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00:00Europe 1, 16h-18h, on marche sur la tête, Cyril Hanouna.
00:05Olivier d'Artigolle est là, désolé de l'avoir réveillé en pleine sieste, je suis vraiment désolé, excusez-moi, prochaine fois n'hésitez pas à m'envoyer un petit SMS pour me dire que je suis là, je suis présent.
00:14Gauthier Lebray est avec nous, voilà.
00:16Très heureux d'être là.
00:17Celui qui est mon chouchou, vous le savez, je ne m'en cache pas dans cette émission, c'est mon chouchou et je n'ai pas peur de le dire et ça le restera.
00:23Valérie Benaym est avec nous.
00:25Toujours ravi, c'est un bon statut.
00:26Merci Valérie Benaym et Fabien Lequeuve, merci, ça nous fait toujours plaisir d'avoir un spectateur.
00:31Bienveillant.
00:33Merci à vous, on n'hésitera pas à vous poser, à vous donner la parole, ça nous fera plaisir.
00:39On reçoit, alors je vous le dis, Laurent Wauquiez, avant de lui dire bonjour, vous pouvez parler à n'importe quel homme politique,
00:46qu'il soit de droite, de gauche, de n'importe où, il vous dira, c'est peut-être celui qui est le plus talentueux,
00:55celui qui est peut-être le plus intelligent.
00:58C'est vrai que c'est ce qu'il ressort à chaque fois, Gauthier Lebray, on peut le dire.
01:01C'est vrai que Laurent Wauquiez...
01:03Il a le respect de tout le monde.
01:05Ça vaut le statut de chouchou ça.
01:08Il a de nombreux diplômes.
01:10Au-delà de ça, il va très vite, tous les mecs vous le diront, quoi qu'il arrive, Laurent Wauquiez,
01:15il n'y a pas un mec, il y a des hommes politiques, on m'a dit, tu vas voir, ça ne vole pas haut.
01:19Laurent Wauquiez, tous les mecs te disent, oui, c'est celui qui est...
01:22Donc merci d'être avec nous, Laurent Wauquiez, parce que c'est un honneur pour nous de vous recevoir sur Europe 1.
01:26Ça fait longtemps qu'on vous attend, donc on est heureux de vous voir.
01:28Merci de l'invitation.
01:29Et je pense que c'est le bon moment.
01:30Le 13 février dernier, on apprenait votre candidature à la présidence des Républicains dans les colonnes du Figaro.
01:35Et c'est vrai que depuis, on parle énormément de vous, on a beaucoup de questions à vous poser.
01:39Il y a des auditeurs qui veulent vous poser des questions.
01:42Il y a beaucoup d'appels, d'ailleurs, donc n'hésitez pas.
01:44On va prendre beaucoup de gens au téléphone.
01:46Et bien entendu, moi, je voudrais savoir déjà, comment vous allez ?
01:49Comment vous sentez la dynamique en ce moment ?
01:51Pleine forme.
01:53Je sillonne, je vais un peu partout.
01:56Ça vous plaît, ça ?
01:57Moi, j'adore. C'est la politique un peu à la Chirac.
02:00Ce week-end, j'étais en Lozère, j'étais dans le Cantal.
02:03Hier, j'étais en Haute-Marne.
02:05Demain, je serai en Seine-et-Marne.
02:07Et puis, j'aime échanger.
02:09Il y a des attentes, il y a des gens qui sont en colère.
02:11Il y a des gens qui veulent comprendre.
02:13Je vais les voir un par un.
02:14Moi, c'est ce que j'aime.
02:16C'est une politique qui oblige à se remettre en question.
02:20Et surtout, ce que je veux leur apporter, c'est une vraie rupture.
02:23Parce qu'en fait, la question qui revient à chaque fois, c'est pourquoi ça ne marche pas ?
02:27C'est ça.
02:28Pourquoi ça ne marche pas ? Pourquoi c'est bloqué ?
02:30Moi, je parle franchement ici.
02:33Plein d'auditeurs qui nous appellent nous disent
02:35« Emmanuel Macron, ça n'avait pas l'air d'être un peintre à la base. »
02:38Et on se dit, ils échouent tous.
02:40Nicolas Sarkozy, vous connaissez mon amitié pour le président Nicolas Sarkozy,
02:44que je salue d'ailleurs s'il nous écoute.
02:48On se dit, est-ce que la France est vraiment ingouvernable ou pas ?
02:51C'est la question qu'on se pose pratiquement tous les jours sur cette antenne.
02:55En fait, ce que je crois, c'est qu'elle est bloquée.
02:58Il faut dire les choses.
03:00Les Français votent.
03:01Mais quoi qu'ils votent, il n'y a rien qui change.
03:04Parce que la réalité, c'est qu'il y a des verrous.
03:06Vous avez des juges de cour suprême qui décident à la place des Français des politiques.
03:10Vous avez maintenant une administration et des autorités administratives indépendantes.
03:15Vous avez payé pour voir, l'ARCOM par exemple,
03:17qui ont pris le pouvoir sur le fonctionnement du pays.
03:20Et puis, il y a aussi un mécanisme très insidieux d'associations,
03:23souvent d'extrême-gauche,
03:25financées par l'argent public,
03:27et qui sont devenues des outils très puissants
03:29pour bloquer toutes les décisions qui sont prises.
03:32Donc moi, ce qui me frappe, c'est qu'en fait,
03:34les trois quarts du temps, on ne se demande pas
03:36qu'est-ce qu'il faut faire, mais qu'est-ce qu'on va nous laisser faire
03:38et qu'est-ce qu'on va nous autoriser à faire.
03:40Et donc vous avez après, des politiques, un exécutif,
03:44qui vient sur les plateaux, qui fait des déclarations sympathiques,
03:48qui plaisent à une majorité de Français,
03:50mais il n'y a pas de résultat derrière.
03:52Donc moi, ce que je veux proposer,
03:54c'est avant tout, il faut commencer par faire sauter ça.
03:57Il faut reprendre la main sur le pays.
03:59Il faut tout reprendre à zéro.
04:01Emmanuel Macron,
04:03il avait des bonnes intentions.
04:05Je ne peux pas croire qu'Emmanuel Macron s'est dit
04:07je vais planter le pays, ce n'est pas possible.
04:09Même lui, il a été confronté
04:11à tous ces barrages,
04:13ces associations,
04:15mine de rien, ces hauts fonctionnaires,
04:17qui ont fait qu'aujourd'hui, il a une marge de malheur
04:19qui a été tout très très restreinte.
04:21Est-ce qu'il avait la volonté d'y aller vraiment ?
04:23Oui, peut-être qu'il n'avait pas la volonté d'y aller vraiment,
04:25mais au départ, il avait l'intention
04:27de faire bouger les choses. Je ne peux pas croire qu'un mec
04:29qui se présente président, il dise je vais planter le pays.
04:31Je ne peux pas le croire.
04:33Qu'est-ce qui ferait que vous, Laurent Wauquiez,
04:35vous pouviez faire sauter ces verrous ?
04:37En fait, d'abord, ça, ce n'était pas
04:39dans le programme d'Emmanuel Macron.
04:41Il faut arriver, avant même de se demander
04:43qu'est-ce qu'on veut faire sur l'immigration,
04:45qu'est-ce qu'on veut faire sur la sécurité, qu'est-ce qu'on veut faire sur le travail,
04:47il faut renverser la table sur tous les blocages.
04:49On va les prendre les uns après les autres.
04:51Administration, autorité administrative
04:53indépendante, type Arcom.
04:55Il y en a mille en France.
04:57On les a regardés, les deux tiers,
04:59on peut les supprimer.
05:01Il suffit pour la plupart d'entre eux d'un décret.
05:03Ça coûte 80 milliards d'euros
05:05aujourd'hui au pays. Je ne parle pas
05:07d'aide soignante, je ne parle pas d'infirmière libérale,
05:09je ne parle pas de policier,
05:11je parle d'une bureaucratie qui pond des normes
05:13et qui au fond décide
05:15à la place des Français et du politique.
05:17Donc ça, c'est la première chose qu'il faut
05:19faire sauter. C'est première étape.
05:21L'Arcom,
05:23vous le savez, je me suis
05:25exprimé dessus.
05:27Un organisme qui quand même
05:29contrôle C8, mais qui
05:31par contre ne contrôle pas la liberté d'expression
05:33version service public.
05:35Il y a deux poids, deux mesures. On voit très bien que non seulement
05:37ça coûte cher, mais qu'il y a une idéologie derrière.
05:39Il faut un moment dire les choses.
05:41Vous avez été sanctionné
05:43parce que vous ne disiez pas
05:45ce que eux voulaient que vous disiez.
05:47La deuxième chose
05:49pour moi, c'est la dérive des juges.
05:51On va prendre
05:53un exemple très simple, les influenceurs algériens.
05:55On les renvoie,
05:57on a un juge administratif
05:59qui explique qu'on ne va pas vous autoriser
06:01à le faire.
06:03Et on a eu petit à petit une dérive avec
06:05au début des juges qui jugeaient en droit
06:07et maintenant un système d'état de droit,
06:09notamment des Cours suprêmes, qui en fait applique
06:11une idéologie qui va toujours vers
06:13moins de contrôle aux frontières, moins de sanctions
06:15pour les délinquants, mais aussi
06:17sur des thèmes qui moins me tiennent à cœur, plus d'assistanat.
06:19Ça se corrige tout ça.
06:21Deuxième chose, vous mettez dans la Constitution
06:23une Cour suprême, un juge
06:25ne peut pas écarter une loi post-terneur.
06:27C'est le cas dans d'autres pays.
06:29Laurent Wauquiez, vous restez avec nous.
06:31Je ne vous ai pas parlé
06:33de la présidence des LR, je vous ai parlé
06:35que de la présidence de la République pour l'instant.
06:37Pas exclu que j'en parle moi. Je sais, c'est pour ça.
06:39On va en parler après une petite pause d'une minute.
06:41Et il y a beaucoup d'auditeurs
06:43qui veulent poser des questions à Laurent Wauquiez.
06:45018203921.
06:47On revient dans une minute.
06:49Europe 1, 16h18.
06:51On marche sur la tête. Cyril Hanouna.
06:5317h11, on est sur Europe 1.
06:55On est en direct, on est très heureux
06:57d'être en compagnie de Laurent Wauquiez,
06:59candidat à la présidence
07:01des Républicains.
07:03On va en parler dans un instant.
07:05Ce sera le 17 et 18 mai prochain.
07:07On va en parler dans un instant.
07:09Juste, Laurent Wauquiez, il y a une phrase qui revient souvent
07:11dans cette émission.
07:13Il y a souvent des auditeurs
07:15qui en discutent et on se dit à chaque fois
07:17qu'on a l'impression que la France
07:19est le pays dans lequel on aide
07:21tout le monde sauf ceux qui travaillent et ceux qui veulent travailler.
07:23C'est-à-dire, tous ceux qui travaillent, tous ceux qui veulent travailler,
07:25tous ceux qui veulent bien faire les choses,
07:27c'est toujours ceux qui se font avoir à la fin.
07:29Est-ce que vous avez ce sentiment ?
07:31Cas concret. Hier, j'étais en Haute-Marne.
07:33Un entrepreneur d'une Syrie,
07:35il avait proposé d'embaucher
07:37une personne qui était au chômage.
07:39La personne revient le jour d'après,
07:41lui dit, j'ai fait mes calculs. Si je viens bosser avec vous,
07:43je vais perdre de l'argent.
07:45C'est tout.
07:47En France, c'est
07:49travailler plus pour payer plus.
07:51J'avais passé
07:53il y a quelques mois
07:55une séance avec des employés de Chiva.
07:57Cette entreprise qui fait du service
07:59à la personne, notamment pour
08:01le maintien à domicile de personnes âgées.
08:03C'est des gens qui bossent dur
08:05pour des salaires tout petits.
08:07On parle de SMIC.
08:09Ils connaissent le calcul par cœur.
08:11Au-delà de 23 heures en France,
08:13vous perdez de l'argent, il ne faut pas travailler.
08:15Vous devenez imposable, vous allez perdre les APL,
08:17vous perdez l'aide pour la crèche,
08:19pour la cantine, pour le transport.
08:21Moi, c'est mon combat.
08:23En France,
08:25on est passé du travail au social,
08:27on est passé du social à l'assistanat.
08:29Maintenant, on ferme les yeux sur les abus.
08:31Là encore, j'aime bien donner des chiffres.
08:33Vous avez un salaire à 3000 euros brut.
08:35L'employeur, ça lui coûte 5000.
08:37Celui qui a 3000 euros brut,
08:39il lui reste combien à la fin du mois ?
08:41Un tout petit peu plus, 2200.
08:43Mais vous êtes au RSA
08:45avec trois enfants, vous touchez 2200 euros
08:47et là, c'est défiscalisé.
08:49Net d'info, c'est écœurant.
08:51Ça ne peut pas fonctionner.
08:53Moi, ce que je veux, c'est plus de contrôle
08:55sur l'assistanat et l'argent
08:57qu'on économise, on le met pour baisser les charges
08:59sur ceux qui travaillent ou qui ont travaillé
09:01toute leur vie.
09:03Quand la droite
09:05revient à Matignon avec Michel Barnier,
09:07comment expliquer
09:09que la première mesure de ce nouveau gouvernement
09:11votre nom circule à l'époque pour Bercy,
09:13vous n'y êtes pas, ça soit d'augmenter les impôts ?
09:15Je ne pense pas que Laurent Wauquiez
09:17était d'accord avec cette mesure.
09:19C'est la droite qui revient à Matignon
09:21et on augmente les impôts.
09:23Le message qu'on envoie, c'est LR revient
09:25et on va augmenter les impôts des Français.
09:27Vous savez que j'ai refusé le poste de ministre de l'économie.
09:29Et vous savez pourquoi je l'ai refusé ?
09:31Parce que Michel Barnier avait été très clair,
09:33il m'avait dit que le contrat, c'est d'augmenter les impôts.
09:35Et je lui ai dit, j'ai géré ma région Verne-Rhône-Alpes
09:37pendant 7 ans, je n'ai pas augmenté
09:39une seule taxe, un seul impôt.
09:41Je n'ai pas fait un seul pourcentage de dette en plus.
09:43J'ai supprimé des agences,
09:45j'ai supprimé des subventions à des organismes comme la CGT.
09:47J'ai baissé de 15%
09:49la dépense publique, ce n'est pas pour aller à Bercy
09:51pour faire l'inverse de ce à quoi je crois.
09:53Et vous avez raison. Pourquoi il a ce réflexe
09:55alors qu'il vient de la droite, de votre famille politique,
09:57d'augmenter les impôts ? Je pense qu'il a été
09:59dans une situation où il était vraiment dos au mur.
10:01Il récupère un budget catastrophique,
10:03faut quand même pas oublier ce que Bruno Le Maire avait laissé derrière lui.
10:05Il a un mois pour
10:07boutiquer un budget.
10:09Et donc, en fait, il était dos au mur.
10:11Mais oui, bien sûr, le problème de la France,
10:13quand moi je vois Didier Lombard qui explique
10:15que la France, ben non, les impôts, c'est très bien,
10:17on peut continuer à les augmenter.
10:19Eric Lombard, pardon.
10:21On le connaît mal, Didier.
10:23Je l'apprécie.
10:25Eric Lombard. Et qui explique
10:27que non, on peut continuer avec
10:29les impôts qu'on a et qu'il n'y a pas à économiser sur la dépense
10:31publique, on est fou.
10:33On a le record de la dépense publique et des prélèvements
10:35obligatoires. Mais les deux sont liés.
10:37Si on veut faire ce que je propose, c'est-à-dire
10:39de revaloriser le salaire net pour ceux qui
10:41travaillent, il y a une seule solution.
10:43Il faut faire le tri entre le social
10:45pour ceux qui en ont vraiment besoin et la systéma
10:47qu'il faut supprimer. Il y a un auditeur qui me
10:49dit, je confirme que vous avez
10:51été un excellent président de région en Rhône-Alpes.
10:53Je confirme en tant que Savoyard.
10:55C'est Hugo, maintenant, qui nous écoute.
10:57Laurent Wauquiez,
10:59on a l'impression que...
11:01J'aime bien les Savoyards.
11:03On a l'impression que les Français,
11:05j'ai l'impression
11:07que le portrait robot du
11:09prochain président, ce serait
11:11pour moi,
11:13c'est la stature de Jacques Chirac.
11:15C'est-à-dire vraiment,
11:17je le sens comme ça, avec
11:19un petit peu
11:21un zeste de Donald Trump. Un zeste,
11:23je dis bien un zeste, c'est-à-dire quelqu'un qui peut renverser la table.
11:25Je ne sais pas si vous êtes d'accord
11:27avec moi. C'est ça, c'est ce que je sens.
11:29C'est-à-dire quand même, un homme d'État,
11:31qui est vraiment même dans la stature,
11:33c'est ce que veulent les Français
11:35maintenant, ils veulent revenir à ça. C'est pour ça que même
11:37Michel Barnier, il avait une petite cote, rappelez-vous.
11:39Vous en avez aussi ? Bah oui,
11:41parce qu'il faisait un peu...
11:43Il était un peu dans la lignée des Chirac,
11:45un peu à l'ancien. Il était digne, il était très digne.
11:47Mais quand même, avec un truc
11:49de... Je vais renverser la table.
11:51Il faut se rappeler l'échange Barnier-Attal.
11:53Il montrait deux mondes,
11:55il lui a fait payer.
11:57Oui, mais je crois que les Français avaient bien aimé cet échange.
11:59Et je vous le dis,
12:01après il y a l'Attal.
12:03Oui, mais ça c'est des tambouilles politiques. Je vous parle,
12:05moi, des Français. Les Français, ils avaient bien aimé
12:07l'attitude de Michel Barnier. Je suis désolé à ce moment-là.
12:09Laurent Wauquiez, est-ce que vous êtes d'accord
12:11avec moi là-dessus ? Est-ce que vous pouvez être celui-là ?
12:13Parce que c'est vrai que vous,
12:15on se dit, Laurent Wauquiez,
12:17moi je pense que vous avez cette stature.
12:19Les gens me disent,
12:21Laurent Wauquiez, c'est quelqu'un de sérieux,
12:23on a confiance en lui,
12:25il est sérieux, on sait que c'est quelqu'un de métier.
12:27Est-ce que vous avez justement
12:29cette capacité
12:31à renverser la table ? Est-ce que vous pensez que vous pouvez l'avoir ?
12:33Je pense
12:35que ce que les Français attendent, c'est les deux.
12:37Un, ils veulent quand même quelqu'un
12:39qui les écoute et qui les respecte.
12:41Ce qui a manqué Emmanuel Macron.
12:43Et je pense que dans ce qu'ils aiment
12:45chez Chirac, c'était ça.
12:47C'était l'homme de la Corrèze, c'était l'homme d'un territoire,
12:49c'était l'homme qui aimait
12:51le terroir de la France
12:53qu'il portait, c'était celui du salon
12:55de l'agriculture.
12:57Ça c'est un aspect qui est important en France.
12:59Les Français, ils veulent quelqu'un qui soit à leur écoute.
13:01Mais si c'est être à l'écoute pour rien faire,
13:03ça ne va pas.
13:05Et donc il faut à la fois la détermination,
13:07il faut la pugnacité pour renverser les choses,
13:09et il faut le faire en étant
13:11à l'écoute et dans le respect de ce qu'ont à dire les Français.
13:13Parce qu'on est quand même dans un pays
13:15où ça fait des années
13:17que les Français disent des choses simples
13:19et qui ne sont pas écoutées.
13:21Ils disent qu'ils veulent moins d'immigration,
13:23l'année dernière on a fait le record des titres de saison.
13:25Ils disent qu'ils veulent que le travail soit mieux rémunéré,
13:27on n'a jamais mis autant d'aides sociales dans le pays.
13:29Ils disent qu'ils en ont ras-le-bol
13:31des normes, on multiplie la bureaucratie.
13:33Et donc ce qu'il faut c'est cette détermination
13:35et voilà, moi,
13:37il y a quelque chose qui me marque quand même chez Trump,
13:39c'est qu'il arrive, il signe
13:41immédiatement des dizaines de décrets
13:43qui montrent que les choses bougent.
13:45Et en France, le problème, c'est que c'est immobile.
13:47C'est pour ça que j'ai commencé par ça.
13:49Donc oui, d'une certaine façon,
13:51il faut à la fois l'écoute,
13:53la sympathie,
13:55les racines de Chirac,
13:57et il faut, j'ai envie de dire, l'énergie d'un sarco
13:59pour renverser la table, pour les deux en même temps.
14:01Et c'est ça qui fait la belle politique.
14:03C'était celle d'un pompidou,
14:05qui était celui qui avait à la fois de la grande vision,
14:07qui était capable de voir
14:09la France à 10-20 ans,
14:11mais qui allait la clope
14:13au bec dans son bar du Cantal
14:15et qui prenait le café
14:17avec ses agriculteurs.
14:19C'est ça qui fait la belle politique.
14:21Juste un petit sujet,
14:23juste sur ce que vous avez dit là,
14:25j'ai des auditeurs qui réagissent en direct
14:27et qui me disent aussi
14:29quelqu'un qui voit avant tout
14:31les intérêts des Français.
14:33Et ce qu'ils reprochent à Emmanuel Macron,
14:35il y a quelque chose qui a été énormément reproché à Emmanuel Macron,
14:37c'est que beaucoup de Français disent
14:39qu'on a l'impression qu'il donne
14:41plus d'intérêt à l'Europe qu'à la France.
14:43Est-ce que ça c'est quelque chose
14:45que vous percevez ou pas ?
14:47Vous savez, moi j'ai été
14:49ministre des affaires européennes.
14:51Et il y a quelque chose qui m'a toujours frappé.
14:53Le chancelier allemand,
14:55quand il vient à Bruxelles, il défend les intérêts de l'Allemagne.
14:57Le président de la République
14:59français, quand il va à Bruxelles,
15:01il propose de sacrifier les intérêts de la France
15:03au bénéfice de l'Europe.
15:05Et quand on pose la question au chancelier allemand,
15:07ça avait été posé au dernier chancelier allemand,
15:09il disait, bien sûr, mon job c'est
15:11de défendre les Allemands.
15:13Et nous on a l'impression qu'on veut se débarrasser de la France au niveau de l'Europe.
15:15On va prendre un exemple
15:17très simple, en ce moment on parle d'armée.
15:19Je ne suis pas pour une armée européenne,
15:21je n'y crois pas. Par contre,
15:23je suis pour un renforcement
15:25de la défense européenne dont l'armée française
15:27soit le pivot. Ça, ça m'intéresse.
15:29Et nous, il faut qu'on reprenne
15:31l'habitude, parce que c'est quand même ça qu'on a vu
15:33avec le rapport de force
15:35de Trump, il faut d'urgence
15:37que maintenant on réapprenne à défendre les intérêts de la France.
15:39Parce que c'est quand même ça qu'attendent les Français
15:41de notre part.
15:43Vous le trouvez comment Emmanuel Macron ? On parle de stratégie
15:45de la peur, là il réunit les chefs d'état-major
15:47européens alors qu'en Arabie Saoudite
15:49on parle de paix entre les Ukrainiens
15:51et les Américains. Est-ce que vous trouvez qu'il
15:53en fait trop comme l'a dit Hervé Morin,
15:55ancien ministre de la Défense de Nicolas Sarkozy ?
15:57Je vais vous décevoir.
16:01Mais en fait, sincèrement, moi c'est pas ma question.
16:03C'est-à-dire de savoir si Emmanuel Macron
16:05joue avec les peurs ou non,
16:07la seule chose que je vois c'est qu'il y a des menaces.
16:09Et qu'il faut qu'on se réveille. Et qu'il faut
16:11qu'on réagisse. Et je vais
16:13prendre un exemple, alors
16:15j'espère que vous ne m'en voudrez pas, mais moi j'aime bien l'histoire.
16:17Parce que je trouve que ça apprend des choses.
16:195ème siècle avant Jésus-Christ, histoire de l'Antiquité,
16:21la Grèce, Athènes contre
16:23Sparte. Athènes c'est la grande démocratie.
16:25Sauf qu'ils se sont endormis dans leur confort
16:27et qu'ils ont perdu la volonté de se battre.
16:29Ils ont face à Sparte et ils vont se faire massacrer.
16:31Et Périclase réunit tous les
16:33citoyens grecs, il leur dit, athéniens,
16:35et il leur dit qu'il va falloir qu'on choisisse entre se reposer
16:37et défendre nos libertés.
16:39Et bien j'ai envie de dire la même chose avant la France.
16:41Les amis, on a face à nous les Etats-Unis,
16:43on a face à nous la Chine, on a face à nous la Russie.
16:45C'est pas seulement une question militaire.
16:47Derrière, ils vont nous déclencher une guerre commerciale.
16:49Il faut se réveiller. Il faut qu'on redonne
16:51de l'envie, de la fierté à notre pays. Il faut qu'on reproduise
16:53français. Il faut qu'on retrouve
16:55de la souveraineté industrielle et alimentaire.
16:57Il faut qu'on reprenne de l'envie d'innover,
16:59d'entreprendre. Il faut qu'on reprenne la fierté
17:01de notre histoire. On a besoin de ça.
17:03Parce que la réalité, c'est qu'il y a des vraies menaces.
17:05Et honnêtement, à côté de ça,
17:07à savoir si Emmanuel Macron joue avec les peurs ou non,
17:09moi juste ce que je veux, c'est qu'on se réveille
17:11et qu'on reprenne de l'enthousiasme.
17:13La France a besoin de ça.
17:15Ce qu'est en train de dire Laurent Wauquiez là, c'est même...
17:17On parle également commercialement.
17:19Il faut réindustrialiser la France,
17:21relocaliser...
17:23Je suis complètement d'accord avec Laurent Wauquiez là-dessus.
17:25Et ça, je trouve, sincèrement,
17:27qu'on a laissé ce côté-là
17:29complètement à l'abandon depuis maintenant 8 ans.
17:31Il n'y en a plus d'ailleurs.
17:33Bon, après, il y a François Hollande avant.
17:35Mais c'est vrai que...
17:37Je vous dis, on dort.
17:39On s'endort. Et je trouve que la formule est la bonne.
17:41Et...
17:43C'est le panète et le déficit et on s'endort.
17:45Oui, on est complètement d'accord.
17:47C'est votre question ?
17:49On ne va pas la vendre comme ça.
17:51Vous ne pouvez pas la vendre...
17:53Attendez, deux petites secondes.
17:55On va la teaser quand même.
17:57Je ne suis pas prêt à ce que ce soit bien fait.
17:59Ce n'est pas vous, ça.
18:01Ce n'est pas vous, ça, Olivier d'Artigolle.
18:03Vous attendez.
18:05Après la pause...
18:07Après la pause,
18:09vous poserez votre question à Laurent Wauquiez.
18:11Vous poserez la question après la pause ?
18:13Oui, merci. Vous comprenez le français ?
18:15Merci. Après la pause, vous poserez la question.
18:17D'accord ?
18:19On va avoir beaucoup d'auditeurs pour cette dernière demi-heure.
18:21Avec Laurent Wauquiez sur Europe 1.
18:23Posez-lui vos questions.
18:25On va quand même parler de la présidence des LR.
18:27Avec, bien sûr, Gauthier Lebré.
18:29On a des questions à vous poser.
18:31Gauthier Lebré a la chausson qui va poser des questions qui l'iront.
18:33Je le sens. Je vois sa tête.
18:35Je le connais par cœur.
18:37Il y a un nom qu'on n'a toujours pas évoqué.
18:39Il va falloir l'évoquer au bout d'un moment.
18:41Il va falloir l'évoquer au bout d'un moment.
18:43On va l'évoquer tout de suite après le flash.
18:45Vous voulez parler de BR ?
18:47Je connais mal ses initiales.
18:49Très bien. Merci.
18:51On se retrouve dans un instant sur Europe 1.
18:53Il y aura aussi la question de Fabien Lequeuvre.
18:55Il a travaillé il y a 7-10 minutes.
18:57J'espère qu'il ne nous décevra pas.
18:59C'est une question de musique ?
19:01Non, pas du tout. Vous allez être surpris.
19:03C'est bien la première fois.
19:07Europe 1, 16h18.
19:09On marche sur la tête. Cyril Hanouna.
19:11Gros programme dans cette dernière demi-heure.
19:13Laurent Wauquiez est avec nous. On est en direct.
19:15Il y aura la question d'Olivier D'Artigolle qu'on attend tous.
19:17Il y aura la question de Fabien Lequeuvre qu'on attend moins.
19:19J'espère qu'il revient dans le studio.
19:21Il y a Gautier Lebré qui va parler de Bruno Retailleau.
19:23C'est vous qui devez en parler.
19:25On le sait bien.
19:27Valérie Bénahim est là.
19:29J'ai des questions aussi.
19:31Quand vous me donnez la parole.
19:33Restez dans les parages.
19:35Je suis là.
19:37Il y a des auditeurs qui veulent poser des questions.
19:39Je propose qu'on démarre directement par Gautier Lebré.
19:41C'est vachement douté.
19:43Le meilleur pour la fin.
19:45Ça a été survendu.
19:47Gautier.
19:49Je peux faire 2-3 questions sur la thématique Bruno Retailleau ?
19:51Je sais quand.
19:53On va commencer par parler de l'action du ministre de l'Intérieur.
19:55Laurent Wauquiez, quel regard vous portez sur cette action ?
19:57Vous rappeliez que l'an dernier,
19:59record de titre de séjour délivré.
20:01Bruno Retailleau est là depuis septembre.
20:03Il y a 4 mois qui sont dus à Bruno Retailleau.
20:05Est-ce que vous trouvez que ça va dans le bon sens ?
20:07Ou ce qu'il se passe en ce moment avec l'Algérie,
20:09avec tous ceux qu'on nous renvoie,
20:11à peine ont-ils mis un pied sur le sol algérien ?
20:13Est-ce que vous pensez que ça va dans le bon sens ?
20:15Est-ce que vous pensez que ça va dans le bon sens ?
20:17Est-ce que mettre un pied sur le sol algérien est un problème ?
20:19Et au fond, Bruno Retailleau n'y arrivera pas ?
20:23Je considère qu'il fait du travail utile,
20:25mais qu'on ne lui donne pas les moyens d'agir.
20:27Si on prend le cas de l'Algérie,
20:29c'est typique.
20:31En fait, l'exécutif a décidé de capituler
20:33avant de livrer le combat.
20:35On a bien compris quand on écoute François Bayrou
20:37et Emmanuel Macron que rien ne va changer.
20:39Et donc, on va continuer
20:41à avoir l'accord de 68.
20:43On va continuer à avoir un système dans lequel
20:45des gens qui viennent d'Algérie peuvent bénéficier
20:47de toutes nos aides sociales, par exemple le RSA,
20:49sans même avoir cotisé un minimum
20:51sur le sol français.
20:53Et on a bien compris qu'ils ne vont pas reprendre leurs OQTF.
20:55Et donc, le drame de la situation
20:57dans laquelle on est, mais c'est le cœur
20:59de mon constat,
21:01si on ne change pas le cadre, rien ne va changer.
21:03Pour le dire clairement,
21:05si on n'arrête pas l'accord de 1968,
21:07il n'y a aucune chance de remettre la main.
21:09Si on ne fait pas des vraies lois
21:11fermes sur l'immigration, il n'y a aucune chance d'y arriver.
21:13Depuis la dissolution,
21:15il n'y a eu aucune loi
21:17sur l'immigration inscrite par le gouvernement.
21:19Ça ne permet pas de reprendre la main.
21:21C'est pour ça que ce pourquoi moi je plaide,
21:23c'est une vraie politique de rupture
21:25portée par la droite.
21:27Quand le président recadre Bruno Retailleau,
21:29il aurait dû démissionner ?
21:31Ce n'est pas à moi de me prononcer là-dessus.
21:33Ça, c'est le choix
21:35qui est le choix de Bruno Retailleau.
21:37Et ce n'est pas sa responsabilité individuelle
21:39qui est en cause. En tout cas, moi, ce que je sais,
21:41c'est que je ne veux pas qu'on soit
21:43spectateur de l'impuissance et de l'immobilisme.
21:45Et si on prend par exemple
21:47les sujets d'immigration, au niveau des députés
21:49de la droite républicaine, on a porté un projet de loi.
21:51C'est nous qui l'avons fait voter
21:53sur le droit du sol, à Mayotte.
21:55C'est la première fois qu'on restreint vraiment le droit du sol.
21:57Donc mon obsession, c'est toujours la même.
21:59Je vois trop que
22:01dans le cadre actuel, avec la tutelle
22:03de François Bayrou, c'est pas possible
22:05de faire une vraie politique de droite.
22:07Et moi, ce qui m'intéresse, c'est que la droite
22:09que je veux reconstruire, elle mène enfin
22:11la vraie politique de droite qu'attend une majorité de français.
22:13Et donc, il faut une politique de rupture.
22:15Et ça, ma conviction, c'est que ça ne peut pas
22:17se faire dans le cadre du gouvernement de François Bayrou
22:19sous la tutelle de Bayrou et Macron.
22:21Il est 17h36. Beaucoup d'auditeurs nous demandent
22:23la question d'Olivier Dartigold.
22:25Elle arrive, bien entendu, dans un instant. Pour l'instant, votez-le.
22:27Vous êtes donc en compétition avec le ministre
22:29de l'Intérieur Bruno Retailleau pour la présidence des Républicains.
22:31Est-ce que cette
22:33compétition va solder
22:35la candidature pour la présidentielle ?
22:37Est-ce que celui qui va gagner le parti
22:39dans quelques semaines sera le candidat
22:41naturel des LR pour 2027 ?
22:43Et aussi, j'aimerais savoir,
22:45si c'est vous, est-ce qu'il y aura un ticket
22:47Laurent Wauquiez-Bruno Retailleau ?
22:49Et si c'est Bruno Retailleau, est-ce qu'il y aura un ticket Bruno Retailleau-Laurent Wauquiez ?
22:51Ou bien, est-ce que pas du tout ?
22:53Est-ce que chacun va reprendre...
22:55Il y aura un rassemblement après la campagne.
22:57Quand je serai élu président des Républicains,
22:59n'ayez aucun doute,
23:01on travaillera ensemble.
23:03Et que les choses soient très claires là-dessus.
23:05Donc vous, vous voulez,
23:07si vous êtes président des Républicains, vous voulez travailler avec Bruno Retailleau ?
23:09Bah oui, bien sûr, parce que moi, ce pour quoi je plaide,
23:11c'est précisément une complémentarité.
23:13Le travail que fait Bruno au ministère de l'Intérieur,
23:15avec la bataille pour avoir des résultats,
23:17et de l'autre côté, à la tête du parti,
23:19une parole libre et indépendante
23:21par rapport à Bayrou et Macron.
23:23Et je veux rajouter une chose,
23:25pas de primaire.
23:27On est d'accord.
23:29On n'est pas d'accord parce que tout le monde n'est pas d'accord
23:31au sein des LR.
23:33Attendez, il y en a 2-3 qui ne sont pas d'accord,
23:35c'est qu'il y a Xavier Bertrand,
23:37David Lysnard,
23:39David Lysnard, on l'a eu sur l'antenne d'Europe 1,
23:47David Lysnard était assez clair,
23:49si il y en a un qui ressort vraiment,
23:51il se rendra derrière.
23:53Il soutient Bruno Retailleau.
23:55Ce qui pourrait arriver, c'est un score ténu.
23:57J'aimerais que ce soit aussi clair,
23:59mais il faut quand même, parce que ça, c'est un des vrais points de divergence
24:01sur l'avenir de la droite,
24:03Bruno est favorable à une primaire.
24:05Je suis contre une primaire.
24:07Les gens qui soutiennent Bruno Retailleau
24:09sont favorables à une primaire.
24:11Je suis contre ce truc parce que je pense que c'est
24:13une vraie maladie pour la droite.
24:15Ça aboutit à nous diviser, c'est un système de gauche
24:17et qui est une machine à perdre pour la droite.
24:19Donc il faut un candidat
24:21de droite, et quand je dis un candidat
24:23de droite, ça veut dire pas un candidat
24:25de la droite, du centre et de la gauche en même temps.
24:27Un candidat de droite, un seul.
24:29Laurent Wauquiez, juste,
24:31je vais vous laisser une minute
24:33pour réfléchir à ça. Est-ce que vous,
24:35si par miracle, parce que vous dites
24:37que vous allez gagner, Bruno Retailleau
24:39remporte l'élection
24:41pour la présidence des Républicains les 17 et 18
24:43mai prochains, est-ce que vous,
24:45vous allez travailler avec lui ou pas ? Vous allez nous le dire dans un instant.
24:47On fait une petite pause d'une minute et restez avec nous sur Europe 1
24:49parce qu'il y aura la question d'Olivier Lartigolle.
24:51Je sais que beaucoup de gens l'attendent. A tout de suite.
24:53Vous avez une minute.
24:59Des raisins pour Fabien, de riz pour Julie,
25:01d'avocats pour Samia. Tu mets rien
25:03sur la liste, Arnaud ? Ah bah si, un boulot.
25:05Samedi 15 mars, Leclerc recrute.
25:07Avec ou sans CV, venez participer
25:09à notre grande journée de l'emploi.
25:11Magasin participant sur
25:13www.recrutement.leclerc
25:15Leclerc
25:17Chez Orange Pro, on sait que
25:19quand on devient pro, on n'a pas encore toutes les astuces
25:21d'un pro. Alors une bonne astuce,
25:23c'est de pouvoir compter sur une bonne connexion fibre.
25:25Mais sans mettre les comptes dans le rouge.
25:27C'est pour ça qu'on vous propose 30% de remise
25:29sur l'offre Open Pro Fibre avec Internet
25:31fixe et mobile lors de la création de votre
25:33entreprise. Entre pro, on se comprend.
25:35Orange est là.
25:37Réservé aux professionnels en métropole,
25:39engagement 24 mois. Moins 30% pendant un an
25:41sur l'abonnement pour les créateurs d'entreprises de moins de 24 mois.
25:43Conditions et détails sur orangepro.fr.
25:45Pendant les portes ouvertes Volkswagen,
25:47l'ID.3 100% électrique est à partir
25:49de 149 euros par mois.
25:53Avec jusqu'à 600 km d'autonomie
25:55et 326 chevaux, il n'y a pas
25:57que son silence qui va vous laisser sans voix.
25:59Pour l'achat d'une ID.3 Pure Life Max,
26:01elle est le des 37 mois premier loyer de 5000 euros
26:03après déduction du bonus écologique de 4000 euros
26:05puis 36 loyers de 149 euros si acceptation par Volkswagen Bank.
26:07Offre valable du 1er au 31 mars
26:09donné WLTP pour une ID.3 GTX.
26:11Conditions sur Volkswagen.fr.
26:13Pour les trajets courts, privilégiez la marche ou le vélo.
26:15Europe 1.
26:1716h, 18h. On marche sur la tête.
26:19Cyril Hanouna.
26:21On est très heureux d'être avec vous sur Europe 1
26:23en direct, bien entendu. On a la chance d'avoir Laurent Wauquiez
26:25qui est avec nous. Merci Laurent Wauquiez
26:27d'être avec nous sur Europe 1 en direct.
26:29Il y a beaucoup d'auditeurs qui veulent
26:31vous poser des questions. Il ne nous reste plus que 12 minutes
26:33d'antenne, donc on va aller vite parce qu'il y a la question d'Artigol,
26:35la question de Le Coeuvre et j'aimerais que Gauthier Lebré
26:37repose la question que je viens de poser
26:39à Laurent Wauquiez sur Bruno Rotailleau.
26:41La question c'est 2027.
26:43Non, ce n'est pas ça.
26:45Est-ce qu'ils travailleront ensemble ?
26:47Laurent Wauquiez nous dit plutôt oui, vous aussi.
26:49Si Bruno Rotailleau gagne,
26:51parce que vous travaillez avec lui.
26:53Est-ce que vous vous rangez derrière Bruno Rotailleau
26:55s'il venait à remporter le parti ?
26:57Quand Cyril Hanouna
26:59commence un match de paddle, vous pensez une seconde
27:01qu'il se demande et si par miracle celui qui est en face
27:03de moi gagne, je vais gagner.
27:05Je serai président des Républicains
27:07et croyez-moi, je tendrai la main
27:09à Bruno Rotailleau et on travaillera ensemble.
27:11Parce que je veux que l'équipe soit rassemblée.
27:13Vous serez président des Républicains et candidat en 2027 ?
27:15Après, l'élection de 2027,
27:17le candidat pour 2027, c'est une autre question.
27:19Et là, il faut juste choisir celui
27:21qui pourra le mieux défendre les valeurs de la droite.
27:23Ça ne se joue pas sur l'élection du parti.
27:25Ce n'est pas naturellement le chef du parti.
27:27Non, je considère que celui,
27:29et je l'ai dit, celui qui est le mieux placé
27:31c'est celui qui doit porter nos couleurs.
27:33C'est celui qui est en tête dans les sondages ?
27:35Pas forcément, parce qu'être en tête dans les sondages,
27:37ce n'est pas forcément lui qui a la meilleure incarnation.
27:39Alain Juppé était en tête dans les sondages,
27:41Bernard Kouchner aurait pu faire trois mandats.
27:43Edouard Balladur était président.
27:45Comment on le trouve si vous ne voulez pas de primaire ?
27:47Moi, ma conviction,
27:49c'est que c'est aux adhérents de trancher.
27:51Il faut que les adhérents décident à quoi ça sert
27:53d'être adhérent des Républicains.
27:55C'est une primaire interne au fond ?
27:57C'est un vote interne. Les adhérents choisissent
27:59la personne qui porte leurs couleurs.
28:01Ça ressemble un peu à ce qui s'est passé
28:03avec Valérie Pécresse.
28:05Sauf que c'était une primaire qui était
28:07beaucoup plus large et qui permettait d'avoir
28:09un système beaucoup plus ouvert.
28:11Moi, ce que je veux, c'est que c'est normal quand même.
28:13Vous êtes adhérent d'une famille politique,
28:15vous défendez vos idées.
28:17Et à l'arrivée, j'ai vécu la primaire de Nicolas Sarkozy,
28:19c'était des militants de la CGT
28:21et du Parti Socialiste qui venaient voter pour choisir notre candidat.
28:23Stop !
28:25Moi, Laurent Wauquiez, si je peux me permettre...
28:27C'est vrai ?
28:29Et ça eu son petit effet !
28:33Moi, personnellement, je ne sais pas ce qu'en pensent
28:35les auditeurs d'Europe 1 qui pissent.
28:37Pour moi, celui qui est président des LR,
28:39c'est comme ça que je le vois.
28:41Ah, pour moi, c'est lui le candidat.
28:43Je pense que ça sert
28:45énormément à cela aussi.
28:47Pour moi, le président, comme Nicolas Sarkozy,
28:49en 2007...
28:51C'est la logique.
28:53Je pense que c'est ce que veulent les Français.
28:55Je peux me tromper.
28:57Je vais aller dans le dur et dans le sensible.
28:59Pour quelqu'un qui a voté
29:01à la primaire au nom du Parti Communiste,
29:03c'est intéressant d'être bon.
29:05Dans le dur et dans le sensible, sur un sujet qui reste pour moi un mystère,
29:07vous n'avez qu'un seul problème.
29:09Votre problème, ce n'est pas le fait
29:11d'analyser le réel.
29:13Vous venez le faire pendant toute cette émission.
29:15D'avoir une série de propositions et d'amener
29:17le débat politique au niveau où il doit être mené.
29:19Votre problème,
29:21ce n'est pas Bruno Rotailleau, ce n'est pas le débat à droite,
29:23ce n'est pas le calendrier politique.
29:25Votre problème, c'est que trop souvent,
29:27des gens ne vous croient pas.
29:29Vous êtes victime d'un procès
29:31en insincérité
29:33que vous trimballez depuis quelques années.
29:35Sans que je ne sache
29:37véritablement ce qui a été déclencheur
29:39de cette image qui vous est accolée.
29:41Est-ce que vous pensez
29:43possible, dans le cas de
29:45cette primaire ou après,
29:47de tourner la page ? Car réellement,
29:49souvent, on peut dire qu'on ne le croit pas.
29:53D'abord, c'est une question que je prends.
29:55Parce que je le sais.
29:57Je sais que c'est parfois la question
29:59qui se pose quand j'essaie de défendre
30:01mes idées. Si on est honnête,
30:03c'est une question que les Français se posent sur beaucoup de politiques.
30:05Jacques Chirac avait eu à une époque
30:07le même reproche. Nicolas Sarkozy avait eu à une époque
30:09le même reproche.
30:11D'abord, ce que je pense, c'est qu'il faut que je fende l'armure.
30:13Moi, j'ai tendance parfois
30:15à venir un peu avec le casque
30:17blindé.
30:19Il faut laisser passer plus ce qu'on a,
30:21que les Français puissent juger. C'est qui au juste
30:23la personnalité qui puisse se faire une idée.
30:25Parce que je pense que sur la durée en politique,
30:27vous ne trompez pas les gens. Sur ce que vous êtes,
30:29ce que vous avez au fond de vous, ce qu'il y a dans les tripes.
30:31Après, il y a quand même une chose que je veux dire.
30:33C'est qu'on me juge sur les faits.
30:35J'ai géré une région,
30:37région ouverte en Alpes,
30:39une des plus grandes régions de France.
30:41J'ai défendu la fabrication française.
30:43On est la première région sur la relocalisation industrielle.
30:45Quand je vous dis que je n'aime pas les taxes
30:47et les impôts, chez moi, je n'en ai pas augmenté un seul.
30:49Quand j'explique
30:51que je suis contre...
30:53Vous voyez, vous ne fendez pas l'armure. Tout ce que vous dites là, je le sais,
30:55vous l'avez déjà dit. Est-ce que vous allez pouvoir
30:57aller sur un espace plus sensible ?
30:59Calmez-vous, ce n'est pas Corinne.
31:01Vous comprenez, Laurent Wauquiez. Vous avez raison dans votre argumentaire.
31:03Mais il y a quelque chose
31:05qui relève de votre personnalité,
31:07quelque chose de très érudit,
31:09de très cadré, de très précis,
31:11de très efficace envers certaines personnes.
31:13Mais je ne sais pas si vous allez arriver à aller
31:15sur le début de votre intervention.
31:17Donnez quelque chose que vous avez peu donné pour l'instant.
31:19C'est ce que je veux que les gens sentent.
31:21Là, je suis dans une période où c'est dur pour moi.
31:23Il y a de l'adversité, c'est un combat,
31:25je suis challenger, je le sais.
31:27C'est un moment où il faut aller chercher quelque chose au fond de soi.
31:29C'est ce qu'on va voir.
31:31C'est aussi un moment
31:33où vous regardez ce qui est solide pour vous.
31:35Qu'est-ce qui compte ?
31:37Votre femme, vos enfants,
31:39ce que vous avez envie de vous battre,
31:41qu'est-ce qui vous met en colère ?
31:43Moi, je le sais très bien, ça fait quoi ?
31:45Ça fait 20 ans que je fais de la politique.
31:47Et je sais trop et je vois trop que ça ne marche pas,
31:49que ça ne fonctionne pas. C'est mon échec aussi.
31:51C'est l'échec de tous ceux qui font de la politique depuis des années.
31:53C'est ça ce que je veux secouer.
31:55Mais c'est ça qui me met en colère.
31:57C'est ça ce que je veux arriver à faire bouger.
31:59C'est ce qui est en train de se passer dans notre pays, on est en décadence.
32:01Les Français se disent tous les matins, mais on est en train de tomber.
32:03Moi, mon travail, c'est pour ça que je me suis engagé en politique,
32:05c'est pour arriver à le redresser.
32:07C'est ça ce que je veux atteindre.
32:09C'est ça ma vérité, c'est mon combat.
32:11Après, ma sincérité, quand par exemple je vous parle de l'assistanat,
32:13je ne l'ai pas inventé à ce micro,
32:15ça fait 10 ans que je me bats là-dessus.
32:17Et je pense qu'à un moment, les Français jugent aussi
32:19sur les cicatrices que vous avez sur le corps.
32:21Il y a une époque où on me disait « droite dure ».
32:23C'est aujourd'hui, j'ai des gens qui disent...
32:29C'est pas si mal. Quand je dénonçais l'assistanat,
32:31il y a 10 ans, j'avais Roselyne Bachelot
32:33qui hurlait et qui disait
32:35« Mais quelle horreur, comment on peut dire ça ? »
32:37Je pense qu'il y a un moment aussi,
32:39avoir du courage, ne pas lâcher,
32:41prendre des coups, j'ai pris beaucoup de coups,
32:43prendre des critiques, des caricatures.
32:45Je pense que sur la durée, les Français regardent et se disent
32:47« Ok, il est monté sur le ring de boxe,
32:49il n'y a pas de jour gagné, il a pris des coups, il a été KO,
32:51mais de ce jour-là, il n'a jamais cédé. »
32:53C'est ce que je voudrais que les gens se disent et c'est ce que je voudrais qu'ils sentent.
32:55Et puis après, il y a l'autre partie de moi,
32:57qui est la partie chiraquienne,
32:59qui est celle qui aime le Cantal, qui est celle qui est de Haute-Loire,
33:01qui est celle qui est bon vivant,
33:03qui aime la liqueur de verveine congelée,
33:05et qui est ma partie à moi.
33:07Et qui peut vous faire gagner l'élection
33:09face à Bruno Rotailleau.
33:11Oui, mais qui est aussi cette partie-là que moi j'aime.
33:13Vous dites que vous allez faire une campagne comme si c'était une élection cantonale.
33:15Oui, parce que...
33:17Vous allez faire une élection cantonale à l'échelle du pays, ce qui est étonnant.
33:19Oui, mais si vous n'aimez pas la France et que vous n'avez pas envie
33:21de la sillonner dans tous les sens,
33:23voilà, c'est pas la peine.
33:25Oui, j'aime le Béarn, et je vais y aller.
33:27Oui, quand je vais dans Lyon,
33:29et que j'ai face à moi une salle
33:31qui me dit, mais nous on vient du monde rural,
33:33on a l'impression d'avoir été abandonné,
33:35j'ai envie de leur dire non.
33:37Vous faites partie aussi de ce qui est notre énergie.
33:39Moi j'ai aussi de la Haute-Loire, c'est un tout petit département.
33:41Ma mairie, c'était le puant volet, elle perdait des habitants
33:43depuis des années, on s'est battus, il n'y a pas de fatalité.
33:45Et c'est ça que je voudrais que les gens sentent.
33:47Moi, je veux me battre pour qu'on dise
33:49il n'y a pas de fatalité au déclin.
33:51On est un pays génial.
33:53Et c'est ça que je veux faire passer.
33:55Alors oui, j'ai des cicatrices.
33:57Oui, j'ai fait des erreurs.
33:59Oui, j'ai été KO. Oui, on m'a planté des poignards dans le dos.
34:01Mais oui, je suis toujours là. J'ai le même enthousiasme.
34:03Et j'ai envie de le partager.
34:05Mitterrand disait, j'ai autant de plaies que de peaux.
34:07C'est le militant communiste
34:09qui cite François Mitterrand, c'est ça ?
34:11Merci.
34:13Il nous a fait quelques trucs, mais bon.
34:15On va prendre Pascal, du Puy de Dôme.
34:17Pascal qui est avec nous, un auditeur d'Europe 1.
34:19Il est 17h48, on est en direct, bien entendu.
34:21Bonjour Pascal, merci d'être avec nous.
34:23Bonsoir Thierry, bonsoir M. Rautier,
34:25bonsoir tout l'équipe.
34:27M. Rautier, avec tout le respect
34:29que je vous dois,
34:31je pense que vous serez candidat
34:33à la prochaine élection présidentielle.
34:35Est-ce que vous allez pouvoir rassembler
34:37les droites ?
34:39Les droites, parce que sans ça,
34:41on aura du mal à gagner.
34:43On n'a pas été se sentir
34:45bloqués par rapport
34:47à la gauche extrême
34:49qui veut nous donner des leçons à chaque fois
34:51et nous met le pays
34:53vraiment, pardonnez-moi l'expression,
34:55dans la mouise complète.
34:57Moi je veux une droite, station de droite,
34:59une droite qui a un projet,
35:01une droite qui rassemble.
35:03On en a besoin,
35:05la France en a besoin.
35:07M. Rautier, s'il vous plaît,
35:09faites cet effort de pas rassembler
35:11cette droite, le pays est majoritaire
35:13à droite.
35:15Vous l'avez fait
35:17dans la région Auvergne, en Alpes.
35:19Faites-le au niveau national
35:21et vous redresserez le pays.
35:23Vous serez un véritable chef d'Etat.
35:25Merci de m'avoir écouté,
35:27M. Rautier.
35:29Alors, Pascal,
35:31quand vous dites union des droites,
35:33vous dites toutes les droites.
35:35C'est ce que je voudrais dire à Laurent Wauquiez.
35:37Il parle de toutes les droites,
35:39c'est jusqu'à Marine Le Pen.
35:41Est-ce qu'elle est de droite ?
35:43Qu'est-ce qu'il y a ?
35:45Je ne pense pas que Marine Le Pen soit de droite.
35:47Je pense que Marine Le Pen a le programme économique
35:49plus proche de Jean-Luc Mélenchon que de Laurent Wauquiez.
35:51Laurent Wauquiez.
35:53D'abord, Pascal
35:55a une qualité éminente.
35:57Il est Auvergneur.
35:59On ne plaisante pas avec ça.
36:01Je le remercie
36:03parce qu'il vient de ma région
36:05et pour moi, l'Auvergne
36:07et l'Auvergne en Alpes, c'est chez moi.
36:09Pascal pose une question qui est essentielle.
36:11Les idées de droite
36:13sont majoritaires dans notre pays
36:15et on arrive à avoir une politique
36:17de centre, voire de centre-gauche.
36:19Et donc, dans mon projet,
36:21Pascal, et quand je propose ce projet
36:23de rupture, c'est bien ça ce que j'ai en tête.
36:25Mon objectif, c'est de rassembler
36:27tous les électeurs qui partagent
36:29les valeurs de la droite, quelles
36:31étaient leurs opinions.
36:33Ça veut dire que des gens qui ont voté Rennes, je veux les convaincre.
36:35Des gens qui ont voté Zemmour, je veux les convaincre.
36:37Des gens qui ont voté du côté de Macron,
36:39je veux les convaincre. Mais à une condition,
36:41ceux qui partagent les valeurs de la droite.
36:43Et évidemment qu'il faut qu'on sorte de ça.
36:45Parce qu'à force d'avoir divisé la droite en tout petits compartiments,
36:47on n'arrive plus à faire passer nos idées.
36:49Donc pour moi, c'est une évidence.
36:51Et je ne me trompe pas, j'ai bien aimé l'allusion
36:53de Pascal à la gauche,
36:55mon adversaire politique, c'est la France insoumise.
36:57Et on ne le dit pas suffisamment.
36:59Jean-Luc Mélenchon, avec son approche de l'antisémitisme,
37:01quand il n'hésite pas
37:03à traiter des gendarmes et des policiers de criminels,
37:05avec son programme économique
37:07qui est totalement fou,
37:09avec la rupture qu'il a faite,
37:11avec la laïcité et l'alliance qu'il fait avec l'islamisme,
37:13c'est mon premier ennemi politique.
37:15Je ne me trompe pas d'ennemi politique.
37:17Et pour y arriver, la droite que je veux refonder,
37:19il faut qu'elle rassemble tous les électeurs de droite,
37:21quels qu'aient été leurs votes par le passé.
37:23Merci Laurent Wauquiez. Merci Pascal pour votre question.
37:25Merci beaucoup.
37:27Je vous embrasse, Pascal. Merci d'avoir été avec nous.
37:29Il nous reste une minute trente.
37:31Fabien Lecoeur, vous avez une question pour Laurent Wauquiez ?
37:33Bien sûr. Moi je n'ai pas été autorisé à vous poser la question.
37:35Quel disque ou la première chanson que vous avez écouté
37:37dans votre enfance, dans votre adolescence ?
37:39Donc je vous propose une question.
37:41Alors que François Mitterrand m'a répondu,
37:43Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy,
37:45même le Président actuel.
37:47Je ne vous la poserai pas une autre fois.
37:49Alors simplement, j'avais une question, parce qu'à l'âge de 22 ans,
37:51on vous confie la mission
37:53d'organiser Interville
37:55à Issanjou.
37:57Alors,
37:59quel souvenir allez-vous garder ?
38:01Ce qui fait un point commun avec Bruno Rotailleau.
38:03On n'en rentrera pas dans les détails de l'histoire,
38:05parce que je ne voudrais pas qu'on me reproche
38:07de faire des critiques ou des attaques.
38:09On va pas parler de ça, bien entendu.
38:11Vous avez bien lu Wikipédia ?
38:13Non, je l'ai eu par mon bureau.
38:15Vous avez un bureau ?
38:17Laurent qui m'a envoyé l'information.
38:19Il nous reste 45 secondes.
38:21Le souvenir d'Interville.
38:23Qu'est-ce que ça vous a appris à l'âge de 22 ans ?
38:25Stocker des litres de crème fraîche
38:27et des vachettes en furie.
38:29C'est très utile quand on fait de la politique.
38:31On va faire une dernière question.
38:33Laurent Wauquiez,
38:35pour vous, le meilleur duo,
38:37c'est Laurent Wauquiez et Bruno Rotailleau pour 2027 ?
38:39En tout cas, ça a de la tête, non ?
38:41Ça a de l'allure ?
38:43Oui. Pour vous, c'est le meilleur duo ?
38:45En tout cas, ça me semble bien qu'on avance dans cette direction.
38:47Et Bruno Rotailleau et Laurent Wauquiez, c'est bien aussi ?
38:51On tranchera ça sur un match de pédales ?
38:53Avec plaisir. Merci Laurent Wauquiez.
38:55Merci Laurent Wauquiez d'avoir été avec nous.

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