• il y a 21 heures
Manon Chloé Bianay, engagée pour la jeunesse d'Evry-Coucouronnes, revient sur les débordements de la manifestation du 8 mars à Paris : «On n'est pas censé exclure des collectifs qui manifestent sous prétexte que leurs idéologies politiques ne sont pas compatibles avec les nôtres».

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00C'est absolument insupportable. Moi, ce que je pense, c'est qu'on peut débattre sur la question du féminisme, sur la manière dont on le met en place dans la société,
00:08comment chacun, en fonction de ses sensibilités politiques, voudrait le mettre en place dans la société, mais pour moi, ce n'est pas la manière dont c'est censé se faire.
00:16On n'est pas censé exclure certains collectifs qui manifestent sous prétexte que leurs idéologies politiques ne sont pas compatibles avec les nôtres.
00:24Qu'est-ce que ça veut dire ? C'est que déjà, toutes ces personnes-là qui ont attaqué le collectif Nemesis, mais aussi le collectif Nous Vivrons, décrédibilisent finalement la cause féministe.
00:36Et surtout, un jour qui est aussi sacré que celui-ci où on manifeste pour la liberté et le droit des femmes. Le droit des femmes, non seulement en France, mais le droit des femmes à travers le monde.
00:46Et quand on manifeste pour ces droits des femmes-là, ce n'est pas pour une certaine catégorie de femmes, c'est pour toutes les femmes.
00:52Peu importe leur confession, peu importe leur couleur de peau, peu importe leur appartenance sociale, la classe sociale à laquelle elles appartiennent, c'est un droit pour toutes les femmes.
00:59Je parle avec un peu d'émotion quand même, mais ça me désole en tout cas qu'un jour qui est aussi sacré, on gâche une aussi bonne représentation.
01:08C'est-à-dire que la cause des femmes est confisquée.

Recommandations