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Trois auteurs dans un livre qui reviennent sur le drame de Crépol s'en prennent à la maire de Romans-sur-Isère, Marie-Hélène Thoraval, accusée de manquer de bienveillance envers les délinquants. «Elle a vraiment mis de l’huile sur le feu dès le début», selon ces auteurs. La maire leur répond.

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Transcription
00:00Faits divers ou faits de société.
00:02Le 18 novembre 2023, Thomas, un adolescent de 16 ans,
00:06est tué d'un coup de couteau en marge d'un bal de village à Crépole dans la Drôme.
00:11Le journaliste Jean-Michel de Cujis, qui revient sur l'affaire dans un livre,
00:15s'en est pris cette semaine dans plusieurs médias à la mère de Roman Surizer,
00:19Marie-Hélène Thauraval, notamment dans les colonnes du Nouvel Obs.
00:23On sait que la bagarre a été déclenchée par un blanc,
00:26un garçon qui a tiré les cheveux longs d'un jeune de la Monet
00:29en l'appelant Chiquita.
00:31Le reste n'est pas clair, mais à partir de là,
00:33la droite a instrumentalisé l'affaire.
00:35La mère de Roman, qui s'est soudain vue un destin national,
00:38n'a cessé de souffler sur les braises, répétant à longueur d'entretien
00:42qu'elle détestait ce quartier avec ses générations de délinquants.
00:46Face à ces accusations, Marie-Hélène Thauraval,
00:49la mère de Roman Surizer, lui répond.
00:51Puisqu'on dit que je mets de l'huile sur le feu,
00:53je préfère être celle qui dit la vérité,
00:55c'est-à-dire qui traduit la réalité qui est celle de nos quartiers,
00:59je ne vais pas dire populaires, mais de nos quartiers communautaires
01:01sur l'ensemble du territoire national.
01:03Je préfère faire partie de ceux qui disent la vérité
01:06que de ceux qui mettent la poussière sous le tapis.
01:07Elle ne regrette en rien les propos qu'elle a tenus
01:10et continue d'ailleurs d'affirmer que ces zones de non-droit
01:13reflètent l'échec des politiques passées.

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