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00:00Les derniers sujets sur lesquels Chamouet vous fait réagir ce soir dans Punchline,
00:03la gaieté lyrique.
00:04On vous en a beaucoup parlé, vous le savez,
00:06après les vacations sous tension du théâtre,
00:09le 18 mars dernier par les forces de l'ordre,
00:10la majorité d'entre eux, environ 250 sur plus de 400 occupants du théâtre,
00:16se sont installés tout simplement dans des tentes en bord de scène
00:18au niveau de l'île Saint-Louis.
00:19Le préfet de police de Paris-Loire-Nunez a publié mercredi un arrêté à ce sujet
00:23pour demander un nouveau déplacement des migrants
00:25et alerte notamment sur les risques sanitaires liés à leur emplacement actuel,
00:28notamment à cause de l'absence d'accès à l'eau.
00:30Je vous propose d'écouter le préfet Nunez.
00:33Où est-ce qu'ils auraient dû être ces migrants
00:36lorsque nous avons évacué la gaieté lyrique ?
00:38La préfecture de région avait trouvé un certain nombre de places d'hébergement,
00:42autant qu'il n'y avait de migrants, 450.
00:44Donc il y en avait une place pour chacun ?
00:45Evidemment, avec une prise en charge, un examen de situation,
00:50c'est ce qui était prévu.
00:51Les associations, un certain nombre d'élus aussi,
00:53les associations de soutien des migrants,
00:55les ont dissuadés d'accepter ces places modulo 6 personnes, 6 migrants qui y ont accepté.
01:00Donc la situation que nous vivons actuellement,
01:02effectivement, un certain nombre d'entre eux se sont réinstallés
01:05sur les quais de Seine, dans des tentes.
01:07Et donc cette situation, moi je l'impute directement à la responsabilité
01:10de ceux qui ont empêché les migrants, le jour de l'évacuation de la gaieté lyrique,
01:14de rentrer dans notre dispositif de prise en charge de droit commun.
01:16Donc j'ai pris effectivement un arrêté pour procéder à l'évacuation de ces tentes
01:21au regard des risques de troubles à l'ordre public que cela pose.
01:25Donc cet arrêté, je leur avais laissé jusqu'à aujourd'hui pour évacuer les quais.
01:29Il y a un recours contre mon arrêté qui va être jugé dans la journée.
01:33Aïe, Aïe, Aïe.
01:34Qui souffle sur les braises à chaque fois ?
01:36C'est le préfet Nunez, pointe du doigt.
01:40Ce sont encore les associations pro-migrants, comme d'habitude.
01:43D'abord, je voudrais répondre à la question du préfet Nunez qui dit
01:47où est-ce que ces migrants auraient dû être ?
01:49La réponse, c'est qu'ils auraient dû être hors de France.
01:51C'est vrai, vous avez raison.
01:52La première chose, c'est qu'ils ne devraient pas être là
01:55si les choses avaient été bien faites.
01:57Mais une fois qu'on constate qu'ils sont là,
01:59on est obligé effectivement de dénoncer la complicité des associations
02:04qui sont complices des passeurs quelque part.
02:07Ces associations laissent volontairement les migrants dormir dans la rue
02:11puisque le préfet Nunez dit,
02:12nous avions une place d'hébergement pour chaque migrant
02:15mais les associations les ont poussées à refuser cet hébergement d'urgence
02:19en leur disant, ne vous inquiétez pas, on va vous fournir des tentes
02:22et vous serez très bien sur les quais de Seine.
02:24Donc, il y a une complicité des associations
02:26et une irresponsabilité de ces associations.
02:28Donc, on a beaucoup parlé, je ne vais pas y revenir,
02:30mais moi, ce que je voudrais pointer du doigt également,
02:33c'est l'irresponsabilité et quelque part la complicité aussi d'Anne Hidalgo
02:37qui ne cesse d'appeler les migrants du monde entier à venir à Paris.
02:41C'est ce qu'elle fait en fait, puisqu'elle dit,
02:43Paris est une ville-monde, les migrants qui veulent venir
02:46sont les bienvenus à Paris, nous les accueillerons.
02:48C'est ce qu'elle a dit, c'est ce qu'elle a dit notamment
02:50lors de cette dernière élection, la campagne pour les élections municipales.
02:53Mais elle le redit régulièrement.
02:54Les migrants qui veulent venir à Paris sont les bienvenus dans notre ville-monde.
02:58Eh bien, écoutez, ça donne les images suivantes,
03:01c'est-à-dire des tentes le long des quais de Seine,
03:03avec une insécurité grandissante à Paris,
03:05des migrants qui vivent dans des conditions d'insalubrité absolument lamentables.
03:09Ça, c'est la politique de madame Hidalgo.
03:12Et quelle vision pour les touristes du monde entier
03:16qui débarquent dans, soit disant, la plus belle ville au monde, Nathan Devers ?
03:20Oui, permettez-moi d'avoir un tout petit désaccord sur le dernier point,
03:23sur la notion de ville-monde.
03:25Il me semble que ce qui fait véritablement la grandeur de Paris,
03:29et c'est en tant que Parisien que je le dis,
03:31ce qui distingue Paris de beaucoup de capitales qui ont leur patrimoine,
03:35leur histoire, leur beauté, leur poésie,
03:37c'est aussi le fait que Paris s'est construit par capillarité,
03:42par aspiration de gens qui venaient littéralement des quatre coins du monde.
03:48Un des quartiers de Paris qui s'appelle, par exemple, Montparnasse...
03:51Paris s'est construit avec les gens qui dorment sous les ponts ou sur les quais de Seine ?
03:55Alors, quand on regarde le sport de Paris,
03:57Paris a été un coupe-gorge beaucoup plus qu'aujourd'hui,
04:00avec des populations qui arrivaient vraiment dans des situations parfois d'immense précarité.
04:04Nathan Devers, vous ne décidez pas d'unanimité sur ce bateau.
04:07Non, mais vous pensez que les gens qui dorment sous les tentes,
04:09en se remontant sur les quais de Seine, vont construire un bateau ?
04:12Justement, j'allais venir.
04:13Nathan Devers, on est rassuré, Nathan.
04:15Le désaccord, c'est sur la...
04:16Véronique Jacquet veut vous répondre, Bernard Cohen, à la date, veut...
04:18Si je peux juste finir en une phrase.
04:20Évidemment qu'en dehors de ce désaccord sur la notion de vie de monde,
04:23cette situation que vous montrez, dont on voit les images, elle est inacceptable.
04:26Là-dessus, il n'y a pas de débat, en tout cas pas de mon côté.
04:28Et évidemment que si ce que dit le préfet est vrai,
04:31et s'il y a des associations pour faire de la communication,
04:34on fait dormir des migrants dans des tentes, sur les quais,
04:39pour faire de la communication, alors qu'ils avaient une place dans des événements...
04:42On a bien vu, Nathan, l'évacuation de la gaieté lyrique.
04:44C'est un comportement profondément immoral.
04:46Et là-dessus, il n'y a évidemment pas de débat.
04:48Le seul désaccord que j'avais, c'était avec la notion de vie de monde.
04:50Alors attention, parce que Véronique Jacquet souhaite vous répondre,
04:53Nathan Devers et Bernard Cohen à la date aussi.
04:54Véronique Jacquet.
04:55Je réponds en deux mots à Nathan sur le fait que je ne suis pas du tout d'accord
04:58avec sa vision de l'accueil, évidemment, de ces migrants,
05:02parce qu'on le voit, on le voit sur toutes les images.
05:05Il y a une conquête de territoire.
05:07On n'est plus au XVIIIe siècle, on n'est plus au XVIIe siècle.
05:09Ce n'est pas des vagues de gens qui voulaient s'assimiler,
05:12qui venaient parce que la France les faisait rêver.
05:15On voit bien qu'on n'est plus dans cette dialectique-là.
05:18Donc, on voit qu'au contraire, Paris est en train de complètement se tiermondiser
05:21et qu'en plus, certains s'en félicitent.
05:23Donc, on marche sur la tête.
05:24Ensuite, la deuxième chose, c'est qu'on voit la faillite de l'État.
05:28Mais alors là, en gros, ce sont les associations de soutien aux migrants
05:34et aux sans-papiers qui gagnent le bras de fer contre l'État.
05:37Tous les jours, on a la même histoire.
05:39Mais souvenez-vous, en 1996, ça avait fait beaucoup de bruit,
05:43l'expulsion des sans-papiers de l'église Saint-Bernard.
05:46C'était une église, pourtant.
05:48Et on avait cette image des CRS qui, à coup de hache,
05:51avaient défoncé la porte pour sortir les sans-papiers.
05:54Et c'était Jean-Louis Devray, qui était ministre de l'Intérieur,
05:56qui, à l'époque, avait dit que la force doit revenir à l'État de droit.
06:00Et c'est ça, un pays, parce que sinon, c'est la chienlit.
06:03C'est la chienlit tous les quatre matins, à tous les coins de rue.
06:06Donc voilà, même si certains actes intrinsèquement sont répréhensibles,
06:10l'État ne peut pas faire autrement que de remettre de l'ordre,
06:13quels que soient parfois les moyens qu'il faille prendre.
06:15Bernard Cohenadade.
06:16Non, je ne crois pas, là, qu'on soit dans l'apport des populations
06:20et des migrations positives à la construction de Paris.
06:23Mais ce n'est pas ce que voulait dire Nathan Luff.
06:24Ne faisons pas ce procès d'intention trop intelligent et brillant pour cela.
06:29En revanche, il s'agit, sans doute, et j'en suis même convaincu,
06:33et le préfet Nunez l'a dit, d'une volonté de manifestation
06:37et de manipulation politique.
06:40Les associations, pour ceux de ces droits d'immigrés au logement,
06:45ont voulu montrer qu'ils n'acceptent pas l'hébergement dans des centres dédiés,
06:50avec le soutien des élus de l'extrême gauche municipale,
06:54qui veulent tout simplement créer du désordre dans Paris.
06:57Et aujourd'hui, et montrer la défaillance de l'État.
07:01Le préfet l'a rappelé, son arrêté d'expulsion a été attaqué.
07:07Ce ne sont pas les migrants qui ont attaqué l'arrêté préfectoral.
07:10Revenons quand même à des choses réalistes.
07:13Il y a une volonté aujourd'hui de déstabiliser la politique,
07:17de déstabiliser une partie de la vie ensemble à Paris,
07:22qui n'est pas facile.
07:23Une manipulation de la population et une politique du pire,
07:28qui est faite par les élus d'extrême gauche LFI à Paris.
07:31Je vous le rappelle, et Yohann Hussein ne dira pas le contraire.
07:34LFI est communiste aussi, on peut le dire.
07:36Oui, j'allais y venir, mais parce que c'est la majorité NFP,
07:39on fait quand même la moitié de l'élection des parlementaires,
07:44c'est-à-dire neuf au premier tour à Paris.
07:46Et on verra ce que donneront les prochaines municipales à Paris.
07:50Les électeurs trancheront.
07:51Les électeurs trancheront.
07:52Ils diront s'ils veulent davantage de tentes sur les quais de Seine
07:56ou s'ils veulent un peu plus d'ordre.
07:57Nathan Dauvert, le mot de la fin, mais très court.
07:59Pour les prochaines élections municipales,
08:01une suggestion très simple, suffrage universel direct.
08:05On vote directement pour savoir qui va être le maire de Paris,
08:08incluant les Parisiens et les gens qui bossent à Paris
08:10et qui habitent en banlieue et qui sont les premiers à souffrir
08:12de la politique de transport de madame Hidalgo.
08:14Si vous faites ça, il peut y avoir un vrai changement de politique à Paris.
08:17Si on ne le fait pas, ce sera probablement la même ligne
08:20extrêmement difficile qu'on a vue ces dernières années à Paris,
08:24qui continuera.
08:25Sur quoi vous votez pour Nathan Dauvert ?

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