Maxime Reppert, vice-président du Syndicat national des lycées, collèges, écoles et du supérieur : «Il y a des parents complètement dépassés. On demande à l'Education nationale d'élever les enfants à la place des parents».
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00:00Non, vous avez raison, que ce soit effectivement la question des portiques, la question des
00:05beepers, toutes les choses que je vois ces dernières semaines, des propositions qui
00:10peuvent émerger pour protéger, etc., ça ne réglera pas le problème.
00:15L'objectif, en soi, ce n'est pas tellement de protéger les enfants et les personnels,
00:22c'est de faire en sorte que ce type d'événement n'arrive plus.
00:26Or, pour ça, il faut tout simplement qu'il n'y ait plus cette impunité que connaissent
00:32aujourd'hui beaucoup de jeunes, voire même des parents, et mettre en place des dispositifs
00:39pour que les établissements deviennent des bunkers, ce n'est pas, à notre sens, la
00:43solution en soi.
00:44Ce qu'il faut, c'est responsabiliser les parents, responsabiliser les élèves, parce
00:51qu'effectivement tous les élèves ne se comportent pas comme ça, mais on observe
00:56depuis quand même plusieurs années, je le vois très régulièrement, chaque semaine,
01:02des faits similaires, des agressions physiques, des agressions verbales.
01:07Donc, on ne peut pas dire que c'est une poignée de jeunes, c'est un phénomène grandissant.
01:15Je pense qu'il y a effectivement des parents qui se sentent complètement dépassés, des
01:21parents qui ne suivent peut-être pas assez leurs enfants.
01:25Je pense aussi qu'on demande parfois à l'éducation nationale d'élever les enfants à la place
01:32des parents, et il faut que chacun reste à son rôle.
01:36Et le meilleur moyen, à mon avis, pour éviter que des enseignants ou des personnels soient
01:44nouveaux victimes, il faut montrer de la fermeté, il faut dire stop à l'impunité, et pour
01:51ça, il faut qu'il y ait des réponses fermes.