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Le député EPR, Charles Rodwell, donne son avis sur les ONG qui aident les personnes sous OQTF : «Nous sommes calmes et déterminés pour mettre ces associations hors d'état de nuire (...) elles mettent la sécurité des Français en jeu».

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Transcription
00:00Merci de me donner la parole sur ce sujet.
00:01Effectivement, nous sommes calmes et déterminés
00:04pour mettre ces associations hors d'état de nuire.
00:07Déjà parce qu'elles mettent la sécurité des Français en jeu
00:10en faisant la promotion et en empêchant d'expulser
00:13des délinquants et des criminels étrangers.
00:15Et puis de deux, parce qu'elles dévoient aussi le travail,
00:17il faut le dire, important et même formidable
00:19que fait une partie du monde associatif aussi
00:22pour donner à ces gens un toit et puis aussi pour assurer
00:24par cet aspect-là aussi la protection des Français.
00:28Et donc ces associations-là, on est déterminés
00:30à les mettre hors d'état de nuire.
00:31C'est la raison pour laquelle je me suis rendu
00:33au centre de rétention administrative du Ménilame-Los
00:37hier en Ile-de-France et on va proposer trois mesures.
00:41La première mesure, aujourd'hui, ces associations
00:44sont en charge du conseil juridique et social
00:47des étrangers dans les centres de rétention.
00:49Donc en gros, elles expliquent quels sont leurs droits,
00:52leurs droits au recours, qui est peut-être un objectif
00:55louable originellement, mais qui est aujourd'hui
00:58totalement dévoyé par certaines associations militantes
01:00comme la CIMAT, par exemple, qui mènent un combat
01:03idéologique et militant.
01:04Notre proposition est simple, on va confier ce conseil
01:08juridique et social à l'État.
01:10Donc c'est l'Office français de l'immigration et de l'intégration
01:12avec des agents qui sont honnêtement parfaitement
01:15dédiés à leur rôle de service public, qui vont,
01:18si cette mesure est adoptée, ce que j'espère et j'attends
01:22de convaincre mes collègues, que ce soit le service public
01:26et l'État qui reprennent le rôle des associations.
01:29Ce ne sont pas des associations qui jouent un peu
01:31contre le pays, enfin qui jouent contre les intérêts.
01:33Il est quand même incompréhensible que par vos impôts
01:36et les miens, nous financions des forces de l'ordre
01:38qui sont chargées d'expulser ces délinquants et criminels
01:40étrangers et que derrière, par nos mêmes impôts,
01:42nous financions des associations qui empêchent de le faire.
01:45Donc c'est la contradiction que je cherche tout simplement
01:48à résoudre dans ces propositions.
01:50Deuxième proposition, le financement.
01:52Aujourd'hui, on a dépassé les 1 milliard d'euros
01:54de subventions aux associations d'aide aux migrants.
01:56Moi, je l'assume tout à fait et c'est ma différence
01:58avec certains autres partis.
01:59Je pense qu'une part de ces subventions sont bien investies
02:02pour des associations qui font leur boulot.
02:05Mais il y a une énorme part de ces subventions
02:06qui sont mal investies dans des associations
02:08qui jouent contre nous et qui défient l'autorité de l'État,
02:10comme Utopia 56, par exemple.
02:12Donc l'objectif, c'est d'organiser un audit,
02:15qui n'a jamais été fait, mais on va le faire,
02:17pour déterminer quels sont les financements
02:20qui sont légaux et louables et ceux qui ne le sont pas,
02:24clarifier les règles de financement,
02:26donner la possibilité, à travers des mesures législatives,
02:28de sanctionner les collectivités territoriales
02:31qui, par leur biais de financements locaux,
02:34organiseraient le financement de ces associations
02:36et réduire leur financement.
02:37Et enfin, le troisième point qui me paraît important,
02:40c'est la machine à cash qui est devenue l'aide juridictionnelle
02:43dans les contentieux des étrangers.
02:44Aujourd'hui, vous avez en moyenne des tribunaux administratifs
02:48qui ont la charge sur leur temps.
02:5140% de leur temps, aujourd'hui,
02:52est dédié aux contentieux des étrangers.
02:54C'est devenu un contentieux de masse
02:55qui embolise nos tribunaux administratifs,
02:57qui embolise nos préfectures.
02:58Une partie est nécessaire, il faut le faire,
03:00mais une autre partie est utilisée via le mécanisme
03:03du financement de l'aide juridictionnelle,
03:05la machine à cash, pour des avocats et pour des associations
03:07qui déposent des recours, sur recours, sur recours, sur recours.

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