Dans son édito du 07/04/2025 dans Punchline, Laurence Ferrari revient sur les enjeux politiques autour des différentes manifestations politiques organisées dimanche dernier.
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00:00Bonsoir à tous, bonsoir à toutes, bienvenue dans Punchline aujourd'hui sur CNews et sur Europe 1.
00:04La campagne présidentielle a-t-elle commencé hier ? Pas forcément, même si trois formations politiques battaient le pavé parisien
00:10avec pour certains leurs candidats putatifs en tête de gondole.
00:14Marine Le Pen pour le RN, Gabrielle Attal pour Renaissance et une nébuleuse allant des verts à la France Insoumise
00:20pour le mini rassemblement de la gauche moudé par les socialistes et les communistes.
00:24Et après, qu'est-ce qui se change dans la vie des français ? Rien.
00:27Chacun a parlé de soi, de ses petits problèmes avec la justice pour le RN, avec le chaos politique créé par la dissolution,
00:33ça c'était Gabrielle Attal qui a envoyé un scud à Emmanuel Macron,
00:36et les Insoumis qui clamaient leur soutien à une justice dont leur leader avait pourtant dit le plus grand mal
00:41lors des perquisitions au siège du parti, on se souvient du La République, c'est moi.
00:46Quand est-ce que tout ce beau monde va parler de la France et des problèmes qu'il faut résoudre ?
00:50Pas tout de suite visiblement, ces meetings ont fait flop, le désintérêt des français est pour le coup manifeste,
00:55le message envoyé à ceux qui sont obnubilés par la présidentielle est clair,
00:59occupez-vous de nous avant de vous occuper de vos affaires, sinon c'est l'abstention qui sera vraiment le premier parti de France
01:06tant les électeurs sont écœurés par le spectacle, offert par la politique.
01:10On va en débattre, ce soir, dans Punchline.