Accompagnée de Téo Barbey-Duquil et Alban Gobert, Claire Bricogne livre les dernières informations et analyses avant le départ du relais messieurs 4x7.5km des Mondiaux de ski de fond de Trondheim.
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00:00Elle est le Team Sprint qui avait lieu hier et ce Relay Home qui va avoir lieu dans quelques instants maintenant avec 4 Français pour 4 fois 7,5 kilomètres.
00:09C'est bien sûr toujours les championnats du monde de ski de fond, ça se passe à Trondheim.
00:12Et vous voyez en ce moment ces images en direct parce qu'en fait le Relay Home qu'on attendait à 14h est décalé, lui aussi à 14h30.
00:19Je vous rappelle si vous nous rejoignez bien sûr que le combiné nordique, l'épreuve de saut à ski par équipe a été décalé.
00:25En tout cas, elle n'aura pas lieu aujourd'hui, peut-être demain, peut-être samedi.
00:28Et que donc les deux épreuves de ce combiné sont reportées, le saut à ski comme l'épreuve de ski de fond par équipe également.
00:35On va rejoindre tout de suite notre envoyée spéciale Tom Trichereau.
00:38Alors Tom, je sais que vous êtes un peu partout en ce moment auprès de l'équipe de France pour pouvoir préparer ce Relay également.
00:44Mais aussi finalement pour nous expliquer un petit peu ce qui se passe.
00:47Est-ce que déjà, pourquoi est-ce que c'est décalé à 14h30 ?
00:51Et ma deuxième question en suspens, est-ce que du coup il y a un risque qu'on annule finalement aussi cette compétition ?
00:57Alors, je peux vous rassurer, il n'y a pas de risque d'annulation en fait.
01:01Ce report, il est assez simple en fait.
01:03Il y a plus de 29 000 personnes qui sont attendues aujourd'hui sur le site de Gramasson en fait.
01:08Mais ce report d'une demi-heure, c'est juste pour leur permettre de rentrer et de se mettre en sécurité autour de la piste et surtout en tribune.
01:15Donc il n'y a pas de risque de report pour demain ou plus tard pour le Combiné Nordique.
01:21Là, on est sur un décalé d'une demi-heure et ça devrait arriver très rapidement.
01:26D'accord, donc arrivez plutôt vers 16h. Passation avec l'équipe de choc qui sera absolument parfaite.
01:31Alban, on a vu là ce vent, etc.
01:33Alors vous, vous n'avez jamais vu d'annulation pour le vent encore sur ce type de compétition ?
01:37Alors moi personnellement, non.
01:39J'ai même souvenir d'avoir eu la chance de commenter des courses de biathlon à Bessan par des rafales de vent où les tapis s'envolaient.
01:45Et la compétition avait eu lieu.
01:47Alors c'était au niveau national, on n'aurait pas fait ça au niveau international.
01:50En ski de fond, on n'a jamais vu ça.
01:52Maintenant, on a eu des images et on a vu un petit peu ce qui s'était passé aux alentours du stade.
01:56Il y a eu quand même pas mal de dégâts.
01:58Il y a eu quand même beaucoup de petites infrastructures et de matériels qui s'est envolés ou qui sont tombés.
02:02Et ce que nous dit Tom là, c'est que je pense que pour la sécurité des spectateurs et pour que tout se passe bien,
02:08ils ont dû rectifier pas mal de choses.
02:10Il a dû y avoir du travail quand même pour les organisateurs.
02:12Oui, Tom en tout cas a l'air sûr.
02:14Il y aura bien le départ pour cette compétition et on s'en réjouit, n'est-ce pas Théo ?
02:18Bien sûr !
02:19Évidemment, on a envie d'en découdre à nouveau avec l'équipe de France aussi qu'on attendra bien sûr.
02:23D'ailleurs, on va retrouver le directeur des équipes de France au micro de Tom Trichereau, Olivier Michaud,
02:28qui va expliquer aussi ces conditions particulières et l'impact que ça va avoir sur la course qui aura lieu.
02:35Je suis avec le directeur des équipes de France de ski de fond.
02:37Est-ce que vous pouvez m'expliquer un peu concrètement comment vous vous gérez ces conditions météo ?
02:42On voit qu'il y a énormément de vent, il y a la pluie qui commence à venir.
02:45Comment vous, vous le gérez ?
02:47En amont, on a un météorologue, Didier, qui nous fait les points de vue depuis la France.
02:51Après, on s'appuie aussi sur la météo régionale et du comité de course la veille.
02:55Mais on s'appuie surtout sur Didier.
02:57Aujourd'hui, c'est vent très fort, ça a repoussé le combiné nordique pour le parti saut.
03:04Le vent, il est prévu de baisser quand même pendant la course.
03:07De là à s'arrêter, je ne suis pas convaincu, mais il peut peut-être arriver la pluie gentiment.
03:12On s'appuie dessus quand même pour orienter un peu la tactique de course, surtout sur un relais.
03:17Mais c'est vrai que là pour le moment, ça tabasse assez fort.
03:19On a des vents de face qui sont assez violents et des vents de dos pour les descentes assez rapides.
03:23On va s'adapter.
03:25C'est ça aussi un petit peu le piège sur ce tracé, c'est que le vent est différent selon les parties de la piste.
03:31Donc j'imagine qu'un bris va être important peut-être pour les relayeurs pour être sûr qu'il n'y a pas de piège.
03:38Oui, c'est certain que si le vent reste fort comme il est en ce moment, ça va impacter la course d'une façon ou d'une autre.
03:44Donc entre être à l'aspille dans les montées vents de face ou en descente, il y a inversement.
03:49Donc après, il faut être assez malin pour essayer de partir au bon moment, c'est-à-dire pas avec le vent de face.
03:55Et puis rentrer au bon moment avec le vent de dos.
03:58Le vent de dos en général, ça se stabilise en descente.
04:01Mais le vent de face, par contre, là, il faut être malin, il ne faut pas chercher à partir.
04:04Est-ce que ça a une influence sur la préparation des skis ?
04:08On parlait de ces conditions changeantes, comment on s'y prépare ?
04:10Ou est-ce que finalement, bon, c'était déjà prévu et vous, c'était traité depuis le début de la journée ?
04:17Maintenant, la neige est déjà bien ramollie.
04:19Ils ont essayé de saler pour durcir la piste, mais ça va casser quoi qu'il en soit.
04:22Donc c'est pour toutes les nations, c'est pareil.
04:24On a une idée de l'évolution de la neige.
04:26Donc là, ça ne change pas grand-chose, on va dire.
04:28Merci beaucoup.
04:30Merci à Olivier Michaud.
04:32Merci aussi à Tom Trichereau, qui est vraiment très efficace depuis le début de ces championnats du monde de ski nordique.
04:38On a vu en même temps à le vent les images à côté en direct.
04:41On est en train de repréparer la piste de Damais, c'est ça ?
04:44Oui, Olivier Michaud en parlait.
04:46Ils vont saler, donc c'est pour ça qu'ils repassent la machine.
04:50On a vu à l'avant les machines qui salent les routes.
04:53C'est le même tourniquet, c'est le même principe.
04:56C'est une sorte de semoir à sel que l'on voit.
04:58Donc ils passent avant la machine et la machine vient avec la fraise à neige derrière.
05:03Elle vient fraiser et relisser la piste.
05:06Pour incorporer ce sel qui est aussi mis, on le voit à l'image, à la main aussi de cette façon-là,
05:11qui permet d'avoir une meilleure cohésion.
05:13On le voit, c'est très humide, c'est très mou.
05:15Il fait chaud, il va faire 6-7 degrés d'après les prévisions météo à Trondheim.
05:20Il y a une neige qui va brasser, qui va vraiment s'enfoncer.
05:23On l'a déjà vu sur les images depuis le début des mondiaux.
05:26Le but, c'est d'essayer d'avoir un fond dur.
05:28Olivier le disait, ça va casser.
05:29Ça veut dire que cette couche très dure, presque glacée sur la surface,
05:33au fur et à mesure des passages, va forcément se casser.
05:36Et on va de nouveau avoir de la neige qui brasse.
05:38Ça en fait des sacrés problématiques entre eux.
05:40J'ai l'impression qu'à chaque fois,
05:42ça fait quasiment une semaine qu'on est ensemble avec Théo et vous,
05:45on a vraiment l'impression qu'à chaque fois,
05:47on est sur des conditions particulières, différentes.
05:50C'est habituel de voir ça à ce point-là, tous les jours changeant ?
05:53Ce n'est pas habituel.
05:55En plus, sur des neiges qui sont un peu compliquées,
05:57les neiges scandinaves sont toujours un peu plus compliquées,
05:59notamment pour les techniciens français ou des nations comme l'Italie, etc.
06:05Donc, c'est là très changeant et c'est très compliqué.
06:09On travaille encore plus compliqué, sachant qu'il y a eu des règles
06:12et qu'il y avait des fardes qui n'ont été plus utilisées depuis des années.
06:15Il y a eu plein de choses qui rajoutent des couches de difficulté pour les techniciens.
06:19Donc, je pense qu'il doit vraiment s'arracher les cheveux.
06:21Là, c'est très particulier.
06:22Vous savez qu'on suit bien sûr ces championnats du monde avec grand plaisir,
06:25mais c'est aussi une super semaine du côté du Biathlon,
06:28puisque c'est la reprise de la Coupe du Monde.
06:30On est du côté de Nove Miesto aujourd'hui avec une super course,
06:33donc le sprint masculin que vous aurez à suivre en direct à partir de 17h30,
06:37ici avec Messaoud, Ben Terki et toute la bande en plateau,
06:40mais aussi avec Tanguy Kawas et Charles-Antoine Nora qui sont déjà sur place tous les deux.
06:44On va aller voir d'ailleurs Tanguy qui est avec Charles-Antoine.
06:47Salut Tanguy, alors cette course masculine aura lieu, je l'ai dit, à 17h30 pour nous.
06:51Mais qu'est-ce qui se passe en ce moment ?
06:53J'ai l'impression que ça s'affaire bien quand même derrière vous.
06:58Oui, surtout Claire, regardez, on profite du soleil.
07:01C'est assez étonnant.
07:03On est habitués aux bonnets, aux gants, aux manteaux.
07:06Il fait 16,5 degrés actuellement sur le thermomètre qui est derrière moi.
07:09C'est l'entraînement des femmes.
07:11Je suis juste à côté, on n'a pas le droit d'être là normalement,
07:14juste à côté du rack à ski, c'est là que les filles s'installent.
07:17Regardez, il y a Julia Simon qui est là, un 5 mètres de nous, on ne parle pas trop fort,
07:20qui fait son décrassage.
07:22Donc ça veut dire qu'elle vient faire un tour à vitesse très rapide,
07:24à la même vitesse que sur la course.
07:26Ensuite, elle fait un tir couché et elle va repartir pour 7-8 minutes d'efforts intenses
07:32pour se préparer pour demain.
07:33Puis regardez ce que j'ai dans la main là,
07:35ce sont tout simplement les skis d'entraînement de Loujean Monod.
07:38Elle vient d'enlever ses skis d'entraînement,
07:40pour aller mettre des skis préparés par les techniciens qui sont posés de l'autre côté.
07:45Parce que quand on fait ce décrassage comme aujourd'hui,
07:48qu'ont fait les garçons hier,
07:50on met les mêmes skis que pour la course,
07:52pour aller à la même vitesse que sur la course.
07:54Et regardez, ça nous permet de faire un petit tour, de faire un 360,
07:57d'arriver sur cette autre partie du stade.
07:59Les skis des Françaises, il n'y en a plus un seul,
08:02au moment où je vous parle, parce qu'elles sont toutes parties faire ce décrassage.
08:06Et puis ça nous permet de voir cette tribune gigantesque,
08:09qui est la plus grosse tribune de l'hiver ici à Nové-Miesto.
08:13On attend plus de 20 000 personnes par jour dans ce stade.
08:16Donc tout à l'heure pour les garçons.
08:18Course de nuit, plein soleil, mais il va faire plus froid au moment de la course.
08:21Mais pareil qu'à Trondheim, on est sur des neiges qui se sont bien brassées,
08:24vous l'avez compris, avec ces températures.
08:26La Coupe du Monde de Nové-Miesto que vous suivrez donc bien sûr jusqu'à dimanche.
08:29Merci Tanguy, merci à Charles-Antoine également.
08:31Vous revenez quand vous voulez pour nous montrer ces petits coulisses
08:34au tournoi de la journée, bien sûr.
08:36N'oubliez pas qu'on est toujours dans les championnats du monde de ski nordique
08:41du côté de la Norvège à Trondheim.
08:43On attend le relais hommes déplacés de 14h à 14h30,
08:47mais il aura bien lieu avec l'équipe de France,
08:49dont on va vous redonner la composition, les enjeux, les espoirs,
08:53également avec le sourire de Théo et Alba.
09:00C'est bousculé à Trondheim avec ce report,
09:03donc déjà de la compétition de combinés nordiques,
09:06le saut à ski qui est reporté,
09:08donc par conséquent évidemment aussi la course de ski de fond.
09:11Ça devait avoir lieu à 12h30 et pour l'instant,
09:13nous on va basculer vers le relais hommes
09:15qui lui aurait dû avoir lieu dans 5 minutes,
09:19moins de 5 minutes désormais,
09:20mais qui aura lieu finalement à 14h30, retardé,
09:23mais pas du tout annulé.
09:24On va bien voir l'équipe de France,
09:26on va bien voir également Johannes Klebe.
09:29On peut rappeler à Alban les conditions,
09:31qu'est-ce qui a expliqué ces reports ?
09:33D'après ce que nous a dit Tom principalement,
09:36ce vent qui a plutôt rendu l'accès au site assez compliqué pour les spectateurs,
09:42donc c'était surtout pour le temps de tous les spectateurs,
09:45des 30 000 spectateurs,
09:46de venir se placer le long des pistes et dans les tribunes.
09:49Il y a eu quand même pas mal de petits dommages,
09:51a priori rien de très grave.
09:53Sur les pistes, ça n'a pas eu une incidence très forte,
09:55si ce n'est que ça peut sécher un peu la neige,
09:57mais on le voit aux images aussi,
09:59on peut le voir qu'ils sont en train de préparer la piste avec du salage,
10:02donc ça devrait être une belle course.
10:04Et bien voilà, ça va être une belle course,
10:05et c'est aussi pour ça que normalement il n'y a aucun souci,
10:07cette course va bien avoir lieu.
10:09Un beau relais par équipe,
10:11donc masculin de 4 km,
10:13de 4 fois 7,5 km très exactement.
10:16Allons, vous prendrez le temps de nous expliquer un petit peu
10:18comment ça va se passer tout ça,
10:19mais d'abord on va faire la spartise avec vous Théo,
10:22avec évidemment la Norvège qui est présente, l'équipe de France.
10:29Mathias Lapierre, Mathis Desloges,
10:31deux jeunes.
10:38Pour le départ de ce relais,
10:40on a pris le rôle d'allégénie.
10:42Rémi Bourdin, Hugo Lapalue,
10:44avec également Jules Lapierre et Mathis Desloges.
10:48Donc pour le relais masculin,
10:50c'est la composition des 4 athlètes
10:53qui vont être avec nous tout à l'heure.
10:55À le blanc, une composition particulière,
10:57avec des jeunes athlètes qui vont composer ce relais.
11:02C'est vrai que du côté de l'équipe de France,
11:04on avait la possibilité d'aligner,
11:06on pouvait avoir une composition totalement différente.
11:09On avait 6 athlètes,
11:127 athlètes qui pouvaient potentiellement
11:14prétendre à être dans ce relais.
11:16Je pense que les sélectionnaires,
11:17avec l'accord et les plateformes de chaque athlète,
11:20ont décidé de prioriser la jeunesse,
11:23la fougue et l'énergie de la jeunesse.
11:25Rémi Bourdin qui fait un excellent sprint
11:27et qui nous a montré qu'il pouvait être aussi bon
11:30au classique qu'en skate,
11:31qui est en premier relayeur,
11:32qui va devoir tenir le paquet.
11:34Hugo Lapalue, Théo, qui est le plus expérimenté aussi.
11:38Revenchard.
11:39Très revenchard.
11:40Je pense qu'il a eu quelques jours
11:42pour essayer de digérer.
11:44On pourrait expliquer pourquoi revenchard ?
11:46Oui, tout à fait.
11:47Hugo a une grosse déconvenue.
11:48Il avait visé le 10 km classique cette semaine.
11:51Malheureusement, on n'a pas pu intégrer le top 10 pour Hugo.
11:54C'était une très grosse déception.
11:56Il y a eu quelques larmes qui ont coulé,
11:58notamment au micro de Tom.
12:00Il nous avait dit aussi,
12:01lorsqu'on s'est entretenu avec lui,
12:03que le relay lui tenait vraiment à cœur.
12:05C'était une exceptionnelle chance de médaille pour lui aussi.
12:08J'imagine Hugo Lapalue très revenchard
12:11avec un matisse d'éloge également sixième
12:14du ski athlon
12:16et qui aura évidemment à cœur
12:18de confirmer ses bonnes dispositions.
12:20Hugo, de la tristesse,
12:23je pense qu'il était très frustré sur cette course.
12:27Hier, il m'a envoyé un message.
12:29On a une église à remettre au centre du village.
12:31Je pense que ça en dit long.
12:34En dit long, c'est très imagé.
12:35C'est évidemment une expression populaire
12:37qui veut dire beaucoup également.
12:39Théo, on a vu cette équipe de France.
12:41On espère en tout cas pouvoir mener
12:43l'équipe de France au plus haut jusqu'où on peut.
12:45Mais il y a aussi de la grosse concurrence.
12:47Ne parlez pas de l'équipe de Norvège.
12:49C'est quelqu'un qui a peut-être
12:51une cinquième médaille d'or à aller chercher.
12:54Je n'ai pas prononcé le mot qu'il ne faut pas prononcer.
12:56Non, mais Johannes Klebe
12:58sera présent sur ce relais
13:00en dernier relayeur
13:02avec cette équipe allemande
13:04avec que des médaillés individuels
13:06sur cette quinzaine de trondheim
13:08avec Eric Valnais, Martin Jenget, Harald Amundsen
13:10et donc Johannes Klebe pour le Grand Chlem.
13:12La Norvège qui,
13:14depuis le début des années 2000,
13:16n'a jamais été battue sur ce format du relais.
13:18Clairement les grands favoris.
13:20Comme tu viens de le dire Théo,
13:22tout le monde a déjà été médaillé au moins une fois.
13:24C'est sans complexe.
13:26Surtout avec l'envie
13:28d'arronger les foules à Trondheim
13:30qui vont prendre le départ.
13:32Comment on la bat cette équipe de Norvège allemande aujourd'hui ?
13:34On s'en sert,
13:36je pense,
13:38de l'équipe de Norvège aujourd'hui.
13:40Hier, on a vu quelques pièges.
13:42Il y a aussi la partie technique.
13:44Est-ce qu'on aura les skis, le matériel, etc.
13:46On pourra en reparler plus tard.
13:48Je pense que ça va jouer un rôle important aujourd'hui.
13:50Peut-être qu'hier, on s'est un peu fait piéger
13:52à laisser partir la Norvège
13:54en pensant qu'ils étaient plus forts.
13:56Aujourd'hui, je pense qu'il faut
13:58servir de la Norvège.
14:00Si ça part, il faut être dans les skis de la Norvège
14:02pour essayer de se débarrasser des autres équipes.
14:04Peut-être qu'on ne va pas battre la Norvège à la fin.
14:06Mais en tout cas, on va peut-être,
14:08grâce au fait de pouvoir rester avec la Norvège
14:10le plus longtemps possible, battre les autres.
14:12Peut-être que le vent sera un élément à prendre en compte
14:14dans le scénario de la course.
14:16Olivier Michaud nous en a parlé au micro de Tom.
14:18Quand on est vent de face, évidemment,
14:20on est beaucoup plus en prise.
14:22On fait beaucoup plus d'efforts que des garçons en peloton.
14:24Ça aussi, ça peut agir dans la stratégie
14:26mise en place par l'équipe de Norvège
14:28qui a l'habitude de durcir assez rapidement ses relais.
14:30Un cavalier seul de la Norvège
14:32peut être plus incertain aujourd'hui.
14:34Oui.
14:36Non, mais surtout que
14:38sauf cataclysme,
14:40le dernier relayeur assure la médaille d'or
14:42de toute façon.
14:44C'est-à-dire qu'il assure qu'à partir du moment
14:46où on arrive groupé,
14:48personne ne peut faire jeu égal avec Clébeu.
14:50C'est pour ça qu'on l'a mis quatrième ?
14:52Oui, on le verra aussi.
14:54Il y a beaucoup d'équipes qui misent sur les sprinters
14:56et les garçons au gros finish
14:58sur le dernier relayeur
15:00pour qu'il soit bon skater.
15:02Parce qu'il y a deux relayeurs en classique, deux relayeurs en skate.
15:04Mais on a mis généralement le meilleur skater
15:06le plus rapide sur le finish à la fin.
15:08En tout cas, c'est ce que la Norvège fait
15:10puisque vous voyez la composition
15:12avec Johannes Clébeu en dernier.
15:14Pour nous, ce sera Mathis Desloges
15:16pour l'équipe de France en dernière position.
15:18Il y aura aussi Hugo Lapalue, on l'a dû,
15:20Jules Lapierre et Rémi Bourdin
15:22qui va ouvrir le bal du côté de l'équipe de France
15:24et que Tom Trichereau a rencontré.
15:26On va savoir comment il se sent.
15:28Rémi a quelques minutes
15:30maintenant du départ de ce relais.
15:32Comment vous vous sentez aujourd'hui en voie ?
15:34On a eu pas mal de pluie, pas mal de neige
15:36et aujourd'hui c'est pas mal de vent.
15:38Ce qui est cool, c'est qu'il n'y a pas de précipitation.
15:40Ce matin, ça faisait plaisir de voir
15:42limite du soleil, des petites éclaircies.
15:44Après, il y a vraiment du vent.
15:46Mais ça, ça va aller.
15:48Je vais partir en premier, je vais être en peloton
15:50donc ça devrait aller.
15:52Justement, ça va être quoi l'objectif ?
15:54Vous ouvrez ce relais, ça va être d'imprimer
15:56très vite un gros tempo et d'essayer de perdre
15:58le plus de monde. Comment vous abordez
16:00cette course ?
16:02Pour moi, on verra
16:04comment la course se déroule.
16:06On va partir vraiment en groupe, donc c'est un peu
16:08comme une mastart. Après, il y a
16:10Eric Valnais qui est là pour les Norvégiens
16:12qui devrait imprimer déjà un gros tempo.
16:14L'objectif, c'est plutôt d'essayer de le suivre.
16:16Après, on verra comment ça se passe la course
16:18et si vraiment je suis en forme, pourquoi pas.
16:20Il y a des moments, essayer
16:22d'imprimer mon tempo moi
16:24et faire sauter quelques équipes si c'est possible.
16:26Juste un petit mot, on en parle
16:28de ce vent aujourd'hui, ça reporte les épreuves
16:30de saut à ski. Est-ce que vous, ça a
16:32une influence sur votre course ?
16:34Peut-être des passages sur la piste ?
16:36Justement, on verra. Là, ça tourne
16:38un petit peu le vent. On verra au moment de la course
16:40comment il est, si c'est plutôt vent de dos dans la descente
16:42ou dans la montée.
16:44Ça va avoir une petite influence pour savoir
16:46où accélérer et où passer
16:48devant s'il y a un moment où je pourrais passer devant.
16:50Globalement, ça a quand même
16:52beaucoup moins d'importance que pour le saut à ski.
16:54Merci beaucoup Rémi.
16:56Merci Rémi Bourdin
16:58qui fera partie de cette équipe de France. On vous rappelle
17:00le Roléum retardé, mais c'est bientôt.
17:02C'est maintenant dans moins d'une demi-heure
17:04puisque normalement le départ aurait déjà dû être donné.
17:06Ce n'est vraiment pas décalé de beaucoup
17:08de temps. Théo, on a parlé de l'équipe
17:10de France incontournable, de la Norvège incontournable
17:12également, je l'ai prononcé, ça y est, c'est fait.
17:14Il nous reste encore deux équipes
17:16notamment à voir, la Suède et l'Italie
17:18qui pourraient être des prétendantes au podium.
17:20Oui, nos rivaux pour le médaille
17:22avec cette équipe de Suède, avec
17:24Truls Gilsman, un petit
17:26invité surprise, avec William Poroma
17:28qui a montré de belles choses, Jens Bourman
17:30qui était sur le ski-athlon, Edwin Anger
17:32qui a fait un très gros finish hier pour la Suède
17:34pour aller chercher une médaille.
17:36Et puis l'équipe d'Italie, évidemment, qui faudra
17:38toujours, toujours surveiller
17:40avec Giovanni Tico, Federico
17:42Pellegrino, le vice-champion du monde du sprint
17:44David Gratz, le
17:46jeune italien avec qui il faisait équipe
17:48hier, et c'est Simone Dapra
17:50qui clôturera ce
17:52relais avec un choix.
17:54Donc Alban, cette fois-ci, on n'a pas fait finir
17:56Pellegrino ou Gratz, les deux
17:58acteurs en dernier pour l'équipe d'Italie.
18:00Là, c'est vraiment une question de choix
18:02entre classique et skating.
18:04Je pense que la stratégie pour l'équipe
18:06d'Italie qui est plutôt outsider, c'est
18:08de rester au contact des meilleurs.
18:10On sait généralement dans les relais, les deux relais
18:12les plus durs, c'est le deuxième et le
18:14quatrième relais. Les gros écarts
18:16se font généralement sur le deuxième relayeur
18:18donc en classique, et là, ils ont mis
18:20un garçon expérimenté
18:22Pellegrino, en espérant que
18:24Giovanni Tico, il fait un gros
18:26individuel classique, donc
18:28ils ont assuré le coup, et puis après
18:30le but, c'est de rester au contact avec
18:32les équipes de leur niveau, notamment la France
18:34pour jouer au plus
18:36longtemps possible. Moi, j'ai coché d'autres
18:38personnes quand même. D'autres équipes ?
18:40J'ai coché d'autres équipes.
18:42Bien sûr, les Italiens sont
18:44dangereux, mais les Suisses, moi j'ai coché
18:46les Suisses quand même. Ils sont en forme,
18:48on a vu que le matériel fonctionne très bien
18:50chez les Suisses, ils ont trouvé la potion
18:52magique, je ne sais pas, mais en tout cas, ils ont trouvé le bon équilibre
18:54entre accroche et
18:56glisse. Chez les filles,
18:58on les a vus aux avant-postes. Moi,
19:00attention à eux, attention aux Suisses quand même,
19:02qui porteront le dossard 8.
19:04Les Allemands sont toujours
19:06là, les Finlandais sont toujours là, et puis
19:08la République tchèque aussi, avec son dossard 15,
19:10qui à mon avis, avec un
19:12Michel Novak, Matthias Bauer,
19:14Jiri Tuts, sont capables de
19:16se mêler à la bagarre aussi, donc à surveiller.
19:18C'est quoi la difficulté
19:20de trouver un équilibre
19:22dans un relais ? On vous a expliqué les difficultés sportives,
19:24j'imagine qu'il y a aussi des difficultés mentales,
19:26il faut bien apprendre. Encore une fois,
19:28c'est les mêmes problématiques qu'hier finalement, mais là,
19:30c'est doublé, parce qu'au final, il y a 4 athlètes.
19:32Oui, c'est même doublé fois 2,
19:34parce qu'en fait, j'ai l'impression qu'il y a
19:36le classique qui entre en compte.
19:38Hier, on n'avait qu'un seul style,
19:40qui était le skating.
19:42Aujourd'hui, on a le classique,
19:44plus les stratégies de course
19:46de 1er, 2e relais, 3e,
19:484e, le finisher, etc. Les hommes en forme,
19:50ceux qui ont un gros moral,
19:52je pense qu'on aurait pu mettre du côté de la France,
19:54Jules Chappaz,
19:56qui était en bonne forme hier, mais peut-être
19:58que mentalement, il était un peu fatigué.
20:00D'ailleurs, il l'avait dit lui-même au micro hier.
20:02Oui, il l'a dit.
20:04Donc, oui, c'est un choix
20:06difficile. C'est souvent un choix qui est
20:08concerté et qui se fait
20:10entre les entraîneurs, les sélectionneurs et les athlètes.
20:12Ce qu'il faut rappeler pour le cas de l'équipe de France,
20:14c'est que la composition n'était pas actée.
20:16Avant le début de ces mondiaux de trondames,
20:18on a laissé le temps d'aller chercher
20:20des performances. Ce n'est pas le cas de toutes les nations, ça ?
20:22On peut avoir une ossature, mais du côté de l'équipe
20:24de France, on a laissé tout ouvert encore sur le relais.
20:26Rien n'était vraiment décidé
20:28jusqu'à hier.
20:30On va retrouver notre envoyé spécial
20:32justement, puisqu'on parle de l'équipe de France
20:34avec Jules Lapierre et Hugo Lapalue
20:36qui seront donc alignés et qui se retrouvent déjà
20:38ensemble en interview. C'est déjà un bon premier pas.
20:42Jules, Hugo, on est à quelques minutes maintenant
20:44du départ de ce relais.
20:46Comment vous vous sentez aujourd'hui ?
20:48On a eu les conditions de pluie, les conditions de neige
20:50et aujourd'hui, il y a du vent qui tourne
20:52un peu de partout.
20:54On a un peu toutes les conditions.
20:56Jusqu'à présent, on a pris beaucoup de pluie
20:58et de neige et là, on prend le vent.
21:00La course est décalée.
21:02Nous, ça ne nous pose pas de problème.
21:04On est sur le kive, on est chaud. Là, ça va
21:06whatter.
21:08On a l'impression que ce n'est d'arriver,
21:10mais vous avez la patate, comme on peut dire.
21:12Et là, vous êtes prêts à tout donner sur ce relais.
21:14C'est clair. Là, ça y est.
21:16Nouvelle course, nouveau jour.
21:18On a coaché aussi cette course tous ensemble.
21:20Donc là, on oublie un peu
21:22ce qui s'est passé ces derniers jours.
21:24Ça a été compliqué un peu pour l'ensemble de l'équipe.
21:26Mais là, c'est une nouvelle course, une nouvelle chance.
21:28Et aujourd'hui, je pense que
21:30toute l'équipe est au complet,
21:32à fond, prête à aller chercher
21:34un bon résultat. En tout cas, il va falloir aller chercher
21:36nous-mêmes et ça va être une belle course aujourd'hui.
21:38Un peu dans la tempête aussi.
21:40C'est parti.
21:42Allez, on vous laisse.
21:44Hugo Lapalulle qui était à droite, qui sera donc le deuxième relayeur.
21:46Et Jules Lapierre qui était à gauche
21:48et qui sera le troisième relayeur.
21:50Ce qui est super chouette, c'est d'entendre cette envie, le sourire.
21:52Ça y est, on est back, on est de retour.
21:56Hugo,
21:58il a cette capacité-là quand même
22:00à repartir le mort aux dents
22:02assez rapidement.
22:04Il a quand même cette fraîcheur.
22:06Il apporte ça aussi dans l'équipe, un peu
22:08cette explosivité
22:10et cette envie.
22:12Et puis, je trouve que Jules a un très bon
22:14état d'esprit, je le trouve bien.
22:16Lui qui a eu une préparation aussi un peu compliquée.
22:18Ça se ressent, ils ont tous envie.
22:20Il y a la fougue de la jeunesse quand même
22:22dans ce relay. C'est un relay
22:24très jeune, un peu moins expérimenté
22:26que ce qu'on aurait pu mettre.
22:28Eh bien, on va regarder ça. À la base,
22:30Alban, si
22:32on regardait un petit peu, je ne sais pas, par exemple, la semaine dernière.
22:34On arrive sur cette dizaine de championnats
22:36du monde et on se demande un petit peu ce qu'on peut faire.
22:38Vous les auriez placés où sur cette compétition
22:40La France ? Et j'ai envie de vous dire, maintenant,
22:42avec tout ce qui s'est passé, ce que vous entendez,
22:44est-ce que ça change un petit peu ce que vous auriez dit
22:46il y a une semaine sur ce relay ?
22:48Il y a une chose. Déjà,
22:50rappelez que La France est montée déjà trois reprises
22:52sur les championnats du monde sur le podium
22:54en relay. C'était la première
22:56médaille collective. Elle doit remonter
22:58à Falloune 2015.
23:00Ils ont tutoyé le podium.
23:02À Planixa, ils font quatrième avec une composition
23:04là aussi un peu renouvelée avec
23:06des athlètes. Il n'y avait pas Maurice Magnifica
23:08déjà, qui était le leader de l'équipe
23:10de France dès Planixa en 2023.
23:12Ils ont pris de l'expérience depuis.
23:14Moi, en arrivant, et toujours
23:16aujourd'hui, je les mets sur le podium. Bien entendu,
23:18parce qu'ils nous l'ont montré. Ils sont capables
23:20de le faire. Individuellement, ils nous montrent
23:22que les quatre hommes du relay aujourd'hui,
23:24ils sont en forme. Ils sont capables de jouer aux avant-postes.
23:26Tous dans le top 10, placés.
23:28Il y a eu des déconvenues, notamment
23:30à cause, en partie, du matériel.
23:32A priori, les Français qui ont du mal
23:34à trouver vraiment l'équilibre,
23:36avec les techniciens français qui ont du mal
23:38à trouver ce qui fonctionne bien.
23:40Donc, ça va jouer encore aujourd'hui.
23:42Ce sera prédominant dans la réussite
23:44comme ça l'est à chaque course.
23:46Je suis obligée de vous relancer là-dessus, mais on est
23:48athlètes. On a entendu hier
23:50que personne n'a rejeté la faute
23:52sur les uns les autres. Mais comment
23:54on fait pour ne pas avoir de doute au moment
23:56du départ sur est-ce qu'on a
23:58pris le bon matériel ? Je ne parle pas uniquement
24:00des techniciens. Je parle aussi, finalement, de cette décision
24:02qui est prise un peu
24:04collégialement, en tout cas collectivement.
24:06Comment on fait pour effacer les doutes au départ
24:08de cette course ? Est-ce qu'on peut les effacer ?
24:10Est-ce qu'on doit les effacer ? Est-ce que c'est possible ?
24:12Chacun arrive
24:14à l'occulter ou pas.
24:16Je pense que la première chose,
24:18c'est d'être en forme et de faire
24:20une bonne course. Les skis, c'est
24:22secondaire. Le matériel, c'est secondaire.
24:24Si le matériel ne fonctionnait pas trop,
24:26on en débriefe après. Le principal
24:28pour chacun, c'est de sortir la
24:30meilleure course possible, d'être à son meilleur
24:32niveau. La performance repose
24:34d'abord sur les capacités physiques
24:36de l'athlète. Je pense que
24:38chacun sait qu'il doit faire le job.
24:40Le job de l'athlète, c'est de faire son job,
24:42d'aller vite, lui-même, d'être en forme, d'être
24:44malin tactiquement.
24:46Les techniciens, on voit après, c'est secondaire
24:48dans la réussite, même si
24:50elle est là, cette part.
24:52Il y a eu des discussions hier soir, notamment,
24:54des débriefs, des choses.
24:56Ils discutent tous les jours. Les techniciens même discutent
24:58entre eux, entre le combiné,
25:00même avec les fondeurs, les biathlètes, il y a toujours
25:02des échanges. Il y a forcément eu
25:04un débrief de ce côté-là. Mais comme on l'a
25:06dit hier, on gagne ensemble, on perd ensemble,
25:08ils le disent. Je pense que c'est encore
25:10plus vrai aujourd'hui sur un relais
25:12où il y a du classique, du skate,
25:14quatre athlètes qui entrent en compte.
25:16Là, c'est vraiment toute l'équipe qui est
25:18récompensée ou pas de son travail.
25:20Théo, il ne manque pas quelque chose ? On a entendu
25:22Rémi, on a entendu Hugo, on a entendu Jules.
25:24Il ne manque pas un truc ? Il manque le dernier.
25:26Tu avais envie de l'entendre, Mathis Deloge ?
25:28Allez, il est au micro de Tom Trichot.
25:32Mathis, juste un petit
25:34mot à quelques minutes du début
25:36de ce relais. Comment vous vous
25:38sentez aujourd'hui ? On vous a vu
25:40quand même en forme sur ces mondiaux. Est-ce que
25:42cette forme va continuer ? On l'espère.
25:44C'est sûr que
25:46sur le skate long, j'avais la forme.
25:48J'ai bien
25:50récupéré du skate long, je pense.
25:52Je suis prêt. Après, les relais,
25:54c'est sûr que c'est quelque chose qui compte
25:56en France. C'est quelque chose
25:58qui nous tient à cœur de
26:00performer. Sur un relais, on ne performe
26:02pas que pour soi, mais aussi
26:04pour tout ce qu'il y a derrière. Le staff,
26:06les autres athlètes,
26:08etc. C'est sûr que c'est
26:10une autre dimension par rapport
26:12aux courses individuelles. Je suis prêt
26:14et je vais tout donner sur la piste.
26:16Sur les derniers mondiaux, l'équipe de France
26:18a terminé malheureusement à la quatrième place.
26:20Cette troisième place, cette médaille
26:22de bronze, la France y est habituée.
26:24A Trondheim, on a envie de la retrouver, cette médaille
26:26de bronze, voire peut-être même plus, on l'espère.
26:28Oui, c'est sûr qu'en tout cas, l'objectif
26:30c'est la médaille. Après, la
26:32couleur, ça on va se poser
26:34aucune limite, ça c'est sûr.
26:36On ne se contentera pas du
26:38bronze si on peut se contenter d'au-dessus.
26:40On va tout donner
26:42et ça va être une super course.
26:44Merci beaucoup Mathis.
26:48Mathis venu pour ce relais
26:50avec Homme, spécialement pour cette compétition.
26:52Je rappelle, Mathis Deloge, le dernier.
26:54L'avant-dernier, ce sera Jules Lapierre.
26:56L'avant-dernier en TPNU, Hugo Lapalue.
26:58Et Rémi Bourdin, qui va partir
27:00en première position. Théo, là, il faut
27:02rafraîchir tout ça, rééclairer tout ça.
27:04Qui a-t-on déjà vu sur
27:06ces championnats du monde de Trondheim
27:082025 ? Qui n'a-t-on pas vu ? Et les résultats
27:10surtout de ces Français en individuel ?
27:12On a vu les quatre, je vais être
27:14très clair. Rémi Bourdin
27:16avec une très belle onzième place
27:18des qualifs sur le sprint.
27:20Et ça s'est joué à rien pour qu'il passe
27:22en demi-finale. Hugo Lapalue, on l'a
27:24dit, un petit peu avec des regrets
27:26mais onzième quand même du 10 km
27:28classique. Jules Lapierre également dans le top 20 du
27:30ski-athlon. Et Mathis Deloge, qu'on vient
27:32d'écouter, a terminé sixième.
27:34Un des meilleurs résultats en individuel de cette
27:36équipe de France, surtout avec une
27:38dernière ligne droite de très bonne
27:40qualité. Il était dans le groupe de tête avec
27:42Yoann Esclébeu jusqu'à la fin, Hugo
27:44Lapalue juste derrière. Donc
27:46c'est une équipe très homogène.
27:48C'est vraiment cette force de l'équipe de France avec
27:50les quatre garçons qui sont peut-être
27:52le plus en forme.
27:54J'ai rien à rajouter.
27:56Tout est dit, bravo
27:58Théo.
28:00C'est une équipe qui
28:02moi je le vois vraiment
28:04dans leurs interviews, il n'y a
28:06pas de limite pour ces garçons. Tant
28:08chez Rémi et chez Mathis, c'est leur premier volet
28:10en grand championnat. Rémi
28:12l'a dit, moi s'il faut que je fasse le travail
28:14et que je dynamite la course
28:16à un moment, je le ferai. Mathis
28:18dit qu'on ne se contentera pas forcément du bronze.
28:20Il n'y a pas de limite.
28:22C'est vraiment de leur approche.
28:24C'est bien, c'est la foule de la jeunesse.
28:26Peut-être qu'ils seront un peu moins insouciants plus tard. On l'a vu,
28:28Hugo, sa déconvenue sur la course
28:30individuelle était beaucoup plus dure
28:32parce qu'il l'a attendue. Au dernier championnat
28:34du monde, il arrivait avec cette même
28:36fraîcheur, cette même envie. Si ça claquait, tant mieux.
28:38Là, il l'attendait. Il l'avait
28:40coché cette course. Il voulait la médaille.
28:42La désillusion est d'autant plus
28:44grande, la déception aussi.
28:46Départ dans 15 minutes maintenant pour ce relais
28:48homme des championnats du monde,
28:50pour ce ski de fond.
28:52Théo, on reprend la start list officielle,
28:54on la redécompose un petit peu
28:56avec Johannes Klebe.
28:58Le Dossar 1,
29:00les championnats du monde en titre. Alban le disait,
29:02ils sont invaincus au XXIe siècle, aux championnats du monde.
29:04Ça va être la grosse bête
29:06aujourd'hui, la Norvège avec Eric Valnaes,
29:08Martin Jenget, Harald Amundsen et
29:10Johannes Klebe. L'équipe de France avec le Dossar 4,
29:12Rémi Bourdin, Hugo Lapalue, Jules Lapierre, Mathis,
29:14Desloges. On découvre la deuxième page
29:16de cette start list avec la Suède d'Edwin Anger.
29:18Les Etats-Unis, attention, aussi
29:20en outsiders, même si Gesche Schumacher
29:22ne reprendra pas le départ du côté
29:24de cette équipe américaine.
29:26L'Italie de Federico Pelligrino
29:28est là avec le Dossar 9.
29:30Et puis, des outsiders aussi
29:32du côté de la République tchèque,
29:34avec Michal Nowak qui fait de très bons
29:36mondiaux, avec Yiritus également.
29:38Et on descend également avec
29:40le plus français des Britanniques, James Cluny,
29:42qui sera là avec le Dossar 18 de la Grande-Bretagne.
29:44Et il y aura
29:4627 nations au total sur
29:48ce relais, 4 fois 7,5 kilomètres.
29:50Et oui, à suivre
29:52maintenant, dans quelques minutes à peine,
29:54c'est imminent. Quelle ambiance incroyable.
29:56Regardez cette image, vraiment,
29:58sur les championnats du monde de tournoi. On ne peut pas circuler là,
30:00c'est simple, si vous voulez bouger.
30:02Oui, c'est vrai, c'est plutôt mon signe.
30:04L'ambiance sera bien au rendez-vous
30:06puisque, oui, vous avez raison de rappeler que c'est pour ça
30:08d'ailleurs que cette compétition a été décalée d'une
30:10demi-heure. C'était pour que les spectateurs
30:12aussi, notamment, prennent part
30:14à cette magnifique fête.
30:16On va écouter Olivier Michaud,
30:18directeur des équipes de France, si vous n'étiez pas avec nous,
30:20pour expliquer un petit peu pourquoi, justement,
30:22cette course a été décalée, et puis ce qui
30:24attend surtout les athlètes avec ces conditions météo
30:26un peu particulières, voire
30:28bien particulières.
30:30Je suis avec le directeur des équipes de France de
30:32Ski-de-Fonds. Est-ce que vous pouvez m'expliquer un peu,
30:34exactement, comment vous, vous gérez un peu
30:36ces conditions météo ? On voit, il y a énormément
30:38de vent, il y a la pluie qui commence à venir.
30:40Comment vous, vous le gérez ?
30:42En amont, on a un météorologue, Didier,
30:44qui nous fait les points de vue depuis la France.
30:46Après, on s'appuie aussi sur la météo
30:48régionale et du comité de course la veille.
30:50Mais on s'appuie surtout sur Didier.
30:52Aujourd'hui, c'est vent très fort.
30:54Ça a repoussé le combiné nordique
30:56pour le parti saut.
30:58Et nous, le vent, il est prévu
31:00de baisser quand même pendant la course.
31:02Il va s'arrêter, je ne suis pas convaincu,
31:04mais peut-être arriver la pluie gentiment.
31:06Après, on s'appuie dessus
31:08quand même pour orienter un peu la tactique
31:10de course, surtout sur un relais.
31:12Mais c'est vrai que là pour le moment, ça tabasse assez fort.
31:14On a des vents de face qui sont assez violents
31:16et des vents de dos pour les descentes assez rapides.
31:18On va s'adapter.
31:20C'est ça aussi un petit peu le piège sur ce tracé.
31:22C'est que le vent est différent
31:24selon les parties de la piste.
31:26J'imagine qu'un brief va être
31:28important peut-être pour les
31:30relayeurs pour être sûr qu'il n'y a pas de piège.
31:32C'est certain que si le vent
31:34reste fort comme il est en ce moment,
31:36ça va impacter la course
31:38d'une façon ou d'une autre.
31:40Entre être à l'aspille dans les montées,
31:42vents de face ou en descente,
31:44il y a inversement. Après, il faut être assez malin
31:46pour essayer de partir au bon moment.
31:48C'est-à-dire pas avec le vent de face.
31:50Et puis rentrer au bon moment avec le vent de dos.
31:52Le vent de dos, en général,
31:54ça se stabilise en descente.
31:56Mais le vent de face, par contre, là, il faut être malin.
31:58Pour partir.
32:00Est-ce que ça a une influence sur la préparation des skis ?
32:02On parlait de ces conditions changeantes.
32:04Comment on s'y prépare ?
32:06Ou est-ce que finalement, c'était déjà prévu
32:08et vous, c'était traité
32:10depuis le début de la journée ?
32:12Maintenant, la neige est déjà bien ramollie.
32:14Ils ont essayé de saler pour durcir la piste.
32:16Mais ça va casser, quoi qu'il en soit.
32:18C'est pour toutes les nations, c'est pareil.
32:20On a une idée de l'évolution de la neige.
32:22Là, ça ne change pas grand-chose.
32:24Merci beaucoup.
32:26Quelques minutes à peine, maintenant,
32:28ce départ de ce relais hommes.
32:30On va envoyer Alban et Théo en cabine.
32:32D'abord, Théo, juste, on rappelle rapidement,
32:34on est aussi, finalement, dans ces derniers jours
32:36des championnats du monde.
32:38Il y aura les 50 km à suivre ce week-end.
32:40Le relais féminin demain.
32:42Mais c'est presque une des dernières chances
32:44pour l'équipe de France d'aller chercher une médaille.
32:46On ne va pas oublier les 50 km, quand même, samedi.
32:48Je dis presque.
32:50Parce que c'est une course de fin de championnat.
32:52On est en fin de quinzaine.
32:54Il y a des dizaines d'athlètes, là même,
32:56dans ce relais, qui ont enchaîné les courses, déjà.
32:58Nous, on arrive avec de la fraîcheur, aussi,
33:00côté français.
33:02Donc, il n'y a plus qu'à monter sur le podium, désormais.
33:04Alban, il faut être là, dès le début du relais.
33:06Parce que le début de ce relais va être important.
33:08Il faut être là, de bout en bout.
33:10Si vous voulez une réponse complète,
33:12clairement, ça va partir très vite.
33:14C'est certain.
33:16De toute façon, la Norvège, on le sait,
33:18ultra-favorite, va faire sa course devant.
33:20C'est à voir comment s'organisent
33:22les joueurs.
33:24Donc, soyez là, dès le début.
33:26Dont l'équipe de France, bien sûr.
33:28Rémi Bourdin, Hugo Lapalue, Jules Lapierre et Mathis Déloge.
33:30Avec Alban Gobert et Théo Barbé du Kiel.
33:32C'est maintenant, restez avec nous.
33:34On l'attend, depuis un moment, cette course.
33:36C'est le départ, dans quelques minutes à peine.