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00:00Et c'est sur ce rapport au mensonge que vous souhaitiez commencer l'émission ce soir.
00:05Parce que c'est une question qui m'obsède et qui, je crois, en obsède plusieurs.
00:09Alors, vous savez, Milan Kundera, une formule très belle qui m'a longtemps accompagné dans ma vie,
00:13c'est « comment fait-on pour vivre dans une société avec laquelle on est en désaccord ? ».
00:17Je trouve que c'est une vraie question, c'est-à-dire, il y a des valeurs dominantes, on n'y adhère pas,
00:20comment fait-on pour évoluer dans une telle société ?
00:23Mais je pense que nous sommes tous passés en l'espace de quelques années de Kundera
00:27à Orwell ou à Miloš ou à quelques autres, à Köstler,
00:30et nous nous demandons « comment faisons-nous pour évoluer dans une société
00:32où nous considérons globalement que ce qui nous est raconté sur cette société est faux ? ».
00:37Et pas un faux involontaire, un faux volontaire, un faux mensonger.
00:42C'est cette question que plusieurs se posent,
00:44« comment évoluer dans une société qui a institutionnalisé le mensonge ? ».
00:49J'entends par là qu'on a un récit médiatique souvent sous le signe de la contrefaçon.
00:53C'est un récit médiatique qui est là pour masquer ce qui arrive,
00:56pour masquer les événements, pour les invisibiliser,
00:59pour empêcher le réel de remonter à la surface,
01:02pour défendre à tout prix le grand récit de notre époque, l'idéologie dominante,
01:06qui est toujours la même « la diversité est une richesse, la diversité est une richesse ».
01:10Et je pense aux questions sur comment expliquer par exemple le succès de CNews.
01:16Moi j'y vois, alors il y a plusieurs interprétations possibles,
01:19mais j'y vois l'idée que lorsqu'on a l'impression d'enfin trouver un endroit
01:22où imparfaitement, de manière plurielle, avec plusieurs points de vue,
01:25on a l'impression que certaines réalités sont enfin mentionnées
01:28parce qu'elles étaient globalement inhibées, étouffées, niées,
01:32on se jette sur cet endroit en disant « enfin on respire ».
01:35Alors j'ai quelques exemples en tête, vous les avez mentionnés,
01:37mais ce sont des exemples liés à l'actualité la plus récente.
01:40Crépole.
01:41Qu'est-ce qu'on comprend depuis un an ?
01:43On a tous compris en direct à peu près ce qui s'était passé.
01:45Une bande, des cités comme on dit ou des quartiers populaires,
01:50fait un raid à Crépole et il y a une connotation mentionnée dès le début
01:55sous le signe du racisme anti-blanc.
01:56Nous le savons.
01:57On ne sait pas exactement dans quelle ampleur ce racisme anti-blanc se manifeste.
02:01On comprend que ce n'est pas une volonté d'origine,
02:03si je comprends bien, d'aller poignarder des Blancs au hasard,
02:05mais quand le choc arrive, la dimension raciale est explicite
02:09et on comprend très bien que « planter du blanc » ou « bande de guerre »,
02:12donc « bande de Blancs », si on avait eu l'équivalent de
02:14« il faut planter du noir et bande de noirs »,
02:16tout le monde aurait crié au scandale.
02:18Mais là, puisque ça vise des Blancs, depuis un an, un peu plus d'un an,
02:23il y a un récit médiatique qui est là pour étouffer ce qui s'est passé.
02:25Mais on l'a tous vu, on en est tous conscients.
02:28Alors, qu'est-ce qui se passe depuis un an ?
02:30On a cherché à transformer un fait diversifié Crépole.
02:32On en parlait cette semaine.
02:33On disait que le vrai scandale, c'était les militants identitaires à Romand-Sourisère.
02:37On disait que le vrai scandale était ailleurs.
02:39Crépole n'en était pas un.
02:40Et Thomas était peut-être même un peu coupable de ce qui lui était arrivé.
02:43Qu'est-ce qui arrive cette semaine ?
02:44Remonte à la surface cette part du réel qu'on ne peut pas toujours étouffer.
02:49Le réel, on peut le laisser de côté, on peut tout dire.
02:51Il n'existe pas.
02:52Non, il n'existe pas.
02:53Mais il s'en tête, il revient.
02:54Qu'est-ce qu'on fait ?
02:55On le nomme.
02:56Et là, qu'est-ce qu'on voit cette semaine ?
02:57La dimension du racisme anti-blanc est inévitable.
03:00Elle est devant nous.
03:01Et bien, qu'est-ce qu'on fait ?
03:02On explique qu'en fait, c'est un détail.
03:04Il ne compte pas.
03:05C'est le point de détail, en fait, de l'histoire de Crépole.
03:07Et si vous le mentionnez, c'est que vous faites le jeu, on l'a vu, de l'extrême droite.
03:12C'est ce qu'on a vu sur le service public.
03:13On dit, en fait, le concept de racisme anti-blanc, donc dire des insultes anti-blanches, oui,
03:18c'est vrai.
03:19Détester les Blancs, peut-être.
03:21Avoir des motifs anti-blancs quand on poignarde, OK.
03:24Mais le racisme anti-blanc est un concept d'extrême droite qu'on ne peut mentionner
03:28parce que si on le mentionne, on bascule dans l'univers, on fait le jeu de l'extrême droite,
03:32comme on dit.
03:33Donc, qu'est-ce qu'on a vu ?
03:34Avec un grand mépris de la part des journalistes qui prétendent nous éclairer sur le réel,
03:37ils nous ont dit, vous pouvez voir, vous voyez ce que vous voyez, mais il vous est interdit
03:41de le mentionner, de le conceptualiser, de le décrire, parce qu'alors vous devenez
03:45les ennemis de la démocratie.
03:46Ce n'est pas la première fois que, pour sauver le mythe de la diversité heureuse,
03:51on décide d'occulter le réel au lieu de le nier.
03:54Telford, on en a déjà parlé ici, parce que ce n'est pas que français, ça.
03:57Les Français, je pense, doivent s'enlever de la tête l'idée qu'il n'y a qu'en
04:00France que ce système se déploie.
04:01À Telford, en Grande-Bretagne, on l'a vu, et sur plusieurs villes, sur plusieurs années,
04:05on a quand même organisé un système de dissimulation du réel pour que ne se dévoilent
04:11pas publiquement les viols organisés des gangs pakistanais sur les jeunes filles blanches
04:17issues de la classe ouvrière britannique.
04:18Ça, on ne voulait pas le mentionner, parce que si on le mentionnait, ça voulait dire
04:22que tout le système multiculturel dont on chantait les louanges s'effondrait devant
04:25nous.
04:26La diversité est une richesse, c'est la seule vérité qu'on doit révéler, répéter,
04:29répéter, répéter, sur le mode du slogan, même si ce n'est pas une vérité toujours.
04:33Et on voit quand, on avait parlé ici de Tommy Robinson, on n'en parle pas beaucoup
04:37ailleurs, qui avait cherché à dévoiler cette réalité, eh bien, il est derrière
04:40les barreaux.
04:41Il est derrière les barreaux.
04:42Donc, on s'arrange pour faire taire ceux qui disent « on va quand même parler de
04:45la réalité que vous occultez ».
04:46Et Cologne, en 2015, rappelez-vous, les premiers temps, les viols, en fait, les agressions
04:51sexuelles massives de migrants, on avait tout fait pour ne pas en parler, parce qu'encore
04:55une fois, il ne fallait pas remettre en question l'arrivée massive des migrants en 2015,
04:58rappelez-vous, les réfugiés syriens.
05:01La gaieté lyrique, maintenant, on sait tous depuis longtemps que c'est une fable enchantée
05:07que celle des mineurs isolés.
05:08Alors, on a bien compris que les mineurs isolés ne sont pas mineurs et pas isolés, tout
05:12le monde l'a dit, pas tous, évidemment, mais que c'est quand même un phénomène
05:15majeur.
05:16Dans le cas très particulier de la gaieté lyrique, même les autorités et même ceux
05:20qui les défendent reconnaissent que ce ne sont pas des mineurs, pour la plupart.
05:23Donc là, quand c'est rendu que même les associations pseudo-pro-migrantes reconnaissaient
05:26pas des mineurs, c'est qu'on est rendu très loin, il y a quand même des limites
05:29à prendre un homme de 48 ans pour un mineur de 14 ans.
05:31Il faut beaucoup d'imagination, même la gauche, quelquefois, essaie de mentir.
05:35C'est tout dire.
05:36Et bien là, qu'est-ce qu'on voit?
05:38La classe politique et les médias, une bonne partie, continuent de dire que ce sont des
05:41mineurs.
05:42Ils continuent.
05:43Donc, ces gens qui chantent toujours, qui luttent contre la désinformation, qui dénoncent
05:46les fake news, produisent des fake news dont ils ont besoin et les répètent parce que
05:50ça sert leur récit, cette fois, il faut accommoder cette diversité miséreuse qui
05:54réclame sa place en France.
05:56Je donne quelques autres mensonges qui traînent dans le débat public et auxquels on les
06:00entend tous les jours et ça rend fou.
06:01Il n'y a pas de lien entre les sécurités et l'immigration, on le connaît.
06:05L'immigration massive n'existe pas, l'islam n'a rien à voir avec l'islamisme, un homme
06:10peut accoucher et au moment de la COVID, pour faire plaisir à Charlotte, vous pouvez boire
06:13votre café assis, mais pas debout, ou l'inverse.
06:16Et là, on a cette impression, on sait que tout ça est globalement faux, tout ça relève
06:22d'un mensonge répété.
06:24Mais qu'est-ce qu'on fait devant ça?
06:25On a quelquefois l'impression que le cerveau s'annule, s'effondre en quelque sorte, parce
06:30que le mensonge nous écrase, on sait qu'il y a un prix à payer si on décide de s'y opposer.