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00:00C'est ça.
00:02Donc, on est au deuxième point, hein?
00:04Sur les perspectives macro-économiques,
00:06au Sénégal, où nous sommes en ce moment,
00:08c'est difficile.
00:10Pour 2025, nous devons faire plus d'efforts.
00:12Mais aujourd'hui,
00:14pour ne pas perdre trop de temps,
00:16nous devons écouter les réformes.
00:18Qu'est-ce qu'on peut faire pour
00:20faire plus d'avancées
00:22dans l'économie?
00:24Si l'FMI se développe plus de temps,
00:26c'est long.
00:28C'est ce qu'on veut,
00:30parce qu'on a besoin d'argent.
00:32Quand Bambra disait qu'à l'époque,
00:34l'FMI ne devait pas perdre de temps,
00:36c'est ça.
00:38L'FMI, c'est l'ajustement
00:40structurel qu'on donne à Bambra.
00:42S'il y a un problème,
00:44comme nous,
00:46on ouvre la porte.
00:48On ouvre la porte,
00:50on fait ceci, ceci,
00:52c'est ce qu'on applique.
00:54Si on ne le fait pas,
00:56on va se faire foutre.
00:58On va se faire foutre.
01:00On ne va pas le faire.
01:02Au Sénégal,
01:04il faut encore serrer la ceinture.
01:06Il faut essayer.
01:08Si l'FMI peut,
01:10on va dire
01:12qu'on est en train de
01:14se faire foutre.
01:16On va faire ça,
01:18on va dire
01:20que si on trouvait d'autres
01:22bailleurs de fonds,
01:24malheureusement,
01:26sans qu'il y ait
01:28une réunion,
01:30parce que j'en ai marre.
01:32On veut une
01:34comment dire?
01:36La souveraineté.
01:38La souveraineté.
01:40La souveraineté a un coût.
01:42Ici, on n'avait personne.
01:44On avait des amis traditionnels.
01:46France.
01:48C'est ça, mais
01:50il y a un lien affectif
01:52entre nous et la France.
01:54C'est ça.
01:56C'est ce que je veux dire.
01:58La France,
02:00les Français,
02:02l'FMI, les Américains,
02:04ils sont tous les mêmes.
02:06Je vais vous donner un exemple.
02:08N'oubliez pas que c'est un exemple.
02:10Oui, je l'ai oublié.
02:12Nous,
02:14on ne peut rien.
02:16Si quelqu'un veut se foutre,
02:18on va le faire.
02:20Nos amis traditionnels,
02:22c'est le Maroc.
02:24Le Maroc n'est pas là.
02:26Tu sais,
02:28le plus fort,
02:30c'est Sonko qui est là.
02:32Il ne peut pas être
02:34dans l'affaire royauté.
02:36C'est la République qu'il doit croire.
02:38S'il veut croire en la République,
02:40il doit le savoir.
02:42Sonko est un pan-africain.
02:46C'est ce que je veux dire.
02:48Les gens qui croient en la République,
02:50beaucoup croient en Sonko.
02:52Je crois en Sonko.
02:54Sonko n'est pas un libéral.
02:56Sonko n'est pas un libéral.
02:58Sonko est un patriote.
03:00Sonko est un patriote.
03:02Oui.
03:04Sonko n'est pas un libéral.
03:06Mais la politique qu'il a,
03:08c'est une politique canisienne.
03:10Il ne peut pas avoir une politique canisienne
03:12s'il veut être un...
03:14un patriote.
03:16Un patriote.
03:18Un libéral.
03:20Non, Sonko n'est pas un libéral.
03:22Un grand patriote.
03:24Il ne peut pas avoir cette politique.
03:26Ce n'est pas possible.
03:28Parce qu'il y a des conséquences sociales.
03:30Les conséquences sociales
03:32ne peuvent pas s'assurer
03:34que l'on collabore
03:36avec les autres.
03:38Je vais vous donner un exemple.
03:40La base militaire française.
03:42C'est l'exemple qu'on vous a donné.
03:44C'est ce que je voulais vous dire.
03:46Quand j'étais au Côte d'Ivoire aux Nations Unies,
03:48quand j'étais
03:50à la direction électorale,
03:52on m'a affecté
03:54par des problèmes.
03:56On ne peut pas faire des rapports.
03:58Chaque semaine,
04:00il faut nous présenter un rapport.
04:02Je me plaignais.
04:04Le chef de Monsito
04:06était le patron.
04:08Vous savez ce qu'il disait?
04:10M. Goumbala, c'est nous qui payons.
04:14C'est ce qu'il disait?
04:16Oui, c'est ce qu'il disait.
04:18M. Goumbala, c'est nous qui payons.
04:20Mme Dar, c'est nous qui payons.
04:22Quand on a des problèmes,
04:24il faut nous présenter un rapport.
04:26C'est ce qu'il disait.
04:28C'est ce qu'il disait.
04:30Malgré la machine qui l'a rectifiée.
04:32C'est ce qu'il disait.
04:34C'est ce qu'il disait.
04:36Quand j'ai parlé à M. Goumbala,
04:38il s'est occupé.
04:40Il n'a rien dit.
04:42Il n'a rien dit.
04:44Il a raison.
04:46C'est ce qu'il disait.
04:48C'est pour cela que
04:50les Français
04:52peuvent faire des choses
04:54que je n'aurais pas pu faire.
04:56Si je n'avais rien fait,
04:58je n'aurais pas été capable de le faire.
05:00C'est ce qu'il disait.
05:02La base militaire française,
05:04nous l'avons laissée là-bas.
05:06Pourquoi?
05:08Si on ne l'a pas laissé,
05:10on ne peut plus laisser
05:12le monde.
05:14Nous sommes des
05:16morts.
05:18Nous l'avons oublié.
05:20Il ne faut pas enfranchir
05:22les amis politiques.
05:24Quand les intérêts de la France
05:26sont en jeu,
05:28nous avons tous le même boulot.
05:30Nous avons tous le même boulot.
05:32Si on ne contrôle pas
05:34les intérêts de la France,
05:36nous allons tous mourir.
05:38Si on ne contrôle pas
05:40les intérêts de la France,
05:42nous allons tous mourir.
06:08Le marché du siècle,
06:10parce que la France doit avoir
06:12des Mirages 2000
06:14à la Belgique.
06:16Les Etats-Unis veulent
06:18des Mirages F16.
06:20Les Etats-Unis veulent
06:22des Mirages F16.
06:24Les Mirages
06:26les F16 américains
06:28sont techniquement supérieurs
06:30aux Mirages français.
06:32Les Mirages français sont techniquement
06:34supérieurs aux Mirages français.
06:36C'est ça.
06:38Si vous savez qu'il y a un militaire
06:40qui s'occupe ici,
06:42le lendemain,
06:44il casse la tête
06:46et crée un abyss.
06:48C'est toujours ça.
06:50Vous savez que vous avez
06:52un enjeu économique
06:54et que vous voulez un pouvoir économique.
06:56Est-ce que pour les gens
06:58qui veulent avoir un pouvoir économique,
07:00ce n'est pas possible?
07:02Pensez-y,
07:34C'est-à-dire qu'il y a de l'argent
07:36certainement on peut le changer
07:38comme l'a dit Max Saldon,
07:40il est possible de le changer,
07:42mais tant qu'il y a de l'argent
07:44qu'il y a de l'argent
07:46et des droits
07:48et des lois difficiles
07:50pour eux.
07:52Donc si l'Union Européenne
07:54n'est pas en France
07:56depuis le début
07:58cela peut avoir des conséquences
08:00qui ne sont pas
08:02dans le cadre de l'Union Européenne.
08:04Si je suis le conseiller du gouvernement
08:06dans le cabinet de Sonko
08:08ou de Diomaye
08:10il y a des choses qu'on ne peut pas dire
08:12sur le plateau.
08:14Je vais vous dire
08:16combien de chefs d'état africains
08:18ont été assassinés?
08:20Peut-être 20. Pourquoi nous les ont tués?
08:22Combien de chefs d'état africains
08:24ont-ils tué?
08:26Ils ont menacé
08:28les intérêts de la France.
08:30Le premier chef d'état
08:32du Ghana
08:34a menacé
08:36les intérêts de la France.
08:38C'est pour cela qu'on a menacé
08:40les intérêts de la France.
08:42Thomas Sankere
08:44a menacé les intérêts de la France.
08:46Il a menacé les intérêts
08:48de la France.
08:50Il a menacé les intérêts
08:52de la France.
08:54C'est pour cela qu'il a fait
08:56son testament politique.
08:58Il y a une autre manière
09:00de voir les choses.
09:02Il y a une autre génération en Afrique.
09:04Il y a une autre manière de voir les choses.
09:06Il y a une autre manière de voir les choses.
09:08D'abord,
09:10les accords entre
09:12le Sénégal et la France
09:14n'ont pas été dénoncés.
09:16Ils n'ont pas été dénoncés
09:18ni changés.
09:20Ce sont des accords qui datent des années soixante.
09:22Il y a des accords de défense.
09:24Il y a le français
09:26le français
09:28la langue française
09:30on l'a imposée jusqu'à maintenant.
09:32Donc, c'est toujours dans les accords.
09:34Mais les accords
09:36ne sont pas dénoncés.
09:38C'est de manière radicale.
09:40Tout ce qui est excessif
09:42C'est de manière radicale.
09:44C'est de manière radicale.
09:46C'est de manière radicale.
09:48C'est de manière radicale.
09:50C'est de manière radicale.
09:52C'est de manière radicale.
09:54Donc,
09:56ils se sont séparés.
09:58Mais sa politique
10:00était brutale.
10:02Parce que
10:04quand tu veux te battre,
10:06tu dois te convaincre
10:08de te battre.
10:10Tu dois te battre.
10:12Est-ce que
10:14on peut dire que
10:16on a été attaché à l'autre?
10:18Est-ce qu'on a été attaché?
10:20C'est ce qui nous inquiète.
10:22Non.
10:24Quand tu es opposé,
10:26tu n'as pas beaucoup de pouvoir.
10:28Parce que quand tu es opposé,
10:30les choses sont simples.
10:32Ce qu'il m'a dit quand j'étais opposé,
10:34c'était de bonne foi.
10:36Mais je ne savais pas
10:38que j'allais me battre.
10:40Je ne le savais pas.
10:42Il y avait beaucoup de choses
10:44qui se passaient.
10:46Il y a des choses que je savais.
10:48Mais je savais que
10:50il y avait des choses
10:52qui se passaient.
10:54Il y a des contraintes
10:56que je ne savais pas.
10:58Je savais où il était
11:00mais je ne savais pas
11:02les vraies contraintes.
11:04Les gens qui se battent
11:06ne savent pas
11:08comment les affronter.
11:10Les gens qui se battent
11:12ne savent pas
11:14comment les affronter.
11:16Il y a des choses
11:18que tu ne sais pas.
11:20Tu ne le sais pas.
11:22Ce sont des connexions
11:24qui sont des réalités
11:26que tu ne sais pas.
11:28Sénégal 2050,
11:30économie andogène.

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