La violence qui sévit dans la province du Nord-Kivu, en République démocratique du Congo, s'explique en partie par l'appétit des groupes armés pour le cacao, dont la flambée des cours ces dernières années a attisé les convoitises.
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00:00On ne essaie que de s'y amuser.
00:02Pouvoir manger ici,
00:03pour soi, c'est difficile,
00:04car on se dit toujours...
00:05que c'est la maison.
00:07Ah oui, la maison est toujours la maison.
00:09On n'en veut pas trop.
00:10On ne veut rien.
00:11On ne veut ni les épiceries,
00:13ni personne qui va se mûrir ici.
00:19Le jour où l'écosystème a été revendiqué,
00:21la population du N'gaa réunie
00:23a commencé à être malheureuse,
00:26le plus parmi les déçus
00:28C'est un peu comme la brume, ce n'est pas un gazon.
00:32Il n'y a pas de faux marins.
00:36La pluie, c'est le pire.
00:40Il y a la pluie et les inondations.
00:44Le pire, c'est quand il y a l'eau.
00:47C'est quand on n'a pas d'eau.
00:50Quand on n'a pas d'eau, c'est un mauvais moment.
00:54Si je n'avais pas de cacao, je n'aurais pas pu vivre ici.
00:59J'ai besoin de l'eau pour faire du cacao.
01:24J'ai passé un jour à Nalime, aujourd'hui j'y vais pour des choses qui se passent sur la terrasse.
01:40On ne peut pas vivre chez nous,
01:44on doit vivre à l'étranger,
01:47on doit vivre chez les autres.
01:51Et donc, on travaille ici,
01:54dans ce pays,
01:57pour nourrir nos enfants.
02:10Ils sont à l'aise dans cette zone-ci parce qu'ils savent utiliser les produits cultivés
02:19par la population et qu'ils s'en servent pour financer l'erreur.
02:24Nous sommes malheureux de voir que c'est notre force, en termes de produits de notaire,
02:31qui malheureusement contribue au financement des personnes qui nous tuent.