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Être transgenre à la campagne est souvent synonyme d'exclusion ou d'isolement, même si les regards évoluent dans les petites villes et villages du centre de la France.

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00:00Ils ont très peu d'offres de soins donc j'ai une patientèle et un recrutement très très
00:22rural effectivement avec des gens qui viennent de loin où on va essayer d'organiser pour
00:27pas faire trop d'aller-retour, pour gérer par rapport à leur bassin de vie est-ce qu'il y a
00:32les acteurs dont on aurait besoin par exemple que les pharmacies sont safe et délivre ou
00:39qu'ils peuvent aller ailleurs pour la discrétion quand ils en ont besoin.
00:57Je travaille mon corps pour qu'il puisse me plaire davantage, plus qu'avant en tout cas et encore plus
01:03maintenant que j'ai subi l'opération. Je pense que principalement ce qui a vraiment changé c'est le
01:07fait d'être considéré comme tout le monde et pas d'être considéré comme un monstre.
01:11Le dernier contrat de travail que j'ai signé, c'est le monsieur. Monsieur Doué Isaac.
01:19À Clermont-Ferrand, je dirais que ce qui change étant donné que c'est une grande ville, c'est le regard des gens
01:23parce qu'on est noyé en fait dans le monde. Il y a beaucoup beaucoup de monde, donc on est vite
01:29noyé, on est moins regardé. Si on est regardé, généralement ça ne dure pas ou alors j'essaye de moins y prêter attention.
01:43Je suis une personne non-binaire, mon prénom c'est Yael, c'est-à-dire que j'aime être
01:49genrée de manière neutre ou de manière alternée au masculin ou au féminin. Je ne peux pas,
01:53je ne peux pas aller dans un, en tout cas j'ai pas encore essayé d'aller dans un bar en étant
01:59vraiment totalement masculin tout en ne craignant pas pour ma sécurité si en fait on découvre que
02:06je suis assignée femme en fait. Et c'est beaucoup plus facile de performer la féminité, clairement.

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