Borne, Pannier-Runacher, Wauquiez : les politiques sont-ils hors-sol ?

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Transcript

00:00Les Vraies Voix Sud Radio, le grand débat du jour.

00:03La politique, c'est du show business !

00:07Alors, d'abord, les moins riches, ils n'ont pas de voiture, hein ?

00:10C'est normal ! Les pauvres, c'est fait pour être très pauvres, et les riches, très riches !

00:14Alors ça, c'est très tordu, mais bougrement intelligent.

00:16Qu'est-ce que j'ai dit, une connerie ?

00:17Premier effet dissuasif, vous êtes amenés à choisir. Première étape, soit vous rentrez chez vous, soit c'est Saint-Pierre et Miquelon.

00:22Pas la France, c'est fini.

00:23Putain, il est fort ce con.

00:24Je vous en prie, restez concentrés.

00:25Il faut se préparer, très jeune, dès le départ, presque depuis la maternelle,

00:31à réfléchir à la façon dont on se projette dans une formation et dans un métier de main.

00:37C'est bien sympathique, Dolorès, mais épargnez-moi vos analyses politiques.

00:40Il y a des moments, j'ai vraiment l'impression que vous me prenez pour un imbécile.

00:44Arrêtez-vous à Maxime, le réalisateur, parce que là, c'est vraiment une masterclass.

00:49Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu.

00:51Alors, comment être sérieux derrière un truc pareil.

00:53En même temps, l'enchaînement, effectivement, de tous ces politiques, entre Elisabeth Borne, qui parle de formation dès la maternelle,

01:07Laurent Wauquiez, qui propose d'enfermer les étrangers dangereux à Saint-Pierre et Miquelon,

01:11Agnès Pannier-Runacher, qui considère que quand on n'a pas d'argent, on n'a pas de voiture.

01:15C'est vrai que c'est bon.

01:16On a l'impression d'un bêtisier quand même.

01:18Alors, parlons vrai. Est-ce que ces propos ne sont pas une preuve supplémentaire de la chute du niveau du personnel politique ?

01:24Et à cette question, Borne, Pannier-Runacher, Wauquiez, les politiques sont-ils hors sol ?

01:29Et le score a baissé, puisque vous êtes désormais 98% à dire oui.

01:33On était à 99%.

01:34Vous voulez réagir au datant vos appels à 100% au 0826 300 300.

01:40Alors, on rit, mais on ne devrait pas forcément, Philippe Bilger, parce que quand on se dit que...

01:46Vous faites entrer le sérieux, enfin, dans ce débat.

01:49J'ai du mal.

01:51Qu'une ministre dit que quand on n'a pas d'argent, on n'a pas de voiture, mais comment on peut dire un truc comme ça ?

01:55Vous avez raison, Cécile. Je ne mettrais pas ces trois propos sur le même plan.

02:00Non, mais c'est important, comme la question de Sud Radio semble les faire se télescoper.

02:08Pourquoi ? Parce que c'était toutes le même jour.

02:10Oui, vous avez raison. Vous avez toujours de très bonnes raisons.

02:17Pour Elisabeth Borne, d'abord, l'idée était aberrante.

02:23Et d'ailleurs, elle a dit que ses propos étaient maladroits.

02:26C'est le moins qu'on puisse dire.

02:28Et pour le reste, sur l'essentiel de son propos, je ne suis pas persuadé qu'il fallait aller vers un système

02:35où la formation se décide trop tôt, très tôt.

02:39Je crois à l'inverse, mais peu importe.

02:41Le deuxième propos, il ne se fera jamais.

02:45Saint-Pierre-et-Miquelon, il paraît complètement absurde,

02:50mais je dirais qu'il n'est pas complètement incohérent.

02:54À la limite, on pourrait envisager, même si ça paraît aberrant, d'aller là-bas avec les OQTF.

03:02Le plus grave, Cécile, et je crois devancer votre pensée, c'est le dernier.

03:08Parce qu'une ministre ne fait pas preuve de mépris social.

03:13Je ne crois pas que c'est le bon terme.

03:16Je crois qu'il y a certaines personnalités qui sont à ce point persuadées

03:21qu'elles détiennent une forme de vérité, d'essence supérieure,

03:25qu'en réalité, elles ne comprennent pas la France.

03:28Et en allant vers le contraire de la vérité.

03:33Les gens qui sont pauvres ont besoin de voitures,

03:37et ceux qui sont riches à la rigueur pourraient s'en passer.

03:40François Zewa.

03:41Alors, surtout, c'est qu'elle a fait vraiment une inversion.

03:44C'est-à-dire qu'effectivement, les gens qui sont pauvres ont des voitures,

03:47mais ces voitures, elles sont les plus polluantes.

03:49Et ce sont elles qui sont le plus touchées.

03:51Elle aurait dit voiture électrique, je comprends.

03:53Voilà, je pense que, par ailleurs, moi non plus,

03:55je ne mets pas tout ça sur le même plan,

03:57parce que je n'ai pas envie de faire du tir au pigeon des politiques.

03:59Je comprends ce qu'a voulu dire Elisabeth Borne.

04:01Vous savez que dans un pays que moi j'adore, le Japon,

04:03les parents commencent déjà, pour des raisons financières,

04:06et pour des raisons de classe à l'université,

04:09à réfléchir à l'orientation de leurs enfants dès la naissance.

04:12C'est-à-dire que dès qu'un enfant naît au Japon,

04:14les parents commencent déjà à économiser tellement l'école est chère.

04:18Et petit à petit, il y a aussi une capacité dans certains pays,

04:21un pays que j'aime beaucoup, notamment Israël,

04:24où effectivement, très tôt, on détecte ce que les enfants aiment le plus.

04:28Ça peut commencer à la maternelle.

04:29C'est pour ça que vous avez des filières,

04:32et vous avez des gens qui vont vers la musique, etc.

04:34Donc, elle a tellement été, si vous voulez, brumeuse,

04:38comme disait De Gaulle, disait De Malraux,

04:41brumeux avec quelques belles éclaircies.

04:42Bon, on va dire ça d'Elisabeth Borne.

04:43On dirait du Rémi André.

04:44Oui, sauf que là, vous mélangez...

04:46Enfin, pardon, vous mélangez, mais...

04:47Le Japon, c'est une culture.

04:49C'est culturellement, ils sont comme ça, pas nous.

04:51Voilà, mais je pense que l'idée de dire,

04:53de commencer à réfléchir avec les enfants,

04:55où est-ce que, qu'est-ce que tu veux faire, etc.

04:57Et éventuellement, mais je ne veux pas la défendre,

04:59Laurent Wauquiez, bon, Saint-Pierre-et-Miquelon,

05:01pourquoi pas, c'est les raisons qu'ils donnent

05:04qui sont complètement ineptes.

05:06Vous avez vu, mais c'est pas du buzz, ça ?

05:07Non, mais écoutez, les raisons qu'ils donnent...

05:09Je peux vous dire pourquoi c'est inept ?

05:11Parce qu'il n'y a pas un avion qui aille de métropole

05:13à Saint-Pierre-et-Miquelon.

05:14D'ailleurs, parce que la piste d'atterrissage

05:15de Saint-Pierre-et-Miquelon est trop courte.

05:16Ça dépend, sur les transats, vous pouvez.

05:19Si, sur un transats unitaire, pour faire de l'OQTF, vous pouvez.

05:21Mais vous n'allez pas...

05:22Un transat, vous n'allez pas faire 6000 kilomètres

05:23sans ravitaille pour envoyer le route.

05:25Si vous envoyez un cassé 135...

05:27Non, mais le problème, là, je vous dis juste

05:29que les raisons qui sont données sont complètement ineptes.

05:32Il fait 5 degrés toute l'année

05:34et ça leur passera peut-être l'envie.

05:36Qu'est-ce qu'on entend en dessous ?

05:37Tous ces mecs qui viennent du pays du Sud,

05:39qui vont avoir froid.

05:40Il y a un sentiment en plus de torture.

05:43Rouvrez donc le bail de Cayenne

05:44et de toute façon, ça reste en France.

05:45Donc, moi, ça m'ennuie qu'on fasse ce conglomérat

05:48parce que...

05:49Mais, bon, la réalité, c'est que ça s'est passé la même journée.

05:52Mais je suis assez dépité

05:54de l'incapacité des politiques à manier les mots.

05:57Nous avons une langue exceptionnelle.

05:59Est-ce que, pour vous, les politiques ne font plus que de la com

06:02ou cherchent juste à faire le buzz ?

06:03Venez nous donner votre avis au 0826 300 300 Sébastien Ménard.

06:07Moi, j'ai envie de vous répondre, cher Philippe David,

06:08les deux, mon capitaine.

06:10Mon colonel sera mieux.

06:11Mon colonel, si vous voulez.

06:12Amiral aussi, pourquoi pas.

06:14Calmez-vous, Philippe.

06:15Le sujet, c'est...

06:16Moi, pareil, comme mes collègues,

06:19je ne veux pas les mettre sur...

06:21quelque part au même niveau.

06:22Vous avez Elisabeth Borne

06:25qui a été, évidemment,

06:27parfois, souvent, un peu cassante,

06:29un peu froide, etc.,

06:30un peu méprisante.

06:30On lui a souvent reproché ça.

06:32Mais là, en l'occurrence,

06:33je pense que ce qu'elle disait,

06:35et c'est aussi la correction

06:36qu'elle a pu faire sur ce plateau,

06:38ce plateau ce matin,

06:39c'est...

06:40On parle de vision, de projection.

06:42Et c'est vrai que les gamins,

06:43les gamins,

06:44il y a de moins en moins de petits-enfants

06:45qui vous parlent, finalement,

06:46de ce qu'il a envie de faire dans la vie.

06:47J'ai envie de faire cosmonaute,

06:48j'ai envie de devenir médecin,

06:50j'ai envie...

06:51Et je pense que

06:52c'est peut-être vers ça

06:54qu'il fallait aller.

06:55C'est qu'effectivement,

06:56à un moment,

06:56parler à ses enfants,

06:58essayer de construire,

06:59je dirais,

07:00un itinéraire de vie, etc.,

07:03ça se documente,

07:04ça s'illustre,

07:05ça se prépare, etc., etc.

07:07Donc, Elisabeth Borne,

07:07moi, je ne la condamne pas

07:08pour ses propos.

07:09Ils sont peut-être mal repris,

07:11ils sont surinterprétés, etc.

07:13Mais ce n'est pas la même chose

07:14que Laurent Wauquiez,

07:15où Laurent Wauquiez,

07:15on n'est pas dans la vision,

07:17la projection d'un petit gamin.

07:18On est dans la proposition-compétition,

07:21dans une espèce de surenchère,

07:24parce qu'à un moment donné,

07:25il faut marquer,

07:26il faut que ça clive.

07:28Il faut passer au-dessus de Retailleau.

07:31Il faut que ça clive.

07:33On voit la course à l'échalote,

07:34moi, je le vois à Biarritz.

07:36On a Bruno Retailleau,

07:37demain soir,

07:38qui est à Biarritz.

07:39La semaine prochaine,

07:39c'est Laurent Wauquiez.

07:41Donc, ils se font une course.

07:44Et je vais vous dire,

07:45je ne suis même pas, moi, choqué

07:46par la proposition

07:47ni sur la forme,

07:49ni sur le fond de Laurent Wauquiez.

07:50Il aurait pu dire un peu moins,

07:51il aurait pu dire un peu plus.

07:52À la limite,

07:53on est dans l'anecdotique.

07:55Sur Agnès Pannier-Runacher,

07:56c'est différent.

07:58Parce que là,

07:58je pense qu'elle a dit,

07:59effectivement,

08:00et j'aime beaucoup

08:01Agnès Pannier-Runacher,

08:02mais elle a dit une belle connerie.

08:03Elle a dit une belle connerie.

08:04Ce n'est pas la première.

08:05Non, mais elle a dit une belle connerie,

08:07parce qu'effectivement,

08:08comme l'a dit Françoise,

08:09c'est, et on le voit partout,

08:11on le voit en région parisienne,

08:13on le voit à la campagne,

08:14on le voit dans la France qu'on aime,

08:16celles et ceux

08:17qui ont le moins de moyens.

08:18Alors, effectivement,

08:18il y a des très, très, très, très,

08:19très, très pauvres

08:20qui n'ont rien du tout.

08:21Oui, qui sont même des ZF.

08:22Voilà.

08:22Mais ce qu'on appelle communément

08:24communément les pauvres,

08:26les gens qui sont en difficulté,

08:27qui ont du mal à boucler

08:28les fins de mois, etc.,

08:29c'est celles et ceux

08:30qui ont, comme l'a dit Françoise,

08:32les bagnoles les plus polluantes.

08:33Je suis d'accord.

08:33Parce qu'ils n'ont pas de moyens.

08:34Et c'est celles et ceux

08:35qui sont effectivement exclus

08:37des zones de forte émission.

08:39Voilà.

08:40Certains politiques ont parlé

08:41de zones de forte exclusion.

08:42Mais pour le coup, c'est vrai.

08:44Voilà.

08:44Et c'est vrai que le propos

08:45qui est le sien

08:46n'est pas raccord

08:48avec l'endroit

08:49où elle s'est fait élire députée.

08:50Enfin, elle s'est quand même

08:51fait élire dans le Nord-Pas-de-Calais,

08:52dans une circonscription.

08:54On ne peut pas dire

08:54que c'est le 16e,

08:55la vie proche, etc.

08:57Voilà.

08:57Donc, j'ai la faiblesse de croire

08:58qu'elle est censée

08:59être en contact direct

09:00avec cette France qui bosse,

09:01avec cette France du diesel,

09:02avec cette France

09:04avec effectivement

09:06les 30 litres de diesel

09:07et le clopo à la bouche.

09:09Voilà.

09:09Et c'est sa circonscription.

09:10Et est-ce que c'est quand même

09:11pas elle la plus déconnectée ?

09:12Parce que je me rappelle une phrase.

09:13Très bien.

09:14Je me rappelle une phrase.

09:15T'es en usine.

09:16C'est pour ton pays.

09:17C'est pour la magie.

09:18Déconnecté.

09:19Déconnecté, je ne sais pas.

09:19Un mec qui est dans une usine

09:20et qui plie des pièces en métal,

09:23j'en ai vu beaucoup de fois,

09:24ou qui est en découpe, etc.

09:25Mais c'est un peu, quelque part,

09:27l'état moderne de Chaplin.

09:29Et dire, c'est pour ton pays,

09:30c'est pour la magie

09:31de faire des pièces métalliques

09:33à un an de 90 degrés

09:34en travaillant sur la même plieuse

09:367 heures par jour.

09:37Mais je me dis, pour dire ça,

09:38il faut être complètement...

09:39Mais en même temps,

09:40ça n'est pas absurde

09:41de chercher à redonner

09:43de la fierté

09:43à l'égard...

09:44Non, mais on n'utilise pas

09:45cette magie pour le pays.

09:47Magie n'est peut-être pas

09:48le bon terme.

09:49C'est le moins qu'on puisse dire.

09:50Il ne maîtrise pas

09:50votre langage, bien sûr.

09:53Mais c'est pas mal

09:54de vouloir redonner de la fierté

09:56à des métiers modestes

09:58que ceux qui le pratiquent

10:00n'ont pas.

10:01Je veux rebondir

10:02sur ce défilé

10:03parce que moi,

10:04je n'ai pas été choqué

10:05tout à fait par ça.

10:06Vous savez,

10:07dans une autre vie,

10:07quand j'étais reporter,

10:08je voyageais beaucoup

10:09dans le monde,

10:10mais en France,

10:10et j'ai toujours trouvé

10:11vraiment,

10:13au-delà des grandes usines

10:14à la chaîne,

10:15théorisme, etc.,

10:16j'ai toujours trouvé

10:16une fierté

10:17de l'atelier,

10:19de la part des ouvriers,

10:20une fierté

10:21de fabriquer ce qu'ils fabriquent.

10:22Je me souviens

10:22des ouvrières

10:23qui fabriquaient

10:24des chaussures

10:25dans mon roman.

10:26Je me souviens

10:27parfaitement

10:27des gens

10:28qui fabriquaient

10:29des matériaux plastiques

10:31en Bourgogne.

10:31Ils ont occupé

10:32leur usine

10:32qui a fini par fermer,

10:33etc.

10:34Il y avait quand même

10:35la fierté de l'atelier.

10:37Et à l'étranger,

10:38c'est pareil,

10:38quand vous visitez

10:39des usines

10:39de grands industriels français

10:40par exemple à Moscou,

10:42à l'époque où on pouvait

10:43encore y aller,

10:44etc.,

10:44il y avait cette fierté.

10:45Donc, moi,

10:45je ne suis pas du tout

10:46heurtée par cela.

10:47Je pense qu'en revanche,

10:49sur la bagnole,

10:50là,

10:51vraiment,

10:51c'est un acte manqué.

10:53Et je ne sais pas

10:54ce que c'est.

10:54C'est une colerie,

10:56c'est un ovni

10:57et puis c'est crainte.

10:59Je reviens sur

11:00Laurent Wauquiez

11:01parce que là,

11:02on parle quand même

11:02d'une archipel

11:03où il y a 5000 habitants.

11:05Et il y a plus

11:06de 100 000 occultés.

11:07Il y a un peu

11:07de mépris quand même.

11:09C'est pas la poubelle

11:10de la France.

11:11Pour moi,

11:11c'est pas du mépris.

11:12La proposition

11:13de Laurent Wauquiez,

11:15Laurent Wauquiez appartient

11:15à une famille politique

11:16que j'ai bien connue.

11:17Et pourquoi j'en étais

11:18dans un futur,

11:20dans un passé

11:20qui n'était pas si lointain.

11:21Mais vous avez

11:22un certain nombre

11:23d'adhérents,

11:25de sympathisants

11:26de droite

11:26qui pensent qu'à un moment donné

11:28au grand problème,

11:29les grands moyens.

11:30Clairement.

11:31Dans les rangs

11:33des LR,

11:34vous avez évidemment

11:35celles et ceux

11:35qui côté Rotaillot

11:36vont dire

11:36c'est peut-être un peu excessif,

11:38il a dit n'importe quoi, etc.

11:39Et puis il y en a probablement

11:40d'autres qui disent

11:40mais nous,

11:41quelle est notre proposition

11:41en la matière ?

11:42La proposition

11:43de Laurent Wauquiez,

11:44elle est outrancière,

11:45elle est déconnectée

11:46d'une réalité légale,

11:48humaine, évidemment.

11:49Mais il a au moins,

11:51pardonnez-moi de vous provoquer aussi,

11:52il a au moins le mérite

11:53de proposer quelque chose.

11:54Et je ne suis pas LR

11:55et je ne fais pas

11:56la campagne de Laurent Wauquiez.

11:56Non, mais c'est tout à fait,

11:58moi je rejoins complètement Cécile

12:00et d'ailleurs

12:00ça sera mon coup de cœur.

12:02C'est très choquant.

12:03D'ailleurs la campagne

12:03de Bruno Rotaillot

12:05réagit avec un humour fou

12:06en disant,

12:07en appelant les habitants

12:08de Saint-Pierre-et-Miquelon

12:08Miquelon a adhéré

12:10pour pouvoir voter contre

12:11Laurent Wauquiez.

12:12Mais non, mais

12:12qu'est-ce que vous voulez

12:13que je vous dise ?

12:14Franchement,

12:15Saint-Pierre-et-Miquelon,

12:16vous allez amener

12:16des OQTF

12:17sur Saint-Pierre-et-Miquelon,

12:19rouvrez le bail de Cayenne

12:20pendant que vous y êtes.

12:21Non, mais c'est comme ça.

12:22Mais c'est l'arrière-trançant.

12:23Mais ça n'a aucun sens.

12:24Non, mais ça n'est pas pareil.

12:26Mais c'est l'arrière-trançant

12:27destiné à partir.

12:28Non, mais ça n'a aucun sens.

12:30Vous faites de la rétention

12:31sur un îlot.

12:32Vous faites donc

12:35de la rétention en Corse,

12:36alors ça coûtera

12:37beaucoup moins cher.

12:38Pourquoi on ne parle pas

12:39d'un Corse, alors ?

12:40Pourquoi c'est Saint-Pierre-et-Miquelon ?

12:42Mais parce qu'il serait

12:42trop bien en Corse.

12:43Mais bien sûr,

12:44parce qu'il serait trop bien.

12:45Vous vous rendez compte

12:45comment vous jugez ?

12:46Mais ça ne me gêne pas.

12:47Moi, ça me gêne.

12:48Ça ne me gêne pas.

12:49Mais ça ne va pas.

12:49C'est des êtres humains.

12:51Des gens qui viennent

12:52violer nos lois.

12:54Ah, écoutez...

12:54Et qui, je ne suis pas

12:56partisan Saint-Pierre-et-Miquelon,

12:57je ne savais même pas

12:58à peine où ça se tombe.

12:59Non, sérieusement.

13:00C'est les pays des États

13:01qui tombent dans la nuit.

13:02C'est au-dessus du Canada.

13:03Allez, allez, allez.

13:04C'est pas tout prêt.

13:060-826-300-300

13:08avec Hervé qui est avec nous.

13:09Hervé, juge de paix peut-être.

13:12Oui, bonjour.

13:13Alors, pour Elisabeth Borne,

13:15on pourrait réfléchir

13:17sérieusement à ce qu'elle a dit.

13:18Mais comme elle a déjà

13:19rigolé à Mayotte,

13:20je ne vais quand même pas

13:21la prendre très au sérieux.

13:23En plus, elle vapote.

13:24On ne sait pas

13:24ce qu'elle met dedans.

13:25Elle est toujours avec son vapoteur

13:27à la télévision.

13:27Je crois que si elle a compris

13:29un peu ce qu'elle a dit,

13:31en fait, prévoir une anticipation

13:33aussi grande aujourd'hui,

13:35et je réponds à un de vos invités,

13:37le particularisme du Japon

13:38et de l'Israël

13:39ne s'applique pas forcément

13:40à un autre pays

13:41où les mentalités

13:42et l'idée n'est pas celle-ci.

13:44Mais un homme

13:45qui vivrait

13:46avec une malformation

13:48en sixième doigt

13:49qu'on aurait prévu

13:49pour être menuisier,

13:52il raterait peut-être

13:53une opportunité

13:54d'être un très grand pianiste.

13:55Oui ?

13:57Non, non, mais...

13:58Bien sûr.

13:59Non, mais c'est vrai,

14:00c'est pas le bon sens.

14:00L'erreur, ça existe

14:01le goût du travail.

14:03Véritablement,

14:04leur montrer que le travail,

14:05c'est une richesse.

14:06C'est pas simplement

14:07qu'une paye.

14:08Et là,

14:09ils vont aller chercher

14:10l'honneur

14:11et leur fierté.

14:13Ça, c'est la première des points.

14:15Je crois que ça commence

14:16à se materner.

14:16Je pense qu'il y a

14:21une reprise de Cayenne.

14:22Oui, Cayenne,

14:22c'est bien adopté.

14:24Mais je pense quand même

14:25qu'on est dans une société

14:26qui a évolué

14:26et qu'on n'est plus

14:27à cet âge-là.

14:29Je pense qu'il y a

14:30des mesures à prendre.

14:31Mais dans ce cas-là,

14:32si on les craint autant,

14:34formons véritablement

14:35un lieu

14:35où ils vont être repris

14:37et peut-être aussi

14:38sensibilisés

14:39à un autre style de vie.

14:41Notre système est fait

14:42sur la psychologie,

14:44sur la philosophie.

14:45Donc, je pense

14:46qu'on peut envisager aussi

14:47de guérir certains d'entre eux.

14:50C'est intéressant.

14:51C'est toujours...

14:51Extrémistes

14:52et qui ne s'appliquent pas

14:53à notre société.

14:54Ce qu'il s'agit

14:55de votre ministre

14:57qui pense que

14:57les personnes

14:58qui ont moins de moyens

14:59ne devraient pas

14:59avoir de voiture,

15:01je lui propose

15:02et je dis

15:03allez en pâte à un roulette.

15:07Vous avez bien raison, Hervé.

15:08Merci en tout cas, Hervé,

15:10de ce témoignage.

15:11Vous restez avec nous

15:12puisque dans un instant,

15:13le qui sait qui,

15:13qu'il a dit...

15:13Il est subtil, Hervé,

15:14moi j'aime bien.

15:15Oui, il est subtil.

15:16Avec une pointe...

15:17Sur les filles d'ouins,

15:18là, c'est...

15:18C'est un très bon pianiste.

15:20Un très bon pianiste.

15:21Point d'humour.

15:22C'était l'humour.

15:23On l'a même fait

15:24un peu d'humour.

15:24On l'a même fait un peu d'humour.

15:25Ah, d'accord.

15:25Oui, oui.

15:26Non, mais lui,

15:28il fait semblant.

15:28On se fait un peu lent.

15:29Il ne fait pas faire de l'or.

15:32Vous m'en prie.

15:32Il fait la diversité.

15:33Alors, il faut sortir

15:34des blagues à toto,

15:35Philippe Bidjar.

15:36Oui, je ne sais pas

15:37pourquoi il peut supputer

15:38que je ferais une vanne pareille.

15:45Je ne me souviens même plus

15:45de la fin tellement

15:46que vous l'avez fait.

15:47Dans un instant,

15:48le qui c'est qui

15:48qui a l'air dit...

15:49La gruge commence.

15:50Regardez, regarde son...

15:51Qui a envoyé par mail

15:53les réponses à Sébastien Manard ?

15:54Comme ce fut une époque...

15:55Non, ce n'est pas Manard,

15:56c'est Ménard.

15:56C'est Manard, Manard, Manon, Manon.

15:58On y va, parce que là,

15:59il y a la pub.

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