Le préfet de police de Paris a annoncé ce vendredi l’évacuation «dans les jours qui viennent» des jeunes migrants installés dans des tentes sur les quais de Seine, depuis leur expulsion de la Gaîté lyrique le 18 mars. Le tribunal administratif doit examiner dans la journée l’arrêté pris mercredi.
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00:00En plein cœur de Paris, des dizaines de tentes sont installées illégalement sur les quais de Seine.
00:05Ici, sur l'île Saint-Louis, la majorité des riverains rencontraient ce distinct puissant.
00:10Qu'est-ce que je peux faire ? En plus, là, c'est des gens avec qui la communication n'est pas si évidente.
00:17Ils ne demandent pas d'argent non plus. Ils sont vraiment là comme ça, mais depuis des années.
00:23Oui, c'est terrible, c'est très triste.
00:25On voit un peu la misère du monde quand on passe tous les jours là.
00:29Comment ils vivent ? Comment ils mangent ?
00:32Nous, on est malheureux de les voir comme ça et eux, ils sont malheureux d'être là et d'être jugés en permanence.
00:37Mais ce n'est pas une vie, ce n'est pas humain de les laisser comme ça.
00:41Selon le préfet de police de Paris, certains migrants se sont installés sur les quais
00:45après leur évacuation de la gaieté lyrique le 18 mars dernier.
00:48Le théâtre est resté occupé plus de trois mois par plus de 400 jeunes migrants.
00:52Laurent Nouniez affirme qu'aujourd'hui, 250 personnes et près de 140 tentes sont installées illégalement
00:58sur les quais de Seine au niveau de l'île Saint-Louis et de ses abords.
01:01Il évoque un risque pour la santé des occupants et un trouble permanent à l'ordre public.
01:06Dans les jours qui viennent, je procéderai évidemment à l'évacuation de ces tentes.
01:10Ma priorité, c'est rétablir l'ordre public.
01:12De son côté, l'association d'aide aux migrants Utopia 56 dénonce l'instauration par la préfecture de la peur
01:18et de la pression constante dans les esprits.