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La journaliste Françoise Laborde réagit au narcotrafic en France : «Ça sera bien de voir qui vote quoi à l'Assemblée nationale en fonction son activité dans le privé. Mais je trouve intéressant qu'on mette l'accent sur le blanchiment et la corruption.»

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Transcription
00:00Oui, parce qu'on voit qu'il y a aussi une guéguerre
00:03entre les avocats et les magistrats.
00:05Les avocats, évidemment, qui disent
00:06que les droits de la défense, c'est un tentatoire des libertés,
00:12on va écouter tout le monde.
00:13Et si on écoute un criminel potentiel,
00:16mais aussi un innocent, sa famille, ses enfants, blablabla.
00:20Et de l'autre côté, les magistrats,
00:22et en effet, les forces de police, qui se disent
00:24qu'il faut que ça s'arrête,
00:26parce qu'il y a tellement d'argent chez les narcotrafiquants,
00:28il y a un tel niveau possible de corruption
00:31qu'il faut bien donner des outils pour qu'on puisse se défendre.
00:34Et puis, après tout, on peut aussi rappeler
00:36qu'il y a eu des lois antiterroristes qui fonctionnent
00:38et qui sont, elles aussi, d'une certaine façon, libertatives.
00:41Et que le commun des citoyens qui vivent tranquillement
00:44ne se sent pas en péril ou attaqué, en particulier, par ces lois.
00:48Donc, ce serait intéressant de regarder, en effet,
00:51qui vote quoi à l'Assemblée nationale
00:52en fonction de son activité dans le privé, si je puis dire,
00:56parce qu'il y a là quelque chose qui relève de la guerre éternelle.
01:00Mais ce que je trouve intéressant, c'est qu'on mette enfin l'accent
01:03sur, en effet, le blanchiment, la corruption
01:06et les moyens sans fin à nos dispos, ces narcotrafiquants.

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