Kevin Bossuet, professeur d’histoire en banlieue parisienne, réagit à la réponse de Marie-Hélène Thoraval : «L’antisémitisme est devenu un carburant électoral pour une partie de la gauche».
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00:00Bruno Retailleau comme Marie-Hélène Torraval
00:02sont des femmes et des hommes politiques d'exception
00:06qui décrivent scrupuleusement ce que vivent les Français
00:10et sur le racisme anti-blanc.
00:12Ca fait des années que le racisme anti-blanc est documenté.
00:15Vous avez un livre sorti en 2010 de Tariq Hildiz
00:18qui met en avant ce phénomène.
00:20Des tribunaux ont parfois condamné des gens
00:23et mis en avant comme mobile le racisme anti-blanc.
00:25Le racisme anti-blanc est une réalité.
00:27Il suffit d'aller dans les banlieues, en Seine-Saint-Denis,
00:30et vous verrez que les insultes fussent,
00:33salles Babtou, salles Blancs, phases de Cré,
00:36c'est le quotidien de beaucoup de petits Blancs
00:39dans nos banlieues et dans les cours de récréation.
00:42J'en ai marre de cette gauche qui hiérarchise les racismes.
00:47Il y aurait d'un côté le racisme anti-noir et le racisme anti-arabe.
00:50Il faut condamner cela. C'est inadmissible.
00:52Il y a aussi, en effet, du racisme anti-blanc
00:55et il y a même, je crois, de l'antisémitisme.
00:58J'ai bien compris que l'antisémitisme
01:00était devenu un carburant électoral
01:02pour une partie de la gauche et pour l'extrême-gauche,
01:04mais il faut aussi dénoncer cela.
01:06Quand on aime la République, on dénonce tous les racismes.
01:09Le racisme anti-blanc doit être dénoncé.
01:11On n'est pas dans le camp de la République.
01:14Vous parlez de toutes ces guerres
01:15qu'on n'est pas capables de mener politiquement.