• hier
Avec Adrien Charles-Nicolas, Co-fondateur de Pureva & Gérard Leseur, Fondateur de INDIENOV

Retrouvez C'est Ça La France avec Nathalie Schraen-Guirma tous les dimanches à 13h30.

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##C_EST_CA_LA_FRANCE-2025-03-16##

Catégorie

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News
Transcription
00:00Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans Cessa la France, l'émission du savoir-faire
00:08français.
00:09Régulièrement, on met en avant des entrepreneurs qui savent se distinguer grâce à leurs inventions.
00:14Nous vous ferons découvrir un entrepreneur qui a développé avec son associé un système
00:17innovant de filtration de l'eau du robinet pour les particuliers et les entreprises.
00:22Et oui, on ne cesse de le répéter, l'eau du robinet est beaucoup moins chère que l'eau
00:25en bouteille, mais laquelle des deux est la plus saine entre les nanoparticules plastiques
00:29pour les bouteilles en plastique et les pesticides et autres polluants pour l'eau qu'on peut
00:33retrouver dans notre robinet ? Bref, on verra comment, quelles solutions pourraient nous
00:38permettre de boire de l'eau en toute tranquillité.
00:40Et notre deuxième invité, lui, a mis au point une ceinture innovante qui permet d'amortir
00:44la chute des seigneurs et offre une meilleure protection contre la fracture du col du fémur.
00:50Ça sera en deuxième partie d'émission.
00:51Mais tout de suite avec nous en studio, Adrien Charles-Nicolas.
00:56Bonjour Adrien.
00:57Bonjour Nathalie.
00:59Vous êtes donc le co-fondateur de Pureva, un système de filtration de l'eau.
01:04Vous avez mis au point ce système innovant avec votre associé.
01:08Le sujet de la qualité de l'eau du robinet est vraiment d'actualité.
01:11C'est ça, on apprend au fur et à mesure des années un certain nombre de polluants
01:17que l'on retrouve dans l'eau du robinet et qui sont pour la plupart issus de l'agriculture,
01:23pour les pesticides, ça peut aussi venir de l'industrie, pour l'épiphase.
01:28C'est assez d'actualité.
01:30Donc nous on vient proposer une solution de prévention.
01:34Ça veut dire que l'eau du robinet, on le sait, elle est déjà traitée, elle est soumise
01:39à des traitements de purification, ça ne suffit pas.
01:41Il y a encore des polluants.
01:42Le problème c'est effectivement la vétusté des canalisations.
01:45Aujourd'hui on estime à peu près que 50% du réseau de canalisation en France a passé
01:51sa date de péremption qui est normalement autour de 50 ans.
01:57Mais si on continue comme ça avec le rythme de renouvellement que l'on a aujourd'hui,
02:03d'ici 15 à 20 ans on sera autour des 70%.
02:08Donc ça représente effectivement un coût pour les services publics
02:12puisqu'on estime à peu près à 100 000 euros le fait de remplacer des canalisations par kilomètre.
02:19Donc effectivement ça peut être une solution mais il y a bien quelqu'un qui va devoir payer le coût.
02:25Donc ce sera soit l'État, soit effectivement le consommateur.
02:29Et en attendant il y a ce système de filtration que vous avez mis en place, Pureva.
02:33Alors expliquez-nous justement cette technologie de filtration
02:37et en quoi elle se distingue de ce que l'on peut trouver aujourd'hui sur le marché ?
02:40Alors aujourd'hui nous proposons une solution de filtration qui se place directement au bout du robinet,
02:44donc en fin de chaîne.
02:46C'est un peu ce qu'on a voulu résoudre comme problème.
02:50L'eau est déjà passée à travers les canalisations et nous on arrive vraiment en aval.
02:56Donc nos solutions sont composées de charbon actif et de céramique d'atomé.
03:00Ce sont deux solutions de filtration qui nous permettent d'effectuer une filtration premièrement physique,
03:08donc avec la céramique d'atomé, avec une finesse de 0,1 micron.
03:12Alors c'est quoi exactement la céramique d'atomé ?
03:14C'est une pierre poreuse qui fonctionne un peu comme un filtre, comme une passoire.
03:20Et justement cette finesse de filtration de 0,1 micron
03:23permet de filtrer la grande majorité d'eau polluante physique que l'on retrouve dans l'eau du robinet.
03:28Donc c'est la première barrière de filtration ?
03:30Exactement, elle est physique.
03:32Pour donner un exemple concret, les micro-plastiques par exemple,
03:36qu'on retrouve également dans l'eau du robinet, pas que de l'eau en bouteille,
03:40sont autour de 1 à 2 micron.
03:42Donc la filtration qu'on propose est bien plus fine pour ce type de polluants-là.
03:46Et justement, en dessous de cette céramique d'atomé, on a le charbon actif extrudé,
03:52issu d'écorces de noix de coco, qui effectivement est un matériau connu dans les systèmes de filtration,
03:59mais par contre sa qualité effectivement diffère de différents producteurs.
04:05Et c'est ce qu'on a cherché, avoir un charbon actif de qualité
04:09pour pouvoir réduire la grande majorité de nos polluants.
04:11Nos systèmes ont été testés en laboratoire indépendant en France,
04:14justement pour garantir déjà cette qualité de filtration,
04:19le respect des normes françaises pour la qualité du robinet,
04:23et vraiment proposer une solution qui est efficace pour le consommateur.
04:27Alors c'est quoi la différence par rapport à ces caras filtrantes
04:30que l'on peut trouver aussi sur le marché, qui filtrent avec des charbons actifs parfois aussi ?
04:34Effectivement, on va dire que le problème de ces caras filtrantes,
04:38c'est qu'elles peuvent vite devenir un nid à bactéries
04:40si les cartouches ne sont pas changées régulièrement.
04:43C'est également un problème de practicité au quotidien pour le consommateur,
04:49le fait de devoir remplir sa cara, d'attendre qu'elle s'écoule.
04:52Oui, il faut être patient.
04:54Si on a très très soif tout de suite, on doit attendre qu'elle soit filtrée avant de la boire.
04:57Et c'est goutte par goutte.
04:59C'est exactement ça.
05:00Et nous, on utilise la pression qui s'émane du robinet de cuisine que tout le monde a
05:06pour justement accélérer cette filtration et aussi avoir une finesse de filtration encore plus fine
05:11que celle qu'il y a dans les caras filtrantes.
05:14Donc il y a aussi cet enjeu de qualité de filtration au-delà de la practicité qu'on vient améliorer.
05:19Comment vous est venue cette idée ?
05:21Parce que vous et votre associé, vous n'avez même pas la trentaine, vous êtes tout jeune.
05:24Qu'est-ce qui vous a donné envie d'aller sur ce terrain-là,
05:28de trouver le moyen de mettre au point un système pour filtrer l'eau du robinet ?
05:33Avec mon associé, on a grandi en Martinique jusqu'à nos 18 ans.
05:38Et après, on est parti pour les études en métropole.
05:41Et c'est justement quand on est arrivé en métropole que la problématique du chlordécone,
05:46donc un pesticide cancérigène, a été révélée en Martinique et en Guadeloupe.
05:51Donc c'est 95% de la population qui a été contaminée par ce pesticide,
05:56qui est déjà déclaré cancérigène.
05:58Et en fait, en tant qu'entrepreneur, avec mon associé,
06:02on a tout simplement cherché des solutions qui pouvaient nous prévenir de ce type de situation.
06:08Parce qu'on n'est pas les seuls à utiliser des pesticides.
06:11Des pesticides cancérigènes, comme le glyphosate, comme le chlorothalonine,
06:15sont encore utilisés en France.
06:18Donc la problématique est bien là, ce n'est pas une problématique qui est passée.
06:23C'est malheureusement une problématique qui va encore évoluer
06:27parce qu'on utilise de plus en plus de pesticides et de produits chimiques de façon générale.
06:31Et du coup, nous, on a étudié l'ensemble des solutions qui se trouvaient sur le marché.
06:36On a parlé de la carafiltrante.
06:38Il y a aussi des solutions qui se placent directement sur le compteur de la maison,
06:42mais par contre qui sont inaccessibles pour la grande majorité des foyers, de la population.
06:48Donc nous, en fait, on a essayé de trouver une solution qui allie le meilleur des deux mondes.
06:53Donc une solution de qualité, avec une qualité supérieure à celle de la carafiltrante,
06:58mais également avec une practicité au quotidien qui est bien meilleure.
07:02Donc nous, on s'est entouré tout simplement des industriels de la filtration
07:08qui ont, eux, l'habitude de construire des gros systèmes pour les communes ou pour les maisons.
07:13On a simplement miniaturisé cette technologie et on l'a directement placée sur les robinets de cuisine.
07:20Ça a pris combien de temps pour mettre ça en place et est-ce que vous avez réussi à les convaincre facilement
07:24de demander à des industriels déjà installés à revoir leur façon de travailler,
07:28accepter de prendre le risque de vous suivre dans cette aventure ?
07:31C'est ça. Nous, on a tout simplement travaillé avec un bureau d'études.
07:36On a eu notre premier prototype.
07:38On a dû le financer par la soeur de notre front, avec les petits moyens qu'on avait en tant qu'étudiants.
07:45Et puis, au fur et à mesure, les premiers clients qui étaient en Martinique et en Guadeloupe,
07:51parce que la problématique est plus ressentie par cette population-là.
07:56Et plus urgente vu les enjeux de santé publiques.
08:00Les enjeux de santé publiques, effectivement.
08:02Mais on s'est vite rendu compte qu'ailleurs, en métropole, c'était la même chose.
08:05Et dans le monde, de façon générale, la problématique de la vétusté des canalisations et l'utilisation des pesticides,
08:11ce sont des problématiques qui sont mondiales.
08:15Donc nous, on va continuer à s'étendre.
08:18On a commencé effectivement par les dom-toms, mais on est déjà en métropole,
08:23on est déjà partout en Europe et on a déjà à peu près vendu dans 25 pays.
08:28Donc c'est bien la preuve que la problématique est mondiale
08:31et que malheureusement, encore une fois, elle risque d'évoluer dans le mauvais sens.
08:36Combien de clients aujourd'hui sont Pureva Adept ?
08:39Aujourd'hui, on a 30 000 utilisateurs qui sont répartis partout en France et dans les dom-toms.
08:46Vous avez fait une levée de fonds d'ailleurs, pour continuer à vous étendre.
08:50Exactement, on a fait une première levée de fonds en fin 2023,
08:54avec Jean-Pierre Nadir, qui est le fondateur d'Easy Voyage,
08:58qui a effectivement cru en notre vision et qui nous a accompagnés.
09:03Et on pense effectivement continuer aussi un autre tour de levée de fonds
09:07parce que les besoins sont évidemment nécessaires pour continuer à développer,
09:11pour continuer à améliorer notre produit.
09:13C'est aussi ça la pertinence de notre produit,
09:16c'est que le fait qu'il y ait des cartouches filtrantes à changer,
09:19le dispositif qui entoure cette cartouche filtrante, lui, ne change pas.
09:23Donc on peut continuer à investir, à améliorer en fonction des actualités.
09:28On voit qu'il y a des actualités qui arrivent au fur et à mesure.
09:32Nous, on peut améliorer, on peut certifier,
09:34on peut continuer à faire des analyses de notre produit,
09:37parce que c'est ça aussi qui est important,
09:39essayer d'être le plus transparent que possible avec le consommateur
09:42sur la qualité de notre filtration et sur quels polluants sont retirés grâce à notre filtre.
09:47C'est ça, à continuer à rendre le filtre encore plus performant.
09:50C'est ça, exactement.
09:51Et du coup, aujourd'hui, une fois qu'on achète le système,
09:54il faut changer tous les combien ?
09:56Alors, en moyenne, il faut changer tous les mois.
09:59Là aussi, on a essayé de s'adapter en fonction du foyer,
10:02c'est-à-dire qu'on ne va pas envoyer le même nombre de cartouches
10:04à une personne qui vit seule par rapport à une famille de 4,
10:08puisque la consommation est différente.
10:10Nos cartouches filtrantes ont une capacité de filtration de 1000 litres, à peu près,
10:14et du coup, ça nous renvoie vers une moyenne de changement
10:19tous les mois pour un foyer de 2 à 3 personnes.
10:23Eh bien, bravo pour cette belle aventure !
10:25Vous avez lancé tout récemment Purevas, ça fait combien d'années ?
10:27Alors, ça fait un an et demi seulement.
10:30Ça fait un an et demi, mais on a commencé à travailler, ça fait au moins 5 ans.
10:35Merci beaucoup Adrien-Charles-Nicolas, co-fondateur de Purevas.
10:39On va se quitter un court instant, et puis on se retrouve juste après
10:42avec une autre innovation, cette fois-ci du côté de Marseille.
10:45A tout de suite !
10:51Nous voilà de retour dans ces salles à France, l'émission du savoir-faire français.
10:54Et on part cette fois-ci du côté de Marseille, découvrir une ceinture innovante
10:58pour amortir la chute des seigneurs quand ils tombent,
11:02et offrir une meilleure protection contre la fracture du col du fémur.
11:06C'est parti !
11:09Et au micro de Sud Radio, l'inventeur de cette ceinture innovante, Gérard Leseur.
11:15Bonjour monsieur Gérard Leseur !
11:17Bonjour, merci !
11:20Vous êtes le président de l'entreprise Hippie,
11:22mais on va s'intéresser justement à la marque Indynov
11:25que vous avez créée pour justement concevoir des solutions innovantes
11:30au service des seigneurs et de leur indépendance.
11:32Il faut le dire, les chutes, ça devient de plus en plus grave avec l'âge, bien évidemment.
11:38Tout à fait, c'est le premier fléau chez les personnes fragiles,
11:44et les personnes à risque.
11:47C'est 600 000 fractures en Europe, 90 000 en France.
11:52Et quand on sait que la fracture, c'est 100% d'hospitalisation,
11:5750% perdent l'autonomie et 30% décèdent.
12:01Donc c'est un véritable fléau, effectivement.
12:05C'est pour ça que vous avez développé cette ceinture,
12:08une sorte de ceinture airbag connectée.
12:11Expliquez-nous justement, comment elle fonctionne cette ceinture ?
12:15Alors cette ceinture, déjà elle est discrète.
12:20Ça c'est important de le dire, parce qu'on est en radio,
12:22mais c'est vrai qu'on doit la décrire dans un premier temps.
12:24Elle n'est pas volumineuse.
12:26Tout à fait.
12:28Elle est discrète, on la porte sous un pull, on la porte sous une veste.
12:32On ne voit pas la ceinture, car c'est important.
12:35Quel que soit l'âge que nous ayons, on a envie de continuer à vivre comme on l'est.
12:41Donc aujourd'hui, la personne porte la ceinture, elle est très légère.
12:45Elle fait moins de 500 grammes, elle fait 450 grammes.
12:49C'est un peu ce qu'on appelle la banane.
12:52Mais très discrète, tel qu'une ceinture, quand vous la portez, ça ne se voit pas.
12:57Ensuite, s'il y a chute, il y a sur le côté une sorte de coussin qui s'ouvre
13:04et qui permet d'éviter la fracture du col de figure.
13:07Car ce qui est grave dans la chute, c'est la fracture du col de figure.
13:11Vous tombez en avant, vous vous faites mal, vous vous tombez en arrière,
13:15vous vous cassez un poignet, ce n'est pas grave.
13:18Le col de figure, c'est grave.
13:20On a mis au point cette ceinture qui permet de s'ouvrir, sortir un coussin
13:29qui fait qu'il y a amortissement et la fracture n'existe pas.
13:33Et surtout, cette ceinture, elle enlève la peur de tomber.
13:39Oui, ça rassure, de la voir, ça rassure.
13:43Exactement, ça rassure et des personnes disent
13:47« Ma maman porte la ceinture, elle s'autorise à sortir,
13:53elle a repris confiance en elle, elle va faire son marché, elle revit. »
13:57On redonne de l'autonomie aux personnes qui ont besoin de se sécuriser
14:05et on redonne de la vie, ils retournent voir leurs amis, etc.
14:10Donc c'est important.
14:12Alors c'est une ceinture qui a créé un dispositif médical.
14:15Ça veut dire quoi et c'est combien d'années de recherche et de développement
14:19pour mettre au point cette ceinture innovante ?
14:21Alors effectivement, c'est plus de 4 ans de recherche
14:26car elle est bourrée d'électronique et d'algorithmes.
14:33Parce que ce n'est pas simple, on la vit tous les jours,
14:37la personne porte la ceinture mais elle doit vivre normalement,
14:40c'est-à-dire qu'elle s'assoit, elle s'allonge, elle se baisse, elle se lève.
14:44Donc il a fallu faire tout un travail de recherche et de développement
14:48pour que cette ceinture détermine si elle doit s'ouvrir ou pas s'ouvrir,
14:52s'échouer ou pas s'échouer.
14:54D'où l'intelligence artificielle à l'intérieur qui permet.
14:57Voilà, tout à fait.
15:00Donc on a souhaité que ce soit un dispositif médical
15:03mais aujourd'hui c'est une ceinture qui permet.
15:06Surtout, je vois les randonneurs qui nous l'achètent
15:09parce qu'il y a des personnes qui commencent à se dire
15:12je ne vais plus aller randonner et c'est quand même dommage.
15:15Alors qu'avec la ceinture, elle retrouve cette autonomie,
15:18elle s'enlève la peur de chuter.
15:21Et si jamais on chute, elle est connectée cette ceinture ?
15:24Donc je crois qu'il y a même un système de géolocalisation.
15:27Alors je vois que vous savez tout.
15:30Donc effectivement, cette ceinture permet d'alerter.
15:36C'est-à-dire que la personne chute sans intervention,
15:39pas comme un bouton ou quelque chose dans la purée.
15:42La personne chute, automatiquement il y a un appel.
15:45Disons qu'il y a 5 numéros de téléphone qui sont connectés
15:48et donc cette ceinture permet d'appeler les 5 numéros
15:51qui auront été choisis.
15:53Ça peut être le voisin, la famille, les proches, les soignants,
15:56les aidants, peu importe.
15:59Et il y a une application qui est à discussion.
16:02Et donc les personnes peuvent suivre en même temps
16:05ce qu'il se passe dans la journée,
16:08si la ceinture est portée, pas portée.
16:11Et puis demain, là, on est en train d'y ajouter
16:17des éléments de stabilité, etc.
16:21pour avoir une meilleure connaissance de la marche qui est faite.
16:26Ça veut dire que ça marche comment en système d'abonnement ?
16:30Étant donné qu'on peut appeler des gens,
16:33il faut qu'on ait le téléphone à côté ?
16:35Comment fait-on pour alerter ?
16:38Pour alerter, cette ceinture est équipée d'une carte 3G
16:44qui fait que la personne peut sentir que chez elle,
16:47elle peut aller chuter, promener.
16:49Et si elle chute, ça appelle les 5 numéros.
16:52Elle est équipée.
16:53Si on n'a pas voulu du Bluetooth ou quoi que ce soit,
16:56la ceinture est équipée et permet à la personne
17:00de se déplacer comme elle en a à loisir,
17:02comme elle en a envie.
17:04Et ensuite, il y a les 5 numéros.
17:06Au bout, il faut donc qu'il y ait quelqu'un
17:08qui prenne les numéros.
17:09La première personne ne répond pas.
17:11C'est le deuxième numéro, le troisième, le quatrième, le cinquième.
17:14Donc ça permet...
17:16D'être sûr d'avoir quelqu'un qui répond.
17:18Sur les 5, on peut espérer qu'il y ait quelqu'un
17:21et qu'on est des amis, un peu comme de la famille.
17:23Voilà, c'est ça.
17:24En tout cas, la personne ne reste pas 3h ou 8h
17:28par terre, chez elle, toute seule.
17:31Donc tout de suite, on sait que quelqu'un est prévenu.
17:34Et ça, c'est extrêmement important.
17:35Vous visez ?
17:36Dites-moi, je vous en prie.
17:38En plus, cette ceinture, elle est très simple à mettre.
17:41C'est un simple clip.
17:43La ceinture, vous la prenez.
17:45Vous avez un clip et il n'y a plus rien à faire.
17:49On a cherché la simplicité,
17:52on a cherché la discrétion,
17:54de façon à ce qu'elle soit utilisable par le plus grand nombre.
17:57Mais si elle s'ouvre en airbag,
17:59comment on fait ?
18:00Elle est réutilisable ?
18:02Comment ça se passe, une fois que le airbag est sorti ?
18:04Oui, on a souhaité que cette ceinture soit réutilisable.
18:07Donc il faut simplement changer la capsule d'air à l'intérieur.
18:16Simplement, ça veut dire que c'est soit la personne, soit un aidant.
18:22Mais c'est très simple.
18:23En trois minutes, la capsule,
18:25disons, quelqu'un qui sait faire.
18:27Chez nous, on met 30 secondes.
18:29Quelqu'un qui veut prendre son temps, il faut trois minutes.
18:32C'est relativement simple.
18:34Il y a des tutos pour ça.
18:35Donc on l'a voulu adapter au marché.
18:40Vous visez quoi comme clients ?
18:41Plutôt les particuliers, les structures hospitalières ?
18:45Aujourd'hui, justement, on déploie en ce moment une campagne.
18:52C'est du but aussi.
18:54Ça veut dire quoi ?
18:55Ça veut dire du client particulier.
18:57Et puis, les thérapeutes, les soignants, les infirmières.
19:02Tout ce monde-là que nous visons,
19:05qui sont en contact avec des personnes
19:07à qui il faudrait conseiller la ceinture.
19:09Et puis, il y a également les enfants.
19:12Ce sont beaucoup les enfants aussi qui nous demandent la ceinture.
19:16Et en ce moment, on a une vague de demandes.
19:18Puisqu'on a lancé la commercialisation,
19:20on a une vague assez forte de demandes
19:22pour équiper les personnes.
19:26Et cette ceinture, elle est fabriquée à Marseille,
19:28si je ne me trompe pas.
19:30En tout cas, dans le sud.
19:32À Marseille.
19:34La conception est en France et marseillaise.
19:38L'assemblage est ici aussi à Marseille.
19:42Et la ceinture est à 80-90% française.
19:46Donc, voilà.
19:49Merci beaucoup Gérard Lesseur,
19:51président de IBI, de nous avoir présenté.
19:53Gérard Lesseur, et qui défend la ceinture Indynov.
19:56Voilà, merci beaucoup.
19:59Pour éviter, justement, pour amortir les chutes
20:02chez les personnes âgées.
20:04Une problématique, on le sait bien, de santé publique.
20:06Merci de nous avoir présenté la ceinture Indynov.
20:09Et il est temps de retrouver Thibaut,
20:11notre French Trotter.
20:13Sud Radio, c'est ça la France.
20:14Avec Thibaut, le French Trotter.
20:16Et alors attends, je te fais vite le lancement de Thibaut.
20:18Et on va pouvoir...
20:20Thibaut, Thibaut, Thibaut, il est où ?
20:22Comme c'est l'émission qui suit,
20:24je vais te la faire tout de suite.
20:26Ah voilà, tu me dis quand t'es prêt.
20:29La semaine dernière, Thibaut nous a plongé
20:31dans l'atelier de Virgil Voss,
20:33qui a ravivé un savoir-faire perdu en France,
20:35celui de la fabrication des arcs.
20:37A la suite, Thibaut l'a interrogé sur l'intérêt
20:39suscité par le tir à l'arc,
20:41surtout depuis les Jeux Olympiques.
20:45Tu rajouteras la partie de Thibaut,
20:47si ça s'appelle Virgil 2.
20:49Je te fais la suite et la fin de l'émission.
20:53On ne le rappellera jamais assez.
20:54Comme le dit Virgil, le travail d'un artisan,
20:56ça vaut tout l'or du monde.
20:58On s'inscrit dans le temps long,
21:00celui du geste précis, de la patience
21:02et d'un savoir-faire qui reste unique.
21:04Merci beaucoup Thibaut.
21:05On vous retrouve la semaine prochaine.
21:11Merci à vous chers auditeurs.
21:12Rendez-vous la semaine prochaine,
21:13même jour, même heure et même radio.
21:15Surtout d'ici là, portez-vous bien.

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