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Presque un an et demi après le meurtre du jeune Thomas à Crépol, en Isère, un livre récemment paru met en cause la maire de Romans-sur-Isère, Marie-Hélène Thoraval, accusée par les auteurs d’avoir «mis de l’huile sur le feu». Auprès du Figaro l’édile s’est défendu et se fait le porte-voix de la colère locale.

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Transcription
00:00« Fait de société » plutôt que « fait d'hiver », c'est en ces termes que la mère de Roman Surizer, Marie-Hélène Thauraval,
00:07a qualifié la mort de Thomas survenu après un bal, il y a près d'un an et demi.
00:12Après cette agression mortelle, l'élu de la Drôme avait également évoqué sans détour l'insécurité présente dans le quartier de la Monnaie,
00:20où règne selon elle un racisme anti-blanc.
00:23Face à la sortie cette semaine du livre qui la câble, Les Diles maintient ces propos.
00:28« Revenant sur le racisme anti-blanc, je n'ai pas peur d'en parler.
00:31Le ministre Olivier Véran lui-même l'avait entendu lorsqu'il avait rencontré des familles des victimes de Crépole.
00:36Celles-ci souhaitent toujours que ce mobile soit considéré par la justice. »
00:40La mère de Roman Surizer dénonce également certains extraits de l'ouvrage.
00:45« On vous explique qu'aller à un bal avec des couteaux, ça fait partie de la panoplie, parce qu'ils l'utilisent pour couper leur shit avec.
00:51Mais comment peut-on écrire des trucs pareils ?
00:53Comment expliquer à des familles qui ont perdu leur enfant et vont vivre avec un handicap jusqu'à leur dernier jour
00:58qu'il serait normal de se balader avec une lame aussi grande ?
01:01Des gens avec une lame de 25 cm, ce sont des gens armés. »
01:05Au-delà de l'atteinte qu'il avise personnellement, Marie-Hélène Thoraval précise que la parution de ce livre
01:10a été vécue comme une seconde attaque pour les victimes qui tentent de se reconstruire après ce drame.

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