Retrouvez le replay du débat de l'Équipe de Greg du 17/03/2025.
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00:00Et avant d'accueillir Véronique Cradiot en direct avec nous dans l'émission, Giovanni
00:07Casteldi à Clairefontaine avec un joueur qui ne va pas rester, Giovanni, bonsoir.
00:11Bonsoir Greg, effectivement on savait qu'il était diminué, touché à une cheville marquûe
00:18sur la rame, a fait constater sa blessure aux alentours de 15 heures ici à Clairefontaine.
00:22Il ne va pas rester au rassemblement de l'équipe de France pour l'instant la tendance est
00:26qu'il ne soit pas remplacé puisque vous le savez les listes étaient élargies avec
00:29la présence de Désiré Doué mais ce n'est pas impossible qu'un autre joueur arrive,
00:32on vous en dira plus dès qu'on en saura plus Greg.
00:35Merci Giovanni, on vous retrouve tout à l'heure depuis Clairefontaine, Raphaël on rappelle
00:38ce qui s'est passé hier soir concernant le clan Rabiot au Parc des Princes.
00:41Oui, on rappelle qu'Adrien Rabiot de retour au Parc des Princes portait le brassard de
00:45capitaine de l'Olympique de Marseille qui a vécu donc une soirée tendue au Parc des
00:49Princes entre insultes répétées, banderoles hostiles ou encore bronca à chaque ballon
00:53touché dès son entrée sur la couse du Parc des Princes, il est tensé par les supporters
00:56du PSG notamment venant de la tribune Auteuil, pendant la partie on voit et entend des jeux
01:01de mots sur le surnom de Rabiot, le duc et des insultes envers Véronique Samamand, des
01:04propos plus que déplacés et on l'a appris ce matin, Véronique Rabiot va porter plainte
01:09après ces banderoles et chants injurieux qui ont donc eu lieu pendant la rencontre.
01:14Véronique Rabiot nous fait l'amitié d'être avec nous en direct ce soir dans l'équipe
01:17de Greg, bonsoir Madame Rabiot, bonsoir Monsieur, merci d'être avec nous ce soir pour venir
01:22témoigner après cette soirée, ce classique au Parc des Princes qui aurait dû être une
01:27fête du football et qui ne l'est pas bien évidemment, vous avez décidé de porter
01:30plainte après ce qui s'est passé hier, c'est bien cela ?
01:33Oui, oui, oui, j'avais porté plainte, pour l'instant on voit avec les avocats qu'est-ce
01:39qu'il est possible de faire exactement, mais oui, bien sûr, bien sûr.
01:45Comment vous avez vécu la soirée ? Est-ce que la colère est retombée après presque
01:4924 heures après le match ? Non, c'est-à-dire que bien sûr que je suis
01:58en colère, je suis en colère pourquoi ? Parce que je trouve qu'il y a toujours deux poids
02:05et deux mesures, c'est ce que j'ai dit à votre confrère ce matin, si Adrien fait
02:12une erreur, il fait la une de tous les journaux, de tous les médias, des télés, des radios,
02:20on entend parler pendant une semaine et la personne n'a bougé, juste Loïc Tanzy m'a
02:25appelé, m'a écrit hier soir et il a été le seul vraiment à réagir immédiatement
02:32et c'est pour ça que je vous parle aujourd'hui.
02:35Loïc Tanzy est avec nous autour de la table évidemment, depuis ce matin vous avez parlé
02:40avec le confrère de France Info pour être tout à fait précis, il y a eu une réaction
02:44sur Instagram de votre fils Adrien Rabiot qui est en ce moment même à Clairefontaine,
02:48on va la faire découvrir peut-être au grand public, ceux qui ne sont pas sur les réseaux,
02:51une déclaration très forte, je l'ai dit, insulter une mère et un père décédé, trois
02:57points de suspension, tout se paye un jour, vous ne l'emporterez pas au paradis, croyez-moi,
03:02Nasser, tu peux avoir tout l'argent du monde et même plus, la classe ça ne s'échette
03:07pas, déclaration très forte d'Adrien Rabiot avec la mise en cause de Nasser Al-Raleifi,
03:11le président du Paris Saint-Germain, sans son nom de famille, sans le PEG, il évoque
03:16directement le président du PEG, est-ce que ça sous-entend, est-ce que ça veut dire
03:21que pour vous tout cela est orchestré ?
03:22Non, je n'irai pas jusque-là, je ne pense pas que ce soit orchestré, mais je pense
03:28qu'il y a une part de responsabilité évidemment, parce qu'on ne peut pas rentrer des banderoles
03:34de cette taille sans que ça se sache, ou alors si le club n'est pas au courant, c'est
03:43que le club est mal géré, mais on sait très bien que c'était connu à l'avance, on
03:51le sait très bien, tout le monde le savait, j'ai reçu moi-même des messages sur Instagram
03:58où on me disait, tu vas voir le traitement qu'on te réserve à toi et à ton fils, le
04:07père va se retourner dans sa tombe, enfin bon, donc c'était connu, tout le monde savait
04:17qu'il y aurait forcément des réactions, et pas gentil, donc voilà.
04:23Vous savez forcément, et Adrien le sait mieux quiconque, on a bien vu sa force de
04:27caractère encore hier, qu'un tel message mettant en cause le président du Paris Saint-Germain,
04:32ça va faire parler, ça va entraîner une réaction, comment est né ce message, c'est
04:36Adrien tout seul, vous en avez discuté ensemble, si je peux vous poser la question ?
04:39Non, non, il a fait parce que c'est un grand garçon, mais de toute façon on ne va pas
04:44polémiquer, les réactions c'est plutôt les nôtres qu'il faut prendre en compte, je suis
04:52il va y avoir des réactions, mais on devrait plutôt s'interroger sur ce qui se passe dans
04:59les stades, on n'est pas les seuls, vous avez vu ce qu'il s'est passé à Montpellier, à
05:03Nice, donc il y a un moment où les pouvoirs publics devraient s'interroger sur ce qui
05:11se passe dans les stades, c'est pas la réaction d'un seul homme, voilà.
05:17Évidemment, c'est aussi parce qu'Anna Rabiot est un titulaire incontestable de l'équipe
05:20de France et une star de notre championnat, alors nous on passe notre temps à dénoncer
05:24dans cette émission ce genre de propos abjects, de banderoles, franchement si on pouvait éviter
05:30de parler de casse, d'abrutis et de haine, on s'en priverait largement, croyez-moi bien
05:37Véronique Rabiot.
05:38Karim Ben Ali, une question pour vous.
05:39Bonjour Véronique Rabiot, vous avez parlé des pouvoirs publics et je voulais emboîter
05:43le pas là-dessus, c'est vrai cette semaine, avant le match, il a été dit que ce match
05:49pourrait être arrêté si jamais il y avait des chants racistes, homophobes ou des gestes
05:55déplacés ou des propos déplacés en tribune, manifestement ce fut le cas à votre rencontre
05:59évidemment, mais également avec d'autres chants qu'on a pu entendre hier au Parc des
06:04Princes, vous regrettez hier que l'arbitre n'ait pas arrêté la rencontre ?
06:08Je vais vous dire vraiment ce que je pense, c'est vrai que j'ai dit à votre confrère
06:13ce matin, tout le monde était prévenu, il avait été dit que s'il y avait des chants
06:19homophobes ou autres, que le match serait arrêté, j'ai dit le match n'a pas été
06:23arrêté, il m'a posé la question est-ce que vous pensez que l'arbitre n'a pas fait
06:26son travail, j'ai dit ben oui, je pense que l'arbitre n'a pas fait son travail, mais
06:34je sais aussi que forcément on n'a pas envie d'arrêter ce genre de match parce
06:41qu'évidemment il y a tellement d'enjeux, comme j'ai dit à votre collègue, Adrien
06:48Rabiot et Véronique Rabiot, nous ne sommes pas assez puissants forcément, c'est le
06:53pot de terre contre le pot de fer, mais d'un autre côté je vais vous dire, et c'est
06:57ce que j'ai dit à mon fils, parce qu'il n'était pas avec moi quand j'ai parlé
07:01à Julien Frémont, mais j'ai dit à Adrien, tu sais, d'un autre côté, je sais que
07:09les matchs, si on les arrête, les premiers pénalisés sont les footballeurs, parce que
07:15les footballeurs ont travaillé, pour eux c'est important, et que les joueurs qui
07:19sont sur le terrain, les deux équipes, ils sont au-dessus de tout ça, voilà, et qu'effectivement
07:26si on arrête un match, c'est les footballeurs qui sont pénalisés.
07:31Oui, oui, on comprend très bien, et d'ailleurs on avait alerté nous vendredi sur ça, et
07:36on avait Bruno Salomon qui commente pour Ici Paris Île-de-France, ou encore Loïc
07:41qui suit au quotidien pour le journal, on était là, on se demandait si le match irait
07:44au bout, on ne voulait pas faire les oiseaux de mauvaise augure, force est de constater
07:47qu'il y a eu des débordements.
07:48Loïc Tanzy.
07:49Oui, bonsoir Madame Rabiot, on parlait de la réaction du monde médiatique, est-ce
07:54que ce n'est pas aussi le moment pour les coéquipiers, Madame Rabiot est dans l'équipe
07:58de France en ce moment, est-ce que ce n'est pas le moment aussi pour ses coéquipiers,
08:01notamment ceux qui jouent au Paris Saint-Germain, qui étaient sur la pelousière, de réagir,
08:04de prendre aussi leurs responsabilités, d'appeler tout le monde au calme ?
08:07Non, non, je ne pense pas, franchement je ne pense pas, parce que je ne veux pas, les
08:13gens qui veulent réagir, ils réagissent, moi je dis que ceux qui doivent réagir vraiment,
08:20c'est ceux qui ont le pouvoir, et qu'on est toujours en train de nous raconter, nous
08:27faire de grands discours, mais qu'en réalité, quand il se passe des problèmes, il n'y a
08:36personne qui réagit, c'est ça, moi c'est ce qui me dérange, c'est pour ça que je
08:41m'indigne.
08:42Alors c'est vrai que ce n'est pas la première fois que ça arrive, des insultes dans un stade,
08:45alors là, évidemment, c'est sublimé dans le mauvais sens du terme par l'histoire d'Adrien
08:51Rabiot à Paris, et par votre histoire familiale, et c'est ce qui rend encore plus dégueulasse
08:56bien sûr la banderole, malheureusement ce n'est pas nouveau, et je ne sais pas si un
09:00jour on en arrivera à l'éradiquer, vous voyez ce que je veux dire, pour vous c'est
09:02quoi la solution finalement, en étant une des victimes de ce genre d'insultes ?
09:06Mais moi je ne me considère pas comme une victime non plus, attendez, moi je veux juste
09:15que il y ait des gens qui s'opposent, qui se révoltent, qui bougent, ceux qui ont le
09:22pouvoir de le faire, moi je n'ai pas le pouvoir de le faire, comme je vous dis, je ne suis
09:26pas assez puissante, mais comment éradiquer, j'en sais rien, ce n'est pas à moi de trouver
09:33des solutions, moi ce que je vois c'est qu'on est dans le monde du sport, que c'est un match
09:38de foot, un match de foot important, bon il y a des rivalités, et c'est normal, c'est
09:43une bonne guerre, voilà, ça devrait être Bon Enfant, on a dépassé ce stade depuis
09:49des décennies, où il est le football populaire, c'est terminé tout ça, on est dans un monde
09:57de business, dans un monde de fric, il n'y a plus personne qui veut prendre position
10:03parce que tout le monde a peur du PSG, c'est ça la vérité, c'est que tout le monde a
10:07peur du PSG, donc bon, levez-vous, parlez, même vous les journalistes, mon fils vous
10:12l'avez dit déjà l'autre fois, allez-vous, vous n'êtes pas choqués, voilà, il faut
10:18prendre position, il faut appeler un chat un chat, voilà.
10:21J'ai eu votre avocat tout à l'heure pour tout vous dire, quand il m'a dit la presse
10:25aussi a été douce, moi je n'ai pas commencé l'émission à 18h, je suis là, je vous prends
10:29en direct avec grand plaisir, Véronique Rabiot, pour dénoncer ça, il n'y a personne qui
10:34peut dire, j'ai aimé ce que j'ai vu au Parc des Princes, de ce côté-là, je n'ai pas
10:41spécialement peur du PSG en tout cas.
10:43Non, non, mais la seule personne qui a réagi hier soir, qui m'a écrit hier soir, c'est
10:50Loïc Tangy, qui m'a demandé si j'allais bien, qui a parlé avec moi, et il peut vous
10:55montrer mes messages, je lui ai dit mais c'est quand même dingue, c'est qu'un seul journaliste
10:59à réagir, parce que chaque fois qu'il y a eu un problème, les gens ont réagi immédiatement,
11:07les journalistes immédiatement, ça fait 13 ans que ça dure, ça fait 13 ans qu'on
11:14parle de nous, ça fait 13 ans que chaque fois qu'il a fait un pas de travers, Adrien,
11:21on a fait les télés, les journaux, on a menti, on nous a insulté un jury, on a diffamé,
11:28bon voilà, on a avalé toutes les couleuves, mais je veux dire, ça a été immédiat,
11:35pourquoi là c'était pas immédiat, pourquoi il n'y a pas, il y avait des gens dans la
11:39corbeille, il y avait une ministre, il y avait du monde dans la corbeille, pourquoi ces gens-là
11:47ils ne se lèvent pas, pourquoi ils ne parlent pas ?
11:51– La réalité c'est qu'il faut aussi que ce soit fait médiatiquement, vous voyez là
11:54ce soir on vous donne la parole, il fallait que ce soit fait, mais se lever dans un stade
11:59quand vous êtes au milieu de 48 000 personnes, peut-être que ça aurait été un symbole,
12:03je ne sais pas, très sincèrement en tout cas j'entends votre cri de colère,
12:06soyez-en persuadés.
12:07– Non mais quand, vous savez, quand il se passe quelque chose, les gens vont sur Twitter
12:13immédiatement, immédiatement, je veux dire, il y a des gens qui auraient pu réagir tout de suite
12:19après le match ou même pendant le match, ben non ça ne s'est pas fait.
12:24– Hier dans la corbeille vous avez parlé des officiels, effectivement il y avait Rachida Dati,
12:28la ministre de la Culture, il y avait Vincent Labrune qui était là également,
12:32le président de la Ligue, vous regrettez que ces personnes-là n'aient pas pris la parole
12:36après le match ou même ce matin ?
12:37– Mais bien sûr, mais c'est ce que je dis, mais c'est ce que je dis,
12:41c'est exactement ce que je dis, ceux-là et d'autres, voilà, c'est quand même incroyable.
12:48– Mais malheureusement des banderoles et quand on a vu ce qui s'est passé à Montpellier
12:52aussi dans l'après-midi, ce n'est pas la première fois,
12:55et moi je peux malheureusement vous le certifier.
12:57– Non mais enfin ce n'est pas la première fois, mais écoutez…
12:59– Ce n'est pas la dernière.
13:00– Non mais ce n'est même pas ça, ce n'est pas la première fois,
13:02mais enfin là c'était quand même assez violent, vous reconnaissez ?
13:05– Bien sûr, sinon je ne vous donnerais pas la parole.
13:08– Qui est ton vrai père ? Qui est ton vrai père ?
13:11Avec quatre noms de footballeurs, non mais attendez,
13:15et qu'ils ont chanté Véronique est une salope, pute de mère en fils,
13:21mais dites-le, enfin franchement, et il n'y a personne qui réagit,
13:25ça ne dérange personne, ça ne gêne personne.
13:28– Moi j'ai le sentiment que ça nous dérange, puisqu'on vous donne la parole,
13:31on vous laisse donner, en tout cas on est là,
13:32je sais bien que ce n'est pas nous que vous ciblez,
13:34ce n'est pas la question là-dessus.
13:35– Non, ce n'est pas vous que je cible, je dis,
13:37et je dis que quand il s'agit de réagir immédiatement,
13:42tout le monde sait le faire, immédiatement, immédiatement après le match,
13:46immédiatement pendant le match, voilà.
13:49– Donc aujourd'hui vous êtes en colère contre le président de la Ligue,
13:51contre eux-mêmes la FED, contre les présidents des clubs ?
13:55– Non, je suis en colère tout court, je ne sais pas qui,
13:59je ne vise personne en particulier, ce que je vous dis,
14:03c'est qu'à chaque fois qu'Adrien a fait un pas de travers,
14:05ça a été immédiat, on a fait toutes les télés, toutes les radios,
14:10ça a duré pendant une semaine, et c'est parti très fort dès le départ,
14:14voilà, c'est ça que je dis, voilà.
14:17– Je vais me faire juste deux secondes, l'avocat du Dia,
14:19pas sur ce qui s'est passé hier, je vous le dis tout de suite,
14:21avant que vous ne provoquiez une colère sur moi,
14:23quand on est une star médiatique du football et qu'on est dans des grands clubs,
14:27et qu'on est tout ça, il peut y avoir aussi un traitement
14:29qui est lié aussi à cette puissance que représente Adrien,
14:31mais là, vous pensez que c'était la goutte d'eau,
14:33ça y est, vous ne laissez plus rien passer ?
14:37– Non, ce n'est pas la goutte d'eau, non, ce n'est pas que je ne laisse plus rien passer,
14:41c'est que là, c'est vraiment, c'est hors sujet, c'est hors football,
14:50écoutez, vous avez lu la banderole, qui est son vrai père ?
14:56Non mais franchement, ça ne vous choque pas ?
14:58Ça ne vous choque pas ?
15:01Avec quatre noms de footballeurs ?
15:04– Bien sûr que si, je ne peux pas vous répondre aux choses que ça,
15:06bien sûr que si, ça nous choque, et je comprends votre douleur,
15:08surtout quand on connaît votre histoire.
15:09– Mais ce n'est pas ma douleur, je ne souffre pas, je suis indignée, monsieur,
15:14c'est totalement différent, votre collègue m'a posé la même question,
15:17vous êtes blessée ? Non, je ne suis pas blessée,
15:19je suis indignée, je suis indignée parce que je trouve qu'il y a toujours
15:24deux fois deux mesures, c'est ce que je suis en train de vous expliquer,
15:28on a tapé sur Adrien à chaque fois qu'il a fait un pas de travers,
15:32et ça a été immédiat, et là, personne ne réagit.
15:35– Vous, vous portez plainte, l'Olympique de Marseille…
15:38– Je me rappelle, je me souviens, quand il ne s'est pas rendu en équipe de France,
15:43tout ce qui a été dit, on voulait même lui enlever sa nationalité française,
15:46et c'est parti très très fort, en plus il y a eu des mensonges à cette époque-là,
15:51on ne va pas revenir sur cette histoire, ce que je veux dire,
15:54c'est qu'à chaque fois qu'il y a eu un sujet, tout le monde s'en est emparé,
15:59au moment de l'équipe de France, on avait même demandé son allié
16:02au président de la République, il y avait même le porte-parole de l'Elysée
16:07qui avait donné son avis, tout le monde s'en était mêlé,
16:14et là, comme par hasard, ça ne dérange personne, il n'y a pas de traitement possible.
16:22– Bien sûr, une dernière question, l'Olympique de Marseille va porter plainte,
16:25vous portez plainte, est-ce qu'Adrien Rabiot va lui aussi porter plainte ?
16:28– Bien sûr, l'Olympique de Marseille, je ne peux pas répondre à la place
16:32de l'Olympique de Marseille, mais sachez qu'effectivement le club me soutient,
16:37et que nous discutons pour savoir ce qu'il convient de faire exactement
16:43pour ne pas faire d'erreur, parce qu'évidemment, ça nous serait reproché,
16:49mais le club est derrière moi, évidemment, ils me soutiennent depuis et même avant le match,
16:57parce que pour cette raison, le coach avait donné le brassard de capitaine,
17:02parce que tout le monde savait ce qui allait se passer,
17:04alors il n'y a pas que l'OM qui savait ce qui allait se passer,
17:08tout le monde savait ce qui allait se passer, donc oui, bien sûr, ils me soutiennent,
17:13et oui, moi je vais porter plainte et Adrien va porter plainte, ça c'est sûr.
17:17– Je voudrais qu'on termine au moins avec un sourire,
17:19Adrien a l'air heureux et épanoui à Marseille,
17:21il y a l'équipe de France qui arrive avec de beaux objectifs,
17:24maintenant ils sont concentrés sur les sportifs.
17:25– Je suis à Clairefontaine, je suis venue pour l'entraînement ouvert au public,
17:31ce que je disais à M. Degor, c'est qu'il faut que les supporters parisiens
17:39sachent que rien ne peut déstabiliser Adrien quand il est sur un terrain,
17:44et de toute façon ça ne changera jamais,
17:47et voilà, il a fait son match et il fera toujours ses matchs,
17:51parce qu'il est serein, il était serein même hier quand il a quitté le terrain, voilà.
17:59– Et pour info, la Fédération française de football, peut-être que vous êtes au courant,
18:02je ne sais pas, en tout cas, me permet de donner l'information,
18:05peut-être à vous, en tout cas à nos téléspectateurs,
18:07va également faire un communiqué sur ce qui s'est passé,
18:09et j'imagine pour soutenir Adrien Rabiot.
18:12– C'est gentil.
18:13– Je vous en prie, je vous remercie d'être venue en direct,
18:15nous faire part de votre indignation, j'ai bien compris.
18:17– Avec plaisir, monsieur, et je vous remercie de m'avoir donné l'occasion de m'exprimer,
18:22ce n'est pas tous les jours, donc je vous remercie.
18:25– Je vous en prie, merci pour votre témoignage très fort,
18:27bonne soirée Véronique Rabiot. – Merci à vous tous.
18:29– Merci, au revoir, voilà pour ce témoignage de Véronique Rabiot.
18:32– Merci à Loïc aussi.
18:34– Merci à Loïc, évidemment, pour tout vous dire,
18:37ce n'est pas toujours évident d'obtenir tous les témoignages,
18:40évidemment beaucoup de travail, vous avez appelé Véronique Rabiot,
18:44j'ai appelé l'avocat, on a travaillé de concert avec le journal Tout le Monde,
18:47et Véronique Rabiot a fait le choix de venir témoigner ce soir en direct.
18:50Loïc, c'est un témoignage très fort de Véronique Rabiot ce soir.
18:54– Ça fait déjà un moment qu'elle observe un peu tout ce qui se passe autour d'Adrien,
18:59elle écoute beaucoup ce qui se dit sur Adrien,
19:02elle regarde beaucoup la télé, elle écoute la radio,
19:06et c'est vrai qu'elle trouve que globalement le traitement réservé à Adrien
19:09est très différent du traitement réservé à d'autres stars de l'équipe de France,
19:14par exemple, parce qu'aujourd'hui Adrien est un cadre de l'équipe de France,
19:16un leader de l'équipe de France, et le traitement qu'il a eu par le passé,
19:19on sent que ça reste encore en travers de la gorge de Véronique Rabiot.
19:23– Et qu'elle ne l'oubliera jamais.
19:24– Là, elle nous dit que ça fait 13 ans que tout ça a duré.
19:27Benoît et Ludo, là on a encore deux minutes sur le sujet,
19:29pas beaucoup plus, quand on est joueur de football international,
19:33parce que vous avez été tous les deux, qu'on est sur une pelouse,
19:35qu'on joue des gros matchs, que vous avez vécu tous les deux,
19:37comment on fait déjà pour jouer comme il l'a fait hier,
19:41si on se ressent sur le terrain,
19:42et puis vous comprenez la colère de la maman Benoît ?
19:44– Complètement, parce que qu'il se fasse chambrer,
19:48qu'il se fasse siffler, qu'il se fasse huer, c'est le jeu.
19:51Après voilà, les insultes, on a dépassé la limite,
19:56surtout lorsqu'on attaque à la famille.
19:59Je pense qu'Adrien Rabiot a l'expérience,
20:02je pense qu'aussi psychologiquement, c'est un garçon qui est très très fort,
20:06il l'a prouvé à maintes reprises,
20:08donc je ne suis absolument pas surpris de sa performance hier soir,
20:11ce n'est pas facile, lorsque surtout vous entendez des insultes aussi graves,
20:16sur lui, sur sa famille, sur ses proches,
20:19mais il a montré qu'hier soir, c'est un grand footballeur.
20:22– Après c'est vrai Ludovic, je ne sais pas si tout le monde avait pu resituer,
20:26j'ai dit par rapport à la situation familiale,
20:27peut-être que tout le monde n'est pas au courant de la vie de M. Rabiot,
20:31même si ça a été lu dans la presse, son papa est décédé,
20:34il était atteint d'une grave maladie,
20:36et donc il a toujours été élevé dans ce combat permanent,
20:39Adrien Rabiot, c'est un moment, il l'a raconté,
20:41lui il l'a dit également, ce n'est pas un secret,
20:43donc évidemment, les allusions hier sur cette banderole,
20:47avec des anciens joueurs que les supporters considèrent comme des traîtres,
20:51puisque partie du PSG à l'OM,
20:53avec des périodes pas forcément glorieuses de ces classiques,
20:56ben voilà, on a vu Véronique Rabiot, ça ne passe pas, ça ne passe pas.
21:00– C'est bien normal que ça ne passe pas,
21:01c'est d'une violence inouïe comme message,
21:05après vous parliez de nous, et Adrien Rabiot, on l'a vu hier,
21:09on est conditionné pour ça, partout où on a été,
21:11on se fait insulter, on se fait critiquer, ça fait partie du jeu,
21:15et on le savait quand on a commencé nos carrières,
21:17on a d'ailleurs été conditionné en club par ça,
21:20et prêt à supporter la pression de ça,
21:22mais quand on s'attaque comme ça délibérément à des membres de la famille,
21:26et notamment je pense que pour Adrien Rabiot,
21:27d'avoir une douleur, et une douleur vive encore du départ de son papa,
21:34l'attaquer de la sorte, je trouve ça petit,
21:37et ça en dit long aussi sur l'énième bouteille à la mer qu'on va lancer,
21:41et peut-être que cet événement macro,
21:45où nous tous les week-ends on parle de micro événements,
21:49et donc ça n'a pas le même résonance,
21:52là peut-être qu'on va enfin, une énième bouteille à la mer,
21:55pour dire qu'à un moment donné, on ne peut plus continuer ainsi.
21:57– Je vais attraper votre passe d'essai,
21:59vous avez fait ça toute votre carrière,
22:00parce que finalement Karim Benhani,
22:02le témoignage de Véronique Rabiot là, qui était très puissant,
22:06parce que c'est aussi l'un des avantages du sonore,
22:09pardonnez-moi de parler dans notre jargon,
22:10mais quelque chose qu'on entend, plus qu'on lit,
22:13c'est sa rage, sa colère, son indignation,
22:16je précise puisqu'elle ne m'a pas voulu parler de blessure,
22:18mais de son indignation, en critiquant fortement
22:21ceux qui sont dans les pouvoirs publics,
22:23que ce soit des hommes ou des femmes politiques,
22:25ou ceux qui sont dans les instances dirigeantes,
22:27c'est eux qu'elle cible, de manière très claire ce soir.
22:29– Ah oui, tout un panel, elle n'a pas arrêté ses critiques
22:33envers une seule personne ou un seul groupe,
22:35elle s'indigne effectivement, et on l'a entendu,
22:38de la non-réaction des officiels qui étaient hier au Parc des Princes,
22:42et franchement je la rejoins là-dessus,
22:43honnêtement c'est un match dont on avait dit
22:46qu'il aurait pu être arrêté s'il y avait eu des problèmes en tribune,
22:49manifestement il y en a eu hier, et pas que sur le sujet Rabiot,
22:53et on n'a pas entendu une seule fois le président de la Ligue,
22:57de la Fédé, ce que vous voulez…
22:58– Il y a eu deux messages du speaker,
23:00non, je redonne, il y a eu deux messages du speaker
23:03dans le stade avec des monétages.
23:04– On sentait que c'était préparé,
23:08c'est-à-dire qu'au bout de deux messages,
23:09on arrête les insultes, c'était automatique.
23:12– J'ai été très frappé, j'étais au stade également,
23:14ça démarre sereinement avec de très beaux tifos,
23:19il n'y a pas question d'être supporter ou pas supporter,
23:21c'est une belle animation,
23:22alors qu'on craignait quand on était en émission vendredi,
23:24vous étiez là Loïc et Karim, et puis vous aussi j'espère,
23:27que ça ne déborde tout de suite,
23:28que ça ne partait finalement d'avoir fait ça derrière,
23:31peut-être que ça a un peu noyé…
23:32– On est poitras des champs qui sont ignobles évidemment,
23:35et d'ailleurs on n'oublie pas certains champs parfois
23:37qui ont concerné des joueurs du PSG,
23:39souvenez-vous de Barcola à Lyon la première année,
23:41– C'est la même chose,
23:42– La marque généalogique avait été insultée ce jour-là,
23:44donc on s'indigne aussi à ce moment-là,
23:45évidemment on ne le fait pas uniquement
23:47parce que c'est un joueur de Marseille,
23:48– Mopé quand il est en concurrence,
23:49– Oui Mopé, c'est courant,
23:52– C'est valable dans tous les stades,
23:53sauf qu'il y en a certains, c'est des caisses de réseau.
23:55– Franchement hier, honnêtement,
23:56que cette banderole puisse entrer au stade,
23:58on sait, on découvre.
24:00– Elle fait 10 km la banderole.
24:01– Le PSG a refusé des banderoles hier,
24:03le PSG a réussi à faire en sorte
24:04qu'il y ait des banderoles qui ne sortent pas,
24:06donc ça prouve que le club, si le club le veut,
24:08– Le club va communiquer.
24:09– Une courte réaction, il y a quelques instants,
24:12de la part du Paris Saint-Germain qui nous dit,
24:14les clubs condamnent fermement
24:16toute initiative portant atteinte à la dignité
24:18et appellent l'ensemble des acteurs
24:20à adopter la même position
24:21afin de garantir des tribunes exemplaires,
24:23sereines et respectueuses.
24:24– Et Véronique Rabiot tout à l'heure parlait,
24:26ou attendait du moins la réaction de certains politiques,
24:29même si elle ne visait personne,
24:31et en tout cas le maire de Marseille, Benoît Payan,
24:33qui lui a réagi il y a quelques minutes sur les réseaux sociaux,
24:36les attaques directes contre Adrien Rabiot et sa famille
24:38sont intolérables, tout mon soutien aux joueurs et à sa mère,
24:42ce genre de comportement n'est pas acceptable,
24:44le football doit toujours nous rassembler,
24:45je demande une réaction claire à la Ligue et au Paris Saint-Germain.
24:50– Loïc, il y avait quand même la réaction d'Adrien Rabiot,
24:54je l'ai évoqué très vite dans l'interview avec Véronique Rabiot
24:56parce que la prise de position sur Instagram,
24:59moi elle m'a frappé, c'est Nasser, pas le Paris Saint-Germain,
25:05il l'interpelle, il est très bien connu,
25:08il le cible clairement quand il le met comme ça, il le met en cause.
25:11– L'histoire de Rabiot au Paris Saint-Germain,
25:13la fin de l'histoire de Rabiot au Paris Saint-Germain,
25:15c'est la fin de l'histoire entre Nasser et Rabiot,
25:17c'est-à-dire que c'est Nasser Khalifi et Anthéon Riquet à l'époque,
25:21qui était le directeur sportif, qui ont pris la décision
25:23de ne plus faire jouer Adrien Rabiot pendant 6 mois
25:25parce qu'il n'a pas accepté de prolonger,
25:27et à ce moment-là, lui il s'est senti très seul,
25:29c'est-à-dire qu'il s'est dit qui m'a aidé à ce moment-là,
25:31que ce soit dans le PSG ou en externe parmi les supporters,
25:35ça a créé une fracture énorme entre le président du PSG et Adrien Rabiot,
25:39et hier ils estiment qu'à minima,
25:42il avait les moyens de bloquer ces banderoles.
25:45– Et vous, vous me dites que certaines banderoles n'ont pas pu les faire.
25:47– Moi je l'ai vu de mes yeux, hier il y a des banderoles,
25:50les supporters ont essayé de sortir des banderoles
25:52et qui ont été attrapés avant de sortir par les stadiers,
25:55si les stadiers voulaient empêcher certaines banderoles, ils pouvaient le faire.
25:59– Mais un peu comme la fameuse banderole, vous vous rappelez Karim,
26:01quand vous avez été indigné à Nice contre l'Olympique de Marseille,
26:04ou d'autres, une fois de plus, j'insiste,
26:06ça s'est passé hier avec un joueur star de l'équipe de France
26:08et de notre championnat, on le dénonce dans tous les stades,
26:11mais là évidemment quand c'est Adrien Rabiot…
26:12– La banderole de Lyon contre Nasser Khalifi et le président de la Ligue,
26:14c'est la même chose, si Lyon sait qu'il y a une banderole comme ça
26:18qui va sortir sur Nasser Khalifi, donc c'est la même chose.
26:20– Les clubs sont responsables.
26:21– Mais comme à Lyon, on avait Sputaklik qui était sorti…
26:22– Les clubs sont autant responsables.
26:23– Et c'est pas parce que ça se passe tous les week-ends qu'on ne doit pas en parler,
26:26on peut en parler tous les week-ends s'il le faut,
26:28là ça tombe sur PSG et OM et on en parlera peut-être
26:30sur un Saint-Etienne en Toulouse ou autre chose,
26:33donc voilà, en fait si on le dit là, parce que c'est grave.
26:35– Vous avez raison et il faudra continuer à dénoncer,
26:37il n'y a aucune raison qu'on relâche ça.
26:40Joannick Castaldi, vous êtes à Clairefontaine,
26:42où se trouve donc Véronique Rabiot ?
26:43Alors j'imagine qu'elle n'est pas là à côté de vous tout de suite maintenant,
26:47on l'a eu au téléphone.
26:48Adrien Rabiot s'est-il entraîné, fait-il partie des deux joueurs ennemis
26:51qui ont foulé la pelouse ?
26:55– En grec, il y en avait un peu plus qui étaient à la course,
26:58il n'y en a que trois en crampons actuellement,
27:00il y a Bradley Barcola, Jonathan Kloss et Lucas Digne
27:02qui sont en train de terminer l'entraînement.
27:04Lui, Adrien Rabiot faisait partie d'un groupe de joueurs
27:06dont Manicone, Matteo Ghendouzi ou encore Warren Zairemri
27:10qui ont fait simplement de la course,
27:11on l'a croisé de très très près,
27:13avec Jérémy Jeanningreau qui m'accompagne,
27:15il n'a pas semblé perturbé.
27:16Alors c'est vrai que la scène était assez cocasse
27:18puisqu'à quelques mètres pendant qu'Adrien Rabiot
27:20était en train de fouler la pelouse du stade Pibarro ici à Clairefontaine,
27:24Véronique Rabiot était juste à côté en train de faire votre interview téléphonique
27:29et c'est vrai qu'on a vu au visage de madame Rabiot
27:32et dans la manière qu'elle a eu de s'exprimer,
27:34effectivement qu'elle était indignée et en colère, on la comprend.
27:37Et juste, elle a dit que personne n'avait réagi après la rencontre,
27:40je crois que Ludo était présent également en plateau hier dans l'équipe du soir
27:43et on peut aller voir Henri Pley d'ailleurs.
27:45La première prise de position qu'on a prise dans l'émission
27:47c'était de dénoncer ce qui s'était passé en tribune et de le condamner.
27:51Donc il y a aussi des gens qui l'ont fait et qui ont été indignés
27:53par ce qui s'est passé hier à l'encontre de la famille Rabiot.
27:56Vous avez raison de le rappeler mais on a très vite compris dans l'interview
27:58qu'elle n'était pas tout à fait sur nous,
28:00mais elle était profondément actée sur les dirigeants,
28:04que ce soit des hommes ou les femmes politiques
28:06ou ceux qui sont à la tête des instances du football et du sport français.
28:10Mais vous avez raison de le souligner mon cher Giovanni.
28:13Voilà pour ce témoignage de Véronique Rabiot.
28:16On continuera à parler du classique avec le pourquoi du soir dans quelques minutes
28:19puisque De Zerbi nous a dit que ce n'était pas un vrai classique
28:22et Georges Thierry Neuchamest n'est pas d'accord.
28:23Écoutez De Zerbi.
28:40C'est un vrai classique, Georges Thierry Neuchamest portera ça.
29:03On aura le zapping Montpellier parce qu'à un moment on n'a pas les foot.
29:06On vous parlera du chaos à Montpellier
29:08et puis on reviendra également sur ce classique avec notre baromètre,
29:12enfin en tout cas nos conseils de classe des bleus.
29:14A tout de suite.