• il y a 6 heures
L'ancien Premier ministre polonais souligne dans une interview accordée à Euronews que les Russes ont été en mesure de rompre tous les traités qu'ils ont conclus par le passé. C'est pourquoi, dit le politicien, tous les accords conclus avec la Russie doivent être soutenus par une force réelle.

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00:26Monsieur le Président, l'Ukraine a accepté l'américaine proposition de 30 jours d'arrêt d'armes.
00:31Les premiers commentaires sont arrivés.
00:33Zelensky dit que tout dépend maintenant de la bonne volonté de la Russie.
00:37La Russie a déclaré que oui, l'arrêt d'armes, mais ceux qui permettront que l'Ukraine ne se défend plus,
00:46elle utilise ce mot, seront les raisons de ce conflit.
00:51Comment vous voyez l'évolution des événements ?
00:54Il ne faut pas croire à n'importe quel mot qui sort de la définition du Kremlin.
00:59Les Russes et les Soviétiques pouvaient détruire tous les tractats.
01:05Les tractats doivent être soutenus par une force réelle.
01:09Les Ukrainiens ont cette force réelle,
01:12mais pour pouvoir contre-mettre la Russie, il faut une force soutenue par l'Ouest.
01:18Il y a deux blocs puissants à l'Ouest.
01:22L'un possède une force militaire et économique, l'autre, seulement économique.
01:27Le premier, bien sûr, c'est les Américains.
01:30Sans les Américains, c'est difficile d'imaginer un paix durable,
01:34et nous avons tous envie de le faire.
01:36J'espère donc que ce ne sont pas seulement les mots du ministre Lavrov ou du président Poutine
01:43mais aussi d'autres officiels, des ministres les plus élevés du pays.
01:48Les Russes pourront faire face à des changements dans l'avenir,
01:55mais surtout une force résistante, des obligations résistantes
01:59et des garanties sur le plan européen, mais aussi sur le plan américain.
02:03Si le président Trump est, on peut dire,
02:07le père de ce nouveau système pacifiste qui est en train de s'épanouir
02:13et qui est en train d'éclairer la guerre,
02:16j'espère que son autorité et l'autorité du pays américain
02:21permettront la durabilité de ce paix pendant de longues décennies.
02:37Je vois de nombreuses narrations du président Trump.
02:42Je ne m'habitue pas à ce qu'il dit à ce moment-là,
02:46je regarde seulement ce qu'il fait et ses actions le conduisent surtout à cela.
02:52Regardons un instant l'aspect américain.
02:54Il est en train de dire qu'il n'est pas en train d'agir,
02:58qu'il n'est pas en train d'agir,
03:00qu'il n'est pas en train d'agir,
03:02qu'il n'est pas en train d'agir,
03:04mais qu'il n'est pas en train d'agir.
03:06Je regarde un instant l'aspect américain.
03:08Je regarde un instant l'aspect américain.
03:10Les forces américaines et les ressources américaines
03:12pourraient être retirées,
03:14partiellement connectées,
03:16partiellement dédiées au Pacifique,
03:18au pays chinois.
03:20Il faut donc de ses partenaires européens
03:22demander à nous tous,
03:24tous les pays européens,
03:26et notamment la NATO,
03:28de se poser sur la hauteur de notre mission.
03:30Sans l'aide américaine,
03:32sans l'aide américaine,
03:34nous n'aurions pas pu être en paix en Europe
03:36pendant des dizaines d'années.
03:38C'est grâce à l'aide américaine
03:40et à sa présence en Europe
03:42que la guerre froide a été vaincue.
03:44Les Européens ont trop vite oublié cela.
03:46Restons-y sur la question de la sécurité,
03:48car l'Europe a fait beaucoup d'efforts
03:50sur cette question,
03:52et semble se consolider
03:54autour d'une idée de son propre
03:56allié de défense,
03:58de son propre armée forte européenne.
04:00Vous dites que sans l'aide américaine,
04:02ce n'est pas possible.
04:04C'est votre réponse
04:06à ces efforts européens
04:08pour améliorer la défense
04:10dans notre communauté.
04:12J'apprécie beaucoup l'effort
04:14pour améliorer la qualité
04:16de notre défense en Europe.
04:18Comme je l'ai fait
04:20quand j'étais premier ministre,
04:22comme la Pologne l'a fait
04:24sous mon commandement,
04:26nous avons transversé nos ressources
04:28et nous sommes aujourd'hui
04:30le pays de 32 pays de l'Atlantique
04:32qui a le plus d'efforts
04:34pour la défense.
04:36En Europe, c'est différent.
04:38Les mots que j'entends depuis un an,
04:40deux, trois, ne font pas l'objet d'efforts.
04:42Les Européens,
04:44nous Européens,
04:46avons aussi des instruments
04:48dans nos mains
04:50pour améliorer la guerre
04:52ou améliorer la probabilité
04:54de la fermeture.
04:56Nous avons aussi des activités
04:58de l'Union Européenne
05:00qui sont froides dans les banques
05:02européennes.
05:04Prenons ces activités
05:06et la Russie s'assoit
05:08à un tableau immédiatement
05:10car elle a peur
05:12de perdre 300-350 milliards de dollars
05:14pour toujours.
05:16Les signals qui viennent
05:18de l'Office Oval
05:20ne vous inquiètent pas?
05:22Je me souviens
05:24que vous avez parlé
05:26à l'Assemblée Européenne
05:28de l'amélioration
05:30des relations transatlantiques.
05:32Mais il me semble que
05:34Trump s'est éloigné
05:36de ces relations.
05:38Est-ce que vous avez
05:40une idée
05:42pour parler
05:44avec les partenaires
05:46européens
05:48et les représentants
05:50de l'OTAN
05:52pour qu'ils reviennent
05:54de l'Europe?
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07:18C'est comme ça qu'il a trouvé une solution compromettante.
07:48Monsieur le Premier ministre, est-ce que l'Ukraine, en négociant le paix, devrait agir sur les erreurs territoriales suggérées par l'administration américaine?
07:58Ce sont les mots qui ont été prononcés par les représentants de l'administration Trump.
08:02Ce que l'accepte le Président et le gouvernement ukrainien et le peuple ukrainien, c'est ce qu'ils décident sur les conditions d'accès au paix.
08:15Monsieur le Président, si vous deviez dire, qui est maintenant le leader européen de l'opinion?
08:20Il y a un moment, il y avait Angela Merkel.
08:23Est-ce que tout le monde s'est reconnu avec elle ou pas?
08:26Mais elle était une personnalité forte européenne.
08:29Ensuite, il semblait qu'Emmanuel Macron avait aussi cette ambition.
08:33Maintenant, il y a aussi le premier ministre britannique, Starmer, qui a appelé le sommet des leaders.
08:39Qu'est-ce que vous en pensez? Est-ce qu'il y a une personne autour de qui vous êtes prêts à vous concentrer?
08:45Il n'y en a pas et je ne doute pas qu'il y en ait.
08:48J'ai une vision d'Europe différente de celle de la France franco-allemande,
08:52dont vous avez parlé tout à l'heure dans le contexte des leaders de ces deux pays.
08:57C'est-à-dire que, tant que les Allemands et la France vont empêcher les autres pays d'appuyer leur politique,
09:04tant que l'Union Européenne s'appuie sur des forces intermédiaires,
09:10ce sont ces forces intermédiaires qui ont amené au Brexit.
09:14J'interroge donc les leaders de l'Union Européenne d'aujourd'hui
09:18que le soutien vers la centralisation, vers l'autocratie,
09:23c'est-à-dire l'autocratie de Bruxelles qui va donner des coups à Kiev et à Marseille,
09:28c'est une voie absolument nulle.
09:31L'Union Européenne peut être forte quand elle sera l'Union des pays souverains.
09:36Nous travaillons de près, en tant qu'européens républicains, conservateurs et réformistes,
09:43avec une groupe de patriotes pour l'Europe,
09:47parce qu'ils comprennent aussi que l'Europe est l'Europe des pays souverains.
09:53Et c'est seulement quand l'Union Européenne va comprendre cela,
09:57que je vois les fondamentaux pour la construction de l'avenir.
10:02Mais ce n'est pas la force intermédiaire qui a éloigné l'Union Européenne
10:06si chaque pays s'occupe de ses intérêts.
10:09Si nous sommes d'accord que nous sommes une forme de fédération,
10:13alors peut-être que nous devrions...
10:15Nous ne sommes pas d'accord, je ne suis pas d'accord.
10:18Si c'est le cas, nous sommes une confédération lente,
10:21et non pas une fédération,
10:23et en particulier nous ne sommes plus sous-organisés
10:26par le monarque centraliste de Bruxelles,
10:29qui est dirigé principalement par l'Union Européenne.
10:32C'est un monde qui va dans un très mauvais sens.
10:35L'application de nouvelles compétences,
10:37et ce sont des essais de l'Union Européenne
10:40et des changements d'accord,
10:43si les pays sont sérieux et s'occupent de leurs intérêts,
10:46ils sont en mesure d'obtenir un compromis.
10:49Et dans ce compromis, l'Union Européenne a fonctionné
10:52pendant 50 ans, pas mal.
10:54Mais depuis qu'elle a accéléré de plus en plus,
10:57et qu'elle veut décider de la vision mondiale
11:00des pays membres,
11:02ce n'est pas un pont trop loin,
11:04c'est deux ponts trop loin.
11:06Monsieur le Premier ministre,
11:08les réformistes ont aussi un point de vue mondial,
11:11et vous pensez aussi que c'est le seul point de vue mondial
11:14qui est juste.
11:16Ils doivent se rencontrer.
11:18Non, monsieur l'éditeur, non.
11:20Le point de vue mondial,
11:22le regard vers la vie,
11:24c'est une question communautaire,
11:26c'est une question individuelle
11:28de chacun d'entre nous.
11:30Nous sommes tolérants.
11:32Nous comprenons que le monde est différent.
11:34Les conservateurs comprennent
11:36qu'il faut s'occuper de la tradition,
11:38mais qu'il faut changer ce qui est mauvais
11:40dans le monde d'aujourd'hui.
11:42Les conservateurs sont aussi une force de changement,
11:44et non seulement une force qui conserve l'histoire,
11:46car nous ne nous attachons pas
11:48à tout ce qui est,
11:50même si c'est mauvais pour les gens.
11:52Ce qui est mauvais, il faut le changer.
11:54Par contre, l'imposition
11:56par le mainstream européen,
11:58par les socialistes,
12:00c'est le déplacement de toute l'Union Européenne
12:02vers la gauche et l'imposition
12:04qui concerne les questions de conscience,
12:06mais aussi l'essai de censurer les gouvernements,
12:08l'essai de détruire les gouvernements
12:10démocratiquement sélectionnés,
12:12ce qui s'est passé
12:14avec la Commission européenne
12:16et l'attaque sur mon gouvernement,
12:18ou l'attaque sur le gouvernement
12:20en Budapest, ce qui se passe
12:22aujourd'hui en Bucurest,
12:24c'est l'essai centraliste
12:26d'imposer sa volonté
12:28d'un seul endroit en Europe.
12:30Je n'ai absolument pas d'accord sur cela
12:32et je n'ai pas combattu
12:34jusqu'à la dernière drogue.
12:36Mais le candidat romand,
12:38Giorgescu,
12:40sympathise avec le Poutine,
12:42avec la Russie poutine.
12:44Gerhard Schröder et Olaf Scholz
12:46aussi le sympathisent.
12:48Un instant, un instant.
12:50Olaf Scholz a vraiment voulu envoyer
12:525 000 chaussures,
12:54et c'était probablement une blague
12:56pour l'Ukraine.
12:58Olaf Scholz a appelé Poutine
13:00pour dire à tous les leaders,
13:02à tous ceux qui étaient
13:04devant les pays et les gouvernements
13:06qu'il fallait
13:08amener la Russie dans cet orbite démocratique.
13:10Je crois qu'il n'a pas de sens de revenir là-dessus.
13:12Un instant, c'était la phase
13:14la plus brutale de la guerre
13:16quand ils s'approchaient au Poutine.
13:18Mais il y a encore quelque chose
13:20de beaucoup pire.
13:22Ce n'est pas seulement des mots.
13:24Tout le modèle opérationnel
13:26du business allemand
13:28est basé sur les ressources chères
13:30des énergies russes,
13:32sur les gaz chers, les matières chères,
13:34l'Europe chère de la Russie.
13:36Ce modèle est tombé dans les déchets
13:38avec les tirs de l'armée russe
13:40envers l'Ukraine.
13:42Monsieur le Premier,
13:44le Premier Donald Tusk a dit
13:46que la Pologne ne va pas envoyer
13:48des soldats pour l'Ukraine.
13:50C'est lié à notre situation
13:52de sécurité,
13:54à la nécessité de s'occuper
13:56de notre territoire.
13:58Est-ce que vous partagez
14:00l'opinion du Premier Tusk ?
14:02Je rime, car le Premier Tusk
14:04est en mesure de dire une chose
14:06à l'avenir,
14:08et de le dire à l'après-midi.
14:10Tusk est en mesure de dire
14:12qu'il ne doit pas croire
14:14à n'importe quelle blague,
14:16qu'il est un fraudeur de la première eau.
14:18Donc, oui,
14:20notre formation politique
14:22est contre l'envoyage
14:24des armes polonaises pour l'Ukraine.
14:26Et c'est aussi authentique.
14:28Parce qu'on ne sait pas
14:30ce qui se passe avec Tusk.
14:32Donc, je comprends que vous pouvez dire
14:34que votre formation
14:36soutient le gouvernement polonais
14:38en ce qui concerne
14:40l'envoyage des soldats pour l'Ukraine.
14:42Le gouvernement polonais,
14:44tant qu'il n'a pas changé d'opinion,
14:46car il change très souvent
14:48l'opinion du Premier,
14:50soutient notre résolution
14:52parce que la crédibilité
14:54est très importante dans la politique.
14:56Tusk, qui a dit un jour
14:58que le président Trump,
15:00président des Etats-Unis depuis 30 ans,
15:02est un agent russe,
15:04et puis, un instant plus tard,
15:06il dit qu'il n'a rien dit.
15:08Alors, je crois que la crédibilité
15:10qui est tombée dans les troncs
15:12de dire qu'il n'a rien dit.
15:14Dans des sujets si importants
15:16et si fondamentaux
15:18comme la sécurité du pays,
15:20je crois qu'il est important
15:22de ne pas attaquer, par exemple,
15:24le ministre des Affaires étrangères
15:26qui est appelé
15:28un petit homme
15:30par l'administration américaine
15:32de Moscou.
15:34Quand j'étais Premier,
15:36c'était lors de la crise
15:38à la frontière bielorussienne,
15:40la crise du Covid,
15:42la crise ukrainienne.
15:44J'ai invité l'opposition,
15:46dont le président Tusk,
15:48à discuter avec tout le monde.
15:50J'ai prouvé que je pouvais le faire.
15:52Aujourd'hui, il y a une crise
15:54énorme autour de nous,
15:56et Tusk essaie de détruire l'opposition
15:58en nous forçant
16:00à se défendre.
16:02Tout le monde est anihilé,
16:04et Tusk n'utilise plus
16:06les méthodes démocratiques.
16:08Aujourd'hui, il n'y a pas de démocratie
16:10en Pologne. Je ne plaisante pas.
16:12Aujourd'hui, il n'y a pas de procurature légale.
16:14Aujourd'hui, il n'y a pas de médias
16:16généralement organisés,
16:18car les médias ont été
16:20pris en force
16:22il y a plus d'un an.
16:24Aujourd'hui, il y a de la propagande.
16:26Monsieur le Premier ministre,
16:28ma dernière question s'adresse
16:30à vous personnellement.
16:32Je me demande si vous avez pu
16:34répondre à cette question
16:36sans l'appeler Donald Tusk.
16:38Vous avez été accusé
16:40d'avoir voté
16:42contre la pandémie
16:44en 2020.
16:46Dans votre environnement politique,
16:48il y a plus de personnes
16:50qui ont été accusées
16:52ou qui ont été arrêtées.
16:54Je me demande,
16:56en parlant de politique,
16:58si vous vous réveillez
17:00et vous dormez,
17:02que pensez-vous ?
17:04Je me réveille, je me dorme
17:06très bien.
17:08Je ne suis pas surpris,
17:10comme je l'ai dit,
17:12de ce que se passe
17:14dans notre pays.
17:16Cela me rappelle les années 80.
17:18Dans les années 80,
17:20j'étais un jeune membre
17:22de la solidarité.
17:24Une solidarité radicale
17:26qui a combattu
17:28avec la Communauté,
17:30la démocratie,
17:32la liberté d'expression.
17:34Donc, les chicanes
17:36qui se produisent
17:38aujourd'hui,
17:40c'est le régime démocratique.
17:42Et tous ces témoignages
17:44des personnes qui ont été
17:46témoignées dans ces affaires,
17:48par exemple des travailleurs
17:50du Fond du Solidarité,
17:52ce sont des témoignages
17:54de la main-d'oeuvre ?
17:56Vous parlez d'accusations
17:58procuratoires,
18:00du régime,
18:02vous utilisez des mots
18:04très forts,
18:06vous dites que
18:08les enfants de 4 ans
18:10et de 12 ans sont
18:12laissés sans soin,
18:14sans mère, sans père,
18:16et en plus,
18:18vous avez mentionné
18:20les élections.
18:22Je suis fier du fait
18:24que j'ai essayé
18:26d'organiser des activités
18:28qui permettent
18:30d'organiser les élections présidentielles.
18:32Les élections, c'est
18:34le cœur de la démocratie.
18:36Si je n'ai pas organisé
18:38ces activités qui permettent
18:40d'organiser les élections
18:42présidentielles,
18:44je devrais être
18:46accusé de ne pas
18:48faire de la Constitution.
18:50Vous avez le sentiment
18:52que ces accusations
18:54sont fausses ?
18:56La procuratrice
18:58n'est pas légale,
19:00donc il est difficile
19:02de m'en rappeler.
19:04Oui, je crois que
19:06ces accusations sont fausses.
19:08Je crois dans
19:10les pseudo-arguments,
19:12mais je ne connais pas
19:14toutes les affaires.
19:16Je vois ce que fait
19:18la gouvernance.
19:20Elle utilise
19:22l'apparat communiste
19:24utilisé par la PRL
19:26contre l'opposition.
19:28C'est la PRL-BiS.
19:30Quelles sont les
19:32chronologies des événements
19:34devant vous ?
19:36Madame la rédactrice,
19:38s'il vous plaît,
19:40ne vous inquiétez pas.
19:42Je suis allé à la procuratrice
19:44pour ne pas faire de scènes.
19:46J'ai refusé
19:48d'accuser.
19:50On verra.
19:52Je vous remercie.
19:54Merci.

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