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Le Premier ministre, François Bayrou, visite l'usine de KNDS, à Bourges, dans le Cher. Cette usine fabrique les fameux canons Caesar de l'armée française.

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00:00— Ah, vous voulez parler des retraites. Bon, écoutez, je le crois. Et les organisations syndicales et les représentants des entreprises se sont réunis hier.
00:14Alors maintenant, il y a une différence. C'est qu'avant, on savait qu'il y avait un certain nombre d'organisations qui avaient envie de quitter la table.
00:20Elles ont donc saisi – on va dire – une raison ou un prétexte pour le faire. Et maintenant, ne restent que les organisations qui avaient envie de déboucher.
00:31Et elles vont elles-mêmes définir leur programme de travail. Et elles le font sans que le gouvernement intervienne. Si elles trouvent un accord – ce que j'espère,
00:42on prendra en compte cet accord. Si elles ne le trouvent pas, c'est la loi antérieure qui s'appliquera. Mais je suis sûr qu'il y a des améliorations possibles.
00:50En tout cas, je le crois, pour une raison profonde, et spécialement dans les temps difficiles qu'on vit. Cette raison profonde, c'est qu'il faut que
00:59toute la société prenne sa part. Je n'aime pas l'idée selon laquelle c'est les politiques qui décident et les autres sont condamnés soit à obéir,
01:10soit à organiser des manifestations et refuser les accords. Je trouve que la démocratie sociale, ce qu'on appelle la démocratie sociale, c'est-à-dire
01:21les salariés, les entreprises, les familles, les associations. Tout cela a leur place dans un moment aussi difficile que le nôtre.
01:30Et croyez-moi, je connais la difficulté. — Il peut y avoir un inflation sur l'âge de l'État.
01:35— Mais le travail a été fait pour qu'il puisse y avoir des adaptations. Et je suis tout à fait... À condition, une seule condition, que tout le monde a accepté...
01:47Enfin tous ceux qui sont autour de la table à accepter, c'est que financièrement, ça soit équilibré, parce qu'il peut pas y avoir une retraite par répartition,
01:56c'est-à-dire payée par les cotisants, si le système n'est pas financièrement équilibré. Sans ça, on se trouve devant quelque chose qui est pour moi insupportable,
02:08qui est immoral, qui est – j'allais dire – horrible humainement. C'est que ceux qui bénéficient des avantages font payer les avantages par les jeunes qui arrivent.
02:22Les gens qui sont au travail, comme vous, et puis ceux qui vont arriver, les générations plus jeunes et les enfants à naître.
02:30Et on dit « C'est vous qui paierez ». Ceci, pour moi, est humainement impossible.

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