Avec Maxime Lledo, Jean-François Achilli (éditorialistes Sud Radio), Xavier Driencourt (ancien ambassadeur de France en Algérie) et Éric Henry (délégué national Alliance Police Nationale)
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
##LA_VERITE_EN_FACE-2025-03-19##
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
##LA_VERITE_EN_FACE-2025-03-19##
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00La priorité, Sud Radio. La première, rétablir l'ordre. La vérité en face. La deuxième, rétablir l'ordre. Patrick Roger. La troisième, rétablir l'ordre.
00:09C'est un peu ce qu'il a dit ce matin, Bruno Retailleau, invité exceptionnel de Jean-Jacques Bordin.
00:14Une interview d'une demi-heure que vous pouvez retrouver sur notre site internet, je le disais.
00:19Des extraits sur les réseaux sociaux et bien sûr sur notre chaîne YouTube où vous êtes plus d'un million d'abonnés.
00:26On va y revenir, on va la décrypter et vous allez réagir. Qu'est-ce que vous en avez pensé de cette interview ?
00:33Et surtout des propos de Bruno Retailleau. Il veut une ligne sécuritaire. Mon obsession, c'est ça, c'est la sécurité.
00:40Le gouvernement est solidaire et sur la même ligne aujourd'hui par rapport à l'Algérie. C'est ce qu'il a dit.
00:45Est-ce qu'il a raison sur cette fermeté ? Il répond aussi sur l'immigration, on va revoir ça.
00:52Est-ce qu'il peut être candidat à la présidentielle et être ministre ? Est-ce que Laurent Wauquiez dit non, on ne peut pas faire les deux ?
00:58Mon obsession, c'est toujours aussi répondre aux besoins des Français et l'une des réponses, c'est la droite a repris des couleurs.
01:07Pour la suite, on verra. Il y a beaucoup de choses aussi sur l'immigration, sur la stratégie des frères musulmans,
01:13sur l'interdiction des signes religieux dans le sport. Il est assez ferme. Est-ce que vous pensez qu'il a raison ?
01:19Est-ce qu'il doit y avoir de la neutralité dans le sport comme à l'école, a-t-il dit ?
01:24Nous allons y revenir avec Jean-François Aquilli, Maxime Liédo et vous, 0826 300 300.
01:30Et d'autres choses qui n'ont peut-être pas été dites et que vous regrettez qu'il n'ait pas pu s'exprimer sur certains autres sujets.
01:39Vous avez la parole, Radio Libre, vous le savez, évidemment sur Sud Radio.
01:44Jean-François Aquilli, Maxime Liédo. Un point quand même sur cette interview et la tonalité en tant que tel du ministre de l'Intérieur.
01:54Écoutez, moi je dirais, ce qui ressort de cette demi-heure d'interview, c'est une forme de clarté de la part de Bruno Retailleau et de fermeté.
02:02Effectivement, le discours est extrêmement sécuritaire et il répond quelque part, et les enquêtes d'opinion le démontrent régulièrement,
02:09une forme d'attente des Français. Il est assez clair sur tous les sujets, avec une forme de clairvoyance aussi.
02:17Quand il parle de M. Théboune, le président algérien, il dit qu'il n'a qu'une obsession, c'est ma démission.
02:23Il se place même en première ligne sur ce dossier qui relève de la compétence notamment de l'Elysée du président de la République.
02:32Il est très clair aussi sur des questions qui sont, vous savez, toujours un peu ambiguës sur le port du voile dans le sport.
02:38Et lui il dit clairement qu'il veut interdire les ports des signes religieux dans les compétitions sportives.
02:45C'est clair, c'est carré, c'est carré sur tous les sujets.
02:48C'est carré sur tous les sujets ?
02:50Oui, mais sur la politique pure, là il est obligé de botter en touche.
02:54Sur quoi ? Sur la présidentielle ?
02:57Sur l'obsession présidentielle, personne n'y croit.
02:59Enfin, tout le monde se dit que Sid Aventure, il avance à tâtons aussi.
03:02Il sait très bien que la donne est compliquée parce qu'il a plusieurs adversaires.
03:06Je disais, il y a Laurent Wauquiez qui est son ami et ennemi intime.
03:10Son ami intime, c'est ça.
03:12Son ami très cher, oui.
03:13Mais il ne peut pas dire, oui je suis candidat à l'action présidentielle.
03:16Parce qu'on va le dire, finalement ce que vous faites à la place Beauvau, c'est juste pour servir vos propres intérêts.
03:20Donc ça c'est un vieux classique de la politique, c'est je sers d'abord les Français, puis après on verra, on discute.
03:25Son un-pensée ou son arrière-pensée, il le dit avec le sourire.
03:28Tout le monde a bien compris que s'il y a une possibilité de, il y ira.
03:32Oui, oui. Maxime Liedau ?
03:34Deux choses. D'abord, évidemment, un ton de fermeté auquel on est désormais habitué de la part du ministre de l'Intérieur Bruno Rotailleau.
03:39Avec, en effet, cette obsession pour la sécurité des Français.
03:42Et je crois que le fait de marteler le message à ce point, si vous voulez,
03:45nous fait comprendre nous qui ne sommes pas en réalité derrière la scène, si vous voulez,
03:49à quel point les obstacles sont nombreux.
03:51À quel point parfois notre propre justice empêche des actions qui paraîtraient être des actions de bon sens.
03:56On l'a vu notamment lors de certains renvois d'influenceurs algériens.
03:59Maintenant, moi, l'immense zone d'ombre, en tout cas sur cette interview,
04:03ça concerne, si vous voulez, l'argument pour rester au gouvernement.
04:06Quand il dit, moi, ce qui me préoccupe, c'est la sécurité des Français,
04:10et c'est ce que je mets dans la balance.
04:11Tous les jours, la ligne est claire sur le gouvernement,
04:13mais je rappelle que la liste d'influenceurs, enfin la liste, pardon, de personnes estimées excessivement dangereuses,
04:18la soixantaine de personnes, une liste adressée à l'Algérie dans le week-end,
04:22c'était en réaction à l'attentat de l'Hummeluse,
04:24et c'était déjà, si vous voulez, la condition que l'Algérie devait le reprendre,
04:27et c'était des personnes extrêmement dangereuses.
04:29À partir du moment, si vous voulez, où l'Algérie déjà vient de refuser ces personnes extrêmement dangereuses,
04:34qu'est-ce qui fait que là déjà, la sécurité des Français n'est pas en jeu ?
04:38Donc moi, c'est vraiment sur cet argument où je trouve qu'on manque malheureusement de puissance,
04:42parce que Jean-François l'a très bien dit, c'est ce qu'on appelle la politique.
04:45Et là-dessus, Maxime, si je puis me permettre, j'ajoute qu'il est quand même assez précis également,
04:48il dit, tant que la ligne du gouvernement, c'est la mienne, grosso modo, il le dit en substance,
04:52moi ça me va, c'est-à-dire que là, pour ce qui est du cadre...
04:55Oui, c'est ça, le gouvernement est solidaire et sur le ring,
04:57parce qu'on a cru qu'il y avait des dissensions entre...
04:59Mais il y en a eu !
05:00Il y en a eu au sein du gouvernement, et puis avec l'Elysée surtout.
05:03Là, sur l'expulsion, c'est Alger qui pose problème, c'est pas le gouvernement,
05:06c'est pas François Bayrou ou Emmanuel Macron.
05:08Non mais Jean-François, j'entends, mais quand vous avez le ministre de l'Intérieur à juste titre,
05:11qui dit, moi ce que je mets dans la balance tous les jours,
05:13c'est le jour où la sécurité des Français sera mise en jeu.
05:16Quand malheureusement, vous vous engagez avec une liste d'individus très dangereux,
05:19en réaction à un attentat, et que l'Algérie refuse.
05:22À partir de maintenant, il y a déjà un problème concernant la sécurité des Français.
05:25Donc je trouve que cette ligne-là est parfois complexe à tenir,
05:28même si, une fois plus, j'entends, ça s'appelle la grande solidarité gouvernementale.
05:32Et j'ajoute qu'il parle aussi à ses électeurs.
05:35Vous prenez l'exemple du port des signes religieux
05:40dans la pratique du sport et les compétitions sportives,
05:43là où les uns et les autres évoquent les signes religieux,
05:47lui, il cite la stratégie des frères musulmans.
05:51Il les cite depuis des années.
05:54Sur l'impression de l'interview, c'est qu'il met des mots précis,
05:57et des actions précises, avec des mots clairs.
06:01On va y revenir. Sur l'Algérie, parce que c'est assez important,
06:04bien sûr, c'est le dossier chaud du mois.
06:06Il a dit très clairement qu'il est lui-même la cible du pouvoir algérien.
06:12On le réécoute.
06:13Je vois bien que M. Théboune, aujourd'hui, a une seule chose en tête.
06:17Ça ne nous a pas échappé.
06:19Laquelle ?
06:20Ma démission.
06:21Chaque jour, je fais la une de la presse algérienne.
06:25Avec, évidemment, des articles très agressifs.
06:28Et ceux qui souhaitent le plus ma démission aujourd'hui,
06:31c'est le régime algérien.
06:34Oui.
06:37Voilà. Il le dit clairement.
06:40C'est le pouvoir algérien qui veut ma tête.
06:43Comme en France, on y reviendra aussi tout à l'heure,
06:46il est la cible aussi de la France insoumise.
06:50Bien sûr.
06:51D'ailleurs, il dit sur des affiches, il est raciste, fasciste, etc.
06:55Sur l'Algérie, on va poursuivre dans un instant,
06:57et nous serons aussi avec l'ancien ambassadeur de France en Algérie,
07:01Xavier Driancourt,
07:03parce qu'il y a un point qui est assez important,
07:05c'est que sur Boilem Sansalle, est-ce qu'il a des nouvelles ?
07:08Non. Aucune.
07:09Aucune, c'est ce qu'il a dit.
07:11Nous voyons ça dans un instant.
07:13Nous allons continuer à revenir et décrypter.
07:15Et je vais vous donner la parole, comme chaque matin, bien sûr, tout à l'heure.
07:18Et on va résumer aussi tout à l'heure, dans quelques instants,
07:20si vous avez raté cette interview d'une demi-heure,
07:23où il y a énormément de choses qui ont été dites au micro de Jean-Jacques Bourdin,
07:26de Bruno Rotailleau.
07:27On va avoir ça avec Maxime Rotailleau.
07:30Troulo !
07:31Troulo Rotailleau.
07:32Oui, ça se termine de la même manière.
07:35Bien sûr, tout à l'heure, on va revenir sur les principales phrases,
07:38dans La Vérité en Face.
07:45La Vérité en Face, où nous revenons jusqu'à 10h,
07:49sur cette interview de Bruno Rotailleau,
07:52qui était avec Jean-Jacques Bourdin,
07:54il y a eu énormément de choses.
07:57Il a été interviewé sur tous les sujets,
07:59sur l'Algérie, on en a parlé,
08:01sur, bien sûr aussi, la campagne présidentielle,
08:05sur l'immigration,
08:06sur le rapport,
08:09qui va être classifié bientôt, il l'a annoncé,
08:12sur la stratégie des frères musulmans.
08:14Stratégie de l'antrisme.
08:15Il a dit, en fait, très clairement,
08:17sur les signes religieux dans le sport,
08:19sur la sécurisation aussi, sur les lieux sportifs,
08:2230% des forces de l'ordre affectées
08:24à la sécurisation des matchs de football le week-end.
08:27S'il le faut, on va dissoudre des groupes d'ultra,
08:30et puis, bien sûr, sur le voile,
08:33le racisme anti-blanc.
08:34Il a dit, ça existe, il ne faut pas le nier.
08:37Bon, d'accord.
08:38Et puis le narcotrafic, on y reviendra tout à l'heure.
08:41Avant ça, nous étions sur l'Algérie.
08:43Jean-François Akili et Maxime Liedau
08:47sont toujours avec moi jusqu'à 10h
08:49pour décrypter et y revenir.
08:50Bien sûr, Xavier Driancourt,
08:52l'ancien ambassadeur de France en Algérie,
08:54est avec nous.
08:55Bonjour, Xavier Driancourt.
08:57Oui, bonjour.
08:58Merci d'être avec nous.
09:00Déjà, sur ce qu'il a dit,
09:02tout à l'heure, on vient de réécouter un extrait.
09:05Monsieur Théboune,
09:06l'Algérie, le pouvoir, m'a pris pour cible
09:09et veut ma démission.
09:11Vous lisez aussi comme ça, vous,
09:14ce qui se passe dans ce rapport
09:16entre la France et l'Algérie aujourd'hui ?
09:18Oui, je crois que ce n'est pas...
09:20C'est loin d'être faux.
09:22Je lis également la presse algérienne
09:25et je vois que le ministre d'Etat,
09:27le ministre de l'Intérieur,
09:29est ciblé par la presse algérienne.
09:32Moi aussi, j'ajoute,
09:34parce que nous tenons, lui comme moi,
09:37une position assez ferme vis-à-vis de l'Algérie.
09:40Je crois que l'Algérie veut effectivement
09:44la démission du ministre de l'Intérieur
09:46et je crains qu'il ne se passe pas grand-chose
09:49jusqu'à cette démission, malheureusement.
09:51Ah bon ? Pourquoi ?
09:52Parce que vous pensez qu'il n'y aura...
09:54À la liste qui a été envoyée par Bruno Retailleau
09:58et puis la riposte graduée,
10:00vous pensez qu'il n'y aura pas beaucoup de suites, finalement ?
10:03Écoutez, le rejet de la liste des 60 noms
10:08est quand même étonnant.
10:11Ce qu'il faut voir, c'est que l'Algérie,
10:13dans son refus, parce que j'ai lu attentivement
10:15le communiqué du ministère algérien
10:17des Affaires étrangères,
10:19l'Algérie n'a même pas examiné la liste des noms.
10:23Elle le rejette pour une question de procédure
10:25en disant simplement qu'il fallait respecter
10:28la Convention consulaire de 1974
10:31et surtout l'accord franco-algérien de 1994
10:35qui est un accord confidentiel
10:37qui n'est pas publié au journal officiel
10:39mais qui donne un certain nombre de facilités
10:43aux consulats algériens pour récupérer leurs ressortissants
10:47et pour travailler avec les préfectures.
10:49Et en gros, l'Algérie dit
10:51vous nous avez transmis une liste globale
10:53alors que vous auriez dû nous envoyer 60 noms
10:57par l'intermédiaire des consulats
10:59et de vos préfectures.
11:01Donc on voit qu'ils jouent sur les mots.
11:03Ils jouent sur les mots et ils sont décidés
11:05pour des simples questions de procédure
11:07à enquiquiner le gouvernement français
11:09et à enquiquiner le ministre de l'Intérieur.
11:12Mais pour aller jusqu'où ?
11:13La démission, vous dites,
11:15et dans les rapports avec la France quand même
11:17parce que ça ne peut pas tenir éternellement.
11:21Ça ne peut pas tenir non plus trop longtemps.
11:23On a trop de relations entre la France et l'Algérie.
11:25Entre les Algériens qui sont en France d'origine
11:29les autres qui ont la double nationalité
11:31les rapports que l'on a d'un point de vue économique
11:35c'est une situation qui est intenable quand même, non ?
11:39Oui, et personnellement je suis très pessimiste
11:43parce que, si vous voulez,
11:45on est arrivé à un stade qui est extrêmement compliqué
11:48dans la relation avec l'Algérie.
11:50Nous avons besoin de cette relation
11:52et l'Algérie a besoin également
11:54d'une relation avec la France.
11:56Mais je trouve que depuis six mois,
11:58depuis plusieurs mois,
12:00cette affaire a été assez mal gérée
12:02parce que nous n'avons pas réagi
12:05pendant plusieurs mois.
12:07Qui n'a pas bien géré ?
12:09C'est le gouvernement précédent ?
12:12C'est Gérald Darmanin qui était au ministère.
12:14En même temps, ça dépend de la diplomatie.
12:17C'est le gouvernement,
12:21le président de la République,
12:23le gouvernement précédent.
12:25Je trouve que c'est en juillet
12:28qu'il y a eu la décision de reconnaître
12:30le Sahara occidental.
12:32Pendant plusieurs mois,
12:33jusqu'à l'arrestation de Boilem Sansal,
12:35en gros à la fin du mois de novembre,
12:37nous n'avons rien fait.
12:38Nous avons laissé l'Algérie prendre l'initiative.
12:41Nous avons en plus envoyé
12:43des signaux contradictoires,
12:45une divergence entre M. Barraud
12:47et M. Retailleau apparemment.
12:49Et puis, il y a trois semaines, un mois,
12:51Mme Dati, ministre de la Culture,
12:53est allée au Sahara occidental,
12:55ce qui est le chiffon rouge pour Alger.
12:58C'est pour ça que je dis
13:00que nous n'avons pas très bien géré cette crise.
13:03Aujourd'hui, nous sommes au point
13:05où c'est l'Algérie qui a l'initiative.
13:08Un dernier mot concernant Boilem Sansal.
13:11Le ministre a dit
13:12« Je n'ai pas de nouvelles ».
13:14Oui, c'est exact.
13:16Personne n'a de nouvelles.
13:19C'est inquiétant quand même.
13:22C'est très inquiétant.
13:24C'est très inquiétant
13:26et c'est inadmissible
13:28de la part du gouvernement algérien
13:31de ne pas accepter
13:33que Boilem Sansal,
13:35qui est également citoyen français,
13:37ne bénéficie pas de la protection consulaire.
13:40Oui, absolument.
13:41Merci Xavier Drioncourt d'avoir été avec nous.
13:44Jean-François Aquillie veut ajouter un mot.
13:46Juste un mot pour répondre
13:48à ce que vous disiez tout à l'heure, Patrick Roger.
13:50Ce n'est pas Alger, évidemment,
13:52qui décide de la composition
13:54du gouvernement français.
13:55Et la présence ou la persistance
13:57de Bruno Retailleau
13:59ne sera pas forcément un frein
14:01à la reprise du dialogue avec Alger
14:03parce qu'au fond, le problème,
14:05ce n'est pas Bruno Retailleau à l'origine.
14:07L'élément déclenchant, ça a été dit,
14:09c'est le Sahara occidental.
14:10Quand vous regardez ce qui se passe
14:11au sein de l'Union Européenne,
14:12nos voisins et amis italiens,
14:14Georgia Meloni,
14:15les Italiens entretiennent d'excellentes relations
14:17avec l'Algérie aujourd'hui.
14:18C'est peut-être même un canal
14:19de discussion possible via Rome.
14:21C'est dingue ce que vous dites.
14:24Oui, c'est dingue.
14:25Mais vous avez un partenaire européen
14:27haut de gamme comme l'Italie
14:29qui entretient d'excellentes relations
14:30avec l'Algérie aujourd'hui.
14:31Donc, c'est quelque chose
14:32qui relève d'un passé,
14:34voire d'un passif avec la France
14:36qu'il faut résoudre.
14:37Ce sera la voie diplomatique
14:38avec effectivement les 700 000
14:40ou 800 000 expatriés algériens en France
14:42et la diaspora qui s'en suit.
14:44Donc, on ne peut pas rester comme ça.
14:45Mais le problème, ce n'est pas Bruno Retailleau.
14:47C'est une relation ancienne
14:49et indifférente qui remonte à très loin.
14:51Le problème n'est pas Bruno Retailleau,
14:52mais ça a été très bien rappelé
14:54par l'ambassadeur de Riancourt.
14:55Ça a été aussi pendant de longs mois
14:57une sorte d'attente.
14:58Quand, rappelez-vous,
15:00on a remis dans l'hymne algérien
15:03un couplet odieux sur la France.
15:06Nous n'avons pas réagi.
15:07Quand, en mi-décembre,
15:09le président Teboun s'est exprimé
15:10devant les parlements
15:11en ayant des propos sur la colonisation,
15:13en faisant des comparaisons absolument abjectes,
15:15on n'a pas entendu,
15:16et je ne parle pas forcément de Bruno Retailleau,
15:18mais on n'a pas entendu notamment
15:19le ministre des Affaires étrangères.
15:21Et puisqu'on parle de Jean-Noël Barraud,
15:23on parle de la ligne du gouvernement
15:25qui serait impeccable.
15:26Quand Jean-Noël Barraud, hier soir,
15:27se rend à la grande mosquée de Paris
15:29qui est gérée par le Grand Recteur,
15:30qui était l'organisateur de la campagne en France
15:33du président algérien
15:35pour faire la fameuse rupture du jeûne
15:37avec certains ambassadeurs de pays musulmans.
15:39C'est problématique.
15:40Est-ce que le ministre des Affaires étrangères
15:42doit se mettre avec celui
15:43qui était le coordinateur de la campagne,
15:45le Grand Recteur de la mosquée de Paris,
15:46dont on a su, il y a quelques semaines en plus,
15:48qu'il y avait tout un système opaque ?
15:49Ou bien ça relève de la diplomatie ?
15:51Une diplomatie qui ne s'exprime pas en public ?
15:53Je ne supporte plus, pardon Jean-François,
15:55cet argument.
15:56On ne peut plus, en permanence,
15:57quand ça dure depuis autant de temps,
15:59autant de temps, si vous voulez,
16:00la diplomatie.
16:01Moi j'entends et j'ai voulu croire jusqu'au bout,
16:03soi-disant, à la diplomatie souterraine,
16:06à la diplomatie du sous-sol.
16:07C'est vrai qu'elle a l'air d'être enfermée à la cave.
16:11Le problème, c'est que si on m'avait dit
16:13« Regardez depuis quelques temps,
16:15on a retrouvé des discussions sur tel sujet,
16:18on a retrouvé des discussions,
16:19même par exemple des experts de sécurité,
16:21parce que pendant très longtemps,
16:22ça a été l'argument de ceux qui défendaient
16:25Jean-Noël Barraud et la fameuse diplomatie souterraine,
16:27en disant « Mais enfin, attendez,
16:29au niveau sécurité, sur les renseignements, etc.,
16:31ce sont des sources extraordinaires. »
16:33Même aujourd'hui, les experts de sécurité,
16:35quand je vous discutais avec eux,
16:36disent « Bon, on est quand même très contents
16:38d'avoir nos amis marocains,
16:39parce que même les contacts avec les services
16:41de sécurité algériens sont compliqués. »
16:42Un dernier mot aussi avant d'emmerder
16:44Xavier de Riencourt.
16:46Quelle est la ligne aussi maintenant ?
16:48Parce qu'on l'a bien compris,
16:49le gouvernement est sur la même ligne,
16:50a dit Bruno Retailleau, sur l'Algérie.
16:52Et l'Elysée alors ?
16:54Est-ce qu'à un moment donné,
16:56Emmanuel Macron a dit « Oui, non,
16:58mais je ne suis pas tout à fait sur la même ligne, etc. »
17:00Aujourd'hui, Jean-François Acalie ?
17:02Emmanuel Macron est quand même plus moins avancé,
17:04plus prudent, plus publiquement,
17:06plus flottant sur la question algérienne,
17:08parce que, dans des places à certains,
17:10il y a la diplomatie qui tente
17:12de renouer les fils du dialogue,
17:14parce que ça se passe comme ça, toujours.
17:16Ça s'est toujours passé comme ça,
17:17et ça se passera toujours comme ça.
17:18La diplomatie est censée prendre le relais,
17:21mais pour l'instant, on voit bien que ça bloque,
17:23ça ne fonctionne pas.
17:24L'élément de blocage majeur,
17:26c'est Bolem-Sensal, sa détention.
17:28Tant qu'il est derrière les barreaux,
17:30aucun message public, aucun accord public
17:33n'est audible, c'est ça.
17:35Enfin, c'est ce qui me semble.
17:36Merci Jean-François Acalie, Maxime Liedon.
17:38On poursuit dans un instant pour décrypter
17:40cette interview de Bruno Retailleau,
17:42qui était invité ce matin de Sud Radio
17:44avec Jean-Jacques Bordin.
17:46On va écouter des extraits, on va y revenir, bien sûr.
17:48Merci Xavier Edry, en cours, d'avoir été avec nous,
17:50ancien ambassadeur de France en Algérie.
17:52La vérité en face, c'est jusqu'à 10h,
17:54sur Sud Radio.
17:569h10, Sud Radio,
17:58la vérité en face, Patrick Roger.
18:01La vérité en face, évidemment,
18:03sur Sud Radio, jusqu'à 10h,
18:05pour tout se dire.
18:07Et ce matin, c'est une émission un petit peu spéciale,
18:09parce que nous décryptons,
18:11on continuera à le faire d'ailleurs,
18:12tout au long de la journée, sur Sud Radio,
18:14l'interview de Bruno Retailleau.
18:16Pas simplement parce que c'était l'interview
18:18au micro de Jean-Jacques Bordin et tout,
18:20mais parce qu'il y a eu énormément de choses.
18:22Jean-Jacques Bordin l'a interrogé
18:24sur plein de dossiers, et il a répondu,
18:26sans se dérober, ou alors,
18:28de temps en temps, en bottant en touche,
18:29comme par exemple, tiens, vous l'avez dit,
18:31Jean-François Aquilli, sur la présidentielle.
18:32Alors, pour les auditeurs qui nous rejoignent,
18:34Maxime Trouleau, redites-nous un petit peu,
18:36quand même, les principales déclarations,
18:38en dehors de l'Algérie, que l'on vient d'aborder,
18:39évidemment, pendant un quart d'heure.
18:41Oui, on a beaucoup parlé de l'Algérie,
18:42il a aussi évoqué, Bruno Retailleau,
18:43la question du voile.
18:44On le sait que ça fait polémique depuis quelques jours.
18:46Bruno Retailleau qui s'est dit, non seulement,
18:48contre le port du voile dans les compétitions sportives,
18:50mais il est pour une loi,
18:52il veut légiférer sur cette question.
18:54Il a parlé, effectivement, sur les terrains
18:56de sport, mais aussi à l'école.
18:58Il veut interdire le voile au sein des écoles,
19:00mais aussi en dehors des murs,
19:02lors des sorties scolaires,
19:04indiquant que sur ce sujet, il n'y avait pas d'accord
19:06au sein du gouvernement.
19:08Bruno Retailleau qui a évoqué aussi
19:10cette question des messageries cryptées.
19:12En ce moment, à l'Assemblée nationale,
19:14il y a des débats sur la loi contre les
19:16narcotrafics. Le gouvernement
19:18qui souhaite permettre
19:20aux enquêteurs de pouvoir accéder aux
19:22messageries cryptées, comme WhatsApp par exemple,
19:24il a annoncé, Bruno Retailleau, ce matin,
19:26sur l'antenne de Sud Radio, que
19:28si les enquêteurs avaient pu avoir
19:30accès aux messageries cryptées,
19:32on aurait pu déjouer des attentats.
19:34C'est ce qu'il explique, notamment,
19:36si les policiers avaient pu avoir accès à ces messageries cryptées.
19:38Sur Boilem Sansalle,
19:40il a évoqué également le cas de Boilem Sansalle.
19:42On en a parlé, pas de nouvelles.
19:44Aujourd'hui, Boilem Sansalle qui est toujours
19:46en Algérie. Il a parlé du meurtre de
19:48Thomas, du côté de Crépole,
19:50indiquant que, oui, il y a un racisme
19:52anti-blanc. C'est ce qu'il explique, alors qu'un
19:54livre est sorti récemment
19:56sur cette question.
19:58Aujourd'hui, ce livre, avec une enquête
20:00où on voit que ce n'est pas aussi
20:02clair que ça, quand même.
20:04Ça a dégénéré, etc. Mais, c'est intéressant
20:06ce livre. J'espère recevoir, justement,
20:08Jean-Michel Ducujis qui l'a rédigé.
20:10Et il a évoqué aussi les tribunes. On sait que Bruno Retailleau
20:12souhaite, et bien,
20:14bannir certains
20:16supporters ultra de certains clubs, notamment
20:18Saint-Etienne ou Strasbourg.
20:20Et il a indiqué, il y a un chiffre qui a
20:22interpellé nos auditeurs sur notre
20:24compte Twitter, notamment, 30%
20:26des forces de l'ordre sont
20:28aujourd'hui mobilisées pour assurer la sécurité
20:30des matchs de football. Ça paraît...
20:3230% ? Alors, ça doit être sur
20:34le week-end, les forces de sécurité.
20:3630% des forces mobilisables sont
20:38mobilisées pour les matchs de football.
20:40C'est ce qu'il a dit.
20:42Est-ce qu'il en reste pour lutter contre le narcotrafic ?
20:44D'ailleurs, il y a un papier qui est assez intéressant
20:46ce matin, dans le Canard Enchaîné, qui dit que
20:48il y a des endroits où, aujourd'hui,
20:50il n'y a pas suffisamment d'enquêteurs,
20:52notamment sur le narcotrafic,
20:54pour remonter un petit peu
20:56les filières. Qu'est-ce que vous en avez pensé,
20:58vous, de cette interview de Bruno Retailleau ?
21:00Jean-François Aguilli et Maxime Lledot
21:02sont avec moi pour décrypter, dans La Vérité
21:04en face, jusqu'à 10h.
21:06C'est Muriel qui est avec nous
21:08au 0826 300 300.
21:10Bonjour Muriel !
21:12Bonjour tout le monde, et puis
21:14bonjour M. Roger.
21:16Appuie-moi, Patrick !
21:18Patrick, d'accord.
21:20Nous ne sommes pas
21:22vintimes, quand même !
21:24Non, ça c'est vrai.
21:26Vous voulez pas vous vexer ?
21:28Non, pas du tout.
21:30Bien au contraire, nous sommes une radio
21:32de proximité.
21:34Bon, Muriel,
21:36qu'est-ce que vous avez pensé
21:38peut-être de l'interview, et puis de Bruno
21:40Retailleau en tant que tel ?
21:42Alors, moi je vais vous dire, vous savez que je suis OLR.
21:44Ah, vous êtes OLR, oui.
21:46Alors, donc, nous nous avons...
21:48Moi, je suis
21:50provoquée, et
21:52j'ai beaucoup d'admiration pour
21:54Bruno Retailleau.
21:56Tant qu'il était sénateur,
21:58bon, il est rentré au gouvernement,
22:00c'est très bien, on a une parole.
22:02Mais une parole qui est muselée, quand même,
22:04parce qu'il peut pas dire
22:06et s'opposer
22:08complètement. Il dit des choses,
22:10mais il sera pieds et mains liés.
22:12Pour l'Algérie, Macron, il n'ira
22:14jamais dans le sens de ce que veulent
22:16les Républicains, c'est tout.
22:18Il met quand même la pression.
22:20Beaucoup. Oui, mais la pression,
22:22enfin, c'est... Je pense que ce ne sont que
22:24des paroles. Ça ne vous fait pas changer.
22:26Vous restez provoquée, ou vous hésitez ?
22:28Oui, tout à fait. Moi, je l'ai
22:30écoutée ce matin sur...
22:32Une autre antenne.
22:34Voilà, sur télévision.
22:36Et puis,
22:38je l'ai
22:40rencontrée, je les connais depuis des
22:42années. Je vous dis,
22:44c'est deux hommes
22:46que j'admire énormément.
22:48Pour une fois, on a des gens qui sont...
22:50qui vont nous ressortir un peu la tête
22:52de l'eau. Mais là,
22:54tout le monde essaye, encore une fois,
22:56d'être à l'intérieur, de les opposer,
22:58etc.
23:00Les journalistes, ils vont...
23:02Attendez, c'est eux-mêmes aussi, puisqu'il y a
23:04le Congrès, qu'ils se présentent tous les deux
23:06pour la tête de l'élection.
23:08Laurent Wauquiez, le néo-capitaliste, il a mis ses coups.
23:10Et alors, vous,
23:12vous restez quand même provoquée, alors que
23:14vous êtes impressionnée, me semble-t-il,
23:16dans vos propos, par Bruno Rotailleau. Non, je ne suis pas
23:18impressionnée. Je trouve que c'est un homme...
23:20Si vous l'avez
23:22étudié depuis quelques années,
23:24il parle sans papier,
23:26il est brillant.
23:28Rotailleau ?
23:30Rotailleau, oui. Et je trouve
23:32qu'un parti
23:34qui sera tenu par deux hommes
23:36de cette rampe,
23:38moi, ça me va très très
23:40bien. Par contre, il y en a
23:42un qui peut dire, il a la parole libre,
23:44comme il l'a dit, comme a dit Wauquiez,
23:46en étant à l'extérieur,
23:48c'est-à-dire député.
23:50Et puis, vous avez l'autre, qui est
23:52à l'intérieur du gouvernement,
23:54il peut faire des essais de manche, mais
23:56il ne sera pas suivi par Bayrou, qui est
23:58à gauche, et puis par
24:00Macron, qui ne bouge pas d'un millimètre.
24:02Voilà.
24:04Vous voyez qu'il va faire...
24:06Sur l'Algérie, pardon, je termine.
24:08Vous pensez que
24:10Macron, il va rentrer dans
24:12ce truc ? Il n'a pas assez
24:14de... Voilà, je ne dirais pas le mot,
24:16parce que je vais être impolie.
24:18Oui, en même temps,
24:20nous verrons,
24:22parce qu'il a un peu varié. Jean-François Aquilie,
24:24c'est intéressant, ça ? Très intéressant.
24:26Ce que dit Muriel,
24:28qui est une provoquée, mais qui
24:30est quand même un peu...
24:32Je vais compléter
24:34ce que vous dites, Muriel,
24:36à l'instant. D'abord, dans la vie politique,
24:38il n'est plus dit, depuis Emmanuel Macron,
24:40que le chef du parti ou d'un parti
24:42nécessairement sera le
24:44candidat légitime et susceptible de l'emporter.
24:46Bruno Retailleau est face
24:48à Laurent Wauquiez. Vous l'avez souligné, vous soutenez
24:50Laurent Wauquiez, vous-même.
24:52Il y a aussi d'autres adversaires qui vont
24:54en sortir. Il y a Gérald Darmanin,
24:56qui tente de faire concurrence, aujourd'hui,
24:58notamment à Bruno Retailleau.
25:00D'ailleurs, en tant que garde des Sceaux,
25:02en empiétant sur des domaines qui
25:04parlent beaucoup, on va dire,
25:06qui raisonnent beaucoup de l'intérieur,
25:08quant à la sécurité, les prisons, même si
25:10la justice, les programmes immobiliers, certes,
25:12mais il y a Gérald Darmanin.
25:14Il y aura Xavier Bertrand, qui va revenir
25:16sur le tapis. Vous allez avoir aussi en piste,
25:18bizarrement, même
25:20Dominique de Villepin, même si c'est comme un spectre
25:22italien, il partira dès les
25:24premiers lacets, sur le Tour de France, c'est pareil.
25:26Donc, si vous voulez, vous avez une concurrence à droite
25:28qui est très forte. Les messages, ce matin,
25:30de Bruno Retailleau, ça a été dit.
25:32Éminemment, Édouard Philippe, qui est le favori.
25:34Ce n'est pas tout. Parce qu'il y a
25:36des messages, regardez. Il y a
25:38un racisme anti-blanc. Les prestations
25:40sociales non-contributives ne sont pas
25:42induits. C'est ce que dit Bruno Retailleau, ce matin.
25:44Il y a son message sur la stratégie des frères musulmans.
25:46Il parle, Bruno Retailleau,
25:48à son électorat de droite. Je rappelle
25:50tout de même qu'en termes de concurrence,
25:52vous avez Marine Le Pen, si elle n'est
25:54pas empêchée par la justice, et vous avez
25:56Jordan Bardella, qui est aussi un grand favori,
25:58je dirais, sur l'arc,
26:00quelque part à droite et au-delà.
26:02Cette concurrence-là, c'est la plus forte,
26:04avec 11 millions d'électeurs. Et donc,
26:06Bruno Retailleau, il est face, comme les autres,
26:08à une concurrence majeure
26:10tous azimuts. Ce n'est pas simplement
26:12un face-à-face avec Laurent Wauquiez.
26:14Ce que j'ai cru aussi entendre dans l'appel de Muriel,
26:16c'est surtout,
26:18mine de rien, le respect pour
26:20un homme de droite qui n'a, par principe,
26:22pas beaucoup d'acquaintances avec Emmanuel Macron,
26:24mais qui a accepté de mettre les mains dans le cambouis.
26:26Ce que n'a pas voulu faire non plus Laurent Wauquiez,
26:28en jouant, dans un premier temps,
26:30totalement au fond de courbe dans sa région.
26:32Il ne voulait pas Bercy.
26:34Il a essayé de se décider entre choix des princes,
26:36mais le fait est que,
26:38peu importe, l'effet
26:40n'a pas changé grand-chose. Il n'a pas servi
26:42à faire bouger beaucoup les lignes, Laurent Wauquiez.
26:44Aujourd'hui, il se retrouve dans une position délicate,
26:46à être plus qu'inélégant
26:48avec, en effet, Bruno Retailleau.
26:50On est même en train de se demander...
26:52Un ami cher. Oui, on a bien compris
26:54ce que ça voulait dire. Et puis,
26:56même dans certains rangs, actuellement, des Républicains,
26:58de la droite républicaine, le groupe
27:00que préside Laurent Wauquiez à l'Assemblée Nationale,
27:02on se demande comment Laurent Wauquiez va essayer de torpiller
27:04la loi sur le narcotrafic.
27:06Je ne trouve pas ça très sain.
27:08Effectivement, on peut avoir potentiellement
27:10tous les désaccords du monde avec Bruno Retailleau,
27:12mais il faut absolument lui reconnaître
27:14de mettre les mains dans le camp dans des situations compliquées.
27:16Il y a un petit effet nouveauté. Il est plus jeune,
27:18Laurent Wauquiez, mais Bruno Retailleau
27:20est neuf.
27:22Même s'il a longtemps été patron du...
27:24Ça ne vous fait pas penser d'un mot aussi, quand même,
27:26à Chirac-Baladur ?
27:28Oui. Parce que Chirac
27:30était, même chose, distancé. Baladur
27:32était au gouvernement. Chirac a fait la tournée
27:34des Popotes. Il est allé un petit peu
27:36sur le terrain. Ce n'était pas pour la prise du parti.
27:38C'était différent, mais tout de même.
27:40C'est ce que fait un peu Laurent Wauquiez.
27:42Il paraît qu'il va prendre
27:44du rosé-pêche.
27:46Un peu partout.
27:48Il fait sa petite tournée.
27:50Il y avait à l'époque un accord tacite
27:52entre Chirac et Baladur.
27:54Chirac a accusé Baladur d'avoir trahi l'accord
27:56en question. Là, il n'y a aucun accord.
27:58Je ne sais pas. Pardon, cher Jean-François.
28:00Rappelez-vous que la sortie de Laurent Wauquiez,
28:02étant de dire...
28:04Juste avant aussi,
28:06je voudrais avoir Eric Henry, qui est le délégué
28:08national Alliance Police Nationale,
28:10qui est avec nous, pour décrypter un petit peu ce qu'a
28:12dit Bruno Rotailleau.
28:14Bonjour, Eric Henry.
28:16Bonjour. Merci d'être
28:18avec nous. Il est moins revenu
28:20sur toutes les questions de sécurité,
28:22sauf que quand même, il a dit,
28:24et là, ça nous a un peu surpris,
28:2630% des forces de l'ordre
28:28sont affectées à la sécurisation
28:30des matchs de football.
28:32Vous confirmez ça ?
28:34Il y a effectivement
28:36un gros pourcentage de collègues qui sont
28:38mis à disposition
28:40sur la sécurisation
28:42des matchs, et notamment des matchs
28:44à haut risque. Comme vous le savez,
28:46vous ne le savez pas, je vous le dis là,
28:48également pour vos auditeurs,
28:50les matchs sont classés de 1
28:52à 5 quant à l'échelle
28:54de risque. Plus, évidemment,
28:56on se rapproche de 5, plus le match est dit
28:58à risque, et donc dangereux, et nécessite
29:00tant de forces de sécurité intérieure.
29:02En effet, c'est un vrai sujet
29:04parmi tant d'autres.
29:06Et c'est pour ça qu'il a dit que s'il y a besoin,
29:08si c'est nécessaire,
29:10il ira à la dissolution de groupes
29:12d'Ultra qui menacent la sécurité
29:14publique dans ces conditions, et qui
29:16mobilisent toutes ces forces de l'ordre. Je pense que c'est
29:1830% des forces de l'ordre qui sont mobilisées
29:20le week-end, ce n'est peut-être pas sur l'ensemble de la semaine.
29:22Oui, c'est ça. C'est 30%
29:24des forces de l'ordre qui sont mobilisées
29:26pour chaque match à risque.
29:28Évidemment, pas toute la semaine par H24, heureusement,
29:30parce que je ne sais pas comment on ferait pour assurer la sécurité
29:32au quotidien.
29:34Il a dit autre chose d'assez important, et Jean-François
29:36le rappelait tout à l'heure, ou Maxime,
29:38sur le narcotrafic,
29:40la lutte contre le narcotrafic,
29:42il dit qu'il doit y avoir
29:44un amendement
29:46pour avoir recours au déchiffrage
29:48des messageries privées,
29:50comme pour le terrorisme,
29:52parce que sinon, on n'y arrivera pas,
29:54et nous n'avons pas pu
29:56jouer des attaques mortelles, nous a-t-il dit,
29:58des attentats.
30:00On aurait pu le faire si nous avions eu accès
30:02à ces messageries. Ça, c'est essentiel
30:04pour vous, les forces de police, et l'ensemble
30:06des enquêteurs ?
30:08Complètement. La loi
30:10contre le narcotrafic est essentielle,
30:12et tout ce qui était
30:14prévu, qui avait été voté d'ailleurs en première lecture
30:16par le Sénat, doit être voté par
30:18l'Assemblée nationale en termes identiques. Malheureusement,
30:20comme vous le savez, il y a des amendements déposés
30:22et pas sur des petites dispositions.
30:24Le dossier coffre, la messagerie cryptée,
30:26mais c'est essentiel. On ne peut plus faire comme
30:28a dit le ministre, les écoutes
30:30de grands papas.
30:32Ce n'est pas possible.
30:34Sauf qu'il y a la question des libertés
30:36individuelles, etc., qu'il faut
30:38quand même préserver. Jusqu'où ?
30:40Jusqu'à quel niveau ?
30:42Un mot là-dessus.
30:44Le problème de cette disposition
30:46qui est réintroduite sous la forme d'un amendement,
30:48quand vous voyez à gauche, quand vous voyez dans les rangs de
30:50Renaissance, et quand vous voyez le Rassemblement national
30:52aussi, il y a une forme d'hostilité parce que c'est jugé
30:54liberticide.
30:56Donc, ce n'est pas gagné, cette histoire.
30:58Plus que cet aspect-là, il y a aussi,
31:00je pense qu'il est important de le dire,
31:02ça fonctionnera pour les messageries
31:04cryptées exactement comme ça marche
31:06actuellement pour les écoutes téléphoniques.
31:08Donc, s'il vous plaît, il n'y a aucune raison
31:10que le cadre change. Ce qui bloque, en revanche,
31:12beaucoup plus, c'est là, le vrai,
31:14si vous voulez, la véritable manifestation
31:16des avocats contre, c'est le fameux dossier coffre-fort.
31:18C'est-à-dire qu'en réalité, les juges
31:20seraient au courant de ce qu'il y a dans le dossier, mais certains
31:22avocats qui s'occupent
31:24de narcotrafiquants n'auraient pas accès au dossier.
31:26Parce que Bruno Rotailleau
31:28juge que certains peuvent être corrompus, donc si on
31:30veut vraiment lutter contre, donc on fait un dossier
31:32coffre-fort. Et ça a aussi élevé
31:34les narcotrafiquants au bout de la chaîne.
31:36Merci à vous.
31:38Merci Muriel qui était avec nous en ligne
31:40il y a quelques instants. Vous continuez de réagir.
31:420-826-300-300.
31:44Merci Eric Henry, délégué national
31:46Alliance Police Nationale. On va revenir
31:48aussi sur les déclarations dans un instant
31:50dans La Vérité en Face
31:52jusqu'à 10h bien sûr.
31:54Et sur la stratégie de l'entrisme
31:56des frères musulmans. Que faut-il faire ?
31:58Il dit, ils ont un agenda
32:00très précis. Il y a un rapport
32:02qui va bientôt être déclassifié.
32:04Ils veulent que la charia
32:06s'installe en France.
32:08C'est fort. On va la réécouter dans un instant
32:10et on va en débattre bien sûr.
32:129h10,
32:14Sud Radio, La Vérité
32:16en Face, Patrick Roger.
32:18La Vérité en Face avec Jean-François
32:20Akili, Maxime Liedot
32:22et vous au 0-826-300-300
32:24vous continuez de réagir.
32:26Notamment sur cette petite phrase
32:28que nous décryptons, cette interview
32:30de Bruno Retailleau qui était au micro
32:32de Jean-Jacques Bourdin ce matin,
32:34de 8h30 à 9h.
32:36Notamment sur le voile, puisque vous savez qu'il y a
32:38une polémique au sein du gouvernement.
32:40Il y a un clivage entre
32:42certains qui veulent interdire les signes religieux
32:44dans le sport et d'autres
32:46pas ou qui en tout cas sont réservés.
32:48Voici la déclaration très précise de Bruno
32:50Retailleau tout à l'heure.
32:52On doit interdire le port du voile
32:54dans les compétitions liées
32:56notamment avec les fédérations sportives
32:58en ce qu'elles ont une mission de service
33:00public. Le voile, je voudrais vraiment
33:02que les Françaises et les Français
33:04le sachent, c'est pas seulement un bout de tissu.
33:06Le voile c'est un étendard.
33:08Le voile c'est la soumission de la
33:10femme par rapport aux hommes. Il y a aujourd'hui
33:12des femmes qui meurent en Orient
33:14pour s'être dévoilées.
33:16Toutes les femmes qui portent le voile ne sont pas des islamistes.
33:18Écoutez-moi bien. Tous les
33:20islamistes, tous sans exception
33:22veulent voiler les femmes.
33:24Qu'en pensez-vous ?
33:26Est-ce que vous êtes d'accord avec ça ?
33:28Est-ce que le sport comme
33:30l'école doit être un terrain de neutralité ?
33:32Ou alors est-ce que
33:34ça permet aussi à certains
33:36en mettant le voile, je pense aux
33:38hijabeuses notamment dans le football, de jouer
33:40quand même et d'éviter qu'elles ne soient
33:42en fait à côté. Qu'en pensez-vous ?
33:440,826, 300, 300. J'aimerais
33:46vous entendre. Allez-y. Nous avons encore quelques minutes.
33:48Manu attend vos
33:50appels au standard. Maxime Liedau,
33:52Jean-François Kiel. Les hijabeuses, on a prouvé
33:54par A plus B, si vous voulez, que c'était davantage un message
33:56politique qu'autre chose. Mais il fallait écouter
33:58la totalité de l'interview chez Jean-Jacques Bourdin avec Bruno
34:00Rotailleau parce qu'il a pris le temps d'expliquer quelle
34:02était sa volonté. C'est-à-dire que bien sûr
34:04qu'à partir du moment où on était dans
34:06des compétitions sportives, où c'était
34:08géré par des fédérations
34:10qui avaient une portée de services publics,
34:12évidemment que la laïcité s'applique, donc
34:14évidemment que la neutralité était
34:16de mise. Il n'a rien dit d'autre. Et ensuite
34:18regardez ce qui se passe en Afghanistan,
34:20regardez ce qui se passe en Iran. Le voile
34:22est évidemment un objet
34:24de soumission politique. Il n'a
34:26fait en réalité que rappeler l'essentiel, mais
34:28le problème en réalité avec Bruno Rotailleau
34:30c'est qu'il a tellement tenu
34:32la même ligne pendant longtemps, notamment
34:34si vous voulez, face à une
34:36Macronie qui s'est toujours égarée en réalité
34:38sur des sujets comme la laïcité,
34:40sur des sujets comme l'islamisme, sur des sujets comme
34:42l'intrigue. C'est-à-dire qu'est-ce que vous entendez par égarée ?
34:44C'est-à-dire qu'ils ont eu des positions
34:46je crois que le Président de la République
34:48n'a jamais réellement saisi
34:50en réalité la gravité de faits comme celui-ci
34:52et qu'au sein du gouvernement, on le voit encore
34:54maintenant, les tentations si vous voulez
34:56d'alléger ce
34:58problème est réel. Donc aujourd'hui quand quelqu'un
35:00comme Bruno Rotailleau rappelle ce qu'on appelle
35:02les faits et
35:04il tient des propos de bon sens en réalité
35:06forcément ça nous chope
35:08selon vous peut-être mais peut-être pas
35:10Patrick, en Iran, en Afghanistan
35:12c'est la réalité.
35:14La controverse démarre, faut-il le rappeler
35:16par les propos de Marie Barzac
35:18la ministre des Sports, qui estime
35:20que le port du voile
35:22au fond n'est pas
35:24prosélyte
35:26c'est ce qu'elle dit en substance. Or
35:28la stratégie des frères musulmans
35:30depuis toujours, depuis des décennies
35:32est une stratégie à bas bruit
35:34il n'y a pas d'action violente
35:36il suffit, c'est une façon d'imposer
35:38les idées de la manière la plus
35:40douce possible pour qu'elles puissent
35:42ruisseller au sein des sociétés occidentales
35:44c'est ce que dénonce Bruno Rotailleau
35:46et pour arbitrer la chose
35:48il propose une loi
35:50tentant de passer par la loi qui le seul
35:52juge de paix
35:54et qui permettra de
35:56régler ce différent de Marie Barzac
35:58et d'autres qui disent
36:00que le port du voile n'est pas de l'antrisme
36:02elle le dit clairement, or c'est de l'antrisme
36:04et il a raison
36:06il y a un rapport
36:08qui pourrait être
36:10décalé, c'est ce qu'il a découvert
36:12ce rapport qui est arrivé quand il était
36:14il y a déjà eu un rapport à l'Assemblée Nationale
36:16il y a quelques mails sur l'antrisme dans le sport
36:18je conseille à tous ceux qui nous écoutent d'aller le lire
36:20vous voyez comment, et c'est pas seulement
36:22des petits clubs de foot en banlieue, si vous voulez
36:24c'est dans des grands clubs
36:26de basket, dans des grands clubs de tennis
36:28donc c'est ça que dénonce Bruno Rotaillot
36:30et en effet je pense que de la part de la
36:32Macronie durant les 7 dernières années
36:34il y a eu un tel flottement ou une telle légèreté
36:36à ne pas voir ces sujets que quand aujourd'hui
36:38on a un ministre de l'intérieur, non pas qui met des pieds
36:40dans le plat, mais qui traduit et qui exprime
36:42une volonté pure, dure, sincère
36:44de lutter contre ça
36:46forcément ça fait un peu mouche
36:480826-300-300, Cédric est avec nous
36:50du côté de Narbonne pour réagir
36:52sur ce sujet, bonjour Cédric
36:54Bonjour à vous tous
36:56J'avais une question
36:58parce qu'en fait c'est vrai qu'on entend toujours des hijabeuses
37:00des hijabeuses, des hijabeuses, c'est très bien
37:02mais le hijab est un sport ? Non
37:04je pense pas, donc on appelle ça des footballeuses
37:06ou des rugbyman ou des rugbygirl
37:08mais pourquoi des hijabeuses ?
37:10c'est-à-dire qu'en fait elles portent le hijab
37:12donc faut arrêter de dire des hijabeuses déjà parce que ça existe pas
37:14c'est pas un sport
37:16C'est elle avec
37:18des associations derrière
37:20qui se sont autoproclamées
37:22vous avez raison de souligner
37:24ça veut dire que dans ces cas-là en fait
37:26c'est la religion qui passe devant le sport
37:28donc ça doit pas exister
37:30donc vous vous êtes pour cette
37:32neutralité totale dans le
37:34sport, comme à l'école
37:36je me suis rendu compte que
37:38maintenant le rugby
37:40prend le dessus sur le football
37:42parce qu'il y a beaucoup de gens qui aiment le rugby
37:44parce que c'est une passion
37:46et surtout parce que c'est un sport qui est noble
37:48même s'il y a un peu de violence sur le stade
37:50mais c'est souvent pour déstabiliser l'adversaire
37:52mais ce qui se passe au football
37:54ne se passe pas au rugby
37:56et moi je suis fier de mon sport de rugby
37:58j'ai banni le football de toutes mes chaînes de télé
38:00je ne regarde plus un match de football
38:02c'est terminé
38:04ça fait 5 ans
38:06c'est terminé
38:08même les grands matchs Cédric en cachette
38:10même les grands matchs, je coupe du monde
38:12de quoi que ce soit, je ne regarde plus rien
38:14c'est fini, fini, fini
38:16c'est terminé pour moi
38:18c'est abusé
38:20regardez ce qui s'est passé
38:22j'en ai entendu parler sur votre antenne
38:24ce qui s'est passé entre Angers et Monaco
38:26mais on va aller où ?
38:28si les catholiques font ça
38:30Montpellier, Saint-Etienne
38:32on va où ?
38:34en fait la religion passe devant le sport
38:36non, je pense que le sport
38:38c'est un sport, la religion doit rester à sa place
38:40je ne dis pas qu'elle est mauvaise
38:42je ne dis pas qu'elle est bonne
38:44mais la religion doit rester à sa place
38:46c'est à dire dans l'enceinte de la mosquée
38:48de la paroisse
38:50mais non pas se retrouver dans des endroits
38:52tels que même dans les universités
38:54maintenant, ils vont prier dans les salles d'université
38:56mais on va où ?
38:58merci beaucoup Cédric
39:00merci à vous bien sûr
39:02d'avoir décrypté cette interview
39:04de Bruno Retailleau, le ministre de l'Intérieur
39:06qui était l'invité de Jean-Jacques Bordin
39:08Jean-François Aquillie
39:10Maxime Liédo également
39:12bien sûr nous allons y revenir tout à l'heure
39:14avec Valérie Expert dans ses débats
39:16mettez-vous d'accord, vous le savez
39:18c'est à partir de 10h30, 10h45 jusqu'à midi
39:20avant de retrouver André Bercoff
39:22avant cela, il y a la partie médias
39:24dans un instant de Gilles Gansman
39:26Valérie Expert qui vont probablement
39:28revenir sur ce qui fait beaucoup
39:30causer aussi dans les médias
39:32en fait aujourd'hui
39:34c'est la une de Paris Match. Que voit-on en une de Paris Match ?
39:36Cyril Hanouna
39:38et Tiffen Ozière
39:40donc la belle-fille du Président
39:42la fille de Brigitte
39:44Macron
39:46et bien il y a une histoire entre eux
39:48qui a commencé il y a quelques semaines
39:50et c'est aujourd'hui à la une de
39:52certains médias, nous allons voir ça
39:54avec Valérie Expert, Gilles Gansman
39:56dans un instant La Vérité en Face revient
39:58demain, Jean-Jacques Bordin aussi, puis ce soir
40:00on continuera à décrypter d'ailleurs dans les vraies voix
40:02bien sûr avec Philippe David
40:04et Cécile Ménibus, cette interview
40:06de Bruno Retailleau parce qu'il y a énormément de choses, bien sûr