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00:00Racisme anti-blanc est-il un tabou en France ? Vous nous appelez au 01-80-20-39-21,
00:0501-80-20-39-21, on vous attend nombreux sur Europe 1.
00:10Pourquoi est-ce qu'on parle du racisme anti-blanc ?
00:12Car il y a un livre, après le drame de Crépole qui vient de paraître,
00:15vous savez, où Thomas a été tué à coup de couteau et où neuf témoins disent avoir entendu
00:21« on est venu tuer du blanc ». Neuf témoignages écartés par la justice et un livre,
00:28je vous le disais, sort en ce moment et les parents de Thomas disent à travers leur avocat
00:33qu'ils sont bouleversés par la sortie de ce livre qui tente de réécrire ce qui s'est passé à Crépole.
00:39Jules Torres, pourquoi le racisme anti-blanc est-il un tabou dans notre pays ?
00:43Eh bien parce qu'il y a ce qu'on appelle l'intersectionnalité des luttes
00:47et la gauche qui a décidé de faire haro sur cette question du racisme
00:51a choisi ses combats et a choisi ses racismes.
00:55Je pense qu'il y aurait beaucoup de racisme mais il n'y aurait pas ce racisme anti-blanc
00:59parce qu'il ne serait pas systémique. C'est ce que disent les contempteurs
01:03de ceux qui défendent le fait qu'il y a un racisme anti-blanc dans la société.
01:07C'est que, par exemple, vous n'auriez pas de discrimination au logement.
01:11Quand vous sortez dans la rue, vous ne seriez pas contrôlés.
01:15Donc ça ferait qu'il n'y aurait pas de racisme anti-blanc.
01:18Évidemment, c'est complètement faux. On a cité l'exemple, par exemple,
01:22du joueur Théo Hernandez qui en quart de finale de la Ligue des Nations
01:26a raté un pénalty lors de la séance de tir au but.
01:30Ensuite, après le match, sur les réseaux sociaux, il y a eu un certain nombre
01:34de très nombreux messages qui relevaient objectivement
01:38du racisme anti-blanc et ça relevait du racisme anti-blanc.
01:42La question, et c'est d'ailleurs ce que disent les auteurs de ce livre,
01:46c'est qu'il n'y a pas de nombreuses condamnations pour racisme anti-blanc
01:50dans les tribunaux. Ce n'est pas loin d'être faux. Il y a quand même eu, certaines fois,
01:54des condamnations, mais c'est comme l'affiche antisémite
01:58contre Cyril Hanouna. On ne va pas attendre qu'il y ait une condamnation en justice pour dire que cette affiche est antisémite.
02:02Non. L'antisémitisme, c'est de l'antisémitisme. Le racisme anti-blanc, c'est du racisme.
02:06Olivier, est-ce qu'il est possible... J'ai une petite nuance avec Jules Tourès.
02:08J'espère.
02:09Le racisme anti-blanc existe. Il suffit que quelqu'un puisse se dire
02:13sale blanc et menacer une autre personne, il est constitué.
02:17Par contre, à l'échelle de notre société, il me semble que
02:21la discrimination pour accéder à un logement
02:25ou parfois à un emploi, on le voit avec les CV anonymisés,
02:29et davantage, existe
02:33lourdement, douloureusement pour une jeunesse
02:37française qui n'a pas le bon prénom, qui n'habite pas
02:41le bon quartier parfois. L'expérience que j'ai eue comme élu local à la présidence
02:45des élections locales m'amène à te dire que ça existe et que c'est un vrai problème.
02:49Cela ne veut pas dire que du racisme anti-blanc n'existe pas.
02:53C'est pas parce qu'il y a différents types de racisme
02:57et qu'un blanc ne sera pas discriminé à l'embauche, évidemment, en France,
03:01que le racisme anti-blanc n'existe pas. Il prend juste d'autres formes.
03:05Oui, exactement. Je souscris à ce que vient de dire Olivier. Il ne faut pas nier l'existence d'un racisme
03:09parce qu'il serait minoritaire. Il y a évidemment du racisme anti-blanc
03:13mais il y a de façon beaucoup plus prégnante dans la société,
03:17tu l'as dit, la discrimination pour obtenir un logement parfois ou à l'embauche
03:21pour d'autres minorités. Donc voilà.
03:25Mais ce n'est pas parce qu'il y aurait un racisme qui serait plus prégnant
03:29que l'autre n'existe pas.
03:31Alors, on est avec Mickaël, 49 ans, qui nous appelle de Dessines.
03:35Bonjour Mickaël, bienvenue sur Europe 1. Qu'est-ce que vous voulez nous dire
03:39sur le racisme anti-blanc et sur ce drame absolu à Crépole ?
03:43Eh bien que ça date depuis très très longtemps et je pense
03:47qu'il y a un fautif politique dans cette histoire, c'est la gauche.
03:51Alors désolé monsieur d'Artigolles, mais vous êtes vraiment fautif
03:55à 100%. Alors ça ne doit pas lui faire plaisir. Mais je vais vous raconter une histoire.
03:59Il reste de marbre pour le moment.
04:01Oui, mais c'est normal. Après, il va peut-être un peu s'énerver.
04:03Je ne suis pas sûr. Il faut que vous soyez brillants pour obtenir ça.
04:07J'ai réussi à l'obtenir quelques fois, personnellement.
04:11D'être clair, d'être précis, d'être rapide dans mon histoire,
04:15pour vous dire que ça date depuis très longtemps
04:19et que je pense, entre parenthèses, que la France, c'est vraiment foutu
04:23et qu'il n'y a plus rien à faire. Je vais vous expliquer pourquoi.
04:27Mon histoire, elle date de 90, entre 89 et 90.
04:31Je suis de confession juive. J'ai un nom de famille qui ne sonne pas du tout juste
04:35en févre. J'ai vécu dans un quartier, en banlieue lyonnaise,
04:39Saint-Fond, Minguet, Clochette, des gros quartiers très très chauds.
04:43D'ailleurs, Saint-Fond est devenu communautaire. C'est devenu à 80% islamique.
04:49On ne va pas se voiler la face. Si quelqu'un a connu Saint-Fond il y a 20 ou 30 ans,
04:53qui m'écoute et qui va à Saint-Fond maintenant, c'est méconnaissable.
04:57Vous avez des magasins. C'est en banlieue lyonnaise, c'est ça ?
05:01Georges Féné, Conquête de Lyon, vous connaissez ?
05:03Je connais très bien, effectivement. Saint-Fond, on fait partie.
05:07C'est une grosse communauté juive à l'époque. Tout le monde est parti,
05:11mais on n'est pas parti à cause de l'extrême droite ou à cause,
05:15à l'époque, j'entends tout et n'importe quoi. La gauche s'est trombée de combat
05:19il y a très longtemps. On s'est mis un voile sur la tête, sans mauvais jeu de mots.
05:25On nous a fait sentir qu'on n'était plus en odeur de sainteté dans le quartier où j'habitais.
05:30Donc, des agressions, des insultes antisémites, etc. J'en passais des meilleurs.
05:34De personnes avec qui j'avais grandi, malheureusement, des gens de confession musulmane,
05:38qui étaient des amis que j'avais connus depuis 6 ans. Et puis, il y a arrivé,
05:42à 20 ans, 22 ans, des insultes sur les Juifs, sur Hitler qui n'a pas fait son travail.
05:46Et ça a duré pendant 2-3 ans, en fait. On a dû partir, on a dû quitter, en fait.
05:51Beaucoup de Juifs ont quitté Saint-Fond à cause de ça, déjà à l'époque.
05:55Donc, il y avait du racisme anti-blanc, parce que bon, on est blanc ou on est Juif,
05:58anti-sémite déjà d'une part, mais du sale fromage.
06:02Moi, j'en ai entendu parler au collège Alain, au collège Alain à Saint-Fond.
06:05C'était 1985, quand il y avait la gauche au pouvoir.
06:09Mais qu'ils ont allé à la face, on avait l'impression que si ça venait de personnes
06:13de confession musulmane ou de gauche, ce n'était pas forcément raciste.
06:17C'était bon, les pauvres, mais ce n'est pas de leur faute, etc.
06:20Ils n'ont pas de travail, etc. Mais quand ça venait de l'extrême droite,
06:23effectivement, là, nous, ce n'est pas l'extrême droite.
06:27Ce n'est pas des nazis au crâne rasé qui nous ont mis dehors de Saint-Fond, malheureusement.
06:31C'est des gens de confession musulmane qui nous ont mis dehors de Saint-Fond
06:34et qui ont mis beaucoup, beaucoup de jeunes de Saint-Fond et de famille dehors.
06:38Vous allez à Saint-Fond, il n'y a plus aucune famille juive.
06:40Olivier Dardigolle vous répond, puisque vous l'avez interpellé.
06:43D'abord, je suis respectueux de votre témoignage, puisque vous l'avez vécu.
06:46Et donc, je ne remets pas en doute ce qui est un processus de communautarisation
06:51et qui vous exclut d'un territoire qui était le vôtre.
06:54Ça, je sais que c'est une réalité.
06:56Là où je ne vais pas vous suivre, c'est de mettre la responsabilité de ce processus
07:00entièrement sur les épaules de la gauche.
07:03Ma mémoire politique m'amène à dire que la gauche a gouverné, mais la droite aussi,
07:07sur les 20 dernières années.
07:10Et donc, il faut regarder ces processus à l'échelle de territoire
07:14qui, en effet, sont une honte pour notre République.
07:17D'ailleurs, la maire de Saint-Romand parle de ce communautarisme.
07:22Et donc, il faut, aujourd'hui, apporter des réponses.
07:25Mais rien de ce que vous avez dit a pu me trager.
07:29Non, j'écoute, j'essaie de comprendre et d'avancer.
07:33Voilà, mais pour vous dire que ça dure depuis très longtemps
07:36et que, moi, je pense qu'en France, c'est fini.
07:38Vous pourrez faire ce que vous voulez, faire des discours, faire des lois, etc.
07:41Les lois n'aboutissent jamais, vous faites des lois.
07:43En France, on n'agit pas, ça parle, ça parle.
07:46On va faire, on va réfléchir, on va faire une étude,
07:49on va faire du travail sur ci, sur ça.
07:52Il n'y a que du travail, on ne fait que parler, en fait, on n'agit jamais.
07:55On a peur d'un soulèvement communautaire, mais il ne faut pas avoir peur.
07:59S'il faut qu'il y ait ce soulèvement et qu'il y ait une guerre civile,
08:02il faut y aller, mais il ne faut pas avoir peur.
08:04Parce qu'à force d'avoir peur, on se laisse écraser.
08:06Et ce qui s'est passé, en fait, en Belgique, ça va se passer en France.
08:09Je vous le prédis.
08:10Vous prenez mon nom, mon numéro de téléphone,
08:12vous prenez ce que vous voulez, rappelez-vous de moi.
08:14Je vous dis, dans 10, 15 ans, la France, c'est la Belgique.
08:17Voilà, ce sera la Belgique.
08:18Ils intègrent tous les niveaux structurels de la France,
08:21que ce soit en politique, que ce soit au niveau éducation,
08:25que ce soit dans tout ce qui est tribunaux.
08:29Tout est intégré pour faire basculer la France.
08:31Moi, je le pense et je ne me suis pas trompé.
08:33Je l'ai dit il y a 20, 30 ans, quand j'ai quitté Saint-Franc,
08:35et tout ce qui se passe, ça se réalise.
08:37Et moi, je vous dis, à force de parler, de parler, de parler,
08:39on se fait écraser.
08:40Michael, quand vous dites « il », vous parlez des frères musulmans.
08:43Vous pensez aux frères musulmans, notamment.
08:45Moi, je ne mets pas mes confrères et mes frères et sœurs musulmans
08:48qui sont de vrais musulmans.
08:49Moi, je mets les islamistes, pour qu'on se comprenne bien.
08:51Donc, les frères musulmans, des mouvances comme celle-ci.
08:53Les frères musulmans qui intègrent peu à peu,
08:55qui sont là pour prendre leur temps, parce qu'ils prennent leur temps.
08:57C'est réfléchi, ils ne vont pas vite,
08:59mais ils savent où ils vont et ils savent ce qu'ils font surtout.
09:01Et nous, on se laisse manger.
09:03Et à force de cesser de manger, ça va arriver comme en Belgique.
09:05Merci beaucoup.
09:06Je ne mélange pas tout.
09:07Surtout pas, je ne mélange pas tout.
09:08Non, mais votre témoignage était très intéressant.
09:10Merci beaucoup, Mickaël.
09:12Merci beaucoup, merci.
09:14Vous êtes nombreux à nous appeler au 0180 20 39 21,
09:170180 20 39 21,
09:19sur le racisme anti-blanc.
09:21N'hésitez pas à nous appeler sur Europe 1,
09:23si vous-même, vous avez été victime de racisme anti-blanc.
09:26Je vois qu'on a plusieurs témoignages, je vais en prendre dans un instant.
09:29Je me rappelle d'un fait tout récent, Valérie Benhaim.
09:32La finale de la Star Academy,
09:34il y a eu du racisme contre les deux chanteuses.
09:36Il y a eu du racisme contre Ebony.
09:38Et il y a eu du racisme aussi contre la gagnante qui s'appelait Marine.
09:41On l'a accusée d'avoir gagné parce qu'elle était blanche.
09:43Exactement.
09:44Oui, mais encore une fois, c'est l'illustration.
09:47Moi, ce que je déplore, c'est qu'on nous dise qu'il y a du racisme
09:52que s'il y a un certain volume d'attaques.
09:55Le racisme, c'est le racisme.
09:57Que l'on attaque une personne ou qu'on en attaque 100,
10:00il s'agit de racisme.
10:01Parce que moi, je prends ces affaires une par une,
10:04les unes après les autres.
10:05Et chacune sont aussi déplorables les unes que les autres.
10:07Donc, évidemment qu'il y a un racisme qui est beaucoup plus important
10:11et prégnant dans la société pour la communauté noire
10:14ou la communauté musulmane.
10:15Mais les Blancs aussi ont pu, certains d'entre eux, le subir.
10:20Il faut rappeler que sur les finalistes...
10:21Je rappelle que les premiers actes racistes en France
10:24ont eu plus de 60%, 62% devant.
10:27Ce sont des actes antisémites.
10:28Il faut rappeler que sur la finale de la Star Academy,
10:31les deux finalistes ont été la cible sur les réseaux sociaux.
10:34Les deux d'une campagne odieuse.
10:37Les deux ont été victimes de racisme.
10:39Et ça ne fait que monter les uns contre les autres.
10:42Le premier acte raciste, moi qui ai de la mémoire,
10:44il faut remonter au 11 septembre 2001 à Paris.
10:47Rue Stephenson, plus personne n'en parle aujourd'hui.
10:51C'est-à-dire qu'à la suite de l'attentat du World Trade Center,
10:55Rue Stephenson, c'est en 18ème,
10:57une communauté très importante maghrébine, musulmane.
11:00Et tous faisaient la fête dans la rue.
11:02Et quand il y avait un Blanc qui passait en voiture
11:05ou sur le trottoir parce qu'il habitait le quartier, etc.
11:08C'était impossible.
11:09Le type se faisait insulter.
11:11C'était documenté ça ?
11:12Bien sûr, on peut retrouver les archives, bien sûr.
11:1411 septembre 2001, le soir de l'événement du World Trade Center.
11:18Ça a commencé là pour moi,
11:20cette guerre quelque part entre l'Orient et l'Occident.
11:22C'est vraiment pour moi le point de départ.
11:24Reprenez les infos.
11:25Mais à l'époque, personne ne parlait de ces actes.
11:28Il ne fallait pas en parler.
11:30Il fallait mettre la poussière sur le tapis
11:32pour ne pas justement dans un courant,
11:34dans une opinion idéologique, etc.
11:36Mais pour moi, c'est le point de départ de cette guerre
11:38entre l'Orient et l'Occident.
11:39Jules Torres va fact-checker Fabien Lequevre et nous dira.
11:42On lui fait confiance.
11:44Merci.
11:46Et s'il y a des gens qui nous écoutent,
11:49je pense que pour certains qui habitaient le quartier,
11:51dans tous les quartiers comme ça, très musulmans,
11:53très maghrébins en tout cas, de la France entière,
11:55il y avait des fêtes le soir du 11 septembre.
11:57Plus personne n'en parle.
11:59Vous avez des souvenirs de ça ?
12:00Non, j'avoue pas avoir eu de...
12:02Après moi, on a tous été collectivement
12:04tellement impactés par ce 11 septembre.
12:06Et donc moi, je reste focalisée sur ces images
12:08du World Trade Center et je n'ai pas à souvenir
12:10de ce que vous racontez.
12:12Alors, on prend des auditeurs d'Europe 1
12:14dont marche sur la tête tout de suite au téléphone.
12:18Jean, 64 ans, vous nous appelez d'Occitanie
12:20et vous avez des exemples en tête de racisme anti-blanc.
12:24Oui, je vous remercie d'abord pour votre écoute.
12:28Et je voudrais remercier M. Bolloré et son groupe
12:32pour son combat pour la liberté
12:36et notamment la liberté d'expression.
12:40Je sais que le racisme anti-blanc existe
12:44et je suis un homme de couleur, en fait.
12:48Et j'ai pris position, déjà,
12:52contre le racisme anti-blanc aux Antilles
12:56et aux États-Unis.
12:58Je suis moi-même de souche guadeloupéenne,
13:00du côté de mon père.
13:02Et j'ai moi-même souffert du racisme.
13:06Quand j'étais petit, j'ai grandi
13:10à une époque où, en province,
13:12les minorités ethniques étaient très rares.
13:16Et à l'école, à l'école primaire,
13:18et puis même au collège,
13:20jusqu'en classe de quatrième,
13:22j'ai fait l'objet de racisme.
13:24Et même il y avait un jeune d'origine maghrébine
13:28qui se moquait de mes origines aussi.
13:30Et je sais ce que c'est que le racisme.
13:36Je voulais dire aussi qu'on abuse de ces accusations.
13:40Il y a beaucoup de cas que l'on qualifie de racisme
13:44et qui sont de la calomnie.
13:48Parce que moi, j'ai vécu dans ma chaire le racisme,
13:50que ce soit quand j'étais petit,
13:54donc à l'école,
13:56même en Allemagne,
13:58quand j'avais à peu près une vingtaine d'années.
14:02Et même aux États-Unis.
14:04J'habitais en Floride
14:06et à un moment donné,
14:08je cherchais un logement
14:10et on m'a dit,
14:12« Désolé, ici, on n'accepte que les Blancs. »
14:14Et donc j'ai vécu dans ma chaire le racisme.
14:16Et vraiment, je suis choqué du fait
14:18que l'on abuse de ce terme en France
14:20d'une manière calomnieuse.