• il y a 10 heures

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00Générique
00:0920h, 21h, France Info, les informés, Victor Matel.
00:14Bonsoir à toutes et à tous et bienvenue sur France Info, à la radio et à la télé,
00:18Canal 27, de la TNT.
00:20A la une ce soir, le Premier ministre François Bayrou interrogeait,
00:24qui dit non à un retour de l'âge de départ à la retraite à 62 ans,
00:28en colère des syndicats, ce sont aux partenaires sociaux de décider,
00:32déclare de son côté le ministre de l'Economie, Eric Lombard,
00:35le conclave sur les retraites mises en place par le gouvernement.
00:38Va-t-il se poursuivre ? Réaction, analyse, explication avec nos informés.
00:42François Bayrou, dans cette même interview sur France Info et France Inter,
00:46parle à nouveau de manœuvres de déstabilisation dans l'affaire Bétarame.
00:49Le chef du gouvernement démonte toujours avoir été au courant
00:52de ces dizaines de cas de violences physiques et sexuelles
00:55au sein de l'établissement catholique.
00:56La ministre de l'Éducation, Elisabeth Borne, annonce, elle,
00:59un renforcement des contrôles et une remontée désormais systématique
01:03des faits de violences dans l'enseignement privé sous contrat.
01:06Nous parlerons aussi dans les informés du SNU,
01:09le Service National Universel.
01:10Emmanuel Macron promet une grande refonte dans les prochains mois,
01:14tout en disant non à un retour du service militaire obligatoire.
01:18Et puis, un nouveau rendez-vous à cette semaine dans les informés Les Cartes Blanches.
01:23Chaque invité qui aura une minute en fin d'émission
01:25pour nous parler d'un sujet qui lui tient à cœur.
01:27Bonsoir Daïko Douy.
01:29Bonsoir Victor, bonsoir tout le monde.
01:30Journaliste politique à France Info Télé, Patricia Lémonière
01:33est aussi avec nous.
01:34Bonsoir Patricia.
01:35Grand reporter Émilie Zapalski.
01:37Bonsoir.
01:38Fondatrice de l'agence de communication Émilie Conseil.
01:41Et puis Jean-Christophe Ploquin du journal La Croix
01:43nous rejoindra également tout à l'heure.
01:47C'est une réponse à laquelle les syndicats ne s'attendaient sans doute pas,
01:51du moins pas tout de suite, pas aujourd'hui,
01:53interroger sur un éventuel retour de l'âge de départ à la retraite à 62 ans.
01:58Voilà ce qu'a répondu le Premier ministre François Bayrou.
02:01Attention, c'est court.
02:01C'était tout à l'heure sur France Info et France Inter.
02:05Il y a beaucoup de gens qui veulent surtout qu'on revienne aux 62 ans.
02:07Ça va être possible, ça, ou pas, dans le contexte dans lequel on est ?
02:09Non.
02:10Non, dit François Bayrou qui ferme la porte.
02:12Donc, discussion.
02:13C'était court, j'avais prévenu Émilie Zapalski.
02:16Discussion sur l'âge de départ à la retraite provoquant la colère des syndicats,
02:20des partenaires sociaux qui devront décider.
02:23Voilà ce que dit quelques heures plus tard ce soir le ministre de l'Économie,
02:26Éric Lombard.
02:27Le Premier ministre a regardé le rapport de la Cour des comptes
02:30sur la réforme des retraites qui constate que toute mesure d'âge a un coût important.
02:35Pendant, il y a d'autres mesures qui peuvent compenser une mesure d'âge,
02:38la durée de cotisation, le niveau des retraites.
02:41Moi, je redis que la responsabilité des partenaires sociaux est de continuer à travailler,
02:46même si le Premier ministre a donné un avis qui, évidemment, pèse dans le sujet.
02:50Moi, je pense que le premier mot doit revenir aux partenaires sociaux.
02:53Et donc, je les encourage, je leur demande de continuer à travailler.
02:56Le ministre de l'Économie ce soir chez nos confrères de BFM.
03:00J'en profite pour saluer Jean-Christophe Bloquin qui vient de Norvoire.
03:03Quelques bouchons parisiens ce soir, rédacteur en chef du journal La Croix.
03:07Daïko Douy, on va revenir sur cette séquence aujourd'hui,
03:09cette sortie notamment ce soir d'Éric Lombard.
03:11C'est quoi, une sorte d'opération sauvetage du conclave sur les retraites ?
03:15Oui, parce qu'on est dans un nouveau couac.
03:17C'est du Beyrou tout craché tout à l'heure et qui tient de discours
03:22parce qu'en même temps, il répond non à la question.
03:24Et donc, il s'immisce dans le débat et dans le conclave sur la réforme des retraites,
03:27alors que M. Lombard répète ce qui avait été précédemment dit,
03:30c'est-à-dire que le gouvernement n'interférerait pas.
03:33Alors après, son entourage défend François Beyrou en disant qu'il n'a pas été hypocrite.
03:39Et ça, c'est vrai que le gouvernement ne s'attend pas et ne souhaite pas
03:43à ce qu'on revienne sur l'âge de départ à la retraite.
03:45Pour lui, si jamais il y a un accord à l'issue de ce conclave,
03:48on n'est plus sur la pénibilité, sur des questions annexes,
03:52mais qui ne remettent pas en cause la réforme de 2023.
03:56Donc voilà, il répond non, il a été honnête, il n'a pas été hypocrite.
03:58Sauf qu'après, dans l'interview, il défend le conclave face à Edouard Philippe,
04:03qui considère qu'il est non avenu, donc il envoie deux messages différents.
04:06En disant, il faut passer par les partenaires sociaux, par les corps intermédiaires.
04:09Celui qu'on retient, évidemment, c'est ce nom qui, sans doute, a créé du cœur,
04:14pas maîtrisé, mais qui veut dire aussi, quand même, que François Béroud...
04:19Ça veut dire, David Codouilh, je me permets de vous couper,
04:21qu'il n'avait pas prévu, avant le début de cette interview,
04:23forcément, de faire cette réponse-là ?
04:24Il n'avait peut-être pas prévu qu'on lui pose exactement la question
04:27de façon aussi frontale, et après, est-ce qu'il défend encore son entourage ?
04:30Il n'est pas hypocrite, il répond non.
04:31Ce n'est pas une révolution, qu'il réponde non.
04:33Simplement, il s'immisce dans le conclave.
04:36Mais simplement, c'est à quoi, comme conséquence aussi, peut-être qu'il l'assume,
04:39c'est que François Béroud, sur tout le débat autour de comment on finance le réarmement,
04:42il bottait un petit peu en touche,
04:44et donc, il y avait beaucoup de pression qui s'exerçait sur lui,
04:46en disant qu'il faut quand même qu'il prenne parti.
04:48Donc, en disant non, il donne des gages à ceux qui disent que le conclave,
04:53quelque part, il est un peu caduque, ou il ne sert pas à grand-chose.
04:56Ce que disait notamment Édouard Philippe, ce qu'il a redit aujourd'hui.
04:59Mais en même temps, il dit, non, c'est quand même important les partenaires sociaux.
05:02Donc, on voit qu'on est dans une communication un peu floue,
05:06qui donc génère un couac, et dont, pas le recadrage,
05:08parce que M. Lombard ne peut pas recadrer son patron,
05:10mais la reprécision et la précision.
05:12Oui, parce qu'il dit, ce que dit François Béroud pèse énormément,
05:14enfin voilà, il met quand même des formes.
05:16Mais en effet, la ligne, c'était, on ne s'immisce pas dans le conclave.
05:18Patricia Allemonière, la situation internationale,
05:21le contexte international a été mis en avant,
05:23notamment par Édouard Philippe, pour dire, il faut arrêter ce conclave.
05:26On a compris entre les lignes que François Béroud a finalement expliqué un petit peu la même chose,
05:30c'est une sorte de prétexte, finalement, pour essayer de se sortir de ce dossier sur les retraites ?
05:37Non, je crois que c'est, enfin, moi, je pense que c'est un couac,
05:41c'est-à-dire qu'il n'avait absolument pas prévu de faire cette réponse,
05:46c'est-à-dire, il l'aurait prévu, il l'aurait développé.
05:48Et surtout, on a tout de suite vu comment les partenaires sociaux
05:51ont immédiatement réagi derrière.
05:54Alors, si vous voulez, ça va avec tout ce qui se passe actuellement,
05:57parce qu'il n'y a pas seulement ce problème qui est posé maintenant sur le conclave,
06:02utile, inutile, qui ne sert à rien et qu'il faut annuler, etc.
06:05Mais il y a tout le reste, maintenant, on se pose la question des financements.
06:09On voit que chaque groupe, parti et syndicat, finalement,
06:15ne cessent de rebondir sur les différentes questions qui leur sont adressées.
06:19Et là, le Premier ministre n'a vraiment pas rendu service au gouvernement qu'il est censé représenter.
06:26Il l'enfonce un peu plus dans les paroles, parfois incohérentes, qui sont produites en ce moment.
06:32– Allez, on poursuit la discussion.
06:33Dans un instant, on vous donnera la parole.
06:35Emile Lesapolsky et Jean-Christophe Ploquin, 20h10, sur France Info.
06:39Le Fil Info, c'est avec Stéphane Milhomme.
06:42– Le match de foot Montpellier-Saint-Étienne n'a pas duré plus de 57 minutes.
06:47Il a été arrêté par l'arbitre en accord avec les services de l'État.
06:50Des supporters montpellierins ont lancé des fumigènes sur la pelouse et en tribune,
06:55provoquant un début d'incendie la nuit dernière.
06:57Des mortiers d'artifice avaient été tirés sur la façade de l'hôtel hébergeant les joueurs stéphanois.
07:03Cinq ans après le début du confinement, Emmanuel Macron se remémore ce début de pandémie en France
07:08et dans le monde sur le réseau social X.
07:11Le chef de l'État parle d'une période qui a révélé la force de notre unité.
07:15La France, dit-il, s'est confinée, mais elle ne s'est jamais arrêtée.
07:19Face à l'inconnue, face à l'épreuve, elle s'est unie.
07:22Les outils ont répandu à la frappe américaine qui a tué une trentaine de personnes hier à Sanaa,
07:27la capitale du Yémen.
07:29Ces rebelles islamistes pro-iraniens assurent avoir visé ce soir un porte-avions américain en mer rouge
07:34à travers une vingtaine de missiles et de drones.
07:36On ignore pour l'instant s'il y a des victimes.
07:38Sous le soleil de la promenade des Anglais, après la tempête des derniers jours,
07:42l'Américain Matteo Jorgensen remporte son deuxième Paris-Nice.
07:46Son compatriote, le cycliste Magnus Siffil de Luiz, s'impose dans cette dernière épreuve.
07:53France Info, 20h, 21h, les informés, Victor Matel.
08:01Notre premier débat ce soir après ces propos de François Bayrou tout à l'heure sur France Info et France Inter.
08:07Le premier ministre interrogé sur un éventuel retour de l'âge de départ à la retraite à 62 ans qui a fermé la porte.
08:14Il a dit non, Éric Lombard, le ministre de l'Économie, dans la foulée ce soir a dit que c'était aux partenaires sociaux
08:20finalement d'avoir le dernier mot.
08:22Ce conclave toujours en cours, mis en place en janvier par le gouvernement,
08:26il avait permis à François Bayrou justement d'éviter la censure du Parti Socialiste ces dernières semaines.
08:33Je vous propose d'écouter à ce propos le député insoumis Éric Coquerel.
08:36Tout ça c'est un peu le bal des faux culs de la part de M. Bayrou.
08:40C'est-à-dire que ce conclave il avait été imaginé, on le sait bien, pour éviter la motion de censure.
08:45À aucun moment François Bayrou n'avait songé l'utiliser pour remettre en question la réforme Borne.
08:52Et là, aujourd'hui, ça éclate au grand jour.
08:54J'ai entendu des déclarations de socialistes disant il faut que ce conclave aille jusqu'au bout.
08:59Mais il n'y a qu'eux qui croyaient que ce conclave pouvait déboucher sur une remise en question de la réforme Borne.
09:06Mais moi ce que j'ai entendu ce matin, en plus de ça chez François Bayrou,
09:10c'est cette espèce de guerre sociale déclarée au monde du travail,
09:15au nom de l'économie de guerre.
09:16M. Bayrou ce matin s'est permis de dire qu'il allait remettre la France au travail.
09:20Mais c'est quoi ces déclarations ?
09:22Comme si le monde du travail était le responsable de nos déficits.
09:26Et donc il annonce des soeurs et des larmes pour ceux qui travaillent.
09:29Tout ça pour financer l'industrie militaire ou industrielle.
09:33Ça va faire des profits.
09:34Et en plus de ça, ça va atteindre l'objectif de baisser le coût du travail en attaquant les conquêtes sociales.
09:39Une réaction et Mélissa Palski à ce que dit notamment Éric Coquerel.
09:43Forcément, lui, depuis le début, il dit que ce qu'on clave c'est une arnaque.
09:46Donc ça va dans son sens, quelque part, les déclarations de François Bayrou.
09:50Même si, si on écoutait bien François Bayrou, il a dit que ce n'est pas la seule piste.
09:54Il me semble quand même qu'il y avait ce nom qui était assez bref.
09:57Mais il y avait aussi cette idée que ce n'était pas la seule piste pour aboutir à la réforme des retraites.
10:02Simplement, moi je pense que dans ce qu'il dit Éric Coquerel, il y a une part de réalité.
10:07En tout cas, il y a un risque terrible d'essayer d'aplatir tous ces sujets sociaux, de travail, de retraite,
10:14avec cette économie de guerre que nous propose Emmanuel Macron
10:18et cette montée en puissance de l'industrie militaire de la France.
10:22Je pense que ce serait une terrible erreur de faire ça.
10:25Et finalement, peut-être que Bayrou est celui qui y manie le mieux en même temps,
10:30puisque là, en effet, il est resté quand même assez flou.
10:32Mais je pense que ce que prône Emmanuel Macron,
10:35et François Bayrou, il doit bien se débrouiller après avec un budget qui va être très difficile à constituer,
10:41c'est terriblement risqué pour la population française.
10:45On sait par exemple que cette réforme, elle n'a pas du tout été soutenue.
10:48Et globalement, il y a une majorité, je parle des retraites, une majorité de Français qui sont toujours contre.
10:53Si on enlève complètement tout ça parce qu'on est monomaniaque sur la défense,
11:00je pense qu'on se réserve des mois très très difficiles sur le plan social.
11:04Ça va nourrir aussi les extrêmes, forcément.
11:08Et je pense qu'il faut vraiment faire attention à ça.
11:11Moi, il me semble que le chef de l'État, Emmanuel Macron, a été très alarmiste.
11:16Et il y a une part normale, parce que la menace principale,
11:19c'est le retrait des États-Unis de l'OTAN, en tout cas du soutien de l'Ukraine.
11:23Il n'y a pas une menace immédiate de la guerre en France.
11:27Mais attention à la politique intérieure, à ce qui se passe.
11:31Et si on oublie tout ça, c'est d'ici quelques mois, peut-être un an,
11:35rebelote avec beaucoup de manifestations, beaucoup de gens qui ne seront pas à l'aise dans cette situation.
11:41Et je pense que ça, c'est très très risqué.
11:42Jean-Christophe Ploquet, en quelque sorte, François Bayrou, en apportant cette réponse tout à l'heure,
11:46il a un peu précipité les choses, en quelque sorte.
11:49On sait que ce conclave, ces discussions doivent se poursuivre jusqu'à fin mai au moins.
11:53À ce moment-là, il y aurait peut-être eu la même réponse.
11:56Mais en tout cas, ça lui permettait de gagner quelques semaines.
11:58Oui, j'ai la même impression que vous.
12:00C'est-à-dire, c'est un enjeu de gestion du temps.
12:04Et il y a effectivement une accélération du temps politique due aux décisions qui sont annoncées,
12:10à la menace russe et à la nécessité de la France de se réarmer.
12:16Donc il y a ce temps un peu présidentiel, justement, qui est très tourné vers l'international
12:20et qui commande un peu, finalement, un certain nombre de bases sur l'action politique en France.
12:27Et puis, il y a le temps, je dirais, de François Bayrou qui voulait justement donner du temps au temps,
12:33qui voulait permettre aux partenaires sociaux de trouver, d'avoir une boîte à outils
12:39et de sortir un certain nombre d'instruments qui allaient permettre de réduire les déficits,
12:44de ramener, comme il dit, les retraites du privé à l'équilibre,
12:48de trouver des solutions pour la retraite du public.
12:50Et donc voilà, on est un peu, effectivement, dans ce clash, ce crash, en quelque sorte,
12:55entre deux agendas et entre deux emplois du temps.
12:58Et effectivement, la méthode de donner du temps à la concertation,
13:01qui, je crois, François Bayrou soutient sincèrement, là, elle se heurte à la précipitation.
13:07– Deux questions pour vous, Daïko Douy.
13:09Oui, deux d'un coup, attention.
13:11Qu'est-ce qui va se passer maintenant pour ce compte-là ?
13:13Est-ce qu'il va pouvoir se poursuivre normalement ?
13:16Et est-ce que cela va, on va dire, attiser les envies de motion de censure
13:20pour les adversaires politiques du Premier ministre ?
13:22– Le compte-clave continue, c'est les syndicalistes et les représentants du patronat
13:27qui mènent les discussions, qui vont décider s'il continue.
13:31C'est pour ça qu'Éric Lombard a tout de suite rétro-pédalé pour essayer ce qu'il conserve.
13:34Alors après, c'est tous les jeudis, donc on aura la réponse jeudi.
13:38La motion de censure, c'est une menace qu'abrandit l'ERN,
13:41par Sébastien Chenu, dans les interviews du jour.
13:45Techniquement parlant, l'ERN ou les Insoumis peuvent déclencher
13:49une motion de censure comme ça, dès demain, à l'Assemblée nationale,
13:52à tout moment, elle n'est pas liée à un 49.3 forcément.
13:56Mais c'est vrai que cette menace-là de la motion de censure,
13:58normalement, François Bayrou pensait l'affronter sur le dossier des retraites,
14:02à la fin du compte-clave, quand il aurait fallu donner sa réponse
14:06par rapport aux propositions, si on suivait ou pas,
14:09les propositions des partenaires sociaux.
14:11Là, il était toujours sur une menace,
14:14mais celle-ci, elle prend un visage beaucoup plus facile à justifier
14:19pour les oppositions, avec cette réponse-là de François Bayrou.
14:23C'était plus compliqué de l'expliquer auparavant.
14:25Là, l'ERN, comme les Insoumis, peuvent dire
14:28« Ben non, il a dit ça sur les retraites, c'est scandaleux. »
14:30Après, le problème, c'est que pour que François Bayrou soit renversé,
14:33il faut que le PS vote également une motion de censure éventuelle.
14:37Et là, c'est moins certain, mais il fragilise sa position.
14:40C'est ce que j'allais vous demander, Patricia Elémonnier,
14:42parce que ça le fragilise un peu plus, peut-être encore.
14:45Oui, ça le fragilise un peu plus, mais il ne faut pas oublier
14:47que ce qu'on clave, c'est quand même les partenaires sociaux,
14:49et c'est eux qui portent la responsabilité de la poursuite.
14:52Ils vont se prononcer jeudi pour savoir s'ils veulent
14:55ou non poursuivre dans le contexte actuel.
14:57Donc, sur leurs épaules pèse cette responsabilité-là.
15:00Et on voit bien comment les différents partis politiques
15:04utilisent aussi le contexte à leur fin.
15:07Et je crois que dans le contexte global,
15:09même si la guerre n'est pas à nos portes,
15:12c'est dans le contexte global, il y a un appel
15:14à la responsabilité de chacun pour ne pas déstabiliser
15:17la situation en France un peu plus,
15:20dans un contexte international quand même qui reste tendu.
15:22On évoquait tout à l'heure la sortie de François Bayrou,
15:26également sur ses divergences avec son prédécesseur Edouard Philippe.
15:30On va l'entendre à nouveau, François Bayrou.
15:31Edouard Philippe, lui désormais candidat à la présidentielle
15:34et qui tenait un meeting aujourd'hui à Lille.
15:36Le maire du Havre avait jugé complètement hors sol
15:38et déjà totalement dépassé ce qu'on clave
15:40sur les retraites au vu du contexte international.
15:43Voici ce qu'en a dit François Bayrou.
15:45J'ai en effet une divergence avec Edouard Philippe.
15:49Edouard Philippe considère que la démocratie sociale
15:52et les partenaires sociaux, c'est négligeable,
15:55qu'il faut le laisser de côté, qu'il faut considérer
15:59que désormais la décision doit venir du sommet
16:02et s'imposer à la base.
16:03Je pense que dans des temps aussi difficiles,
16:07on ne peut pas se contenter du pouvoir politique
16:10pour résoudre les questions,
16:11surtout quand on n'a pas de majorité
16:13et surtout dans un pays aussi centralisé que la France.
16:16Votre réaction Jean-Christophe Bloquin ?
16:18Effectivement, il y a de la friture sur la ligne
16:21entre deux personnalités de la majorité présidentielle.
16:24D'un côté Edouard Philippe effectivement,
16:26dont on voit qu'il est vraiment déjà tourné
16:29vers la présidentielle de 2027
16:31et François Bayrou qui est sur le terrain.
16:34Et je pense qu'ils en ont évidemment parlé de ce sujet
16:38d'impliquer ou non les partenaires sociaux
16:40lorsque Edouard Philippe était Premier ministre.
16:41Donc là, c'est une conversation qui dure depuis 7 ou 8 mois.
16:45Juste un petit mot sinon sur François Bayrou,
16:48dans son intervention, j'ai trouvé qu'il a été
16:50beaucoup sur la méthode, mais finalement très peu sur l'action.
16:53Et donc, j'ai trouvé un Premier ministre assez attentiste
16:57et qui peinait à donner vraiment des pistes d'action très claires.
17:00C'est ce rythme depuis le début qui le sert plutôt jusqu'à maintenant.
17:05Il tient grâce à ça cette espèce de flou,
17:08cette espèce de lenteur, cette espèce de retour tout le temps au contexte,
17:11voire à des choses historiques avant d'accoucher sur les actes en effet.
17:15Mais en face, on a un Edouard Philippe qui est très brutal.
17:18Je ne sais pas si vous vous souvenez, 80 km heure, c'était lui.
17:22Taxe carburant, c'était lui.
17:23– Les gilets jaunes. – Les gilets jaunes.
17:25Et l'âge pivot, le retour de l'âge pivot, c'était lui.
17:28Qu'est-ce que ça a donné ?
17:29Que des manifestations très très brutales.
17:32Donc cette espèce de façon de dire, en gros,
17:34les Français, vous racontez n'importe quoi,
17:37les partenaires sociaux, vous n'êtes pas capables de savoir ce qu'il faut faire.
17:40Et moi je sais, globalement, il faut travailler,
17:42si on l'écoute, bientôt jusqu'à 70 ans comme va prochainement faire le Danemark.
17:46Non mais on n'est pas…
17:48– 67 ans, on n'est pas à 67.
17:50– 67 ans, après-demain, avec la défense, on va être à 70 ans.
17:54Eh bien je pense que c'est une brutalité
17:57dont la France n'a pas besoin à l'heure actuelle.
18:00Et je pense que François Bayrou, là où il ne s'est pas trompé,
18:02c'est que les corps intermédiaires, ils sont nécessaires.
18:05Emmanuel Macron a eu de cesse de ne pas les consulter.
18:08Et on a vu ce que ça faisait.
18:09Je pense que lui, il a bien compris l'intérêt.
18:12Si on lâche là-dessus, je pense que c'est très mauvais.
18:13– Encore un mot sur le sujet d'Haïti.
18:14– Juste, Édouard Philippe, il a dit cet après-midi
18:16que si jamais il était élu président de la République,
18:18il ferait tout de suite un référendum sur les retraites.
18:22Comme ça, il profiterait de l'élan, supposé s'il est élu,
18:25pour mener une réforme parce qu'au-delà, c'est impossible.
18:27– Allez, la suite désinformée, 20h et 21 minutes déjà.
18:30Le Fil info, l'essentiel avec Boost et Fadmilom.
18:34– Les suites de l'incendie d'une discothèque en Macédoine du Nord
18:37et la mort d'une soixantaine de personnes à Cotchanie,
18:40dans le nord du pays.
18:41Un mandat d'arrêt a été mis à l'encontre de 4 personnes.
18:44La police dit enquêter sur une possible corruption.
18:48L'établissement a pu travailler sans avoir de licence pendant des années.
18:52Ce stock de cocaïne était dans un navire de pêche
18:54intercepté au large de la Guinée.
18:56Plus de 6 tonnes de drogue ont été saisies par la Marine française.
19:00La valeur marchande est estimée à plus de 370 millions d'euros.
19:03Pas d'interpellation sur ce bateau où travaillaient une quinzaine d'hommes
19:06en provenance d'Amérique du Sud, mais la drogue a été saisie.
19:10La suite mouvementée de la 26e journée de Ligue 1 de football,
19:13la rencontre Montpellier-Saint-Etienne au stade de la Mosson
19:16a été arrêtée par l'arbitre à la 57e minute après des incidents.
19:20Des supporters montpellierains ont lancé des fumigènes
19:22sur la pelouse et en tribune, provoquant un début d'incendie.
19:25Le leader face à son dauphin, c'est maintenant 20h45,
19:28le coup d'envoi du match entre le PSG et l'Olympique de Marseille.
19:31A l'aller, les footballeurs parisiens s'étaient imposés 3 à 0.
19:44François Bayrou qui était l'invité à la mi-journée de France Info et France Inter,
19:49le Premier ministre sur un autre sujet,
19:51qui a affirmé qu'en cas de convocation officielle,
19:54il répondrait aux questions de la commission d'enquête parlementaire
19:57sur les violences en milieu scolaire, créée à l'Assemblée nationale
20:00après l'affaire Betarame.
20:02François Bayrou, mis en cause depuis début février par plusieurs témoignages,
20:06affirmant qu'il était au courant, ce qu'il dément toujours,
20:09d'accusations de violences physiques et sexuelles
20:11entourant l'établissement privé catholique Béarnay,
20:14où certains de ses enfants avaient été scolarisés.
20:16La ministre de l'Education, elle, doit être aussi auditionnée,
20:19Elisabeth Borne, qui annonce dans le même temps,
20:21dans un entretien à la tribune dimanche,
20:23un renforcement des contrôles
20:25et une remontée désormais systématique des faits de violences
20:28dans l'enseignement privé sous contrat.
20:30Une bonne nouvelle pour Hélène Lobignas,
20:32la présidente de l'Association des parents d'élèves de l'enseignement livre.
20:36Il faut absolument plus de contrôle.
20:38C'est quelque chose que le secrétariat général de l'enseignement catholique
20:41et l'Association des parents d'élèves demandent,
20:44demandent à corps et à cri.
20:45Venez contrôler nos établissements.
20:47Faites qu'il y ait plus de contrôle,
20:49que l'on puisse être transparent.
20:51Nous n'avons rien à cacher, bien au contraire.
20:53Il faut pouvoir être dans la transparence
20:56et que l'on puisse être les uns et les autres des relais d'alerte.
21:00Il faut être des relais d'alerte et oui au contrôle.
21:03Il faut être vigilant sur ce qui se passe aujourd'hui.
21:05J'engage chaque parent à pouvoir effectivement
21:09contacter notre ligne d'écoute qui peut permettre de manière anonyme
21:13de pouvoir signaler tout cas, quel qu'il soit, pour vraiment parler.
21:18Plus de contrôle, nous n'avons rien à cacher,
21:20dit cette responsable associative Jean-Christophe Cloquin.
21:23Oui, donc dans l'enseignement catholique,
21:25il y a effectivement, les parents d'élèves jouent un rôle très important
21:28avec cette association effectivement des appels.
21:33Et puis il y a aussi les organismes de gestion
21:35qui sont aussi les organismes qui assurent précisément
21:40la gestion des établissements.
21:41Et là aussi, très vite, enfin il y a au moins trois semaines déjà,
21:46c'est le responsable, le coordinateur national de ces établissements
21:50avait souhaité aussi beaucoup plus de transparence
21:52et avait regretté le retard mis par l'ordre religieux
21:56qui gère notamment l'établissement de Bétharame à communiquer.
21:59Donc c'est clair que de la part, je dirais,
22:02aujourd'hui, de ceux qui sont vraiment en pilotage de ces établissements
22:07et de la part des parents d'élèves,
22:09il y a une volonté que la situation, je dirais, soit éclaircie,
22:14que les contrôles aient lieu, effectivement,
22:16parce que la plupart de ces établissements sont dirigés...
22:21On peut s'étonner du fait qu'il y ait si peu de contrôles.
22:23Oui, alors peut-être qu'effectivement, il pourrait...
22:25C'est pour ça qu'Elisabeth Borne a annoncé davantage de contrôles,
22:29je crois une soixantaine d'inspecteurs supplémentaires,
22:31davantage un rythme d'inspection qui va s'élever.
22:34Ça démarre dès demain à Bétharame.
22:37Donc effectivement, la machine administrative s'est mise en place
22:41et je pense que pour la stabilité des établissements scolaires,
22:46effectivement, c'est très important
22:47parce qu'il y a un décalage dans le temps
22:49entre, finalement, la plupart des affaires qui montent,
22:54qui, effectivement, sont très lourdes
22:55puisqu'on parle de violences d'ordre physique,
22:58de violences d'ordre sexuel sur des enfants.
23:00Donc c'est extrêmement lourd, c'est extrêmement grave.
23:03Mais la plupart du temps,
23:04c'est des affaires qui remontent de longues années.
23:07Et donc les établissements actuels, finalement,
23:11subissent l'effet de révélations
23:14qu'ils portent sur il y a 20 ans, 30 ans, 40 ans.
23:16Donc ils sont, effectivement, désireux d'une plus grande transparence.
23:20Et effectivement, je pense qu'Elisabeth Borne a bien compris cette attente.
23:24Patricia Lémonière.
23:25Oui, alors effectivement, l'affaire de Bétharame,
23:27c'est une affaire très lourde,
23:29qui nous concerne tous et qui nous a tous énormément choqués.
23:32Jusqu'à présent, les établissements privés
23:34étaient essentiellement contrôlés sur un plan financier.
23:37Il n'y avait pas ce contrôle assidu
23:39qui se propose de faire Elisabeth Borne
23:42avec des fiches, avec des interrogations,
23:44avec des visites plus régulières, etc.
23:46Mais moi, ce qui m'inquiète encore,
23:48c'est est-ce que toutes ces mesures annoncées
23:50vont être mises en place sur le long terme ?
23:53Est-ce que ça, ça va durer ?
23:54Parce qu'on n'arrête pas...
23:55Vous craignez l'effet d'annonce.
23:56Oui, on n'arrête pas de faire des plans.
23:57Quand il y a eu le harcèlement,
23:59c'est que les harcèlements avec qui ont conduit beaucoup d'enfants,
24:02là pour privés publics et surtout publics,
24:04surtout publics, à se suicider.
24:07Il y a eu les plans, récemment, d'Elisabeth Borne,
24:09comme les armes dans les lycées.
24:12Mais attendez, le problème, c'est que c'est
24:15toute l'éducation nationale qui est un grand chantier
24:18qu'il faudrait remettre à place,
24:19avec plus de gens, plus de contrôles.
24:22Enfin, le chantier est énorme,
24:24et on a l'impression que chaque fois,
24:26et j'en finirai par là,
24:26on a une agrégation de plans.
24:29Chaque fois qu'il y a un problème,
24:29ben ça y est, on sort un plan.
24:31Et après, quitte du plan, un an et demi après,
24:33deux ans après, ben non, il n'y a plus de plan,
24:35il est tombé en rade, on l'a oublié, etc.
24:37Et donc là, je crois que le chantier...
24:40Et puis on a la valse des ministres d'éducation nationale,
24:42ça, on n'en parle même pas.
24:44Donc, vraiment, l'éducation nationale est en piteux état,
24:47et je trouve qu'on ne lui accorde pas,
24:49sur le long terme, effectivement,
24:51l'attention qui serait nécessaire,
24:54parce que c'est de l'avenir de nos enfants,
24:56mais aussi de l'avenir de notre pays.
24:58Vous partagez cette opinion à Émilie Zapalski.
25:00On peut notamment se rappeler qu'un rapport, déjà,
25:02pointait le manque de contrôles l'an dernier
25:04dans l'enseignement privé.
25:05Oui, oui, je suis d'accord qu'on n'est pas sûrs
25:07que ces contrôles soient sur le long terme,
25:10et puis soient efficaces.
25:11Et puis on sait très bien que dans ces cas-là,
25:13c'est pareil pour les femmes,
25:14c'est pareil pour plein de choses,
25:15c'est très compliqué de parler.
25:16Donc il faut aider aussi les victimes à pouvoir parler,
25:21parce qu'il y a des enjeux de pouvoir,
25:22forcément, les profs,
25:24c'est impressionnant pour des jeunes de dire tout ça.
25:28Après, moi, je vais peut-être mettre les pieds dans le plat
25:30sur un autre axe,
25:31mais je pense que dans le milieu religieux,
25:33il y a quelque chose à faire, quand même,
25:35parce que, non seulement dans l'enseignement privé,
25:39mais on a vu des affaires,
25:40et évidemment l'abbé Pierre,
25:42il y a quand même quelque chose qui se passe de travers,
25:46qui est très difficile à mettre à jour,
25:49et même quand c'est mis sur la table,
25:51on met du temps à accepter de faire des suites,
25:55des poursuites,
25:56et je trouve qu'il y a un moment,
25:58cet omerta, il faut qu'il saute,
26:00parce que moi, je n'ai rien contre rien,
26:02aucune religion,
26:04mais il y a un problème, il y a quelque chose.
26:06Ça passe beaucoup, en fait,
26:08on voit que ça passe beaucoup par les victimes,
26:10c'est-à-dire qu'à Lyon...
26:11Oui, mais ce n'est pas normal,
26:12parce que c'est lui qui porte tout.
26:14Oui, mais quand vous regardez, par exemple,
26:16ce qui se passe dans le cinéma,
26:18quand vous regardez ce qui se passe dans le cinéma,
26:20c'est des actrices qui ont été victimes,
26:22et qui aujourd'hui aussi poussent le sujet,
26:24donc c'est quand même très souvent par là,
26:26parce qu'effectivement,
26:28c'est des souffrances qui ont été accumulées,
26:30et à un moment, effectivement, ça sort,
26:32donc ce processus, il est effectivement en cours,
26:35il n'est très clairement pas assez rapide,
26:38le Abbé Taram,
26:39là, nous, on publie demain l'interview
26:41de l'un des responsables qui...
26:42Ben, ça coule, en disant oui,
26:44effectivement, on n'a pas été assez rapide,
26:46à un moment, on a voulu,
26:47il y avait une action judiciaire en cours,
26:49on n'a pas voulu s'en mêler, etc.,
26:50mais globalement, l'Église catholique
26:52a effectivement beaucoup de mal,
26:54en tant qu'institution,
26:55à vraiment pousser,
26:57elle le fait depuis 4 ou 5 ans,
26:58il y a vraiment, justement,
26:59depuis le rapport de la SIAZ,
27:01il y a vraiment des efforts importants
27:02qui ont été faits,
27:03des organismes de contrôle,
27:06des organismes de réparation,
27:08mais tout ça est, effectivement,
27:10très, très long.
27:10Et puis, il y a des villes qui sont détruites,
27:12quasiment, à cause de ça.
27:13Et puis, là, Écoudoui,
27:13vous entendez la petite musique
27:15derrière nous qui annonce la fin
27:16de cette première partie des informés,
27:17la bonne nouvelle, c'est que vous avez
27:18une minute 30 pour réfléchir
27:19à votre réponse sur le sujet,
27:21je vous donne la parole, bien sûr,
27:22juste après, il est 20h30 sur France Info.
27:31Et l'info, c'est avec Stéphane Milhomme.
27:32Et au Yémen, les outils vont frapper
27:35des navires marchands américains
27:36après avoir déjà visé,
27:37ces dernières heures,
27:38un porte-avions américain.
27:40Le chef de ces rebelles islamistes
27:42pro-iraniens appelle aussi
27:43à un rassemblement massif.
27:45Il réagit après la frappe menée hier
27:47à Sanaa, capitale, par les Américains
27:49et qui a fait une trentaine de morts.
27:51L'ONU demande aux États-Unis,
27:53comme aux Houthis,
27:54l'arrêt de toute activité militaire.
27:56Cela fera cinq ans demain que la France
27:58s'est confinée de longs mois
27:59et à cause de la crise du Covid.
28:01Emmanuel Macron se remémore
28:03dès ce soir.
28:04Cette période qui a révélé la force,
28:06dit-il, de notre unité.
28:07Le chef de l'État le déclare
28:08sur le réseau social X.
28:10Le match de Ligue 1 Montpellier-Saint-Étienne
28:12n'est pas allé plus loin
28:13que la 57ème minute.
28:15Cette fin d'après-midi,
28:16l'arbitre, en accord avec les autorités,
28:18a mis un terme définitif à la rencontre.
28:20Des supporters de Montpellier
28:21ont lancé des fumigènes en tribune,
28:23comme sur la pelouse.
28:24Cela a provoqué un début d'incendie.
28:26C'est juste après le second but
28:28inscrit par les Stéphanois
28:29que les incidents en tribune ont débuté.
28:31Les Montpellierains étaient menés 2 à 0.
28:34À suivre, à 20h45,
28:35le coup d'envoi du Classico
28:36entre le PSG et l'Olympique de Marseille.
28:39La poursuite des tornades meurtrières
28:41aux Etats-Unis.
28:41Elles ont déjà causé la mort
28:43d'au moins 33 personnes dans le centre
28:45et le sud du pays,
28:46accompagnées de violentes tempêtes.
28:48Elles remontent maintenant
28:49vers la région des Grands Lacs,
28:50près du Canada,
28:51privant 250 000 foyers
28:53et entreprises d'électricité.
29:02Nos informés de ce dimanche soir,
29:04Daïko Douy, journaliste politique
29:06à France Info-Télé,
29:07Patricia Allémonière,
29:09grand reporter Émilie Zapalski
29:10de l'agence de communication Émilie Conseil
29:13et Jean-Christophe Ploquin,
29:14rédacteur en chef du journal Lacroix.
29:17Poursuivons cette discussion
29:19autour des annonces d'Élisabeth Borne,
29:21la ministre de l'Éducation nationale,
29:23qui annonce dans un entretien
29:25à la tribune dimanche
29:26un renforcement des contrôles
29:28et une remontée systématique
29:29d'effet de violence
29:30dans l'enseignement privé sous contrat
29:32à la suite de l'affaire Betaram.
29:34Daïko Douy, promesse tenue,
29:36je vous donne la parole.
29:37Des contrôles plus réguliers
29:39vont se poser la question,
29:41peuvent-ils faire éventuellement
29:42changer les choses ?
29:43En parallèle, cette commission
29:45qui a été mise en place ?
29:46Oui, qui va...
29:47Je voulais juste dire
29:49qu'il ne faut pas donner l'impression
29:50qu'il n'y ait que dans le privé
29:53qu'il y ait des violences sexuelles.
29:57Et en plus, il y a de moins en moins
30:00de religieux qui assurent l'enseignement,
30:02donc les violences sexuelles,
30:03y compris dans le privé,
30:04vont être commises par des laïcs.
30:06Donc on n'est plus sur le problème
30:07de la religion et du statut des prêtres
30:10par rapport à la sexualité.
30:12Juste pour la commission, en effet,
30:14c'est un statut un peu ambigu,
30:15cette commission,
30:16parce qu'elle est évidemment
30:18une réponse à Betaram,
30:20mais elle n'est pas une commission d'enquête
30:21sur ce qui s'est passé à Betaram.
30:23En tout cas, pas seulement.
30:25Elle est une commission d'enquête
30:26pour savoir comment ça peut se passer
30:28ailleurs, actuellement.
30:29Et c'est aussi public comme privé.
30:31C'est un deal qui a été fait
30:32entre les Insoumis,
30:33qui voulaient cibler plutôt le privé,
30:36et la majorité qui a dit
30:37OK, on y va,
30:38mais on ajoute le public également.
30:40Sauf que, quand même,
30:42le grand événement
30:43de cette commission d'enquête,
30:44ça va être l'audition de François Béroud.
30:45C'est le souhait notamment de Paul Vannier,
30:47le co-rapporteur de la commission d'enquête,
30:49qui était celui qui avait interpellé
30:50François Béroud à l'Assemblée
30:53en disant « étiez-vous au courant ? »
30:54et qui, François Béroud, disons non,
30:56réclame depuis sa démission.
30:57Donc, vous imaginez la confrontation
30:59entre les deux hommes.
31:00Donc, c'est quand même
31:01une commission d'enquête.
31:02L'avenir politique de François Béroud,
31:04il est clairement lié
31:04au résultat de cette commission ?
31:06Je ne pense pas.
31:07Mais il va être à nouveau interrogé
31:10avec un statut particulier
31:11de dire une parole
31:12dans l'Assemblée nationale
31:13qui est soumise quand même
31:14à une forme de vérité.
31:16Et donc, il faut faire attention
31:18à ses réponses aussi.
31:20Donc, oui, ça va être le grand moment
31:22de cette commission d'enquête.
31:22Et donc, c'est quand même
31:23une commission d'enquête
31:24sur Bétarame,
31:25ce qu'elle n'est pas quand même
31:26dans les intitulés
31:27et dans les objectifs énoncés.
31:30Aller, parlons à présent
31:31dans les informés
31:32du Service national universel.
31:33Le SNU, Emmanuel Macron,
31:35souhaite une refonte totale
31:37de ce dispositif créé en 2019,
31:40voulu comme un outil
31:41de cohésion nationale.
31:42Il l'a dit hier soir
31:43à plusieurs journaux de la PQR,
31:45la presse quotidienne régionale.
31:46Une bonne idée,
31:47estime le député Modem.
31:49Richard Rameau, sur l'écoute.
31:51L'idée de mettre un service,
31:52alors,
31:53civique,
31:54mais ce que j'appelle moi
31:55le service national.
31:57C'est-à-dire,
31:58là, on pourrait avoir besoin,
31:59parce que dans la guerre de demain,
32:00on aura aussi besoin
32:01d'informaticiens.
32:03Je pense que c'est nécessaire
32:04pour retrouver
32:05une forme de patriotisme
32:08chez les jeunes.
32:08Parce que dans une guerre,
32:09aujourd'hui,
32:10on a besoin d'informaticiens,
32:11on a besoin d'aller
32:12regarder comment,
32:13quand on se fait
32:14pirater informatiquement.
32:16Et donc, il faut que la jeunesse
32:17trouve quelque chose.
32:18Et finalement, aussi quelque chose
32:20où les couches sociales
32:21se mélangent.
32:22Parce que c'était quoi, aussi,
32:23le service militaire ?
32:24Ça veut dire que des gens
32:24qui venaient de milieux sociaux
32:26différents,
32:26eh bien,
32:28ils étaient à un moment ensemble.
32:29Et donc, ça aussi, c'est important
32:30dans une cohésion nationale,
32:32quelle que soit,
32:32j'ai envie de dire, la classe.
32:34Patricia Lémonière,
32:35on voit ce qui revient
32:36dans les commentaires,
32:37c'est ça, c'est cette cohésion nationale,
32:39cette espèce de retour
32:40du patriotisme,
32:41cette culture militaire,
32:42en quelque sorte.
32:43C'est le grand rêve du retour
32:45de la cohésion nationale
32:46qui serait, selon les dires,
32:48fracassée
32:49avec la fin du service militaire
32:52obligatoire.
32:52Puisqu'effectivement,
32:53il y avait une cohésion,
32:54enfin, une cohésion,
32:55il y avait bien un certain
32:56nombre de personnes
32:57qui arrivaient à échapper
33:00au service militaire obligatoire,
33:02ce prétendant soit blessé,
33:04soit...
33:04Il y avait des tas de façons
33:05d'y échapper.
33:06Mais là,
33:08effectivement,
33:10la formule précédente
33:11ne marchait pas.
33:12Elle avait été confiée
33:13à l'éducation nationale,
33:14elle avait d'abord été confiée
33:15au militaire,
33:15puis à l'éducation nationale.
33:17On voyait très bien
33:17que de cohésion, il n'en était...
33:19Enfin, ça ne marchait pas.
33:20Elle restait très floue
33:21dans l'esprit des gens.
33:22Elle restait très floue,
33:23alors qu'il y a, effectivement,
33:25une demande.
33:26Puis on voit,
33:27d'après les études
33:28qui sont faites,
33:29qu'à un moment donné,
33:30dans leur parcours,
33:30les jeunes,
33:32pas tous,
33:32mais une grande partie,
33:34s'interrogent pour savoir
33:35s'ils feraient pas quelque chose
33:36avec l'armée.
33:36Donc, ça montre
33:38une certaine appétence.
33:39Qui n'a pas eu un enfant
33:41qui ait dit,
33:41tiens, un jour,
33:43moi, je ferais bien
33:44au médecin, dans l'armée,
33:45ou quelque chose,
33:46ou même
33:48de soldat de base ?
33:49Enfin, bon,
33:50il y a cette réalité-là.
33:53Donc...
33:53Peut-être pas tous les enfants,
33:54tout de même.
33:55Non, pas tous les enfants,
33:55mais dans les...
33:56Ça n'a pas été mon cas,
33:58de mes enfants.
33:58Dans les études,
34:00c'est plus de la moitié,
34:01quand même,
34:01qui s'interrogent
34:02au cours de leur parcours.
34:03Donc, ça, on dit long.
34:04Mais remettre en place
34:06un service,
34:07donc c'est impossible,
34:08parce qu'on n'a plus la structure,
34:09on n'a plus les armes,
34:10on n'a plus...
34:10Et puis Emmanuel Macron
34:11a dit clairement,
34:12dans le débat terminé,
34:13en quelque sorte.
34:14Donc, effectivement,
34:16faire une armée de réservistes,
34:17moi, je finirais juste
34:18par une remarque.
34:18Je suis un peu inquiète
34:19quand j'ai écouté
34:20le Premier ministre,
34:21mais parfois, je me dis
34:22qu'il ne regarde pas ses fiches.
34:23Ce n'est pas possible.
34:24Est-ce qu'il a des fiches ?
34:25Oui, s'il a des fiches.
34:26Enfin, s'il daigne les avoir,
34:27il les a retenues.
34:28Mais je ne dirais pas...
34:30Qu'est-ce qui vous inquiétait,
34:31Patricia ?
34:32Il dit, à un moment donné,
34:33ah bah oui, ça serait bien,
34:34ces jeunes-là,
34:36qu'ils aillent patrouiller
34:37comme nos missions Vigipirate
34:40dans les aéroports.
34:40Mais vous imaginez des réservistes
34:43face à une situation
34:44ou d'attentat ou de menace
34:45dans un aéroport.
34:46Comment vont-ils le gérer ?
34:47Enfin, ça prouve à quel point
34:48il est complètement déconnecté
34:50de la réalité.
34:51Et ces propos-là,
34:51c'est vrai, il m'inquiète.
34:52C'est une méconnaissance,
34:54selon vous.
34:54Jean-Christophe Ploquin,
34:56cela peut marcher,
34:57ce NSU, nouvelle version.
34:58On se souvient qu'il y a un an,
35:00Gabriel Attal,
35:01qui était à l'époque Premier ministre,
35:02ça paraît loin,
35:03voulait sa généralisation
35:04pour 2026.
35:06Sur un ton très martial,
35:08je pense que oui.
35:08C'était scrogneugneux un peu,
35:10Gabriel Attal.
35:11Non, moi, je trouve que
35:12je suis stupéfait par la confusion
35:14qu'il y a autour de ce débat.
35:15Mais depuis que le président
35:17de la République,
35:17on l'a mis dans son programme,
35:18en fait.
35:20En 2017.
35:21Voilà, c'est ça.
35:22Donc, depuis,
35:23il y a énormément de confusion.
35:24Et selon les éléments
35:26de la conjoncture,
35:27effectivement,
35:28on essaie de réorienter
35:30la pensée ou le projet présidentiel
35:31dans telle ou telle direction.
35:33En fait, ce qu'il y a,
35:34c'est qu'effectivement,
35:35chez les jeunes,
35:36il y a énormément
35:37de volonté d'engagement citoyen,
35:40d'engagement civique.
35:41Et à un moment donné,
35:42effectivement, le SNU
35:43pouvait reprendre ça.
35:45Mais il y avait aussi déjà
35:46le service civique,
35:48qui est quelque chose
35:49qui est assez extraordinaire.
35:50Et il y a énormément de jeunes,
35:51effectivement,
35:52dans un moment ou un autre
35:53de leur parcours universitaire
35:54ou après le bac, etc.,
35:56qui passent par des associations,
35:57qui font de l'action civique,
35:58du service civique.
35:59Et il y a une confusion aussi
36:01avec la notion de réserve,
36:03qui est quelque chose là
36:04que les militaires connaissent
36:05très bien parce qu'effectivement,
36:06ils savent qu'ils disposent
36:08de civils qui font partie
36:10d'une réserve
36:11et qu'ils peuvent mobiliser eux,
36:12soit sur des missions
36:13très ponctuelles,
36:14soit de façon assez régulière
36:15dans l'année.
36:16Et avec tout ce bouillon de culture,
36:19on essaye de sortir en plus
36:21un service national, un SNU,
36:24dont on n'a jamais vu,
36:25effectivement, depuis sept ans,
36:27à quoi il pouvait vraiment ressembler.
36:29Mais surtout, c'est pour quoi faire ?
36:30Parce que, vous l'avez dit,
36:31il y a beaucoup de confusion.
36:32Qu'est-ce qu'on ferait
36:35notre petite armée française ?
36:37Enfin, moi, je ne suis pas militaire,
36:38mais j'ai bien compris
36:39que ça se jouerait au niveau européen
36:40et que sinon, on serait bien ridicule.
36:42Même là, si on devait pallier
36:44tout le soutien américain
36:46qui risque de se retirer,
36:47j'ai bien compris qu'on ne tiendrait
36:48pas longtemps par rapport
36:50à ce qu'on a et ce qu'on pourrait avoir.
36:51Donc, oui, je trouve qu'on met
36:52la charrue avant les bœufs
36:53sur la défense.
36:54On a bien compris
36:55que l'autonomie stratégique
36:56et ce que défendait, d'ailleurs,
36:57Emmanuel Macron depuis 2017,
36:59est important, incontournable.
37:01On doit, dans le temps,
37:02fixer une trajectoire
37:03pour, au fur et à mesure,
37:05être indépendant
37:06sur le plan stratégique.
37:07Sauf que ça ne va pas se faire
37:08du jour au lendemain
37:09et ça ne va pas se faire
37:09avec une réserve d'informaticiens
37:12qui serait sur les champs de guerre.
37:13Enfin, il y a un moment,
37:14il y a un principe de réalité
37:16qui n'est pas là.
37:16C'est-à-dire qu'on nous vend
37:17quelque chose qui n'est pas là.
37:18S'ils sont informaticiens,
37:19ils ne seront pas sur les champs de guerre.
37:20Ils seront derrière
37:21dans les data centers.
37:22On a l'impression que cette réserve,
37:23elle va servir à faire la guerre
37:25si jamais on...
37:26Juste sur le SNU.
37:27C'est vrai que le SNU,
37:29le guérinatal, vous l'ai généralisé,
37:30ça coûtait extrêmement cher
37:32et ça allait être sans doute
37:33passé à l'as en fond.
37:34Voilà, pour des raisons budgétaires.
37:36C'est quand même un projet
37:37d'Emmanuel Macron
37:38du premier quinquennat.
37:40Donc quelque chose qui est dans l'ADN
37:41d'Emmanuel Macron.
37:42Et là, il faut une façon peut-être
37:44de le sauvegarder.
37:46Voilà.
37:47En lui fléchant quand même
37:49une dimension militaire.
37:50Alors pas apprendre à combattre,
37:51mais apprendre peut-être à...
37:53Qu'est-ce que ça... Pourquoi ça peut servir ?
37:55C'est tout ce qui est para...
37:57Le contexte paradisiaque.
37:58On ne sait pas trop, justement.
37:59On ne sait pas.
37:59Ça peut être amener les gens
38:01à aller dans les abris
38:03quand il y a des bombardements,
38:04savoir comment il faut faire,
38:05informer la population.
38:07Est-ce que Daïkonu est aussi
38:10une façon de noyer le poisson
38:11en quelque sorte,
38:12en mettant fin à ce débat
38:13sur le non-retour du service militaire ?
38:16Il y a une demande de l'opinion
38:17pour un service militaire
38:18dont les militaires ne veulent pas.
38:19Patricia nous a expliqué pourquoi.
38:21Mais l'opinion veut quand même
38:22quelque chose.
38:23Donc c'est l'idée.
38:23On répond à l'opinion
38:25et quand même,
38:27on conserve cette idée
38:28du service militaire,
38:29qui était le creuset national,
38:30des gens qui viennent
38:30de tout horizon
38:32et qui ensemble,
38:33bon, découvrent ou partagent
38:35l'amour de la patrie
38:37ou l'engagement pour une société.
38:39Le SNU, c'est une façon
38:41de le revivifier.
38:42Et on continue d'en parler
38:43après le Fil info 20h et 41 minutes.
38:46Stéphane Milam.
38:49Le Vatican publie la première photo
38:51du pape François depuis son hospitalisation.
38:53Il est soigné depuis maintenant
38:54cinq semaines pour une double pneumonie.
38:56Il apparaît assis dans un fauteuil roulant,
38:59célébrant une messe dans la chapelle
39:01située dans cette polyclinique romaine.
39:04Et dans la journée,
39:05le pape se disait affaibli
39:07et confronté à une épreuve.
39:09Un chauffeur de camion toujours en garde à vue
39:12dans la Drôme-Selon,
39:13ici Dromardèche.
39:14Il a été interpellé avec 826 kilos
39:17de cocaïne dans ce véhicule.
39:19C'était hier sur une autoroute.
39:21Un stock évalué à 42 millions d'euros.
39:23Ce chauffeur polonais arrivait d'Espagne.
39:26Le coup d'envoi dans cinq minutes
39:27du dernier match de la 26e journée de Ligue 1.
39:29Les footballeurs du PSG,
39:30leaders, reçoivent leur dauphin,
39:32l'Olympique de Marseille.
39:34La rencontre Montpellier-Saint-Etienne
39:35au stade de la Mausson a été arrêtée
39:37par l'arbitre à la 57e minute.
39:39Entre autres incidents,
39:40des supporters montpellierains
39:41ont lancé des fumigènes sur la pelouse
39:43en tribune, provoquant un début d'incendie.
39:46La relève est assurée pour les astronautes
39:48bloqués depuis maintenant neuf mois
39:49dans la Station spatiale internationale.
39:52Les suites de la défaillance de l'appareil
39:53qui les avait menés jusqu'ici,
39:55un nouvel équipage est arrivé
39:56il y a maintenant quelques heures
39:58à bord d'un vaisseau SpaceX d'Elon Musk.
40:00La NASA assure que les deux naufragés spatiaux
40:03pourraient regagner la Terre d'ici mercredi.
40:16Parlons encore quelques minutes de ce SNU,
40:18ce Service national universel.
40:20Emmanuel Macron annonce une refonte
40:23dans les prochaines semaines.
40:25Édouard Philippe qui était en meeting à Lille,
40:27et oui encore lui cet après-midi,
40:29a remis sur la table sa proposition
40:31d'un service militaire sur la base de volontariat
40:33qui l'avait déjà faite.
40:36Pourquoi est-ce qu'il remet cela à nouveau sur la table
40:39une fois qu'Emmanuel Macron a fermé le débat ?
40:41Ça lui permet de faire un voile voir sa différence,
40:44ça lui permet de rappeler aussi ce qui est vrai,
40:45c'est qu'il aime la chose militaire,
40:46Édouard Philippe, et ça veut dire aussi
40:48que peut-être cette idée de...
40:51Voilà, il répond à l'opinion publique,
40:52et lui quand on écoute son discours,
40:54il veut qu'il y ait une culture militaire,
40:56en fait, en France.
40:57Chez les plus jeunes.
40:58Chez les plus jeunes,
40:58et il considère cette culture militaire,
41:00et c'est vrai avec la suppression
41:02du service national,
41:04et du fait qu'on n'était pas en guerre
41:06depuis très très longtemps,
41:07c'est vrai que la société française,
41:08qui, on le rappelle, était une société militaire.
41:10Enfin, on ne va pas revenir au deuxième siècle,
41:12mais voilà, ça structurait la société.
41:16On a perdu cette culture-là,
41:17c'est un peu ça que veut revivre ici aussi...
41:20Édouard Christophe.
41:20Oui, je trouve que ça rejoint un peu le...
41:22Vous vous souvenez le discours d'Emmanuel Macron
41:24lorsqu'il avait parlé de force d'âme.
41:26Voilà, et on sent bien que les leaders politiques
41:29aujourd'hui, le président de la République,
41:31ils cherchent un petit peu un moyen,
41:33effectivement, d'abord de créer une cohésion
41:37autour de cet enjeu de défense
41:39qui avait quand même bien disparu
41:41dans la mentalité des Français
41:43ou dans l'état d'esprit,
41:44et par ailleurs, finalement,
41:46diffuser effectivement une connaissance,
41:48comme disait Daïk, de la chose militaire.
41:51Patricia.
41:52Oui, moi, je crois qu'effectivement,
41:54ils sont très concernés,
41:55ils sont très inquiets de voir nos jeunes
41:58qui n'ont aucune culture militaire,
42:00enfin, il y en a très, très peu.
42:02Ils vivent depuis trois générations dans la paix,
42:05on les a...
42:05C'est les dividendes de la paix.
42:07On les a biberonnés à la réussite individuelle,
42:10ils sont sur TikTok, ils sont...
42:12La chose militaire, à part ceux qui,
42:15à un moment donné, dans leur parcours,
42:16s'y intéressent, la chose militaire,
42:18quand ils arrivent sur le marché du travail,
42:20c'est pas leur truc, enfin, voilà.
42:21Aujourd'hui, une fois le parcours scolaire fini,
42:26c'est rarement une question qui les intéresse.
42:28Et ça recoupe, et j'en finis par là,
42:31au fait que les Français sont peu habités
42:33par un sentiment nationaliste.
42:35À l'inverse des Britanniques,
42:37à l'inverse des Américains,
42:38le Français, lui, la nation,
42:41contrairement à ce qu'on pourrait penser,
42:43ben, la nation, c'est pas trop...
42:45C'est pas trop le truc qu'il est prêt à aller défendre.
42:47Il a d'autres, il préfère partir en vacances,
42:48en quelque sorte.
42:50Mélissa Palsky, ça m'a surpris, Patricia.
42:52Je suis assez d'accord que peut-être
42:54on a besoin d'une culture, de se réacculturer
42:57à toute la chose militaire, la défense.
43:00Et puis ça, c'est sûr qu'on a besoin de cohésion.
43:02Je sais pas si la défense, ça le sera.
43:04C'est vrai que c'est des bons ressorts.
43:05L'effet drapeau marche toujours.
43:07D'ailleurs, la côte de popularité
43:08de notre président en ressort
43:10avec beaucoup plus de couleurs.
43:12Maintenant, moi, j'ai une crainte.
43:14C'est qu'on soit un peu monomaniaque.
43:16Et en France, on est un peu monomaniaque.
43:17C'est étonnant parce qu'Emmanuel Macron
43:19nous a vendus le en même temps.
43:20Mais je le trouve très monomaniaque
43:21et obsessionnel sur une chose à la fois.
43:23Et là, on est sur la défense.
43:25Et j'ai l'impression qu'on va passer
43:26à côté d'autres choses parce qu'il y a la guerre.
43:29Il y a la guerre commerciale.
43:30On voit bien avec Trump.
43:32Quand on pense à la défense,
43:33moi, je pense à la cybersécurité.
43:35On n'a pas de main d'oeuvre sur la cybersécurité.
43:37Alors, est-ce que ça fait partie
43:39du service national universel ?
43:42Les informaticiens dont on entendait parler.
43:44Et puis, il y a plein d'autres choses
43:45qu'on devrait développer.
43:46On parle de guerre, de la transition écologique.
43:48Bon, c'est de passer complètement
43:50en dessous des radars.
43:51C'est fini, la menace de la terre,
43:53les inondations, tout ça, c'est fini.
43:55Et pourtant, c'est une guerre qu'on a à mener
43:57dans les années à venir.
43:58Et les jeunes, ils s'en soucient beaucoup
43:59parce qu'ils seront sur la planète
44:01quand, nous, on sera sous les cendres.
44:03Donc, je trouve qu'on a du mal à enchaîner tout ça.
44:07Et probablement, ce que vous dites,
44:08oui, la France, on a eu d'autres idées.
44:10Le social, ça a été une de nos forces.
44:12Ça a été une philosophie,
44:14un ADN spécifique à la France,
44:16une fierté.
44:17Ça a créé de la cohésion,
44:18protection sociale, les retraites, congés.
44:22Et tout ça, j'ai l'impression
44:23qu'on l'abandonne complètement.
44:24Comme si, vraiment, la défense
44:26et cette espèce de rêve,
44:28parce que pour l'instant, c'est un rêve,
44:29ce n'est pas une réalité,
44:30qu'on pourrait aller se battre
44:31et se défendre seuls.
44:32Les Français, sûrement pas.
44:35L'Europe, peut-être après, après, après, demain.
44:37C'est normal qu'on y pense.
44:39Mais j'ai peur que ça efface
44:40tous les autres sujets
44:41qu'on pourrait construire
44:42et qui feraient notre fierté demain.
44:44Vraiment, j'ai l'impression
44:45qu'on est en train de passer
44:47d'un braquet à l'autre.
44:48C'est complètement fou.
44:49Allez, avant de passer aux cartes blanches,
44:52à vous, les informés,
44:53un détour par le Parc des Princes.
44:54Bonsoir, Julien Froment.
44:56Bonsoir, Jean-Pierre Blimaud.
44:57Bonsoir, Victor.
44:58Bonsoir à toutes et à tous.
44:59L'un des matchs les plus attendus
45:00de la saison en Ligue 1 de football,
45:02bien évidemment, Paris-Saint-Germain.
45:04Olympique de Marseille,
45:05cela vient tout juste de débuter.
45:07Oui, avec une première occasion
45:10pour les Marseillais,
45:11dès l'entame de match,
45:12à la deuxième minute de jeu coufrant.
45:14Damien Ngueri, bien capté
45:15par Didio Donnarumma.
45:17Un match, bien évidemment,
45:18sous haute tension.
45:19On le rappelle, il n'y a pas de supporters
45:21marseillais ici au Parc des Princes,
45:23mais on craignait
45:26des chants insultants,
45:27notamment à l'encontre d'Adrien Rabiot,
45:29ancien joueur du PSG
45:30et capitaine de l'OM ce soir.
45:32Pour le moment, il y en a eu
45:33pendant l'avant-match,
45:34mais depuis le début de la rencontre,
45:35pour le moment, les supporters parisiens
45:37se tiennent plutôt bien
45:39et encouragent leur équipe.
45:41C'est ce qui avait été demandé
45:42par notamment l'entraîneur du PSG,
45:44Luis Henrique.
45:45Des Parisiens, on le rappelle,
45:47qui sont larges leaders de la Ligue 1
45:48avec 16 points d'avance
45:49sur le 2e, justement,
45:51l'Olympique de Marseille.
45:52Et pour le moment, dans cet ensemble de matchs...
45:53C'est ce que j'allais vous dire,
45:54l'enjeu est plutôt symbolique,
45:56en quelque sorte.
45:57Oui, effectivement,
45:59puisque d'un point de vue sportif,
46:00il y a un écart, un trou béant
46:02entre le Paris Saint-Germain et l'OM,
46:0516 points d'écart au classement.
46:07Mais c'est vrai que c'est une rivalité
46:09et que dans ce genre de match,
46:10eh bien, on ne regarde pas tellement
46:12le nombre de points au classement général.
46:14Et c'est vrai qu'il y a une question de fierté aussi
46:17du côté parisien et du côté marseillais,
46:19alors que, justement, les Parisiens,
46:20lors de l'arrivée, des 22 acteurs
46:22ont déployé un tifo monumental
46:24sur trois tribunes du Parc des Princes
46:27avec ce message, notamment,
46:30« Jouez comme des guerriers, achevez-les ».
46:32Voilà la tonalité, ce soir,
46:34de ce 109e classique ici au Parc des Princes
46:37entre le Paris Saint-Germain et l'Olympique de Marseille,
46:39toujours 0 à 0.
46:40En espérant que le fairplay,
46:41tout de même, soit de rigueur.
46:43Match à suivre sur France Info,
46:44la radio, bien sûr,
46:46et notamment dans le Club Info
46:47à partir de 21h.
46:49Pour l'heure, il est 20h50.
46:50C'est l'essentiel.
46:51Avec vous, Stéphane Milhomme.
46:54Et au Yémen, les houthis vont frapper
46:56des navires marchands américains
46:59après avoir déjà visé ces dernières heures.
47:01Un porte-avions américain,
47:02le chef de ces rebelles islamistes pro-iraniens,
47:05appelle également un rassemblement massif.
47:07Il réagit après la frappe menée hier à Sanaa,
47:10la capitale, par les Américains
47:12et qui a fait une trentaine de morts.
47:13L'ONU demande aux Etats-Unis,
47:15comme aux houthis,
47:16l'arrêt de toute activité militaire.
47:19Israël confirme que ses négociateurs
47:20discutent en ce moment, depuis l'Égypte,
47:22de la question des otages détenus par le Hamas.
47:25La suite des pourparlers engagés
47:26avec des représentants égyptiens
47:28sur la trêve à Gaza précision
47:30au lendemain de l'annonce par Israël
47:31de la poursuite de ces pourparlers
47:33avec le mouvement islamiste palestinien.
47:35Cuba rétablit progressivement le courant.
47:37Après 40 heures de panne générale,
47:40c'était la troisième en moins de six mois sur l'île.
47:43Des circuits parallèles étaient en place
47:45depuis deux jours pour les secteurs prioritaires
47:48et notamment le secteur de l'hôpital.
47:51Et puis, le sport et le cyclisme.
47:53L'Américain Matteo Jorgensen remporte Paris-Nice
47:56pour la deuxième année consécutive.
47:58Dernière étape remportée par son compatriote
48:00Magnus Schiffeld.
48:02Jorgensen, Californien de 25 ans,
48:04a lutté toute cette semaine avec le peloton
48:06face à la pluie, la neige,
48:08également les chutes de plusieurs coureurs.
48:1420h21, les informés.
48:18Victor Matin.
48:20Et on termine cette émission
48:22avec les cartes blanches de nos informés.
48:24Nouveau rendez-vous depuis lundi.
48:26Chacun a une minute pour nous parler d'un sujet.
48:29On commence avec vous, Patricia Allemonière,
48:31grand reporter, vous avez choisi d'aborder
48:33la guerre sans fin des Kurdes de Syrie.
48:35Oui, alors nos amis Kurdes
48:37qui habitent en Syrie
48:39nous ont rendu beaucoup de service,
48:41même si on ne les aimait pas trop
48:43parce qu'il y avait une consanguinité
48:45avec le PKK jugé terroriste
48:47par bon nombre de pays occidentaux.
48:49Bref, nos amis Kurdes nous ont rendu
48:51quand même beaucoup de service en Syrie
48:53parce qu'ils nous ont aidé à déloger
48:55l'état islamique de Raqqa
48:57et de toute la région Nord.
48:59Mais voilà pas qu'avec l'arrivée
49:01du nouveau pouvoir, nous étions très inquiets
49:03parce qu'allait-il être délogé
49:05par les Turcs et par ce nouveau pouvoir
49:07et donc laisser les prisons ouvertes
49:09avec nos djihadistes.
49:11Et nous avions donc très peur
49:13parce que nous en avons un petit paquet là-bas,
49:15des femmes, des enfants et des hommes.
49:17Ah, mais nous soufflons.
49:19Heureusement, ils ont passé un accord
49:21avec le régime syrien
49:23et les voilà, ils vont continuer
49:25à garder les prisons.
49:27Sauf qu'on a un nouveau problème.
49:29Alors cette fois-ci, il ne vient pas de Syrie,
49:31il vient du tribunal administratif de Paris
49:33chargé de contrôler les administrations
49:35et qui vient de demander
49:37au ministère des Affaires étrangères
49:39de ré-étudier le sort
49:41de 29 enfants avec leur maman,
49:43tous djihadistes, enfermés,
49:45pour les faire revenir en France.
49:47Ne voilà pas que ça tombe mal.
49:49Votre carte blanche, Émilie Zapalski,
49:51tout autre sujet, on parlait des retraites tout à l'heure
49:53en début d'émission, nous voici face au rapport
49:55des Français au travail.
49:57C'est intéressant de voir que les Français,
49:59le travail, c'est un peu compliqué.
50:01La fabrique de Spinoza...
50:03Je trouve ça très drôle,
50:05la mission de cette fabrique,
50:07c'est de donner au bonheur sa place dans la société.
50:09Pas mal, dans les temps qui courent, je trouve que c'est intéressant.
50:11Et en fait, ils ont fait une grande étude
50:13sur le rapport des Français au travail
50:15et globalement, ils disent qu'en 1985,
50:1760% des Français
50:19considéraient très important le travail.
50:21On est tombés à 25%.
50:23Donc ça veut dire qu'il y a un problème
50:25sur le rapport au travail.
50:27On le sait, depuis le Covid,
50:29on recherche plus de sens,
50:31on recherche peut-être une autre façon de travailler
50:33aussi, avec le télétravail,
50:35un certain nombre d'entreprises reviennent
50:37parce qu'ils ne savent pas très bien
50:39le gérer, parce que tous les métiers
50:41ne se prêtent pas aussi au télétravail.
50:43Et je trouve que c'est intéressant
50:45de regarder tout ça, parce que pour moi,
50:47c'est un des enjeux à l'avenir,
50:49redonner envie de travailler,
50:51peut-être revoir les modalités de travail.
50:53On sait que, par exemple, le télétravail,
50:55les gens sont très attachés.
50:57Peut-être pas tout le temps,
50:59et peut-être qu'il faut revoir les modalités
51:01à la fois de le mettre en place...
51:03Alors pas mal d'entreprises, elles, reviennent dessus.
51:05Oui, mais parce qu'il faut trouver
51:07un management qui soit adapté à ça.
51:09Ce n'est pas du tout pareil de travailler
51:11avec des gens qui sont en télétravail
51:13que de travailler avec des gens sur place,
51:15mais ça ne veut pas dire plus ou moins.
51:17Si on sait traiter ça, ça peut fonctionner.
51:19Je pense que c'est une des questions
51:21qu'il faudra étudier
51:23à l'avenir, ou même prochainement,
51:25de voir comment on peut redonner
51:27envie aux gens de travailler,
51:29au-delà même des conditions de travail,
51:31des salaires, de voir comment
51:33on peut leur donner plus de sens.
51:35– Merci à vous quatre d'être en présentiel.
51:37– Ça fera plaisir à François Bayrou,
51:39puisqu'il veut que les Français travaillent davantage.
51:41– Travailler plus pour faire la guerre,
51:43je ne suis pas sûre que ça soit...
51:45Pour éviter la guerre, peut-être, oui,
51:47c'est un objectif, mais ça ne sera pas suffisant
51:49pour remettre tout le monde au travail.
51:51– Daïko Douy, c'est un livre dont vous nous parlez,
51:53l'éditeur et le philosophe.
51:55– Jeanne-Sophie Beauvais aux éditions Robert Laffont.
51:57Elle se penche sur les relations entre
51:59l'éditeur de Michel Onfray, tout se passait bien,
52:01il s'aimait, puis il y a une rupture.
52:03Il y a une rupture entre les deux hommes,
52:05et depuis, ils se détestent.
52:07Ce qui est intéressant dans la plume
52:09et dans l'esprit de Jeanne-Sophie Beauvais,
52:11c'est ce que ça dit de la France d'aujourd'hui.
52:13Entre deux Frances, peut-être, qui n'arrivent plus à se parler,
52:15la France parisienne, l'élite, représentée
52:17par Jean-Paul Olympe Thauvin,
52:19qui est un éditeur hyper important
52:21dans le monde des livres,
52:23et de l'autre,
52:25Michel Onfray, qui vous le savez,
52:27avec ses origines provinciales,
52:29qui lui aussi est peut-être populiste,
52:31alors que Jean-Paul Olympe Thauvin représente, on va dire,
52:33une gauche modérée de la grande bourgeoisie parisienne.
52:35Voilà, ils se détestent,
52:37et ce sont deux Frances qui se détestent. C'est un livre qui est très agréable à lire,
52:39parce que c'est un livre d'enquête,
52:41où elle va à la rencontre des acteurs, et notamment,
52:43honnêtement, elle va à la rencontre de Michel Onfray,
52:45de sa famille, de ses racines paysannes,
52:47et si on n'aime pas beaucoup Michel Onfray,
52:49on peut peut-être changer d'avis
52:51en lisant ce livre. En tout cas, on comprend mieux
52:53qui il est.
52:55Jean-Christophe Ploquin, vous avez choisi, vous de revenir,
52:57sur les vingt ans de l'Université de la Terre,
52:59qui est rassemblée à dix mille personnes,
53:01tout de même à l'UNESCO,
53:03sur le terme nature égale futur.
53:05Exactement, et donc,
53:07Émilie, vous disiez tout à l'heure,
53:09est-ce que la transition écologique
53:11n'est pas en train de disparaître
53:13sous des urgences nouvelles ?
53:15Et bien là, effectivement, il y a eu,
53:17vendredi et samedi, à l'UNESCO,
53:19cette grande manifestation organisée
53:21par l'Université de la Terre,
53:23qui fêtait ses vingt ans,
53:25et l'Université de la Terre,
53:27l'objectif que sont donnés les organisateurs,
53:29c'est de faire se rencontrer les ONG,
53:31les associations et les entreprises
53:33pour, justement, accélérer
53:35et travailler ensemble sur la transition écologique.
53:37Donc, c'était assez passionnant.
53:39Moi, j'ai passé la journée de samedi,
53:41alors j'ai été à une table ronde sur la joie,
53:43avec Charles Pépin, d'ailleurs,
53:45un autre philosophe qui était là,
53:47mais aussi un autre sur les océans,
53:49et c'était passionnant parce que,
53:51à Nice, il va y avoir, en juin,
53:53une conférence internationale très importante
53:55sur les océans.
53:57Et nous, à La Croix,
53:59du coup, on s'est un peu... J'en profite pour faire
54:01un petit peu de pub, mais on a sorti
54:03un numéro aussi,
54:05qui est intitulé « Sauvons la nature »,
54:07« Il est encore temps »,
54:09avec cinq figures qui expliquent
54:11pourquoi ils ont eu des coups de cœur,
54:13et parmi eux, d'ailleurs, quelqu'un un peu inattendu,
54:15Gaspar König,
54:17qui a une réputation d'être assez libérale,
54:19voilà, il est, lui aussi, convaincu
54:21par les enjeux écologiques.
54:23– Autre philosophe, effectivement, Jean-Christophe Ploquin,
54:25tiens, vous gardez la main à la une de La Croix demain,
54:27le quotidien. – Eh bien, on est dans la tête
54:29des antivax, une consoeur
54:31qui a fait une super enquête
54:33et qui a rencontré des antivax,
54:35donc, cinq ans après
54:37le début du confinement, après
54:39la pandémie du Covid.
54:41– En mars 2020, merci à tous les quatre
54:43d'être venus ce soir,
54:45merci aussi à tous ceux qui ont préparé
54:47et réalisé cette émission et les informés.
54:49Reviennent, bien évidemment, demain.
54:51Très bonne soirée à tous.