• il y a 3 jours
Plongez dans l’univers audacieux et controversé de Jean-Marie Bigard avec cette compilation exclusive de ses sketchs sur le 11 septembre. Connu pour son humour sans filtre et son franc-parler, Bigard s’attaque à l’un des sujets les plus sensibles de l’histoire contemporaine, suscitant des débats passionnés et divisant l’opinion publique.

En septembre 2008, lors d'une interview à la radio sur Europe 1, Bigard a ouvertement remis en question la version officielle des événements du 11 septembre, citant des théories du complot issues d'œuvres comme *Loose Change* et *L'Effroyable Imposture*. Ses affirmations selon lesquelles le Pentagone a été touché par un missile et que l'effondrement des Twin Towers était un effondrement contrôlé ont provoqué un scandale. Ces déclarations ont eu des répercussions graves sur sa carrière, notamment des spectacles annulés, des critiques publiques et des relations tendues avec les médias.

Malgré la controverse, les sketchs de Bigard restent un mélange fascinant d'humour et de provocation. Cette vidéo explore comment ces performances ont façonné sa carrière, remis en question les normes sociétales et ouvert des discussions sur les limites de l'humour. Que vous soyez d'accord ou en désaccord avec sa perspective, cette compilation est un témoignage de son audace et de son style comique unique.

Pourquoi regarder cette vidéo ?
✅ Explorez l'approche sans tabou de Jean-Marie Bigard face aux sujets interdits
✅ Revivez des sketchs cultes qui ont déclenché des débats nationaux
✅ Comprenez l'impact de ces performances sur sa carrière et son image publique
✅ Riez tout en réfléchissant aux limites de l'humour politiquement correct
✅ Assistez à la manière dont la comédie peut provoquer la réflexion et remettre en question les récits sociétaux

Jean-Marie Bigard est bien plus qu’un humoriste : il est une figure incontournable de la comédie française, capable de transformer les sujets les plus sérieux en spectacles mémorables. Que vous soyez fan ou curieux, cette vidéo est une opportunité unique d’explorer son approche controversée du 11 septembre. Préparez-vous à rire, réfléchir et débattre !

Ces sketchs ont également suscité des réactions variées dans le monde du spectacle et des médias, avec certains le critiquant pour son manque de tact, tandis que d'autres le louent pour son courage à aborder des sujets tabous. Quoi qu'il en soit, Bigard reste une référence pour l'humour français, et ses performances continuent d'inspirer de nouvelles générations d'artistes.

N’oubliez pas de liker, commenter et partager cette vidéo pour faire découvrir cet humour unique à vos amis ! Partagez vos propres réactions et opinions sur ces sketchs dans les commentaires ci-dessous. La bonne humeur se partage, alors n'hésitez pas à faire connaître ce moment de pure provocation à ceux qui apprécient l'humour sans tabou.

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Transcription
00:00Bonjour ! Alors je vous l'avais dit la semaine dernière, dès qu'on montre ce bouquin, hop,
00:09t'as le FBI qui arrive, quoi ! Alors j'ai trouvé un truc, vous prenez une carte anniversaire,
00:14vous la glissez dans la version officielle, et là, et là, magique, tu vas voir, hop ! Et
00:22ça les amuse, tu vois, les vlabarrés, tu vois. Alors là, donc, je vais pouvoir maintenant
00:30vous parler des passeports magiques. Alors, il faut savoir, au lendemain du 11 septembre,
00:37donc vous vous souvenez, les deux avions rentrent dans les tours, les deux tours s'écroulent
00:43jusqu'à leur fondement, il y a sable de poussière partout dans toute la ville, et
00:49là, il y a un gars, il se promène comme ça, et tout d'un coup il fait, oh, oh, dis-donc,
00:55c'est que ça, il bute dans un truc, tu vois. Alors il fouille, fouille avec sa main, tu
01:01vois, dans sa poussière, et qu'est-ce qu'il ressort ? Il ressort, tu vas pas me croire,
01:07il ressort un passeport du pirate de l'air, d'un des pirates de l'air, un passeport intact,
01:14même pas brûlé, rien du tout, je l'ai, le passeport, le passeport, regarde, hop,
01:18hop, hop, hop, avec l'estampille officielle FBI, pas brûlé, rien, tu vois, extraordinaire.
01:26Alors, la question c'est, est-ce que vous trouvez ça troublant ? C'est ça ma question.
01:31Et comme ils sont pas encore revenus, je vais vous en montrer un autre, le dernier avion,
01:37c'est Chanceville, il tombe dans la forêt, là, l'avion, pareil, vaporisé, c'est le
01:44terme employé, vaporisé, c'est vaporisé, quoi, donc, pas de moteur, pas de nez, pas
01:49d'aile, pas de queue, pas de basket, mon dieu, pas une valise, pas une goutte d'hémoglobine,
01:55mais, mais, toujours un petit passeport, ça, c'est le clin d'œil américain, faut
02:02toujours retrouver au moins un petit passeport, hop, le voilà, ce passeport, tu vois, mais
02:06alors là, celui-là, un passeport brûlé, comme vous voyez, mais brûlé correctement,
02:12hein, hé, ça c'est du fémin, ça c'est fait aux hippos, ça, tu vois, là, il faut
02:16brûler, mais qu'on voit bien, quand même, le, la tête, tu vois, le nom et le brunon,
02:21sinon, ça n'a aucun intérêt, voilà, alors, je me disais, mais ils sont où, nos journalistes
02:27d'investigation, on avait des journalistes d'investigation, pourquoi c'est où ? On
02:31avait le, le canard enchaîné, là, hein, Charlie Hebdo, toi, hein, on était rassurés,
02:37nous, avec des journaux comme ça, on se disait, putain, ils ont des couilles, tu vois, et
02:41puis, là, non, voilà, pas du tout des, des passeports, ils ont, ils ont vieilli à
02:47pousser le canard et Charlie, à mon avis, ils ont dû se chier dessus, puis maintenant,
02:53ils ont peur de se mettre debout, tu vois, à cause des, des odeurs, ça, bon, on dirait
02:58ça, là, là, les, les, les, les, voilà, ça va, les gars ? Non, je, je, je, je disais,
03:03simplement, je demandais aux gens s'ils trouvaient ça troublant, c'était, tu sais,
03:09Vous savez d'ailleurs à propos des trous noirs qu'il y a dans l'univers qui aspirent tous sur leur passage,
03:16il y a quelqu'un qui a dit, je ne sais plus qui, il a dit « c'est trou noir, c'est trou blanc ! »
03:20Ah ah ah !
03:24Allez, à la semaine prochaine !
03:30Bonjour !
03:31Alors, pour les deux rapaces qui sont toujours derrière moi, j'ai trouvé un nouveau truc.
03:36Vous prenez deux couvre-casques, quelle que soit la marque, c'est comme pour les oiseaux,
03:42les éperviers, les chasseurs, tu fais ça, tu es tranquille, ils nous entendent toujours,
03:49ils ne pensent plus à chasser.
03:51Donc je vais pouvoir vous parler justement de la version troublante à propos des chasseurs américains,
03:57les chasseurs, les pilotes de chasse américains.
04:00Là-dedans, c'est très précis, on nous dit, attention, qu'à 8h13, entre 8h13 et 8h14,
04:07il y a un avion qui est détourné, on le sait.
04:10Ah oui, on le sait par un message radio, je regarde mes petites notes,
04:14l'avion a coupé son transpondeur, c'est interdit complètement,
04:17puis surtout, il a changé d'itinéraire.
04:20C'est un avion, il allait sur l'Est, tout d'un coup, clac, à angle droit, il coupe et il fonce sur New York.
04:26Attention, 32 minutes plus tard, le premier avion, comme on l'a tous vu, frappe la première tour.
04:3532 minutes, c'est énorme, là, aucun chasseur ne décolle.
04:41C'est quand même un petit peu troublant, parce que le chasseur décolle normalement automatiquement,
04:47ils sont prêts 24h sur 24.
04:49Le chasseur, il faut savoir, quand l'avion quitte la piste, 2 minutes 30 plus tard, il est à 9000 mètres,
04:57et il vole à Mach 2, 2400 km heure.
05:01Donc, entre 6 à 10 minutes, il est auprès de n'importe quel avion de ligne qui se traîne.
05:08Le chasseur, il arrive, il peut parler carrément, en articulant bien, en visuel, avec le pilote,
05:16il peut lui faire, il peut lui faire,
05:17« Eh, eh, tu vois votre problème, vous avez changé de direction,
05:22vous êtes de la famille, peut-être dans le coin,
05:24il y a quelqu'un qui a oublié sa brosse à dents, quoi, quoi, quoi, quoi.
05:27C'est complètement interdit, c'est super dangereux, il y a plein d'avions qui volent,
05:31et puis il pourrait se rentrer dedans.
05:32Bon, bon, admettons, à 9h03, tiens-toi bien,
05:41Oh ! Il y a un deuxième avion qui frappe le deuxième tour !
05:47Ouh ! Qu'est-ce que c'est que cet espoir ?
05:50Donc là, c'est trois quarts d'heure après l'annonce du premier détournement, on est d'accord.
05:57Donc, si tu veux, côté chasseur américain, normalement,
06:02il devrait s'installer comme une espèce de petite méfiance, quand même,
06:07côté chasseur, posté !
06:10Le chasseur coule tranquille, pas bougé.
06:14Alors, on ne sait pas ce qu'il s'est passé, peut-être la machine à café, elle était en panne,
06:19ils n'ont pas pu les appeler, ils étaient sur vibreur, on ne sait pas quoi.
06:23Alors, moi, vraiment, là, je trouve ça quand même assez troublant,
06:28parce que le truc le plus embêtant, si tu veux, dans cette version,
06:33c'est que 1h23 plus tard, c'est marqué, c'est marqué là-dedans !
06:38À 9h37, il y a, soi-disant, un Boeing 757 qui frappe le Pentagone.
06:451h23, alors là, 1h23, quand même, toi, ça fait beaucoup.
06:49Alors, si vous voulez, pour vous résumer un petit peu le truc,
06:53le jour du 11 septembre 2001, il faut d'abord féliciter l'aviation civile.
07:00Bravo à l'aviation civile américaine, parce que, et c'est marqué, c'est bien marqué là-dedans aussi,
07:06ils ont réussi en à peine 1h15 à faire atterrir 4500 avions.
07:13C'est quelque chose, quand même, là !
07:154500 avions cloués au sol, d'urgence !
07:20En revanche, les militaires, ce jour-là, les militaires de l'armée la plus puissante du monde
07:26n'ont pas réussi à faire décoller un seul chasseur.
07:34C'est quand même troublant, ça, non ?
07:36Mais enfin, rassurez-vous, il y a quand même une morale dans tout ça,
07:40c'est que tous les militaires qui n'ont pas fait décoller les chasseurs,
07:46ils n'ont pas été punis, ils ont été promus !
07:51Ils auraient dû être punis normalement, mais ils ont été promus.
07:56Voilà, mes amis, ce que je voulais vous dire.
07:59La semaine prochaine, ne manquez pas la semaine prochaine,
08:02parce que je vais m'adresser directement à Barack Obama.
08:06Donc ne manquez pas.
08:07Et puis surtout, merci, merci pour tous les encouragements que vous m'envoyez.
08:11C'est très très gentil.
08:13Je suis un petit peu seul dans cette histoire, donc ça fait super plaisir.
08:17Et puis, souvenez-vous que plus vous êtes nombreux, plus je suis fort !
08:26Bonjour ! Troisième épisode sur l'inversion troublante.
08:33Ah putain !
08:35Regarde, regarde, regarde ce que j'ai trouvé cette semaine.
08:37Hé ! C'est quoi ça ? C'est quoi ça ? C'est quoi ?
08:41Allez, allez, allez chercher ! Allez chercher !
08:44C'est incroyable ! Il faut m'en dire !
08:46Voilà, donc, troisième épisode.
08:49C'est le fameux avion du Pentagone.
08:53Celui qui m'a valu tellement de déboires.
08:57J'ai eu le malheur le 11...
08:59Pas le 11, le 9 septembre de l'année dernière.
09:02J'ai eu le malheur de dire qu'il n'y avait pas d'avion.
09:05C'était une erreur, en réalité.
09:07Je voulais dire que j'étais très troublé à l'idée que ce soit un Boeing 757,
09:14en fait, qui ait frappé le Pentagone.
09:17Nous sommes très nombreux à être troublés par cette version très troublante.
09:21Alors, je l'ai promis, je m'adresse directement à Barack Obama.
09:25Barack ! Barack !
09:27Maintenant que c'est toi le patron des Etats-Unis,
09:32s'il te plaît, s'il te plaît Barack,
09:35fais péter une vidéo qui nous montrerait donc le Boeing 757
09:41qui frappe le Pentagone.
09:43Parce que le Pentagone est l'endroit le plus surveillé du monde.
09:47On est d'accord ?
09:48Il n'y a pas 3 ou 4 caméras.
09:50Il y en a 86, 86 caméras qui surveillent le Pentagone.
09:56Impossible que tu ne l'aies pas le Boeing 757.
10:00Plus les autres caméras qui sont à l'extérieur.
10:03Elles ont toutes été confisquées par le FBI.
10:06Alors maintenant que c'est toi le patron, Barack,
10:09je te le demande comme un ami.
10:11Barack, franchement, fais péter maintenant une vidéo.
10:14Tu dis au FBI, hé !
10:16Montrez-nous le Boeing !
10:19Ah putain !
10:20Parce qu'il y a des familles de victimes qui ont tellement insisté.
10:24On nous a montré 5 images.
10:26Mais 5 images, on ne le voit pas le Boeing 757.
10:29On voit une traînée blanche, tu vois.
10:31On voit une boule de feu qui sort.
10:33Non, on ne le voit pas !
10:34Hé, Barack, fais-nous péter le Boeing !
10:37Le Boeing 757 !
10:39On veut le voir, le Boeing qui rentre ses ailes.
10:43Comme ça.
10:44Et qui disparaît dans un trou de 4,50 m.
10:49Dans le Pentagone.
10:51Non, on veut le voir.
10:52Parce que, franchement, c'est étonnant.
10:54Un Boeing qui replie ses ailes.
10:57Oui, parce qu'il n'y a pas l'impact des moteurs,
10:59tu sais, de chaque côté du trou,
11:01avant que le toit s'effondre.
11:03Normalement, il y a le trou,
11:04puis il y a l'impact des moteurs,
11:06comme on le voyait sur les tours.
11:07On voyait bien sur les tours les deux impacts.
11:09On voyait les ailes.
11:10Là, on ne le voit pas.
11:12C'est très troublant.
11:13Alors, vas-y, s'il te plaît, fais-nous ça !
11:16Barack, vas-y !
11:18T'as des couilles ?
11:19Fais-le !
11:20Voilà !
11:21Oh, merde !
11:23Hé, hé, hé, hé !
11:25Regarde, regarde, regarde !
11:26Allez, hop, allez !
11:28Ça m'a coûté deux Big Mac, mais tant pis.
11:31Alors, la semaine prochaine, mesdames et messieurs,
11:34quatrième épisode, je vous parlerai
11:36de monsieur Silverstein.
11:39Silverstein, c'est le propriétaire
11:42du bail des trois tours.
11:46Parce que je vais vous parler
11:47de ce qui ne figure pas dans cette version.
11:50Et c'est très, très troublant.
11:52C'est que le 11 septembre,
11:53il n'y a pas deux tours qui se sont écroulées,
11:54il y en a trois.
11:55Il y a les deux tours du World Trade Center,
11:57on les a tous vues,
11:58qui s'écroulent à la vitesse de la chute libre,
12:00on en parlera plus tard.
12:02Et puis, il y a la tour 7,
12:03touchée par aucun avion,
12:04qui a des tout petits incendies,
12:06qui s'écroulent, elles aussi,
12:07à la vitesse de la chute libre.
12:11Silverstein, souvenez-vous de ce nom,
12:13parce que ce type est aussi très, très drôle.
12:16À la semaine prochaine !
12:17Bye bye !
12:23Bonjour !
12:24Épisode numéro 4 !
12:27Monsieur Silverstein.
12:30Vous voyez, regardez les gars,
12:31les gars derrière toi,
12:33ils m'ont offert un t-shirt,
12:35du coup, je les ai mis à l'aventure.
12:38Ils cassent tous les couilles,
12:40ils sont en train de peindre mes aïeux.
12:43C'est sympa, c'est vachement joli.
12:45Vas-y les gars.
12:46Donc, monsieur Silverstein,
12:48très intéressant,
12:50parce qu'il faut parler de cette version troublante,
12:53évidemment,
12:54mais il faut aussi parler
12:55de ce qui n'a pas été marqué volontairement
12:58dans cette version troublante,
13:00donc la tour numéro 7.
13:03Parce que le jour du 11 septembre,
13:04comme je vous le disais l'année dernière,
13:06trois tours s'effondrent sur elles-mêmes
13:08à la vitesse de la chute libre.
13:10Les deux tours du World Trade Center
13:11et la tour 7.
13:13Alors, monsieur Silverstein,
13:16il est extraordinaire.
13:19Il signe le bail, donc, et l'assurance,
13:22pour les trois tours en question.
13:24Silverstein, souvenez-vous bien de son nom.
13:28C'est les silvers.
13:29Les silvers au casino.
13:30C'est les silvers.
13:31C'est les cendres en argent.
13:33Tu sais, t'as déjà quel casino
13:36quand t'as les trois silvers ?
13:38Ils tombent là-ça, ça y va les pièces.
13:40Ding, ding, ding, ding, ding, ding, ding, ding, ding, ding, ding.
13:43Bon, mais le 15 juillet,
13:46il signe les trois tours.
13:48Mon Dieu !
13:49Deux traites plus tard.
13:51Quoi ?
13:52Alors, si c'est pas avoir la moule,
13:54ça c'est quoi ?
13:55Le 11 septembre, il a les trois silvers.
13:58Il a les trois silvers qui tombent.
14:00Les trois tours, et il touche.
14:023 milliards et demi, tu vois, de dollars.
14:06Il en a retouché un petit peu après,
14:07mais je sais pas exactement combien.
14:09Plus le chantier de reconstruction,
14:12qui lui appartient.
14:14Alors, tu vois, ça, ça ne figure pas
14:16dans la version troublante,
14:19c'est emmerdant, parce que bon,
14:20v'là un immeuble,
14:22pas touché par aucun avion,
14:24il y a très peu de feu dedans,
14:26il y a tous les secrets de la CIA,
14:28la carrière, tout d'un coup,
14:30il s'éteint, après il tombe,
14:32de peur.
14:33Tu vois l'immeuble 7,
14:34c'est comme ça, il est à peu près comme ça.
14:3847 étages,
14:42165 mètres de haut,
14:44il tombe en 6,5 secondes.
14:46Il tombe en 6,5 secondes,
14:47il tombe comme ça, comme ça.
14:49Alors, là, on reconnaît que c'est un petit peu troublant,
14:52mais, où il est drôle,
14:54Silverstein,
14:56et là, vous pouvez aller voir sur Internet,
14:59on l'interroge et on lui dit
15:01mais comment ça se fait, Silverstein,
15:04que la tour 7 ait fait tomber ?
15:07Et là, là, il est honnête,
15:10ça fait plaisir de voir un gars honnête,
15:13au moins dans cette histoire.
15:15En voilà un, Silverstein,
15:17honnêtement,
15:19il nous le dit, hein,
15:20il nous le dit à la télé,
15:22il dit, écoutez, c'était une journée de merde,
15:24en gros, il dit à peu près ça,
15:26il y avait eu plein de morts et tout le bordel,
15:29c'est ce que j'ai fait.
15:31J'ai dit aux pompiers,
15:32c'est moi qui a dit, hein, aux pompiers,
15:34j'en ai eu.
15:36Tirez-le !
15:39J'ai dit, tirez-le.
15:41C'est authentique, hein.
15:43Ah, les pompiers, les pompiers,
15:44je ne sais pas ce qu'ils sont faits, quoi.
15:45Cet aspect de bruit, ça me...
15:46Allez, allez, allez, allez, les gars, allez !
15:48Allez, allez, chef, on va le tirer !
15:51Et le chef, il a dit, mais vous êtes cons ou quoi ?
15:53Ben, ben, ben, ben, tirez comme ça !
15:55Ah, vous n'êtes pas heureux, c'est comme un chef !
15:57Eh ben, on ne sait pas comment ils ont fait,
16:00ils ont...
16:01ils ont dû prendre un gros fusil,
16:03puis ils l'ont...
16:04ils l'ont...
16:05ils l'ont tiré.
16:07Et il s'est écroulé en six secondes.
16:10Tu vois ?
16:12C'est quand même troublant, non ?
16:13C'est pas troublant ?
16:14Hein ?
16:15Alors, dites-moi
16:17si vous trouvez ça troublant ou pas,
16:19et puis, on se voit pour le cinquième épisode
16:22la semaine prochaine.
16:25Je vais les mettre à la poterie, sûrement, la semaine prochaine.
16:28Bye, bye !
16:33Bonjour !
16:34Cinquième épisode !
16:35Là, je les ai mis au sudoku, tu vois ?
16:38Alors, les gars, hein,
16:39il faut trouver de un à neuf.
16:41Chaque ligne, chaque colonne, chaque carré.
16:43D'accord ?
16:44Allez-y !
16:45Il ne manque que quatre carrés, hein, quand même !
16:48On est tranquille.
16:49Alors, je vais pouvoir vous parler
16:51de la version troublante, hein.
16:54Et je vais vous raconter,
16:56aujourd'hui, George Bush à l'école.
16:58Ah, vraiment !
16:59Trop, trop, trop drôle.
17:01Sur une seule page, il y a au moins cinq ou six gags.
17:05Donc, là, George Bush,
17:07président des Etats-Unis,
17:09juste avant de rentrer dans l'école,
17:11on lui dit, monsieur le président,
17:13il y a un avion qui a frappé une tour.
17:16Tu vois ?
17:17On ne l'a même pas prévenu
17:18qu'il était détourné depuis 32 minutes, hein, l'avion.
17:21Non, non, on lui dit, je suis là,
17:23il a frappé une tour.
17:25Bon, le président, il dit,
17:27bon, ça peut arriver,
17:28un avion qui a frappé une tour.
17:30Admettons.
17:31Bon, ça se tape dans l'école.
17:33Et, donc, 17 minutes plus tard,
17:36il y a un de ses gardes du corps,
17:39tu vois, qui est là.
17:40Et là, c'est marqué page 88.
17:42Là, je ne te dis pas de conneries,
17:43je te dis carrément le truc.
17:45Il y a un mec qui s'appelle Andrew Card,
17:48donc, à 9h05,
17:51donc deux minutes après l'impact du deuxième avion,
17:54et il lui chuchote à l'oreille,
17:56vous avez tous vu ces images, hein,
17:58il vient, il chuchote à l'oreille,
17:59et il lui dit exactement, hein,
18:01deux points, ouvrez les guillemets,
18:03un autre avion vient de percuter
18:07la seconde tour.
18:09Point.
18:10L'Amérique est attaquée,
18:13il dit au président, tu vois.
18:15Et vous vous souvenez, le président,
18:17qu'est-ce qu'il fait ?
18:18Il vient d'entendre, donc, l'information.
18:20Il fait, oui, oui.
18:23Et après, il reprend son livre devant les élèves, hein.
18:27En fait, c'est l'histoire d'une petite biquette, tu vois.
18:29Alors, il dit, bon, alors, la blague,
18:32oui, oui, je sais, j'ai entendu.
18:35Après, c'est genre, après, c'est pas bientôt fini
18:38d'envoyer des chatons, là, hein.
18:41Bon, alors, les enfants, donc,
18:43donc, la biquette et le chasseur.
18:47Non, pas le chasseur, le chasseur,
18:48je vous l'ai dit dans un précédent épisode,
18:50il dorme, il dorme.
18:52Les chasseurs, tu vois.
18:54Alors, là, ce qui est marqué précisément,
18:58dans la même page,
18:59dans la même page, c'est bien marqué,
19:02le président nous confiera que
19:06son instinct, à ce moment-là,
19:08a été d'afficher une image de calme,
19:12afin que le pays ne voit pas
19:15de réaction agitée
19:18en un moment de crise, tu vois.
19:22Il lui dit, l'Amérique est attaquée,
19:253 milliards de personnes sur Terre
19:28font des bons, eux, tu vois.
19:29Comme ça, les photographes,
19:30ils se mettent dans le fond de la classe,
19:32ça cliquette dans tous les coins.
19:34Il ne veut pas bouger, il ne veut pas bouger.
19:36Cool, calme.
19:37Eh bien, moi, tu vois, j'ai bien un truc.
19:40Ça, ça a un nom.
19:41Ça s'appelle le sang-froid.
19:44Ça, c'est un gars qui est calme
19:46et qui a du sang-froid,
19:48Georges Beauchamp, d'ailleurs.
19:50Ensuite, toujours dans la même page, hein.
19:55Il nous dit, il nous dit donc
19:57que personne parmi l'entourage immédiat du président
20:03n'est en contact avec le Pentagone.
20:07Alors, il aurait dû dire,
20:09il y a quelqu'un qui est en contact avec le Pentagone.
20:12Parce que là, on vient de se prendre
20:13deux avions en pleine tête.
20:15On dit, ben non, je ne l'ai pas tué de là.
20:17Toi, le truc, ben non, on ne l'a pas.
20:20Il faudra quand même qu'on en parle, hein, de ça.
20:24Ghislaine, tu es quoi la semaine prochaine ?
20:27Toi, il faut absolument qu'on parle de cette affaire-là.
20:31Donc, le sang-froid, Georges Beauchamp à l'école.
20:36C'est drôle ou pas ?
20:38Alors, vous avez trouvé ?
20:40Vous avez trouvé ?
20:41Mais non, putain, mais c'est le 1, là, par exemple.
20:43Là, oui, là, c'est le 1.
20:45Ils sont cons, quand même, hein.
20:47Bon, allez, à la semaine prochaine
20:49pour le sixième épisode.
20:51Bye, bye.
20:56Bonjour.
20:57Sixième épisode.
20:59Et là, j'ai deux bonnes nouvelles pour vous.
21:01D'abord, ensuite, vous pourrez dans la foulée
21:03voir le septième, le huitième, le neuvième,
21:05le dixième et le onzième épisode.
21:07Je vous les balance tous parce qu'on part en vacances
21:10avec mes amis du FBI.
21:12Et ça, la deuxième bonne nouvelle,
21:14c'est que c'est mes amis maintenant.
21:16Ils sont géniaux.
21:17Ils sont géniaux, tu sais pourquoi ?
21:19Parce que le 9 septembre dernier,
21:22j'avais dit un petit peu vite,
21:24dans l'émission de Laurent Ruquier sur Europe 1,
21:28j'avais dit, mais Al-Qaïda, Ben Laden,
21:31ils ne sont pas responsables des attentats du 11 septembre.
21:35C'était parlé trop vite.
21:36Il faut juste dire, il faut juste dire,
21:38je trouve que cette version est très troublante.
21:40Vous aviez compris, ça.
21:41Et là, c'est pour ça que je suis ami maintenant avec le FBI.
21:45C'est le FBI qui me donne raison.
21:48Puisque si vous allez sur le site du FBI,
21:50vous regardez, Ben Laden, il est accusé de tout.
21:53C'est l'ennemi public numéro un.
21:55Toutes catégories confondues.
21:56Mais il n'est pas accusé des attentats du 11 septembre.
21:59Alors, on leur demande de leur dire, mais pourquoi il n'est pas responsable ?
22:05Le FBI nous répond, parce qu'on n'a pas de preuves.
22:12Extraordinaire quand même.
22:14D'autant plus qu'un petit détail rigolo,
22:17c'est que dans les jours qui ont suivi le 11 septembre,
22:20il n'y a plus un avion dans le ciel américain.
22:24Plus qu'un seul, en tout cas.
22:26C'est l'avion qui ramène la famille Ben Laden à la maison.
22:33C'est drôle ou pas ?
22:34Donc, c'est à cause de ça que les Américains vont en Afghanistan.
22:38C'est pour chercher Ben Laden.
22:41Qui, d'après le FBI, il n'est pas responsable.
22:44En tout cas, ils n'ont pas de preuves.
22:45Mais ils vont le chercher.
22:46Deux ans !
22:47Soit disons, il est réfugié dans une grotte afghane,
22:51tu sais, façon James Bond, avec des ascenseurs et tout.
22:54On la voit, des fois, il la dessine, même la grotte,
22:57qui n'a jamais existé.
22:59Et au bout de deux ans, ils sont prêts !
23:02Ils vont le choper.
23:03Moque de bol !
23:05Tu ne crois, tu ne crois pas.
23:08Il s'échappe avec le Mola Omar en mobilette.
23:15Parce que les Américains ne soupçonnent pas.
23:19La mobilette afghane est très, très, très puissante.
23:22Très méchante.
23:23On sait qu'une mobilette afghane,
23:25ça mange trois F-16 au petit déjeuner le matin.
23:29Ça roule à Mach 3.
23:31La mobilette afghane.
23:32Ils ne pouvaient pas prévoir.
23:33Donc, hop, le vlavardé.
23:36On aurait pu en rester là.
23:37Mais nous, on bouge.
23:38Allez, hop, allez !
23:39Maintenant, on va en Irak.
23:41Parce que, tu vois, c'est là que l'al-Qaïda doit se cacher.
23:45Tu vois, en Irak.
23:46Et les armes de destruction massive.
23:48Alors, ils y vont.
23:49Enfin, ils n'y vont pas du tout, d'ailleurs.
23:51Qu'est-ce que je dis ?
23:52Ils n'y vont pas.
23:53On leur dit, non, non, attendez,
23:55on va d'abord aller contrôler.
23:57Et là, ils envoient une équipe pour contrôler.
24:00Ils reviennent, ils disent,
24:01il n'y en a pas d'armes de destruction massive.
24:03Bouche, ils disent, si, si, on y va quand même.
24:05Et là, même Chirac, notre président de la France,
24:07il a été super.
24:09Il a dit, non, non, attendez, attendez,
24:10avant d'y aller, on va au moins recontrôler encore.
24:14On envoie une deuxième équipe de spécialistes,
24:16ils reviennent, ils disent, là, ça y est,
24:17on a regardé partout, c'est sûr, il n'y en a pas.
24:20Bouche, il dit, vous êtes sûr ?
24:21Ils lui disent, bien sûr, sûr.
24:23Et Bouche, à ce moment-là, il a dit,
24:24bon, si c'est ça, on y va quand même.
24:31Il est génial, celui-là.
24:33C'est Georges Bouche.
24:34Alors, voilà, qu'est-ce que je vous dis ?
24:36Je vous ai même passé l'épisode
24:37de la petite éprouvette de Colin Powell
24:39avec le sucre en poudre, je vous ai passé tout ça.
24:42Et puis, je vous dis tout simplement,
24:43mesdames et messieurs, à l'épisode suivant.
24:46Bye bye.
24:51Bonjour.
24:52Septième épisode.
24:54Alors, je les ai mis à la méditation.
24:57Ils adorent ça.
24:58Donc, je vais pouvoir vous parler
24:59de la version troublante à propos
25:01de l'effondrement des deux tours.
25:04On nous dit que les deux tours se sont effondrées
25:07avec la théorie de la pile d'acier.
25:12Les étages qui tombent, tac, qui tombent, tac.
25:15Seulement, c'est vachement troublant.
25:17Parce que, toi, si tu mets des milliers d'assiettes,
25:20comme ça, tu les fais tomber,
25:22elles tombent toutes les unes sur les autres.
25:24Il va y avoir un ralentissement.
25:26Tu comprends ça ?
25:28Ça va me faire un temps à la fin.
25:31Ça va faire une espèce de petite pyramide.
25:34Et un ralentissement.
25:36Là, non.
25:38Si tu veux, là, les tours,
25:40ce qui est troublant, c'est qu'elles tombent
25:42selon la loi de Galilée.
25:44Galilée, ce n'était pas une merde, quand même.
25:46Elles tombent à la vitesse de la chute libre.
25:49Monsieur, ce qu'il faut dire,
25:51c'est que cette version, elle est de 2004.
25:54En 2005, tout d'un coup,
25:56il y a eu deux gros monstres
25:58qui sont arrivés,
25:59qui s'appellent YouTube et Dailymotion.
26:01Les gens ont pu regarder
26:03les tours tomber autant de fois qu'ils veulent.
26:05Non seulement les deux, mais la troisième,
26:07la tour 7, qui s'écroule pareil
26:09à la vitesse de la chute libre.
26:11Alors, ils ont regardé,
26:13les spécialistes ont regardé,
26:15ils ont dit, oh là là,
26:17ça ressemble très fort
26:19à une démolition contrôlée.
26:22C'est le seul cas où,
26:24si tu veux, l'édifice tombe
26:26à la vitesse de la chute libre.
26:29Alors là, hé, hé,
26:31ce n'est pas moi qui le dis.
26:33Moi, je ne dis pas ça.
26:36Non, moi, je ne le dis pas.
26:38Moi, je dis seulement que
26:40la version de l'empilement
26:42d'assiettes, elle est
26:44troublante. Voilà ce que
26:46je dis. Parce que, si tu veux,
26:48pour expliquer bien ce que c'est
26:50une démolition contrôlée,
26:52parce que des fois, on ne comprend pas,
26:54c'est comme s'il n'y avait pas d'étage
26:56en dessous. Si, si, bon,
26:58tu prends le dernier étage
27:00des trois tours,
27:02tu prends le dernier étage,
27:04tous les étages qui sont en dessous,
27:06tu le laisses
27:08tomber un moment.
27:10Eh bien, pour faire 400 mètres,
27:12il va mettre entre 9 à
27:1410 secondes. C'est ce qui s'est passé pour les
27:16deux grandes tours. Et puis, pour la
27:18tour 7, 6 secondes
27:20et demie. Voilà, toi. Alors,
27:22toi, ben, ça, je trouve ça un petit peu
27:24troublant. Et puis, il y a aussi deux
27:26autres trucs intéressants.
27:28A dire, d'abord, aucune
27:30tour n'est tombée
27:32à cause d'un incendie. Il y a eu plein
27:34d'incendies dans plein de tours,
27:36qui ont duré 10h, 15h, 19h,
27:38comme à Madrid. Tu vois la tour
27:40qui brûle comme une torche, toi, jusqu'en haut.
27:42Jamais, ça ne s'est acheté
27:44jamais et écroulé.
27:46Et l'autre truc troublant,
27:48ça, vous l'avez vu aussi sur Internet,
27:50c'est la poutre
27:52qui est fichée dans l'immeuble
27:54de la Deutsche Bank.
27:56C'est une poutre qui fait plusieurs tonnes.
27:58Elle fait plus de 10 tonnes. Je ne sais pas exactement
28:00si on s'en fout, mais elle fait plus de 10 tonnes
28:02fichées dans l'immeuble,
28:04dans l'immeuble, dis donc,
28:06le pâté de maison à côté.
28:08Ça, c'est quand même un petit peu troublant.
28:10Alors, on ne sait pas si c'est passé.
28:12Les poutres, elles ont sûrement, j'imagine,
28:14elles en ont parlé entre elles.
28:16Elles ont dit, poutrelle, poutrelle,
28:18qu'est-ce que tu fais ?
28:20Où tu vas ? Reste avec nous.
28:22Écoute, il paraît que
28:24les dernières paroles de la poutre,
28:26elle a dit aux autres,
28:28elle a dit, écoutez, je reviens,
28:30je vais à la banque.
28:32Et elle n'est jamais revenue.
28:34Elle est restée plantée
28:36dans la banque.
28:38Il n'y a pas qu'elle, remarque.
28:40On aime beaucoup être planté
28:42dans notre banque.
28:44Vous ne le savez pas ?
28:46Enfin, c'est quand même troublant.
28:52Bonjour !
28:54Huitième épisode.
28:56Je les ai mis à la lecture.
28:58Ils étaient en larmes tout à l'heure.
29:00C'est pour ça que je leur ai mis un nez rouge.
29:02Ça va mieux.
29:04D'accord, tranquille.
29:06Je vais pouvoir vous parler
29:08de la version troublante
29:10à propos des pirates,
29:12des pirates de l'air.
29:14Là, il y a un truc étonnant,
29:16c'est que des fois, même les Américains,
29:18des fois, ils mettent des années.
29:20Qui c'est qui a fait le coup ?
29:22Mais là !
29:24Putain !
29:26Trois jours après,
29:28il y a Robert Muller,
29:30c'est le directeur du FBI.
29:32Attention !
29:34C'est pas n'importe quoi.
29:36Il arrive avec les cuissons derrière ça.
29:38Ça rigole pas.
29:40Trois jours après, il vient
29:42et il dit au monde entier,
29:44ça y est,
29:46on les a.
29:48J'ai quasiment toute la liste.
29:50On a parlé un petit peu avec les familles
29:52des victimes, ça y est, on les a.
29:54Ils sont 19.
29:56Ils avaient tout.
29:58Les noms, les prénoms,
30:00les 19.
30:02C'est super troublant.
30:04Ils ont trouvé comme ça, aussi vite,
30:06les 19 pirates de l'air.
30:08Alors,
30:10ce qui est encore plus troublant,
30:12c'est qu'à l'époque,
30:14quelques semaines après,
30:16il y en a, ils disent,
30:18mais moi, je ne suis pas un pirate de l'air,
30:20ils travaillent au Maroc.
30:24C'est emmerdant parce que
30:26en 2004,
30:28trois ans,
30:30si tu veux plus tard,
30:32il y a toujours les 19 pirates.
30:34Ils ne sont pas bougés.
30:36Ils ont été là le premier jour,
30:38ils sont là jusqu'au dernier jour.
30:40Un autre truc
30:42super troublant, c'est pour ceux qui les ont
30:44fréquentés et qui ont
30:46témoigné en montrant leur visage
30:48et en donnant leur nom, leur prénom.
30:50Tous, ils disent que c'était
30:52des pilotes vraiment
30:54de piètre pilote, quoi.
30:56Très incompétents, incapables de faire
30:58décoller un tout petit avion.
31:00Des fois, ils l'abandonnent au bout de la piste
31:02et puis ils rentrent à pied.
31:04Des grands, grands, grands pilotes.
31:06Et puis alors, pour ceux qui ont fréquenté
31:08jusqu'à la veille,
31:10ceux qui ont fréquenté Mohamed Atta, par exemple,
31:12et son copain, je ne sais plus comment il s'appelle.
31:14Alors là, ils sont carrément
31:16décrits comme des
31:18alcooliques, cocaïnomanes
31:20et grands consommateurs
31:22de Coal Girl.
31:24Ce qui correspond tout à fait
31:26au type même
31:28du musulman
31:30fanatique, tu vois.
31:32C'est-à-dire,
31:34la veille de
31:36s'offrir à Dieu,
31:38donc en martyr,
31:40il se saoule la gueule.
31:42Oui, limite,
31:44j'ai presque loupé l'avion
31:46du lendemain. Alors moi, toi,
31:48je trouve que c'est quand même des
31:50pirates super troublants,
31:52toi. Je ne m'y connais pas
31:54beaucoup en pirate de l'air,
31:56mais enfin, c'est du pirate
31:58troublant ou pas ça ?
32:00Donc, voilà.
32:02Moi, je sais, par exemple, la veille de mon
32:04Stade de France, c'était une journée super importante, toi.
32:06Je te jure, je n'ai pas fait la ribouledangue
32:08la veille.
32:10Moi, c'était juste pour faire
32:12rigoler 52 000 personnes, toi.
32:14Je n'allais pas rendre mon âme à
32:16Dieu, mais j'ai quand même fait...
32:18Là, ça, c'est des pirates
32:20troublants. Enfin, à mon avis.
32:26Bonjour, épisode
32:28numéro 9. Alors là, je voulais
32:30vous parler des...
32:32Allez-y, allez prendre votre douche, les gars. Allez-y, allez-y.
32:34Vous l'avez bien derrière
32:36les oreilles.
32:38Ils sont chez eux, maintenant.
32:40Super sympa. Donc, épisode 9,
32:42je voulais vous parler des avions
32:44vaporisés.
32:46Enfin, vaporisés.
32:48Très, très, très troublant, quand même.
32:50Parce que celui du Pentagone,
32:52je vous l'ai déjà raconté, il rentre dans
32:54un trou de 4,50 m. Alors, attention,
32:56il y a des petits malins qui disent si, si.
32:58Il y a un moteur, c'est vrai. On voit
33:00un moteur de 70 cm de diamètre.
33:02Ce n'est pas du tout un moteur de 756.
33:04Et un morceau de tôle
33:06sur la pelouse
33:08intacte, du reste,
33:10qu'on n'identifie pas non plus comme
33:12appartenant à un Boeing
33:14757. Le reste,
33:16hop, hop, hop.
33:18Alors, le deuxième
33:20qui est vaporisé dans l'histoire
33:22de l'aviation, c'est le vol
33:2493. C'est
33:26celui de Chanceville. Alors là,
33:28j'ai la photo, pareil,
33:30tu racontes pas de conneries.
33:32La photo, elle est là, avec l'écusson
33:34du FBI. Là, vous voyez
33:36le trou ici, vous pouvez chercher
33:38l'avion. Il y a des petits bouts
33:40dans un trou qui fait
33:42entre 6 mètres, 6 mètres
33:44de long à peu près, puis 3 mètres
33:46de large. Rien du tout.
33:48Pareil, pas de basket,
33:50pas de siège, pas de bordel, pas de queue.
33:52Rien du tout.
33:54Alors là, je vous montre, par exemple, en 2003,
33:56pour vous donner un exemple, en 2003,
33:58ça, c'est la navette spatiale
34:00qui rentre dans l'atmosphère.
34:02Alors là, vous voyez, ils ont reconstitué
34:04la navette, vous voyez, des tonnes
34:06de débris.
34:08Là, par exemple, le train d'atterrissage,
34:10tout ça. La navette, elle a explosé,
34:12celle-là, à 67 kilomètres
34:14de la Terre. Des débris,
34:16sur des centaines de kilomètres. Là, on retrouve plein
34:18de débris, puis là, on ne retrouve pas
34:20de débris.
34:22Par contre, il y a les appels,
34:24les appels téléphoniques.
34:26Alors là, ça y va, ça marche bien.
34:28Même les appels qui viennent
34:30de portables.
34:32La moitié qui viennent de portables.
34:34Normalement, ce n'est pas possible de ne pas téléphoner.
34:36Au-dessus de 2000 mètres, ça ne passe pas.
34:38Là, il y a des conversations de 4 minutes.
34:40Tu vois, ou par exemple, le mec, il appelle
34:42sa mère, et puis il dit, allô, maman,
34:44c'est... Et là, il donne son nom et son prénom.
34:46Imagine, par exemple,
34:48j'appelle ma mère, qui est au ciel, vraiment,
34:50pour le coup, je dis, allô,
34:52bonjour, maman,
34:54c'est Jean-Marie Bigard
34:56qui te parle. Tu me crois, maman ?
34:58Ce mec, il dit, tu me crois, maman ?
35:00Extraordinaire.
35:02Alors, donc là, j'avais paumé mon micro.
35:04Je vais pouvoir vous dire, tout simplement,
35:06eh bien, l'épisode suivant.
35:12Bonjour ! Épisode
35:14numéro 10.
35:18Guantanamo,
35:20mes vacances à
35:22Guantanamo.
35:24En rythme, les gars, allez,
35:26allez vous entraîner là-bas, allez vous entraîner.
35:28Allez, vous entraînez à la fin.
35:30Donc, épisode 10,
35:32on braque.
35:34Ça se barre en couilles de partout.
35:36Tout ce qui ne figure pas dans la version
35:38troublante, c'est, par exemple,
35:40les options de vente.
35:42Tu sais que trois jours avant le 11 septembre,
35:44il y a eu des options de vente, on n'en parle pas.
35:46Ça sent très,
35:48très fort le délit
35:50d'initié. Les options de vente,
35:52c'est de parier sur une baisse de l'action.
35:54Et en l'occurrence,
35:56American Airlines et United Airlines,
35:58il y a eu énormément,
36:00les options de vente se sont
36:02multipliées par 10 trois jours avant.
36:04C'est extrêmement, extrêmement
36:06troublant. Renseignez-vous bien
36:08là-dessus, qu'est-ce que je vous... Ah oui, dans le
36:10journal, il y a Dick Cheney,
36:12qui c'est
36:14l'ancien vice-président, donc,
36:16sous Bush,
36:18il s'est fait engueuler par le Congrès.
36:20Ça t'a dit ça dans le journal ?
36:22Il s'est fait engueuler parce que le Congrès a dit
36:24que...
36:26Il paraît que vous avez demandé
36:28à la CIA de rien dire,
36:30de rien dire à propos
36:32des tortures. C'est pas bien,
36:34ça nous... Vous voulez pas annuler
36:36les tortures ?
36:38C'est pour ça qu'on essaye de chanter un peu
36:40Guantanamo pour
36:42dédramatiser, parce que les tortures, tu sais
36:44qu'il y a des tortures, pour le militaire
36:46qui sait pas torturer, il y a des tortures
36:48mode d'emploi, tu vois, avec...
36:50Ah ouais, ils sont forts pour ça.
36:52Les médecins disent, si, si, il faut torturer,
36:54mais correctement, ça veut dire que toutes les 3 heures,
36:56il faut changer de torture.
36:583 heures, hop, tu fais que si
37:00tu le noyais, le prisonnier,
37:02après, l'électricité, après...
37:04Du coup, il faut changer
37:06toutes les 3 heures sans s'arrêter.
37:08Au bout de 4 jours, tu avoues
37:10n'importe quoi.
37:12C'est vachement sophistiqué, les trucs.
37:14Au bout de 4 jours, tu avoues
37:16que tu as tué ta propre mère dès la naissance.
37:18Je m'en souviens,
37:20je me revois faire,
37:22je regrimpais sur ma mère,
37:24et je l'ai étranglé avec le cordon
37:26ombilical. Je sais, c'est moi, le petit,
37:28c'est moi, j'ai su, c'est moi, je signe.
37:30Où est-ce que je signe pour que ça s'arrête,
37:32tu vois ? C'est terrible, quand même,
37:34hein, les tortures.
37:36Eh ben si, ça se pratique à Guantanamo
37:38et dans plein d'autres prisons.
37:40Allez, hop, attention !
37:42Guantanamo !
37:44Mes vacances
37:46à
37:48Guantanamo !
37:58Bonjour !
38:00Et voilà, c'est la fin,
38:02c'est le dernier épisode.
38:04T'as vu, mes gars du FBI, ils ont mis un costume,
38:06ils sont tristes parce que tout à l'heure, on va se dire adieu.
38:08Je vous ai parlé de cette version
38:10troublante. On l'a fait, d'ailleurs,
38:12en m'étant plein de rire pour essayer
38:14de dédramatiser
38:16parce que je pense qu'on a le droit
38:18de douter de cette
38:20version. On a le droit
38:22sans être, pour autant, ni un
38:24négationniste, ni un révisionniste
38:26et encore moins un ami des terroristes.
38:28Voilà, je vous dis ça parce que la dernière chose
38:30dont je voulais vous parler, c'est le
38:32Patriot Act. Alors ça, c'est
38:34tout simplement une loi martiale
38:36que les Américains ont décrétée
38:38et qui leur permet d'embarquer
38:40n'importe qui,
38:42n'importe où. Par exemple, en France,
38:44t'as un 4x4, il s'arrête, un gros 4x4
38:46noir, t'as des mecs, ils descendent,
38:48ils t'embarquent, ils t'embarquent.
38:50Enfin, pas toi, plus moi.
38:52C'est plus moi qui risque
38:54et ils t'emmènent dans
38:56une des dizaines de prisons
38:58qu'ils ont un petit peu partout, au seul
39:00titre que tu es
39:02pressenti comme étant
39:04un peu un ennemi des
39:06Américains, donc
39:08tu es potentiellement
39:10un ennemi des
39:12Américains.
39:14Donc c'est super chaud.
39:16Alors voilà, on se dit au revoir,
39:18tiens, je leur tape dans les mains,
39:20ils sont super mignons. Tout ce que j'avais
39:22à vous dire, je vous l'ai dit. Et maintenant,
39:24je finirais sur une note de rigolade,
39:26je dirais tout simplement
39:28ce truc-là,
39:30tu l'avales
39:32ou tu l'avales pas.
39:34C'est tout. Parce que, toi,
39:36regarde, tu sais, les
39:38girls sur leur site,
39:40elles mettent, pour les clients, elles mettent
39:42j'avale ou j'avale pas.
39:44C'est pas ça non plus.
39:46Ben là, c'est la même question.
39:48Là, c'est t'avales
39:50ou t'avales pas.
39:52Ben moi,
39:54j'avale pas.

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