demandent à la mairie
01:01:54de revenir sur ce permis
01:01:55de construire
01:01:56parce qu'ils craignent
01:01:57en fait pour leur tranquillité
01:01:58c'est ce qu'on voit
01:01:59dans ce sujet
01:02:00et après on en parle
01:02:01avec vous
01:02:01Juliette Sadat
01:02:02c'est cette maison
01:02:05de Sevran
01:02:05qui dans quelques mois
01:02:06ressemblera à ça
01:02:07un pôle de culte musulman
01:02:09avec des endroits
01:02:10de prière
01:02:10et des salles de classe
01:02:11pouvant accueillir
01:02:12près de 500 personnes
01:02:14situées au milieu
01:02:15de maisons pavillonnaires
01:02:16certains voisins
01:02:17craignent pour la tranquillité
01:02:18du quartier
01:02:19les gens vont se mettre
01:02:19dans les trottoirs
01:02:20devant les bateaux
01:02:22ils vont se mettre partout
01:02:22parce que ça va être comme ça
01:02:24c'est un bazar
01:02:25je suis musulman
01:02:26je suis pratiquant
01:02:27tous les jours
01:02:27je vais à la mosquée
01:02:28je fais mes prières
01:02:28tous les jours
01:02:29mais je ne suis pas d'accord
01:02:31ça fait 20 ans
01:02:32que je suis ici
01:02:32on est tranquille
01:02:33peinard
01:02:34ils nous foutent la mosquée
01:02:35ça va être un gros
01:02:36gros bordel ici
01:02:37ça va créer beaucoup de monde
01:02:38alors que c'est un endroit
01:02:39pavillonnaire
01:02:40donc tranquille
01:02:41contacté
01:02:42l'association des sages
01:02:43du pont blanc
01:02:44à l'initiative du lieu
01:02:45assure qu'elle porte
01:02:46un projet de proximité
01:02:47qu'elle comprend l'inquiétude
01:02:48même s'il s'agit
01:02:49d'une peur de l'inconnu
01:02:51elle affirme également
01:02:52que cette mosquée
01:02:53sera de petite taille
01:02:54pour les gens
01:02:54qui habitent aux alentours
01:02:56un recours gracieux
01:02:57a été déposé
01:02:57par plusieurs riverains
01:02:58en janvier dernier
01:02:59auprès de la mairie
01:03:00qui a répondu
01:03:01en affirmant
01:03:01que la tranquillité
01:03:02des habitants du quartier
01:03:03serait préservée
01:03:04toutes nos demandes
01:03:05d'interview
01:03:06auprès de la ville
01:03:06de Sevran
01:03:07ont été refusées
01:03:08Juliette Sadat
01:03:09vous allez nous dresser
01:03:11un état des lieux
01:03:11en fait des lieux de culte
01:03:13en fonction des confessions
01:03:14les mosquées
01:03:15peut-être les synagogues
01:03:16également dans cette ville
01:03:17effectivement
01:03:18Sevran compte actuellement
01:03:209 lieux de culte
01:03:22pour les musulmans
01:03:22dont 5 mosquées
01:03:23ce sont les salles de prière
01:03:25qui sont également
01:03:26comptées dans ces lieux de culte
01:03:28que compte la ville
01:03:29en revanche
01:03:30pas de synagogue
01:03:303 églises
01:03:32certains habitants
01:03:33déplorent donc
01:03:34une prolifération
01:03:35des mosquées
01:03:36alors c'est posé la question
01:03:37qui décide ou non
01:03:38de la construction
01:03:39de ces lieux de culte
01:03:41alors depuis 1905
01:03:42la loi de la séparation
01:03:43entre l'église et l'état
01:03:45la France ne construit
01:03:46ni église
01:03:47ni mosquée
01:03:48enfin l'état
01:03:49ne construit
01:03:49ni église
01:03:50ni mosquée
01:03:50ni aucun édifice religieux
01:03:51ce sont les communautés
01:03:53elles-mêmes
01:03:53qui financent
01:03:54et construisent
01:03:56et entretiennent
01:03:56leurs lieux de culte
01:03:57la France
01:03:58contre environ
01:03:592600 lieux
01:04:00de culte musulmans
01:04:01alors c'est un chiffre
01:04:03un petit peu difficile
01:04:04à établir
01:04:05parce qu'il n'y a pas
01:04:05de clergé
01:04:06en tout cas il n'y a pas
01:04:07de centralisation
01:04:08de l'islam
01:04:08en France
01:04:09mais en contrée
01:04:10parmi ces lieux de culte
01:04:11à peu près 900 mosquées
01:04:12contre 39000 églises
01:04:14qui accueillent encore
01:04:15des fidèles
01:04:16actuellement
01:04:17par ailleurs
01:04:17il faut indiquer
01:04:19que les mosquées
01:04:19sont beaucoup plus
01:04:21qu'un lieu uniquement
01:04:22de prière
01:04:23c'est pour ça
01:04:23qu'ils sont extrêmement
01:04:24surveillés par les autorités
01:04:26par les renseignements
01:04:27notamment
01:04:28parce que ce sont des lieux
01:04:29qui jouent aussi
01:04:30un rôle social
01:04:31culturel
01:04:32très important
01:04:33on parlait de l'installation
01:04:34de salles de classe
01:04:35parce que les mosquées
01:04:37proposent bien souvent
01:04:38des cours d'arabe
01:04:39des cours d'islam
01:04:40des conférences
01:04:41donc c'est un lieu
01:04:42d'échange social
01:04:44très important
01:04:45et donc les autorités
01:04:46notamment les renseignements
01:04:47surveillent de très près
01:04:48les potentiels dérives
01:04:50et les risques
01:04:50de prosélytisme
01:04:51et de radicalisation
01:04:52des fidèles
01:04:53il y en a beaucoup
01:04:53qui ont déjà été
01:04:54estampillés
01:04:55comme étant
01:04:57très proches
01:04:58de l'antrisme
01:04:59du frérisme
01:05:01il y a beaucoup
01:05:01qui sont évidemment
01:05:02sous surveillance
01:05:02sur ces 2600
01:05:04avec l'antrisme
01:05:05frériste
01:05:06qui est en train
01:05:07de progresser
01:05:07il y a 6 millions
01:05:09de musulmans
01:05:09à peu près
01:05:10en France
01:05:10donc il faut bien
01:05:11qu'ils aient des lieux
01:05:12de culte
01:05:12moi je ne suis pas
01:05:13contre la construction
01:05:13de mosquées
01:05:15pour répondre
01:05:15à la demande
01:05:16de nos compatriotes
01:05:17musulmans
01:05:17qui souhaitent
01:05:18exercer leur culte
01:05:19ce n'est pas le problème
01:05:20la construction de mosquées
01:05:21le problème
01:05:22c'est qu'il faut
01:05:22que tout cela
01:05:23soit strictement encadré
01:05:24et surveillé
01:05:25il faut veiller
01:05:26à ce que ça ne soit pas
01:05:27des mosquées salafis
01:05:28à ce que les frères musulmans
01:05:29ne soient pas présents
01:05:30dans la gestion
01:05:31de ces mosquées
01:05:31et ne viennent pas
01:05:32prêcher leur haine
01:05:33de la France
01:05:34etc.
01:05:35c'est cela
01:05:35qu'il faut surveiller
01:05:36la construction de mosquées
01:05:37en tant que telle
01:05:38en soi
01:05:39c'est quelque chose
01:05:40qui ma foi
01:05:41est là pour répondre
01:05:42à la demande
01:05:43de nos compatriotes musulmans
01:05:44et encore une fois
01:05:45ça ne me pose pas de problème
01:05:46néanmoins
01:05:47je constate quand même
01:05:48que selon ce qui a été dit
01:05:49Sevran compte
01:05:51Sevran en Seine-Saint-Denis
01:05:52compte neuf mosquées
01:05:54et aucune synagogue
01:05:55voilà
01:05:55c'est simplement un constat
01:05:56que je fais là
01:05:57mais c'est un constat
01:05:58qui est réaliste
01:06:00parce que la communauté juive
01:06:02a depuis longtemps
01:06:02quitté la Seine-Saint-Denis
01:06:04donc je fais ce constat là
01:06:06je le mets en avant quand même
01:06:07preuve à l'appui maintenant
01:06:08avec des lieux de culte
01:06:10qui n'ont plus lieu d'être
01:06:10du coup
01:06:11alors moi je m'étonne
01:06:12d'un point
01:06:13je vais peut-être passer
01:06:13pour quelqu'un d'un peu décalé
01:06:15mais je remarque quand même
01:06:16que toutes les religions du livre
01:06:18ont un culte
01:06:19qui est très citadin
01:06:19c'est dans des bâtiments
01:06:21en fait
01:06:21et je m'étonne
01:06:22qu'il n'y ait pas de culte
01:06:24qu'il n'y ait pas de prière
01:06:25des religions du livre
01:06:26dans la nature
01:06:27et ça éviterait aussi
01:06:29de sectoriser
01:06:31de polariser
01:06:32et de compter
01:06:33faire cette comptabilité
01:06:34un peu étonnante
01:06:35entre les églises
01:06:36les synagogues
01:06:37et les mosquées
01:06:37mais que voulez-vous faire
01:06:38que vous avez dit à Sevran
01:06:38vous n'allez pas aller prier
01:06:39en race campagne
01:06:41vous pouvez créer une nouvelle religion
01:06:41si vous voulez
01:06:42qui aurait lieu dans la nature
01:06:43mais le souci
01:06:44c'est parce qu'il y a une
01:06:45surreprésentation
01:06:47de ces communautés
01:06:49dans les milieux urbains
01:06:50et surtout en Ile-de-France
01:06:52oui surtout en Ile-de-France
01:06:53en fait le souci
01:06:54qu'il y a aussi
01:06:54et la crainte des habitants
01:06:55c'est aussi
01:06:55il fallait voir aussi
01:06:56les images
01:06:56notamment de l'Aïd
01:06:58filmées par des musulmans
01:07:00eux-mêmes
01:07:01où ils montraient notamment
01:07:02énormément de personnes
01:07:04qui avaient bloqué
01:07:04les rues
01:07:05et les routes
01:07:06au nom de leurs fêtes
01:07:08enfin je veux dire
01:07:08au sein des communautés
01:07:10juives
01:07:10au sein des communautés
01:07:11catholiques
01:07:12on ne retrouve pas
01:07:13ce genre de choses
01:07:13il y avait des bâtiments
01:07:14publics qui ont été
01:07:15mobilisés
01:07:15de la part
01:07:16les mairies
01:07:18avaient donné l'autorisation
01:07:20attention
01:07:20lors pareil
01:07:22de ces fêtes-là
01:07:23de la fête de l'Aïd
01:07:24ça ça a été diffusé
01:07:25par les musulmans
01:07:26eux-mêmes
01:07:26pour montrer
01:07:27qu'ils étaient nombreux
01:07:28et qu'ils étaient heureux
01:07:28de faire la fête
01:07:29pourquoi pas
01:07:29mais si vous voulez
01:07:30je peux comprendre aussi
01:07:31que quand vous êtes habitant
01:07:32que vous n'êtes pas musulman
01:07:34vous n'avez pas forcément envie
01:07:35de voir votre quartier entier
01:07:36arrêté
01:07:37alors que ce n'est pas
01:07:38votre culte
01:07:39voilà
01:07:39et la deuxième chose aussi
01:07:40que moi je voulais avoir
01:07:41par rapport à ça
01:07:42s'il y a aussi aujourd'hui
01:07:43une méfiance
01:07:44notamment dans la construction
01:07:45de nouvelles mosquées
01:07:46notamment dans la construction
01:07:47de centres culturels
01:07:48parce que ça c'est la nouvelle
01:07:49grande mode aussi
01:07:50ça n'est pas le cas à Sevran
01:07:50mais ça a été le cas à Rennes
01:07:51énormément notamment
01:07:53d'associations musulmanes
01:07:54passent aujourd'hui
01:07:55par le fait de construire
01:07:56des centres culturels
01:07:57dans lesquels il y aurait
01:07:58des mosquées
01:07:59car cela permet notamment
01:08:00le fait qu'il y ait
01:08:01des financements publics
01:08:02là où les mosquées
01:08:03ne peuvent pas en recevoir
01:08:04et on s'est rendu compte
01:08:05c'est une manière
01:08:05de contourner la difficulté
01:08:06c'est une manière
01:08:07de contourner tout à fait
01:08:08la mosquée de Rennes
01:08:09aujourd'hui est à l'arrêt
01:08:10parce qu'on s'est rendu compte
01:08:11notamment qu'il y avait
01:08:11des financements étrangers
01:08:13qui arrivaient
01:08:14donc il y a aussi
01:08:14si vous voulez
01:08:16de la part des riverains
01:08:17et c'est pas Rennes
01:08:18n'est qu'un exemple
01:08:19parmi tant d'autres
01:08:19vraiment et j'insiste
01:08:21parmi tant d'autres
01:08:21je crois qu'il va y avoir
01:08:22un rapport de la part
01:08:23du ministère de l'Intérieur
01:08:24qui va être diffusé
01:08:25bientôt à ce propos d'ailleurs
01:08:26qu'il y a quand même
01:08:27quelque chose de sulfureux
01:08:28parfois et c'est normal
01:08:29qu'on puisse s'inquiéter
01:08:30en toute honnêteté
01:08:31de ce genre de choses
01:08:33on a vu aussi
01:08:33des prédicateurs
01:08:34sur les réseaux sociaux
01:08:35avoir des discours
01:08:36extrêmement virulents
01:08:37sur les juifs
01:08:38sur les homosexuels
01:08:39sur les femmes
01:08:40c'est aussi une réalité
01:08:41tant qu'au sein
01:08:42de la communauté musulmane
01:08:43il n'y aura pas
01:08:43une réponse parfois claire
01:08:44à ces questions
01:08:45je pense que les riverains
01:08:46malheureusement
01:08:47devront s'inquiéter
01:08:49la Turquie investit beaucoup
01:08:50dans ce genre de structure
01:08:52de plus en plus
01:08:53dans notre pays
01:08:53Arnaud Benedetti
01:08:54ce que ça soulève aussi
01:08:55comme difficulté
01:08:56c'est
01:08:56et Yohann y faisait référence
01:08:58c'est le fait de déployer
01:08:59de plus en plus
01:09:00d'agents du renseignement
01:09:02pour pouvoir aller contrôler
01:09:04de la manière
01:09:05la plus discrète possible
01:09:06en général
01:09:06ce qui s'y passe
01:09:07on n'a pas toujours
01:09:08les effectifs pour le faire
01:09:09Oui alors il y a plusieurs sujets
01:09:11si vous voulez
01:09:11le premier sujet
01:09:12c'est la question
01:09:13de la visibilité
01:09:14c'est à dire qu'en fait
01:09:14on voit en effet
01:09:15c'est que si vous voulez
01:09:16aujourd'hui
01:09:17l'islam est la deuxième religion
01:09:19de France
01:09:19clairement
01:09:20vous avez rappelé
01:09:21il y a 6 millions
01:09:22peut-être plus même
01:09:23plus 9 millions
01:09:24de fidèles à mon avis
01:09:24c'est peut-être plus
01:09:259 millions
01:09:259 millions
01:09:26on doit être un peu au-delà
01:09:27donc ça c'est une réalité
01:09:29qui s'est imposée
01:09:30ces 30 dernières années
01:09:31de manière assez claire
01:09:32dans un pays qui épusait
01:09:35un pays
01:09:35la France qui est laïque
01:09:36où la séparation
01:09:37entre l'église et l'état
01:09:38on va là
01:09:39on va
01:09:40on va commémorer
01:09:41cette année
01:09:41en 2025
01:09:43le 120ème anniversaire
01:09:44de la loi
01:09:44de la loi de 1905
01:09:46sur la séparation
01:09:47de l'église et de l'état
01:09:48donc sur la laïcité
01:09:49la réalité c'est que
01:09:51en fin de compte
01:09:52il y a deux choses
01:09:53en effet
01:09:53bon
01:09:54qu'il y ait des fidèles musulmans
01:09:55qui puissent exercer
01:09:56leur culte
01:09:57en toute liberté
01:09:58c'est naturel
01:10:00dans un pays
01:10:00qui est un pays
01:10:01qui respecte la liberté de conscience
01:10:02après c'est la question
01:10:04de la façon
01:10:05dont certains groupes
01:10:05en effet se saisissent
01:10:06de cette religion
01:10:07pour investir
01:10:09l'espace public
01:10:10et en investissant
01:10:11l'espace public
01:10:12avec des signes
01:10:12de visibilité
01:10:13extrêmement forts
01:10:14et bien tout simplement
01:10:15véhiculer une idéologie
01:10:17qui est une idéologie politique
01:10:18en l'occurrence
01:10:19c'est bien ça
01:10:19le problème qui se pose
01:10:20on le voit
01:10:21c'est le sujet essentiel
01:10:22aujourd'hui
01:10:23à partir de quand
01:10:24finalement
01:10:25l'expression
01:10:26j'allais dire
01:10:27du devoir religieux
01:10:28relève véritablement
01:10:29de la foi
01:10:30ce qui est tout à fait
01:10:31naturel
01:10:32et ce qui est tout à fait
01:10:32respectable
01:10:33pour n'importe quelle religion
01:10:34et à partir de quand
01:10:35l'expression de cette foi
01:10:36devient une expression
01:10:37d'abord qui est politique
01:10:39et ce sujet
01:10:40on a d'énormes difficultés
01:10:41en fait la république
01:10:42a d'énormes difficultés
01:10:43à le régler
01:10:43par rapport à l'islam
01:10:44pour une raison
01:10:45qui est très simple
01:10:45qui est liée
01:10:46j'allais dire presque
01:10:47à une question d'ordre théologique
01:10:49c'est que
01:10:49in fine l'islam
01:10:50ne sépare pas
01:10:51le temporel
01:10:51et le spirituel
01:10:52c'est une différence fondamentale
01:10:54avec d'autres religions
01:10:55déjà
01:10:55ça c'est un premier sujet
01:10:57et deuxième sujet
01:10:58qui lui
01:10:59je vais dire
01:10:59est encore plus
01:11:00j'allais dire
01:11:00plus toxique
01:11:02pour la société
01:11:02c'est qu'en effet
01:11:04il y a des groupes politiques
01:11:05derrière
01:11:05qui ont un agenda politique
01:11:07alors ils le mènent
01:11:08dans l'occupation
01:11:08de l'espace public
01:11:09ils le mènent
01:11:09dans les compétitions sportives
01:11:11ils le mènent
01:11:12dans les écoles
01:11:13ils le mènent
01:11:13on l'a vu encore récemment
01:11:14à l'université
01:11:15avec cette fameuse rupture
01:11:17du jeune
01:11:18à Lyon 2
01:11:20donc
01:11:21c'est ça aujourd'hui
01:11:22le sujet principal
01:11:24auquel on est confronté
01:11:25et manifestement
01:11:26encore une fois
01:11:26faute peut-être
01:11:28de volonté politique
01:11:29nous ne sommes pas capables
01:11:30d'y répondre
01:11:31bon
01:11:32j'aimerais qu'on parle
01:11:33d'un autre phénomène
01:11:33c'est le maire de Clermont
01:11:34alors pas Clermont-Ferrand
01:11:35mais Clermont dans l'Oise
01:11:37il s'appelle Lionel Olivier
01:11:38qui a une position
01:11:39assez tranchée
01:11:41sur le nombre
01:11:41de kebabs
01:11:42et de barbershops
01:11:42qui ont pignon sur rue
01:11:43dans sa ville
01:11:44il a donc pris
01:11:45des décisions
01:11:46pour plaider
01:11:47envers plus de diversité
01:11:49c'est ce qu'on va voir
01:11:50avec Mathieu Devez
01:11:51et Antoine Durand
01:11:52des kebabs comme celui-ci
01:11:55il y en a 5 à Clermont
01:11:56dans l'Oise
01:11:575 barbiers également
01:11:58dans cette ville
01:11:59de 10 000 habitants
01:12:00et selon le maire
01:12:01c'est déjà trop
01:12:02j'ai rien contre
01:12:03les barbershops
01:12:04je dis juste
01:12:05que quand il y a trop
01:12:06de barbershops
01:12:06à un moment donné
01:12:07ça pose question
01:12:08un avis partagé
01:12:10par ce gérant
01:12:10d'un kebab
01:12:11il a raison
01:12:12il ne faut pas trop abuser
01:12:13on est déjà 5
01:12:15ça suffit
01:12:16il faut faire
01:12:17d'autres commerces
01:12:18pour les Clermontois
01:12:20le maire a donc pris
01:12:22une mesure radicale
01:12:23300 000 euros
01:12:24ont été inscrits
01:12:25au budget cette année
01:12:25afin de racheter
01:12:27des locaux
01:12:27en centre-ville
01:12:28moi tout ce qui m'intéresse
01:12:29c'est effectivement
01:12:30de veiller
01:12:31à diversifier le commerce
01:12:32à faire que dans la ville
01:12:34on puisse vivre au mieux
01:12:35vivre ensemble
01:12:36et il y a de la place
01:12:38pour tout un chacun
01:12:39mais avec un commerce
01:12:41diversifié
01:12:41et varié
01:12:42avec les prochaines acquisitions
01:12:44Lionel Olivier
01:12:45évoque la possibilité
01:12:46d'installer entre autres
01:12:47une librairie
01:12:48et une boucherie charcuterie
01:12:49il y a un projet de librairie
01:12:51donc je verrais bien
01:12:52et un accompagnement
01:12:53concernant justement
01:12:55c'est un couple de jeunes
01:12:56qui veulent se lancer
01:12:57dans cette activité
01:12:59et puis aussi
01:13:01les commerces de bouche
01:13:01il n'y a plus de charcutiers
01:13:02traiteurs
01:13:03je pense qu'un charcutier
01:13:04traiteur par exemple
01:13:05aurait pleinement sa place
01:13:06autant de commerces
01:13:07qui selon le maire
01:13:08trouveraient leur public
01:13:09rue de la république
01:13:10la principale artère
01:13:11commerciale du centre-ville
01:13:13je note qu'en son temps
01:13:14Robert Ménard
01:13:16à Béziers
01:13:16avait fait la même chose
01:13:17ça lui avait été
01:13:18beaucoup reproché
01:13:19de créer des petits commerces
01:13:21de proximité
01:13:21dans la vieille ville
01:13:22là c'est quand même
01:13:23un maire PS
01:13:24qui fait ce constat
01:13:26les maires sont quand même
01:13:29confrontés à la réalité
01:13:30eux sont quand même
01:13:32moins idéologisés
01:13:33que ceux qui peuvent être
01:13:36à l'Assemblée nationale
01:13:37je n'en sais rien comment
01:13:38je dis pas tous
01:13:39pas tous certes
01:13:40mais en l'occurrence
01:13:41celui-là me semble être
01:13:42quand même confronté
01:13:42à la réalité
01:13:43et avoir un peu de bon sens
01:13:45il dit il n'y a plus
01:13:45de boucherie charcuterie
01:13:46oui mais s'il n'y en a pas
01:13:47c'est qu'il n'y a pas de demande
01:13:47s'il y a de la demande
01:13:50pour des kebabs
01:13:50pour des barbershops
01:13:51c'est aussi peut-être
01:13:53qu'on est confronté là
01:13:54à un changement de population
01:13:55enfin 5 barbershops
01:13:56on va écouter Bruno Lecaillot
01:13:58on sait à quoi ça sert aussi
01:13:59j'entends
01:13:59mais on peut dire
01:14:00que ça correspond quand même
01:14:01à ce que Jean-Luc Mélenchon
01:14:02appelle la nouvelle France
01:14:03ou que Laurent Wauquiez
01:14:04ou Éric Zemmour
01:14:06appelle le grand remplacement
01:14:07voilà ce n'est pas moi
01:14:08qui le dit
01:14:08ce sont les responsables politiques
01:14:09qui utilisent ces termes
01:14:10mais on peut se dire
01:14:11quand même
01:14:12que compte tenu
01:14:13des commerces
01:14:14qui sont présents
01:14:14dans cette ville de Clermont
01:14:16on est là confronté
01:14:17manifestement
01:14:18à un changement de population
01:14:19ça n'explique pas tout
01:14:20vous avez raison de dire
01:14:21effectivement
01:14:22que ces commerces
01:14:22les kebabs
01:14:23les barbershops
01:14:25ou autres épiceries de nuit
01:14:26sont aussi des commerces
01:14:28qui sont connus
01:14:28pour blanchir de l'argent
01:14:30c'est évident
01:14:30donc il faut naturellement
01:14:32surveiller de très près
01:14:33ces commerces
01:14:33c'est déjà le cas
01:14:34ils font l'objet
01:14:35d'une surveillance particulière
01:14:36et d'ailleurs
01:14:38la loi sur le narco-trafic
01:14:41va donner plus de pouvoir
01:14:43pour enquêter
01:14:44sur ces commerces
01:14:44et éventuellement
01:14:45les faire fermer
01:14:46s'il s'avère
01:14:47qu'effectivement
01:14:47ils sont là
01:14:48uniquement
01:14:49pour blanchir de l'argent
01:14:50Vincent Delamorandière
01:14:51je crois que la loi
01:14:52sur le narcotrafic
01:14:52prévaut aussi
01:14:53qu'on puisse aller
01:14:54les chercher
01:14:55et éplucher leur compte
01:14:56alors c'est déjà
01:14:57tout à fait possible
01:14:58et c'est déjà très concret
01:14:59dans les enquêtes
01:14:59qui concernent
01:15:00le trafic de stupéfiants
01:15:02je le répète
01:15:03c'est un peu arbitraire
01:15:03parce que bon
01:15:04je vous le répète
01:15:05je l'ai déjà dit
01:15:06plusieurs fois ici
01:15:07c'est à dire que
01:15:08la lutte contre le blanchiment
01:15:09se fait aujourd'hui
01:15:11avec des techniques
01:15:12qui étaient anciennement
01:15:13réservées aux renseignements
01:15:15donc le CNCTR
01:15:17c'est à dire
01:15:17la commission nationale
01:15:18des techniques de renseignement
01:15:19a accordé pour la lutte
01:15:21contre la délinquance
01:15:22de droits communs
01:15:23comme le blanchiment
01:15:23comme le trafic de stupéfiants
01:15:27des moyens
01:15:27extrêmement puissants
01:15:29d'investigation
01:15:29et notamment
01:15:30de captation
01:15:32de données numériques
01:15:32pour ne citer que ça
01:15:33mais ce qui est intéressant
01:15:35dans cette interview
01:15:38de ce maire
01:15:38c'est qu'en fait
01:15:39le maintien
01:15:41du respect
01:15:42de la diversité
01:15:43qui l'appelle
01:15:44de ses voeux
01:15:45l'oblige
01:15:46à constater
01:15:47qu'il y a un problème
01:15:48d'uniformisation
01:15:49des pratiques
01:15:50que ce soit
01:15:52alimentaire
01:15:52on va pas dire
01:15:53vestimentaire
01:15:54en tout cas
01:15:54en termes
01:15:55de cosmétiques
01:15:57et il y a quelque chose
01:15:58qui l'inquiète
01:15:58c'est Bossuet
01:16:00qui disait
01:16:00Dieu se rit
01:16:01les hommes
01:16:01qui déplorent
01:16:01les effets
01:16:02dont ils chérissent
01:16:02les causes
01:16:03là on est en plein dedans
01:16:03voilà
01:16:04parti socialiste
01:16:05qui a le plus participé
01:16:06à ce qu'aujourd'hui
01:16:07il y a une diversité
01:16:08maintenant qu'ils l'ont
01:16:08ils ne sont plus contents
01:16:09de l'avoir
01:16:09c'est quand même assez rigolo
01:16:11elle est menacée
01:16:11si vous voulez
01:16:12c'est quand même
01:16:12toujours pareil
01:16:13certes tous les maires
01:16:15ne sont pas aussi idéologues
01:16:16ça dépend desquels
01:16:17mais là c'est quand même
01:16:18un parti socialiste
01:16:20c'est assez amusant
01:16:21entre guillemets
01:16:22de l'entendre
01:16:22tenir ce genre de propos
01:16:23et demander encore plus
01:16:24de diversité
01:16:25mais pas celle-ci
01:16:25donc en fait
01:16:26il veut encore plus
01:16:26de diversité
01:16:27mais autre
01:16:28bah oui mais si en fait
01:16:29la population
01:16:29n'a pas plus de diversité
01:16:31que ça
01:16:31ou ne répond qu'à
01:16:32une forme de diversité
01:16:33à savoir
01:16:33qui mange des kebabs
01:16:35puisque visiblement
01:16:36c'est le cas
01:16:36bah si vous voulez
01:16:37c'est comme ça en fait
01:16:38c'est que le début
01:16:39Arnaud Benedetti
01:16:40dans 10 ans
01:16:4015 ans
01:16:41on demandera
01:16:42un rééquilibrage
01:16:44dans l'autre sens
01:16:44aussi
01:16:45oui peut-être
01:16:46mais en tout cas
01:16:47ce qui est sûr
01:16:47c'est que si vous voulez
01:16:47non mais à partir du moment
01:16:48tout ça ça commence
01:16:49dans les années 70
01:16:50à partir du moment
01:16:50où la France fait le choix
01:16:52quand même
01:16:52qu'on le veuille ou non
01:16:53sans le dire
01:16:53d'une immigration
01:16:54qui devrait devenir
01:16:54progressivement
01:16:55une immigration de masse
01:16:56avec le regroupement familial
01:16:58250 000 visas
01:16:59accordées à l'Algérie
01:17:01l'année dernière
01:17:01c'est ça
01:17:01oui voilà exactement
01:17:02mais si vous voulez
01:17:03à partir du moment
01:17:04où on fait ce choix là
01:17:05il n'est pas étonnant
01:17:06d'une certaine façon
01:17:07que les populations
01:17:08qui viennent d'un certain nombre
01:17:09de coins
01:17:10viennent avec finalement
01:17:11leurs uses et coutumes
01:17:13et notamment
01:17:13avec un certain nombre
01:17:14je veux dire
01:17:15de commerces
01:17:16qui sont des commerces
01:17:17qui correspondent à leur culture
01:17:18donc ça c'est une réalité
01:17:20c'est presque mécanique
01:17:20si je puis dire
01:17:21c'est un constat
01:17:21je ne porte pas
01:17:22de jugement de valeur
01:17:22mais bon le problème
01:17:24c'est que in fine
01:17:24aussi on a laissé de côté
01:17:27toutes les politiques
01:17:28d'assimilation
01:17:28c'est à dire qu'en fait
01:17:30ce qui permettait
01:17:30quand même quand on arrivait
01:17:32en France globalement
01:17:32c'était vous savez
01:17:33la doctrine des romains
01:17:34quand tu es chez les romains
01:17:35tu t'habilles comme les romains
01:17:36en l'occurrence
01:17:37c'était ça
01:17:37la réalité c'est que
01:17:39depuis les années
01:17:40la fin des années 70
01:17:41et le début des années 80
01:17:42on a souvent
01:17:43et c'est vrai
01:17:44pour le coup
01:17:45d'une idéologie
01:17:46qui a été portée
01:17:47par le parti socialiste
01:17:48par une partie de la gauche
01:17:49c'est à dire
01:17:49le respect des droits
01:17:50à la différence
01:17:51qui était considéré
01:17:53comme des nécessités
01:17:54pour intégrer les populations
01:17:55on se retrouve
01:17:56dans une situation
01:17:57où finalement
01:17:57vous avez un basculement
01:17:59de population
01:18:00qui est en train
01:18:00de s'effectuer
01:18:01et un basculement
01:18:02en termes de visibilité
01:18:03et c'était très intéressant
01:18:04de voir qu'un maire socialiste
01:18:05aujourd'hui
01:18:06on appelle finalement
01:18:07à un rééquilibrage
01:18:08sur le plan de la visibilité
01:18:09enfin bon
01:18:10pour autant
01:18:11il dit pas tout
01:18:12et puis là encore
01:18:12c'est aussi
01:18:13on a fait venir aussi
01:18:15en masse
01:18:15des gens
01:18:16dont on leur a expliqué
01:18:17qu'après
01:18:17on les avait colonisés
01:18:18on a insisté
01:18:20dans les manuels scolaires
01:18:21aujourd'hui
01:18:21c'est quasiment que ça
01:18:22on ne parle que de ça
01:18:23comme si la France
01:18:24était limitée
01:18:24notre histoire à ça
01:18:25à quel moment
01:18:26des gens qui arrivent chez nous
01:18:28ont envie de nous ressembler
01:18:29qu'on leur explique
01:18:30qu'on les a colonisés
01:18:31ce qui est vrai
01:18:31mais on n'est pas obligé
01:18:32de dire qu'il n'y a eu que ça
01:18:33en fait
01:18:33et je pense que ce sont des gens
01:18:35qui n'ont pas forcément
01:18:36la défiance
01:18:37et le ressentiment
01:18:38il y a un ressentiment énorme
01:18:40alors j'aimerais aussi
01:18:41qu'on prenne quelques minutes
01:18:42pour parler de la loi
01:18:43sur le narcotrafic
01:18:44qui est donc passée
01:18:44en commission mixte paritaire
01:18:46pour s'accorder
01:18:47sur une version
01:18:49sans les voix
01:18:50de LFI
01:18:50précision
01:18:51on peut en dire un mot
01:18:54Johan
01:18:55il y a deux mesures majeures
01:18:58évidemment
01:18:58dont la fameuse
01:18:59sur les dossiers coffres
01:19:01qui permet quand même
01:19:02de faire grandement avancer
01:19:03les enquêtes
01:19:04sur le marché
01:19:04le dossier coffre
01:19:05on sait effectivement
01:19:06que là
01:19:06la France Insoumise
01:19:07a beaucoup
01:19:08bataillé
01:19:08pour que ça ne soit pas adopté
01:19:10ça l'a été
01:19:10c'est-à-dire que ça va permettre
01:19:12aux enquêteurs
01:19:15et aux magistrats
01:19:16de ne pas
01:19:17divulguer
01:19:18l'ensemble du dossier
01:19:18à la défense
01:19:19c'est-à-dire qu'on pourra
01:19:20garder secrète
01:19:21la manière
01:19:21dont on a
01:19:23par exemple
01:19:24interpellé
01:19:25tel ou tel individu
01:19:26voilà
01:19:27ça, ça pourra être
01:19:28gardé secret
01:19:29il y a aussi
01:19:30les prisons
01:19:31de haute sécurité
01:19:31l'isolement
01:19:32des grands narcos
01:19:33trafiquants
01:19:34et il y a la création
01:19:35de ce parquet national
01:19:37le parquet
01:19:37dédié
01:19:39à la lutte
01:19:39contre
01:19:40le narcotrafic
01:19:42mais effectivement
01:19:42les messageries cryptées
01:19:44ça a une majorité
01:19:44de députés
01:19:45qui sont opposés
01:19:46vous faites des grands gestes
01:19:47je sais
01:19:47on va le dire
01:19:48encore une fois
01:19:49vous êtes avocat
01:19:49vous défendez la profession
01:19:50vous défendez votre business
01:19:52vous êtes souvent avocat
01:19:53de la défense
01:19:53vous non ?
01:19:53on comprend
01:19:55donc évidemment
01:19:57ça vous chagrine
01:19:58sauf que c'est passé
01:19:59c'est-à-dire que les députés
01:20:00et sénateurs
01:20:01dans leur grande majorité
01:20:01ont dit oui
01:20:02ok d'accord
01:20:03alors
01:20:03et j'ai cru comprendre
01:20:04il y a une semaine
01:20:05quand il y a eu
01:20:05un tribunal
01:20:07qui a condamné
01:20:07Marine Le Pen
01:20:09qu'il fallait respecter
01:20:11la loi
01:20:11donc là
01:20:12vous la respectez
01:20:13en somme
01:20:13même si vous le déplorez
01:20:16ok
01:20:16on ne commente pas
01:20:17les décisions de justice
01:20:17vous commentez
01:20:18les lois de la république
01:20:19je peux commenter la loi
01:20:21ça c'est mon travail
01:20:22en fait
01:20:22concrètement
01:20:22je le fais toute la journée
01:20:23dans les audiences
01:20:24alors
01:20:25première chose
01:20:26le parquet
01:20:27centralisé
01:20:28sur les stups
01:20:29je trouve que c'est
01:20:30une idée remarquable
01:20:31et qui a même
01:20:33fait l'unanimité
01:20:34donc il n'y a pas
01:20:34de débat
01:20:35sur ce point là
01:20:35la procédure coffre
01:20:37c'est en fait
01:20:37croire qu'on va résoudre
01:20:39un problème
01:20:39en limitant
01:20:40les droits de la défense
01:20:40c'est absurde
01:20:42en fait
01:20:42c'est pas possible
01:20:43d'autant plus
01:20:44qu'on voit
01:20:45avec certaines techniques
01:20:46judiciaires
01:20:47notamment certaines techniques
01:20:48d'instruction
01:20:49que les juges
01:20:50d'instruction
01:20:51ont déjà
01:20:51la possibilité
01:20:52de faire des procédures
01:20:53coffres
01:20:54je prends
01:20:55l'exemple
01:20:57de la procédure
01:20:58Sky UCC
01:20:59ce qui était
01:20:59une messagerie
01:21:01en fait
01:21:02cryptée
01:21:03on voit très bien
01:21:04qu'il y a un morcellement
01:21:05des procédures
01:21:05pour interdire
01:21:07à la défense
01:21:08le fait de voir
01:21:09comment
01:21:10comment s'est construite
01:21:12l'enquête
01:21:12ça c'est un premier point
01:21:13puis un autre point
01:21:14c'est que
01:21:14la chambre criminelle
01:21:16a été très claire
01:21:17les techniques secrètes
01:21:18de renseignement
01:21:19ça pour le coup
01:21:20la défense
01:21:23ne peut pas y accéder
01:21:24c'est à dire
01:21:24sur le comment
01:21:25on pose une balise
01:21:26comment on va sonoriser
01:21:28un véhicule
01:21:28ou un appartement
01:21:29ça on n'a pas besoin
01:21:30de le savoir
01:21:31mais savoir
01:21:33comment une procédure
01:21:34démarre
01:21:35c'est autre chose
01:21:36parce qu'en fait
01:21:37il ne faut pas
01:21:38oublier quelque chose
01:21:39que demain
01:21:40les mêmes
01:21:41peut-être
01:21:42vos opposants politiques
01:21:43à chacun
01:21:43quel que soit votre bord
01:21:44auront ces pouvoirs-là
01:21:46donc auront le pouvoir
01:21:47de construire
01:21:49un dossier à charge
01:21:49contre vous
01:21:50sans vous dire
01:21:51comment il s'est construit
01:21:52et donc en fait
01:21:53on rétablit
01:21:54de l'arbitraire
01:21:54oui enfin là
01:21:55ça concerne uniquement
01:21:56le narcotrafic
01:21:57c'est dans un domaine
01:21:58bien précis
01:21:59aujourd'hui
01:21:59mais on sait très bien
01:22:00comment se font
01:22:00les évolutions législatives
01:22:02au début
01:22:03c'est un secteur
01:22:04très limité
01:22:04on va être clair
01:22:06narcotrafic
01:22:07bande organisée
01:22:08et puis terrorisme
01:22:09et puis après
01:22:10les moyens d'investigation
01:22:11vous dites
01:22:12il n'y avait pas besoin
01:22:12de la loi
01:22:12parce que les juges
01:22:13d'instruction
01:22:13avaient déjà
01:22:14accès à ce genre
01:22:15de mesures
01:22:15donc finalement
01:22:16ils le font en pratique
01:22:17non mais vous n'en trouviez pas
01:22:18ombrage
01:22:19ah si
01:22:20ah ben en fait
01:22:21on sollicite
01:22:22on vous entendait pas
01:22:23critiquer cette procédure
01:22:25des juges d'instruction
01:22:25à l'époque
01:22:26mais parce qu'en fait
01:22:27vous n'êtes pas avec nous
01:22:27dans une chambre d'instruction
01:22:28c'est-à-dire que
01:22:29le lieu pour critiquer ça
01:22:30qui est offert pour la loi
01:22:32ça s'appelle
01:22:32une chambre d'instruction
01:22:33et c'est un endroit
01:22:35où on peut faire
01:22:36une requête en nullité
01:22:37c'est passé
01:22:37oui c'est
01:22:38écoutez
01:22:39oui on va voir aussi
01:22:41comment ça s'applique
01:22:41le conseil constitutionnel
01:22:42c'est intéressant de voir
01:22:43oui on va voir aussi
01:22:44s'il va y avoir une saisine
01:22:45sur ce point-là
01:22:46mais en fait on ne peut pas
01:22:47et puis la Cour européenne
01:22:48des droits de l'homme
01:22:48risque de condamner la France
01:22:50c'est-à-dire qu'en fait
01:22:51on a droit de connaître
01:22:53de manière détaillée
01:22:54les charges qui pèsent
01:22:55contre nous
01:22:56c'est essentiel
01:22:57Alice
01:22:58en réaction
01:22:59à ce qu'il nous dit
01:23:00vous comprenez
01:23:01que la défense
01:23:02s'en émeuve un peu
01:23:03quand même
01:23:04il s'avère
01:23:05qu'on n'est pas en égale
01:23:07de mon association
01:23:08il m'arrive aussi
01:23:09parfois
01:23:09d'être du mauvais côté
01:23:11on va dire
01:23:11dans le procès
01:23:11donc
01:23:12j'attends de voir
01:23:14si ça restait
01:23:15juste au niveau
01:23:16du narcotrafic
01:23:17parfois c'est pas moi
01:23:18qui vais être
01:23:19condamné
01:23:20ou qui vais me retrouver
01:23:22dans un procès
01:23:22là-dedans
01:23:23normalement
01:23:23néanmoins
01:23:24en effet
01:23:24si demain
01:23:25imaginons un Jean-Luc
01:23:26Mélenchon arrive
01:23:26moi je suis son opposante politique
01:23:27et qui décide
01:23:28à ce niveau-là
01:23:29potentiellement
01:23:30auprès de députés
01:23:30d'ouvrir ce genre de choses
01:23:31je ne serais pas ravie
01:23:32en effet
01:23:33et ça peut arriver
01:23:34il faut aussi penser à ça
01:23:35mais en effet
01:23:35c'est à être cloisonné
01:23:36au narcotrafic
01:23:36vous avez peur
01:23:37que ça ouvre
01:23:37la boîte de Pandore
01:23:38en fait
01:23:38c'est un peu ce que je comprends
01:23:39on a des preuves contre vous
01:23:40mais je ne vais pas vous dire
01:23:41comment on les a occupés
01:23:42oui mais j'ai bien compris
01:23:42la technique
01:23:43mais bon
01:23:44de là à dire
01:23:45que ça va créer un précédent
01:23:46dans lequel tout le monde
01:23:46va s'enrouler
01:23:47on change de la nature
01:23:47du régime
01:23:48presque du régime politique
01:23:50parce que si vous voulez
01:23:50ça voudrait dire
01:23:51qu'on utilise
01:23:52ce type de méthode
01:23:53pour finalement
01:23:55s'attaquer
01:23:56à des opposants politiques
01:23:57ça veut dire que là
01:23:58en l'occurrence
01:23:59on aurait véritable
01:24:00remarquez
01:24:00vous allez me dire
01:24:01ça existe déjà
01:24:01mais enfin
01:24:01d'une certaine manière
01:24:02mais enfin là
01:24:03en l'occurrence
01:24:04ce serait des métudes
01:24:05tout à fait exceptionnelles
01:24:06qui sont en effet
01:24:07qui ont pour objet
01:24:08le narcotrafic
01:24:08qu'on appliquerait
01:24:10à la politique
01:24:11donc quand même
01:24:12ça poserait un vrai problème
01:24:13même en termes de droit
01:24:14et de respect
01:24:15j'allais dire
01:24:16des libertés fondamentales
01:24:18en termes de constitutionnalité
01:24:20ce qui d'ailleurs
01:24:21peut poser problème
01:24:22même sur le narcotrafic
01:24:23je ne suis pas sûr
01:24:24je pense qu'il y a
01:24:25de fortes chances
01:24:26que ça soit déféré
01:24:27devant le conseil constitutionnel
01:24:28je serais très intéressé
01:24:29de voir quelle sera
01:24:29la décision du conseil constitutionnel
01:24:30Le juge français
01:24:31valide l'absorption
01:24:33de tout le trafic réseau
01:24:34de certaines applications
01:24:35sans distinction
01:24:36sur les utilisateurs
01:24:38ou sur leurs activités
01:24:39c'est qu'il faut commencer
01:24:41à se méfier
01:24:41de ce genre
01:24:42d'extension de compétences
01:24:44Nous on a eu
01:24:44pour des pancartes
01:24:45on a eu des militantes
01:24:46qui ont été perquisitionnées
01:24:48pour des pancartes
01:24:49pour des pancartes
01:24:50en manif
01:24:50donc si vous voulez
01:24:51il faut aussi penser
01:24:52qui a le pouvoir aujourd'hui
01:24:54et la justice
01:24:55ça peut changer
01:24:56c'est pour ça que je pense
01:24:57qu'il faut quand même
01:24:58être assez
01:24:58mais sur la question
01:25:00du narcotrafic
01:25:00je dois avouer
01:25:01que j'ai du mal
01:25:01à vouloir mettre des freins
01:25:03et sur la construction
01:25:05des prisons
01:25:06là aussi c'est passé
01:25:06sur les prisons
01:25:07notamment sécurisées
01:25:08oui absolument
01:25:09et on pourra aussi
01:25:09mettre à l'isolement
01:25:11beaucoup plus longtemps
01:25:12les narcotrafiquants
01:25:13ils étaient contre
01:25:14les filles là-dessus
01:25:15oui la France Insoumise
01:25:16était contre
01:25:16effectivement
01:25:17la France Insoumise
01:25:17s'est opposée
01:25:18à ce durcissement
01:25:19à ce durcissement
01:25:21de la loi
01:25:21ils sont opposés
01:25:22en disant
01:25:23oui effectivement
01:25:24que ça constituait
01:25:25une atteinte
01:25:25aux libertés
01:25:27une atteinte
01:25:27aux droits de l'homme
01:25:28mais est-ce qu'on peut
01:25:29attendre
01:25:29d'un groupe parlementaire
01:25:30qui a en son sein
01:25:31un ancien dealer
01:25:32de lutter
01:25:33contre le narcotrafic
01:25:35ça n'est pas là-dessus
01:25:37qu'on les attend
01:25:37forcément
01:25:38moi instinctivement
01:25:39quand un groupe parlementaire
01:25:40a en son sein
01:25:41un ancien dealer
01:25:42je ne leur ai pas forcément
01:25:44confiance pour lutter
01:25:45contre le narcotrafic
01:25:46vous voyez
01:25:46et quelques consommateurs aussi
01:25:48oui
01:25:49plusieurs consommateurs
01:25:50oui
01:25:50bon
01:25:51merci beaucoup
01:25:52merci à tous
01:25:53d'avoir été parmi nous
01:25:54cet après-midi
01:25:55vous le savez
01:25:56dans un instant
01:25:57nous devrons céder la place
01:25:58à Elliot Deval et ses invités
01:25:59ce sera le début
01:26:00de l'heure inter
01:26:01on se retrouve demain
01:26:03dès 14h
01:26:04avec grand plaisir
01:26:05et puis bien sûr
01:26:06à suivre
01:26:07d'ici quelques minutes
01:26:08l'hebdo
01:26:09de l'écho
01:26:10et donc Elliot
01:26:11avec ses invités
01:26:13et ES
01:26:14je ne sais pas
01:26:15aujourd'hui
01:26:16on verra
01:26:16oui
01:26:17beaucoup de femmes
01:26:17sur le plateau d'Elliot
01:26:18à demain
01:26:19à demain
01:26:19à demain
01:26:20à demain
01:26:21à demain
01:26:22à demain