Conséquence de la guerre et du réarmement européen, cette entreprise située à Tarbes a un carnet de commande bien rempli après être passée proche de la faillite. Chaque jour, ce sont 350 corps d'obus qui sortent de la forge: c'est 16 fois plus qu'avant la guerre en Ukraine.
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00:00Cette enveloppe d'obus encore brûlante est prête à être façonnée.
00:05Sur cet atelier, elle va passer la dernière étape de sa fabrication.
00:09On va les porter à une température supérieure à 500 degrés
00:14et ensuite on va la former pour lui donner la forme d'ogive comme toute munition.
00:20Il y a 5 ans, les forges de Tarbes étaient au bord de la faillite.
00:24Aujourd'hui, 350 corps d'obus sortent des ateliers chaque jour,
00:28soit 16 fois plus qu'avant la guerre en Ukraine.
00:31Ici, nous avons l'outil principal de l'atelier, la forge,
00:35qui va nous sortir une pièce toutes les 90 secondes.
00:38Et donc du coup, en 2021, là où on était à l'arrêt quasiment total,
00:43aujourd'hui, on va monter à 160 000 pièces à la fin 2025.
00:49Un carnet de commandes plein, comme le montre ce hangar de stockage
00:53où ces enveloppes d'obus empilées sur des palettes sont prêtes à être expédiées.
00:58Autre conséquence de la guerre, l'entreprise a quasi quadruplé ses effectifs
01:02en passant de 20 à 80 employés.
01:05Une tendance pérenne, selon le PDG.
01:08On sait que de toute façon, même si la guerre s'arrêtait aujourd'hui,
01:11il y a une volonté d'un certain nombre de pays de reconstituer des stocks importants
01:15qui nous emmènent à peu près en 2038-2040.
01:19Dans les prochains mois, Europlasma souhaite étendre sa production de corps d'obus
01:23dans le Nord et en Bretagne.