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Alors qu’un sapeur-pompier est décédé et trois autres ont été gravement blessés lors d’une intervention sur un feu de forêt le 10 août 2016, le procès de cinq officiers dont l’ancien directeur du SDIS 34, a commencé le lundi 24 mars et devrait se terminer le jeudi 27 mars. Au coeur des premiers débats : l’état de la cabine refuge et des camions partis sur le terrain, la défaillance de la radio et du système d’auto-protection thermique.

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Transcription
00:00On sent depuis le début une certaine tension, c'est un procès difficile avec beaucoup d'émotion
00:05puisque 9 ans après les faits, maintenant les questions sont posées sur un certain
00:11nombre de points qui sont les points importants de la procédure.
00:15On a commencé à entendre les premiers témoins et puis surtout les victimes ont pu dès ce
00:20matin manifester leur impatience et leur volonté d'entendre la vérité et de comprendre pourquoi
00:26un tel drame est arrivé.
00:28Donc c'est un début de procès qui est à la hauteur des enjeux et qui, on le sait,
00:34va être difficile.
00:35Il y a deux points qui seront évoqués, c'est effectivement de savoir si ces véhicules
00:39auraient dû être équipés selon la dernière norme, celle qui prévoyait le maximum de
00:43sécurité.
00:44Ça, c'est le premier point.
00:45Et puis le deuxième point, c'est l'état des véhicules.
00:48Alors pour l'instant, on a entendu les victimes qui sont venues expliquer que ces véhicules
00:53étaient dans un mauvais état.
00:54Je crois savoir qu'un certain nombre de témoins vont être entendus cet après-midi, qui ont
00:59été entendus en procédure et qui vont venir confirmer ce point, à savoir la vétusté
01:04et le fait que ces camions étaient dans un état déplorable.
01:07C'étaient des camions d'entraînement qui n'avaient rien à faire dans une opération
01:12d'incendie, surtout un incendie aussi important.
01:14Les partis civils considèrent qu'on a joué avec leur vie.
01:18Malheureusement, il y en a un qui l'a perdu la vie et puis eux se sont retrouvés en
01:22urgence absolue.
01:24Donc oui, ils ont l'impression qu'on a joué avec eux et depuis ce matin, ils ont l'impression
01:28qu'on joue avec la norme.
01:30Applicable, pas applicable, c'est pas de ma faute, c'est de la faute du ministère.
01:33Et ils ont le sentiment que personne ne va accepter le principe de sa responsabilité
01:38dans ce procès.
01:39Et ce serait bien qu'aujourd'hui, dans le cadre de ce procès, les gens assument leur
01:43responsabilité.

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