• il y a 15 heures
Les invités de Nelly Daynac débattent de l'actualité dans #180minutesInfo du lundi au vendredi

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00:00:00Bonjour et bienvenue, on est ravis de vous accueillir pour une nouvelle édition de 180 Minutes Info.
00:00:05Dans un instant, il y aura bien sûr le journal avec Audrey Bertheau,
00:00:08et je vous présenterai les invités qui vont m'accompagner, au moins pour cette première heure.
00:00:12Mais avant cela, n'oubliez pas ce petit rituel, désormais le CIVOX du jour,
00:00:16porte sur les accords de 68 avec l'Algérie.
00:00:19Regardez la question qui vous est posée, faut-il remettre en cause ces accords de 68,
00:00:23et notamment le regroupement familial ?
00:00:24À vos téléphones pour scanner le code, et on attend vos réponses sur quelques secondes.
00:00:29Vous allez pouvoir enregistrer sur 5, 10, 15 secondes.
00:00:31On en retirera la substantifique moelle tout au long de l'après-midi et on passera certains de vos rendus.
00:00:36Voilà, ça c'est pour la promesse du jour.
00:00:39Tout de suite l'éphéméride et on se retrouve avec le journal.
00:00:46Chers amis, bonjour.
00:00:48Saint Grégoire de Narek, que nous fêtons aujourd'hui et qui a vécu au Xe siècle,
00:00:53est une figure majeure de l'église d'Arménie.
00:00:57En Occident, on le connaît encore assez mal alors que le pape François, en 2015,
00:01:02l'a proclamé docteur de l'église.
00:01:04C'est un des plus grands mystiques de l'histoire.
00:01:07Grégoire perd sa mère très jeune et son père le confie alors à un monastère.
00:01:12Le jeune adolescent se passionne alors pour les études.
00:01:15Il est si brillant qu'on se méfie de lui, on cherche à le piéger.
00:01:19Un jour de jeûne, on lui apporte un pâté à manger.
00:01:22Grégoire opère alors un miracle.
00:01:25Il ressuscite les oiseaux dont la chair a servi à faire le pâté.
00:01:29Les oiseaux s'envolent dans la foulée.
00:01:31Mais Grégoire est surtout connu pour ses écrits,
00:01:34comme son célèbre livre d'alimentation qui contient 95 prières,
00:01:39toujours au cœur de la spiritualité arménienne.
00:01:42Il serait mort en 1003.
00:01:44Le mausolée qui a été bâti pour lui à Narek a malheureusement été détruit
00:01:49pendant le génocide arménien.
00:01:52Et voici pour finir l'extrait de l'une de ses méditations
00:01:55Avec moi ténèbre, tu es lumière.
00:01:58Avec moi qui suis mort, tu es vie.
00:02:01C'est tout pour aujourd'hui.
00:02:03A demain chers amis. Ciao.
00:02:22Ce soir, pour la dernière de Touche pas à mon poste,
00:02:25Cyril Hanouna doit annoncer ses projets.
00:02:27Où ira l'animateur, ses stars M6 ?
00:02:30Réponse ce soir sur C8.
00:02:32En attendant, Cyril Hanouna était l'invité.
00:02:34Jean-Marc Morandine, écoutez.
00:02:36On a hâte d'être ce soir parce qu'on va faire un gros show
00:02:39pour nos téléspectateurs, pour le public.
00:02:42Comme je l'ai dit, ma seule erreur pendant toutes ces années,
00:02:46et je continuerai à faire cette erreur d'ailleurs
00:02:49lors de mes prochains projets,
00:02:51c'est que je n'ai respecté que le public.
00:02:53J'ai toujours essayé de donner le meilleur au public,
00:02:55essayer de respecter que le public,
00:02:57et le reste, moi je ne suis pas le genre de mec
00:02:59à aller manger des petits fours dans les soirées
00:03:01pour aller serrer des pinces,
00:03:03ou aller avec une peau de chamois,
00:03:05comme peut le faire Benjamin Duhamel,
00:03:07pour aller à l'Elysée pour illustrer
00:03:09les dirigeants de ce pays.
00:03:11C'est vrai que moi, je ne suis pas là-dedans.
00:03:13Il y en a qui sont là-dedans, et moi je ne suis pas là-dedans.
00:03:15Dans l'actualité également, ce jeudi,
00:03:174 corps d'otages ont été rendus à Israël
00:03:19dans le courant de la nuit.
00:03:21Parmi ces corps, celui de l'otage franco-israélien
00:03:23Ouad Yahalomi.
00:03:25La France a perdu 50 de ses enfants
00:03:27dans la famille du 7 octobre.
00:03:29La barbarie du Hamas doit prendre fin,
00:03:31a écrit Emmanuel Macron sur ses réseaux sociaux.
00:03:33En échange, Israël a dû libérer
00:03:35plus de 600 prisonniers palestiniens.
00:03:37Un peu plus tôt dans la journée,
00:03:39hier soir, l'heure était au recueillement
00:03:41pour la famille Bibas.
00:03:43Au Trocadéro, un rassemblement a eu lieu
00:03:45Il y a des centaines de personnes présentes
00:03:47Laurent Célarier et Célia Judas étaient sur place.
00:03:53Vêtus de noir et d'orange,
00:03:55couleur devenue le symbole de la famille Bibas,
00:03:57ils étaient des centaines
00:03:59réunis hier soir en leur mémoire.
00:04:01Ce rassemblement silencieux
00:04:03a été ponctué de prières,
00:04:05d'une minute de silence et de chants,
00:04:07dont l'hymne national d'Israël
00:04:09et la marseillaise.
00:04:15Bien sûr que c'est important
00:04:17d'avoir chanté la marseillaise
00:04:19et la tigrois aussi, on est français
00:04:21mais on en est aussi juif.
00:04:23Au milieu de la foule,
00:04:25plusieurs personnalités politiques et religieuses
00:04:27ont pris part à ce moment de recueillement.
00:04:29C'est primordial
00:04:31pour justement
00:04:33défendre nos valeurs,
00:04:35contre une idéologie
00:04:37qui nous fait la guerre
00:04:39là-bas en Israël et ici en France.
00:04:41Aujourd'hui on est là pour dire que la famille Bibas
00:04:43n'est pas seule, le peuple israélien n'est pas seul.
00:04:45Hier à Paris, l'hôtel de ville
00:04:47ainsi que l'Assemblée nationale
00:04:49se sont illuminés en orange
00:04:51pour rendre hommage à la famille Bibas.
00:04:53Chiri, Ariel et Kfir
00:04:55ont également été élevés au rang de
00:04:57citoyens d'honneur de la ville de Paris.
00:05:01Le Hamas a une action légitime du point de vue
00:05:03du droit international, ce sont les mots
00:05:05de Rima Hassan dans une interview ce matin
00:05:07et au lendemain on le rappelle des funérailles
00:05:09de la famille Bibas.
00:05:11Ariel et Ariel Bibas n'ont pas été assassinés
00:05:13par l'organisation terroriste
00:05:15palestinienne. L'eurodéputé
00:05:17qui s'est également offusqué
00:05:19de l'hommage de l'Assemblée nationale pour la famille
00:05:21Bibas. Dans la foulée,
00:05:23le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau a assuré
00:05:25avoir signalé à la procureure de la République
00:05:27de Paris ses propos
00:05:29qui relèvent de l'apologie du terrorisme.
00:05:31Ce matin, vous voyez ce tweet.
00:05:33David Lissnard, qui était également sur notre antenne,
00:05:35a annoncé qu'il allait signaler les propos
00:05:37de Rima Hassan. Écoutez.
00:05:41Alors,
00:05:43on l'entendra un petit peu plus tard
00:05:45parce qu'il va en être question de toute façon
00:05:47dans le débat avec nos invités.
00:05:49Et puis on va s'intéresser aussi à l'affaire
00:05:51Mohamed Amra, qui dort maintenant
00:05:53en prison, sous haute sécurité accondée sur Sarthe.
00:05:55C'est donc au tour de ses complices présumés
00:05:57d'être entendus par la justice.
00:05:59Au total, 28 personnes ont été placées en garde
00:06:01à vue en France. 22
00:06:03l'étaient toujours hier en début de soirée.
00:06:05Concernant les conditions de détention
00:06:07du narco-trafiquant, on n'en sait plus.
00:06:09Il sera placé à l'isolement
00:06:11dans une cellule individuelle de la prison de Condé-sur-Sarte.
00:06:13Corentin Alonso et Célia Judat.
00:06:17Mohamed Amra a passé une première journée
00:06:19dans la prison ultra sécurisée de Condé-sur-Sarte.
00:06:21Le narco-trafiquant,
00:06:23âgé de 30 ans, y est soumis
00:06:25à un régime d'isolement que le ministre
00:06:27de la Justice veut extrêmement difficile.
00:06:29Il aura le droit à une heure
00:06:31de promenade par jour, seul, sans jamais
00:06:33croiser un autre détenu.
00:06:35Il aura le droit à deux heures de communication
00:06:37téléphonique écoutée
00:06:39par les services de renseignement.
00:06:41Pour voir ses proches
00:06:43ou ses avocats, l'ex-fugitif
00:06:45a le droit à trois visites par semaine,
00:06:47très surveillé, avec des fouilles
00:06:49systématiques. Il sera séparé
00:06:51de son interlocuteur par une paroi
00:06:53transparente et ne pourra pas avoir
00:06:55de contact avec les autres détenus
00:06:57de la prison. En revanche,
00:06:59ces futures extractions représentent
00:07:01un défi sécuritaire.
00:07:03La difficulté que nous avons, c'est quand on devra
00:07:05faire témoigner ou entendre
00:07:07ou faire signer des documents à M. Ambras,
00:07:09il faudra le sortir de sa prison pour l'amener
00:07:11devant le juge d'instruction, ce qui pose
00:07:13évidemment des questions de dangerosité très fortes.
00:07:15Le garde des Sceaux souhaite également
00:07:17que la visioconférence vienne remplacer
00:07:19les comparutions physiques lorsque
00:07:21l'infraction reprochée relève du champ
00:07:23de la criminalité organisée.
00:07:25Merci beaucoup, Audrey.
00:07:27Et je vous dis à tout à l'heure, bien sûr, 14h30
00:07:29à votre prochain rendez-vous de l'actu. Nos invités pour
00:07:31m'accompagner, bonjour Nicolas Pouvremonti.
00:07:33Merci de nous avoir rejoints cet après-midi.
00:07:35Je rappelle que vous êtes directeur de l'Observatoire de l'Immigration
00:07:37et de la Démographie. Vous allez nous être
00:07:39particulièrement précieux sur cette première
00:07:41demi-heure à vos côtés nos débatteurs
00:07:43habituels du jeudi. Albert Zenou,
00:07:45bonjour, service politique du Figaro,
00:07:47faut-il le rappeler, et l'ancien député européen
00:07:49Karim Zerebi. Bonjour à tous les trois.
00:07:51On va parler de ce déplacement de Bruno Retailleau
00:07:53dans le Pas-de-Calais, à la fois au Touquet et à Calais
00:07:55aujourd'hui. On pensait qu'il allait
00:07:57évoquer très sincèrement l'évolution
00:07:59des accords du Touquet,
00:08:01des accords qui ont maintenant un peu plus de 20 ans
00:08:03qui ont été signés avec les Britanniques.
00:08:05On sait qu'ils n'ont pas réglé,
00:08:07loin s'en faut, le problème du passage
00:08:09des migrants. Les candidats au voyage
00:08:11s'accumulent sur notre sol.
00:08:13Le coût de ce maintien
00:08:15est également énorme et puis
00:08:17on va peut-être s'interroger aussi sur l'argent
00:08:19que verse l'Angleterre pour
00:08:21établir cette sorte de...
00:08:23pas de mur de l'Atlantique mais de mur de la Manche
00:08:25puisque c'est la première frontière
00:08:27anglaise sur le sol français.
00:08:29Les conditions de vie, les conditions
00:08:31de voisinage, tout est déplorable.
00:08:33Ça n'a rien réglé, au fond, sur les
00:08:3520 dernières années. On va voir tout ce qui est en jeu
00:08:37avec Maxime Legay.
00:08:39Il est arrivé le premier
00:08:41sur l'estrade, probablement
00:08:43parce que c'est lui qui avait le plus
00:08:45de choses à dire. Devant son homologue
00:08:47britannique, Bruno Rotaillot
00:08:49annonce un tour de vis pour lutter
00:08:51contre les passeurs et l'immigration
00:08:53clandestine. Pendant la période
00:08:55estivale, dont on sait que c'est une
00:08:57période propice
00:08:59notamment avec les fenêtres au météo
00:09:01au traversé, nous renforcerons
00:09:03nos dispositifs avec des compagnies
00:09:05de marche à hauteur de 75
00:09:07effectifs supplémentaires.
00:09:0914 enquêteurs
00:09:11supplémentaires pour le
00:09:13GAO de Dunkerque. Le GAO, ça signifie groupe
00:09:15d'appui opérationnel.
00:09:17Ils vont être affectés
00:09:19dans les tout prochains jours. Un renforcement
00:09:21des moyens qui s'inscrit dans les accords
00:09:23franco-britanniques du Touquet.
00:09:25Ratifié en 2003 et fixant
00:09:27le cadre des contrôles des personnes
00:09:29en partance du sol français vers le Royaume-Uni.
00:09:31Des accords souvent
00:09:33pointés du doigt car jugés comme défavorables
00:09:35pour la France. Mais ce jeudi
00:09:37matin, le ministre de l'Intérieur
00:09:39a joué la carte de l'apaisement.
00:09:41Nous sommes d'accord sur les objectifs
00:09:43et nous parvenons toujours
00:09:45au final à nous entendre.
00:09:47Ce qui est très bien. Chaque année,
00:09:49plusieurs dizaines de milliers de personnes
00:09:51partent des côtes françaises pour
00:09:53allier clandestinement la Grande-Bretagne.
00:09:57Nicolas Poumonty,
00:09:59le sujet le montre bien. En fait, il s'est contenté
00:10:01de réitérer et de faire
00:10:03une sorte de point d'étape de ce qu'il avait déjà annoncé
00:10:05il y a quelques mois en se rendant sur place,
00:10:07c'est-à-dire ce préfet du littoral dédié,
00:10:09ses moyens renforcés de surveillance.
00:10:11Très bien, les effectifs, ça ne va pas
00:10:13régler le problème de faim.
00:10:15On s'attendait peut-être à ce qu'ils remettent en cause
00:10:17les accords du Touquet ou en tout cas
00:10:19à ce qu'ils veuillent tout remettre sur la table.
00:10:21Il n'en a rien été. Il s'est contenté
00:10:23de dire qu'il fallait y associer les autres
00:10:25pays européens.
00:10:27Ça veut dire que la France n'a vraiment pas de levier en la matière ?
00:10:29On ne peut pas tordre le bras de l'Angleterre ?
00:10:31La France a des leviers de négociation
00:10:33en la matière. Mais ce qui est certain, c'est que la dénonciation
00:10:35unilatérale du traité du Touquet
00:10:37causerait à court terme plus de problèmes
00:10:39qu'elle n'apporterait de solutions. C'est-à-dire que
00:10:41ça enverrait plutôt un signal d'attractivité.
00:10:43Ça voudrait dire qu'en attendant un nouveau régime,
00:10:45la frontière serait ouverte à Calais.
00:10:47En tout cas, c'est comme ça que ce serait perçu.
00:10:49Le ministre essaie de naviguer entre deux eaux.
00:10:51Mais ce qui est certain, c'est que pour l'instant,
00:10:53le cadre global du traité du Touquet et son principe
00:10:55qui consiste à établir que
00:10:57les contrôles sont effectués
00:10:59depuis le pays de départ vers le pays d'arrivée,
00:11:01donc en l'occurrence depuis la France vers l'Angleterre
00:11:03et depuis l'Angleterre vers la France, ce constat-là
00:11:05reste d'actualité.
00:11:07Et le déséquilibre qui va avec reste aussi d'actualité.
00:11:09Parce qu'évidemment, l'Angleterre étant
00:11:11une île et l'Angleterre ayant un potentiel
00:11:13d'attractivité migratoire très fort,
00:11:15les flux qu'il s'agit de contrôler, les flux d'immigration
00:11:17irrégulière qu'il s'agit de contrôler
00:11:19sont très largement
00:11:21au départ de la France vers l'Angleterre.
00:11:23Ça induit beaucoup de coûts
00:11:25pour les maires des communes. L'Angleterre contribue
00:11:27financièrement à pouvoir
00:11:29faire ce containment, comme on dit,
00:11:31à contenir ce
00:11:33flot de candidats au voyage.
00:11:35Combien elle nous verse annuellement ? Parce que j'ai l'impression
00:11:37qu'il y a un peu d'omerta autour de la question.
00:11:39Alors officiellement, dans le cadre du traité
00:11:41de Saunders, qui est une sorte de suite du traité du Touquet,
00:11:43sur la période 2023-2026,
00:11:45le Royaume-Uni nous verse
00:11:47un montant total de 540 millions d'euros
00:11:49pour contribuer à la sécurisation
00:11:51de la frontière, pour être très précis,
00:11:53à la prévention des traversées.
00:11:55C'est une contribution importante.
00:11:57Il n'en demeure pas moins que le ministre de l'Intérieur,
00:11:59lorsqu'il a été auditionné il y a quelques semaines
00:12:01par une commission d'information du Sénat sur les
00:12:03accords bilatéraux et notamment sur cet accord du Touquet,
00:12:05il a estimé que cette somme couvrait
00:12:07à peine la moitié du total des dépenses
00:12:09engagées par la France dans ce cadre-là.
00:12:11Parce qu'il y a évidemment la sécurisation, mais il y a aussi
00:12:13tout le volet de prise en charge
00:12:15humanitaire, sanitaire.
00:12:17Il y a en permanence au moins 2000 personnes en transit
00:12:19à Calais, et là-dessus l'Angleterre ne couvre
00:12:21pas l'ensemble
00:12:23des coûts générés par sa propre attractivité.
00:12:25Ils le disent les mérins du littoral,
00:12:27on prend beaucoup sur nos fonds propres,
00:12:29sur nos propres deniers pour pouvoir
00:12:31assurer aussi la sécurité des riverains
00:12:33et du quotidien. Il n'a pas renversé la table
00:12:35aujourd'hui Karim Zérébi, Bruno Rodailleau.
00:12:37Je l'ai trouvé un peu
00:12:39en deçà de ce qu'on aurait pu attendre, disons.
00:12:41– En deçà de ce qu'on est habitué à voir,
00:12:43vous voulez dire quand il parle à d'autres pays ?
00:12:45– On va y venir dans un instant,
00:12:47il y aura d'autres pays, effectivement.
00:12:49– Vous avez certainement raison, il use les voies de la diplomatie
00:12:51selon le pays auquel il s'adresse.
00:12:53Là il a un ton quand même qui est très
00:12:55apaisé, apaisant, sans pour autant
00:12:57obtenir quoi que ce soit.
00:12:59Et ce n'est pas le fait de Bruno Rodailleau, les accords du Touquet,
00:13:01ça fait des années qu'on souhaitait les remettre en question,
00:13:03ça fait des années que les élus locaux,
00:13:05que les élus régionaux, il y avait Bertrand notamment,
00:13:07ont donné de la voix pour qu'on puisse
00:13:09à un moment donné avoir des contreparties
00:13:11plus importantes, plus fortes de la part des Britanniques.
00:13:13Et on a toujours des fins de non recevoir,
00:13:15on ne progresse pas.
00:13:17Sur les accords du Touquet, on a vu ce qui était calé,
00:13:19vous l'avez parlé de voisinage et autres,
00:13:21les conditions humanitaires qui sont détestables,
00:13:23les méfaits,
00:13:25les dérangements,
00:13:27les désagréments pour les habitants,
00:13:29on ne progresse pas.
00:13:31Et pour autant, Bruno Rodailleau
00:13:33n'a encore rien obtenu,
00:13:35on va mettre plus de moyens, nous,
00:13:37mais du côté britannique, il n'y aura pas grand-chose.
00:13:39On a l'impression qu'on s'en tient à la sécurisation
00:13:41des lieux pour l'instant, Albert Zénoud.
00:13:43Donc en fait, le problème de fonds,
00:13:45il ne sera pas réglé,
00:13:47les Britanniques n'ont pas l'air d'aller dans ce sens,
00:13:49de prêter le flanc, disons.
00:13:51Le problème de fonds est toujours le même,
00:13:53les migrants, principalement venus
00:13:55d'Irak, d'Afghanistan,
00:13:57de cette partie-là
00:13:59du Moyen-Orient et de l'Afrique,
00:14:01en partie, veulent aller en Angleterre.
00:14:03Ils ne veulent pas rester en France,
00:14:05ils ne veulent pas aller en Allemagne.
00:14:07La plupart sont anglo-saxons,
00:14:09ont de la famille ou des amis
00:14:11en Angleterre.
00:14:13Et puis, arriver sur le sol anglais,
00:14:15c'est beaucoup plus facile
00:14:17de trouver du travail, d'être intégré
00:14:19dans une communauté
00:14:21et dans un schéma économique.
00:14:23Donc la question est toujours
00:14:25la même, comment faire en sorte
00:14:27qu'on arrête ce flux.
00:14:29Mais il faudrait que l'Angleterre
00:14:31change ses lois.
00:14:33La France joue le jeu
00:14:35en essayant de contenir
00:14:37ces migrants sur le sol français.
00:14:39Mais c'est la France qui a subi
00:14:41les contraintes.
00:14:43Xavier Bertrand l'a dit à plusieurs fois,
00:14:45même Bruno Tailloux,
00:14:47il y avait la volonté
00:14:49de faire avancer les choses.
00:14:51Et pour l'instant, ça n'avance pas.
00:14:53L'Angleterre pourrait donner
00:14:55plus d'argent.
00:14:57540 millions, c'est conséquent.
00:14:59Oui, mais quand on a
00:15:01le renouveau de la jungle
00:15:03de Calais, c'était plus...
00:15:05Oui, on dit l'avoir démantelé.
00:15:07Mais ça revient, c'est constant.
00:15:09J'ai une question plutôt
00:15:11presque culturelle et diplomatique.
00:15:13J'ai l'impression que c'est toujours
00:15:15très difficile, très ardu de négocier
00:15:17avec les Anglais. Je m'explique.
00:15:19Lorsqu'il a été question post-Brexit,
00:15:21déjà le Brexit, c'était pas simple.
00:15:23Il y avait beaucoup de points à soulever,
00:15:25on a beaucoup inventé les mairies de Michel Barnier
00:15:27à cet égard. Les accords de pêche,
00:15:29extrêmement difficile d'obtenir quoi que ce soit
00:15:31de nos amis britanniques. Et là, est-ce qu'on est
00:15:33dans le même cas de figure ? C'est-à-dire qu'eux,
00:15:35ils sont inflexibles et c'est eux qui donnent le ton ?
00:15:37C'est comme ça que ça se joue avec eux ?
00:15:39En matière de lutte contre l'immigration irrégulière,
00:15:41l'Angleterre, le Royaume-Uni bénéficient
00:15:43d'une sorte de frontière naturelle qui est la Manche.
00:15:45Elle compte tirer le meilleur parti en termes de
00:15:47tarissement des flux pour ce qui est des flux irréguliers.
00:15:49Pour ce qui est de l'immigration légale,
00:15:51le Royaume-Uni a reçu en 3 ans une immigration nette
00:15:53de 2 millions de personnes, ce qui n'est pas sans effet
00:15:55sur les flux d'immigration illégales, parce qu'il y a un fort effet
00:15:57de diaspora, comme ça a été dit à l'instant.
00:15:59Une grande part des gens qui traversent vont rejoindre
00:16:01la Manche, qui peut être installée au Royaume-Uni
00:16:03légalement. Par ailleurs, quand on a
00:16:05négocié le traité du Touquet en 2003,
00:16:07le Royaume-Uni était encore dans l'Union Européenne.
00:16:09On a maintenant une frontière extérieure de l'Union Européenne
00:16:11qui passe dans la Manche. Mais quelles que soient
00:16:13les renégociations qu'on peut envisager sur ce traité
00:16:15et qu'il faut envisager, la cause du problème
00:16:17est très en amont. Elle est d'une part
00:16:19l'attractivité spécifique du Royaume-Uni
00:16:21en termes d'immigration, pour toutes les raisons évoquées,
00:16:23et elle est encore
00:16:25avant, si je puis dire, dans la capacité
00:16:27qu'ont ces migrants à arriver jusqu'à Calais.
00:16:29C'est-à-dire que ça pose la question du principe
00:16:31de non-refoulement aux frontières extérieures de l'Union Européenne
00:16:33quand il y a des traversées irrégulières.
00:16:35Ça pose ensuite la question de Schengen,
00:16:37qui est un espace sans contrôle de 4,2 millions
00:16:39de kilomètres carrés, qui fait que quand on arrive en Grèce,
00:16:41on peut aller jusqu'à Calais sans avoir
00:16:43de contrôle aux frontières intérieures.
00:16:45Et Calais se trouve en entonnoir de cette situation.
00:16:47Il y a un autre aspect, évidemment,
00:16:49sur lequel j'aimerais revenir.
00:16:51C'est cette conférence de presse,
00:16:53un peu chaotique, d'ailleurs.
00:16:55C'était un peu lunaire, François Bayrou.
00:16:57Hier, on avait l'impression qu'il allait
00:16:59s'évanouir à tout moment.
00:17:01Réexaminer les accords de 68.
00:17:03C'est l'expression qu'il a employée.
00:17:05Non, mais c'est vrai, il n'avait pas l'air bien.
00:17:07Le Premier ministre, hier, à l'issue du comité
00:17:09interministériel qui portait sur le contrôle de l'immigration.
00:17:11La France insiste d'ailleurs
00:17:13à cet égard sur la question des réadmissions.
00:17:15Je vous propose de l'écouter.
00:17:17La France
00:17:19va demander
00:17:21au gouvernement algérien
00:17:23que soit réexaminée
00:17:25la totalité des accords
00:17:27et la manière dont ces accords sont exécutés.
00:17:29Nous allons
00:17:31faire cette démarche en donnant
00:17:35un mois,
00:17:37six semaines,
00:17:39pour que nous puissions les réexaminer.
00:17:41Pour qu'on soit clair,
00:17:43Paris va fournir
00:17:45une liste d'urgence des personnes
00:17:47qu'elle souhaite voir
00:17:49reprendre, reprise
00:17:51par l'Algérie, parce qu'elles sont
00:17:53considérées comme sensibles. Faute de quoi
00:17:55il y aurait en effet une remise en question de ces accords.
00:17:57Vous l'avez entendu, il dit qu'il faut réfléchir
00:17:59à ce qu'on peut faire sous
00:18:01quatre, six semaines.
00:18:03Karim Zeribi, il y a 615 000 certificats
00:18:05de résidence, j'ai regardé, pour les Algériens
00:18:07qui ont été accordés en 2023.
00:18:09Donc ce serait quand même quelque chose
00:18:11d'assez énorme, cette remise en question.
00:18:13Parce que, en effet, il faut réexaminer.
00:18:15Ça veut dire quoi réexaminer, d'ailleurs ? Comment vous le comprenez, vous ?
00:18:17On les a déjà réexaminés
00:18:19trois fois. Il ne faut pas donner l'impression
00:18:21que les accords de 1968 datent de 1968
00:18:23et qu'il ne s'est rien passé depuis.
00:18:25Quand vous dites réexaminer, c'est revoir la baisse ?
00:18:27C'est réexaminer les accords,
00:18:29ça veut tout dire. Ça veut dire remettre à
00:18:31place certains aspects. Certains
00:18:33aspects doivent être transférés
00:18:35sur le droit commun, ce qui a été fait, encore une fois,
00:18:37au cours des
00:18:39trois réformes de cet accord de 1968.
00:18:41Vous dites qu'ils sont moins avantageux que ce qu'ils ont pu être initialement ?
00:18:43Non, mais...
00:18:45Ah oui, que l'accord soit moins avantageux
00:18:47qu'à son origine.
00:18:49Oui, à l'évidence.
00:18:51Mais la France a demandé une réexamination.
00:18:53L'Algérie a accepté. La dernière fois,
00:18:55c'était le 11 juillet 2001.
00:18:57Ça veut dire que l'Algérie a été prête
00:18:59trois fois de réexaminer l'accord.
00:19:01Tout dépend comment on se parle.
00:19:03Vous avez vu le ton de
00:19:05Rotaïo lorsqu'il parle aux Anglais.
00:19:07Il est très précautionneux,
00:19:09très respectueux, très poli.
00:19:11Il dit que c'est un accord bilatéral et qu'on ne peut pas
00:19:13unilatéralement décider.
00:19:15Là, quand il s'agit d'Algérie, on dirait qu'on s'adresse
00:19:17à une paillasson. Donc, unilatéralement,
00:19:19on va revoir ça.
00:19:21Vous avez vu le ton de comment
00:19:23M. Théboune s'adresse à la France ?
00:19:25On peut dire les deux, en fait.
00:19:27M. Théboune a fait une interview dans l'Opinion. Je suis très
00:19:29conscient que vous l'avez lu avec
00:19:31attention. Et il attend, effectivement,
00:19:33que peut-être le président Macron s'exprime
00:19:35et cesse de laisser son ministre de l'Intérieur
00:19:37jouer le Premier ministre, le ministre des Affaires étrangères,
00:19:39le président de la République. Rotaïo, le ministre de l'Intérieur.
00:19:41Moi, j'aimerais entendre les voix diplomatiques
00:19:43de la France pour s'adresser à l'Algérie,
00:19:45pour apaiser la relation et remettre,
00:19:47pourquoi pas, à plat, les accords de 68.
00:19:49Mais vous savez que les accords de 68,
00:19:51pour certains aspects, on a un spécialiste,
00:19:53je pense qu'il aura l'honnêteté
00:19:55de le dire, sur certains aspects, le droit commun
00:19:57est plus intéressant que les accords de 68.
00:19:59Et je vous dirais, il y a trois aspects.
00:20:01Je parle souvent de contrôle. Un, il y a la carte de talent,
00:20:03aujourd'hui, qui est
00:20:05plus avantageuse. Deux, les métiers
00:20:07en tension, les Algériens ne bénéficient pas.
00:20:09La régularisation sur les métiers en tension,
00:20:11les Algériens ne bénéficient pas. Trois, la carte
00:20:13pluriannuelle. Un Algérien, il a une carte
00:20:15d'un an. Vous parlez de la carte de résidence, elle est un an.
00:20:17Les droits communs, c'est deux ans.
00:20:19Donc, minimum. Trois,
00:20:21vous avez les étudiants. Les étudiants
00:20:23algériens n'ont pas le droit de travailler.
00:20:25Donc, sur notre sol, les autres étudiants
00:20:27étrangers ont le droit... Nelly, je peux expliquer.
00:20:29C'est sérieux. Vous me coupez à chaque fois
00:20:31que je donne des arguments.
00:20:33Ça vous dérange d'entendre mes arguments ?
00:20:35J'ai l'impression que ça vous dérange. Vous vous sentez plus d'une allégeance
00:20:37à la France ou à la Libye ? Je ne sais pas du tout. On a un spécialiste.
00:20:39Je vous dis, il faut sortir
00:20:41des postures de polémique
00:20:43et aller sur le fond. Faire de la diplomatie.
00:20:45Faire de la diplomatie, c'est être sérieux.
00:20:47Ce n'est pas du spectacle. C'est eux. C'est le gouvernement français
00:20:49qui veut remettre... Ce n'est pas nous qui a créé
00:20:51la polémique. Je vous dis qu'il faut cesser le spectacle. Il faut parler
00:20:53sérieusement. Et j'ai évoqué
00:20:55des points précis. Et donc,
00:20:57effectivement, il y a des aspects
00:20:59avantageux pour les Algériens. Il y en a d'autres qui sont
00:21:03le droit commun. Voilà.
00:21:05Mais il faut discuter sereinement avec les Algériens.
00:21:07Les coups de menton et bombelle autour.
00:21:09C'est un sujet qui vous tient à cœur.
00:21:11Franchement, à chaque fois que vous montez
00:21:13sur vos marches... Pas du tout. Je veux dire,
00:21:15c'est un sujet qui me tient à cœur parce que je pense qu'on doit avoir
00:21:17de bonnes relations avec l'Algérie. C'est notre intérêt.
00:21:19Peut-être que vous n'avez pas conscience de ça.
00:21:21On a 12 milliards d'échanges économiques.
00:21:23Puisqu'il revient sur les avantages
00:21:25versus les inconvénients, est-ce que les avantages
00:21:27sont plus importants que les inconvénients
00:21:29à bénéficier de ces accords de 68 pour un ressortissant
00:21:31algérien ?
00:21:33Le bénéfice-risque, comme tu dis.
00:21:35Ce qu'a dit hier le Premier ministre va dans le même sens
00:21:37que ce qui a été dit par la commission d'information du Sénat
00:21:39sur les accords bilatéraux il y a de ça 15 jours.
00:21:41C'est-à-dire que quand on prend l'ensemble des dispositions de cet accord,
00:21:43les dispositions favorables pèsent
00:21:45plus et pèsent plus d'un poids relativement
00:21:47significatif. Il y a effectivement des points sur lesquels
00:21:49le droit commun est plus avantageux,
00:21:51mais ça mérite d'être relativisé. C'est-à-dire que
00:21:53les dispositifs de carte pluriannuelle, effectivement,
00:21:55ne sont pas accessibles, mais en Algérie...
00:21:57Sur quoi ces dispositifs de carte pluriannuelle ? Parce que ceux qui nous regardent,
00:21:59je ne vais pas rentrer dans un détail.
00:22:01Je les ai expliqués, mais vous m'avez coupé.
00:22:03Un Algérien peut accéder
00:22:05beaucoup plus vite qu'un autre ressortissant extra-européen
00:22:07à une carte de 10 ans. Il n'a besoin d'être
00:22:09résident en France que depuis 3 ans contre 5 ans.
00:22:11Ça, c'est le libre-jeu de la préfecture, monsieur.
00:22:13C'est des cartes d'un an renouvelé.
00:22:15Un étudiant algérien
00:22:17a des règles particulières
00:22:19pour ce qui est de son travail. Il n'en demeure pas moins que
00:22:21quand il n'est plus étudiant, il peut se faire immatriculer
00:22:23au registre des commerces et obtenir
00:22:25un titre de séjour commerçant sans avoir approuvé
00:22:27la viabilité de son projet.
00:22:29Pour les autres étudiants, le droit de travail est plus facile.
00:22:31Là où les autres du projet extra-européen doivent montrer
00:22:33que leur projet est uniquement viable, on pourrait multiplier
00:22:35les exemples comme ça.
00:22:37Et effectivement, si on veut traiter la question globale
00:22:39de l'immigration, on ne peut pas faire
00:22:41l'économie d'aborder ce sujet-là parce que
00:22:43aujourd'hui, les Algériens sont la principale nationalité
00:22:45bénéficiaire des titres de séjour.
00:22:47615 000, je rappelle. 615 000.
00:22:492023, c'est beaucoup 615 000.
00:22:51650 000 certificats de résidence en cours de validité.
00:22:53Certificats de résidence, c'est le nom spécifique
00:22:55du titre de séjour pour les Algériens.
00:22:5730 000 premiers titres accordés à des Algériens l'an dernier.
00:22:59Donc la première nationalité est d'assez loin.
00:23:01Si on regarde les visas,
00:23:03250 000 visas accordés l'an dernier,
00:23:05c'est 20% de plus que l'année précédente.
00:23:07Est-ce que c'est beaucoup au regard des autres visas octroyés
00:23:09aux autres ressortissants ?
00:23:11Il y a une dynamique globale.
00:23:13250 000 visas pour des Algériens
00:23:15et 2,8 millions de visas au total.
00:23:17C'est quasiment un dixième.
00:23:19C'est ça, on est à environ un dixième.
00:23:21Sachant que la dynamique de hausse des visas est constatée partout,
00:23:23il n'en demeure pas moins qu'on est sur
00:23:25la nationalité majeure dans l'immigration
00:23:27aujourd'hui en France et le vrai problème,
00:23:29c'est que le droit spécifique à cette nationalité
00:23:31est tel que si demain on vote une loi
00:23:33immigration, on adopte des dispositions
00:23:35des lois sur l'immigration, une large part
00:23:37de ces dispositions ne s'appliqueront pas
00:23:39à la principale nationalité bénéficiaire des titres de séjour,
00:23:41ce qui pose à la fois une question d'égalité
00:23:43et une question de cohérence des politiques publiques en matière d'immigration.
00:23:45Juste un chiffre
00:23:47pour sortir du fantasme.
00:23:49Combien les Algériens représentent
00:23:51en pourcentage par rapport au nombre d'étrangers ?
00:23:5312%.
00:23:55Des étrangers en France sont Algériens.
00:23:57Combien les Marocains représentent ? 11,8%.
00:23:59Est-ce que les Marocains bénéficient
00:24:01des accords de 68 ? La réponse est non.
00:24:03Est-ce que l'écart est considérable ? La réponse est non
00:24:05également. Donc ça veut dire qu'on a
00:24:07une communauté marocaine qui ne bénéficie
00:24:09pas des accords de 68, qui représente
00:24:1111,8%
00:24:13des étrangers sur notre sol.
00:24:15Et les Algériens qui ont les accords de 68 ?
00:24:1712%. Donc les accords de 68.
00:24:19Arrêtons de nous faire croire que c'est
00:24:21si avantageux que ça.
00:24:23Ce n'est pas sérieux.
00:24:25Le droit commun de l'immigration est un sujet en soi.
00:24:27Il n'y a pas que l'accord de 68.
00:24:29Mais si on reste sur cette comparaison Algérie-Maroc.
00:24:31L'an dernier, il y a eu plus de premiers titres de séjour
00:24:33accordés à des Marocains qu'à des Algériens.
00:24:35Mais quand on regarde la répartition, on voit par exemple que l'immigration
00:24:37algérienne est beaucoup plus largement pour motif familial.
00:24:3954% des titres d'Algérie
00:24:41ont été accordés pour motif familial.
00:24:43C'est 20 points de plus que l'immigration marocaine.
00:24:45C'est l'histoire qui donne ça.
00:24:47On n'a pas d'accord franco-algérien ?
00:24:49Ça ne vous a pas échappé qu'on a une histoire ?
00:24:51L'histoire est remise en question
00:24:53de manière assez négative
00:24:55de l'autre côté de la Méditerranée.
00:24:57Donc à un moment donné, il ne faut pas que chacun réécrive l'histoire
00:24:59à sa chance non plus.
00:25:01Un dernier mot de commentaire.
00:25:03Qu'est-ce qu'on peut faire pour la remise en question ?
00:25:05Quand on dit réexaminer, vous pensez que ça va être à la marge ?
00:25:07Ou c'est remettre vraiment à plat
00:25:09en fixant des conditions synéconomes ?
00:25:11C'est-à-dire, si vous ne reprenez pas vos ressortissants,
00:25:13on prend le cas du type de Mulhouse
00:25:15qui a même été refusé dix fois je crois
00:25:17alors qu'on a demandé dix fois
00:25:19la reprise de l'OQTF.
00:25:21Si la France accepte
00:25:23de jouer sa part
00:25:25et de respecter les accords de 68,
00:25:27l'Algérie doit aussi les respecter.
00:25:29Karim va dire que l'Algérie les respecte,
00:25:31mais en tous les cas, pour ce qui est des OQTF,
00:25:33ce qui est aujourd'hui
00:25:35le cœur du problème,
00:25:37qui pose problème,
00:25:39c'est le retour des OQTF.
00:25:41Pourquoi l'Algérie n'accepte pas, sur son sol,
00:25:43de retrouver des Algériens
00:25:45avec carte d'entité ?
00:25:47Il y a une liste qui lui est transmise.
00:25:49Je crois qu'il y a une trentaine
00:25:51de personnes
00:25:53à qui on va demander à l'Algérie
00:25:55de reprendre. Est-ce que
00:25:57le gouvernement algérien acceptera
00:25:59de les reprendre ?
00:26:01Ce sera symbolique,
00:26:03ce sera essentiel.
00:26:05Est-ce que l'Algérie
00:26:07décide de jouer son rôle aussi,
00:26:09de reprendre ses ressortissants qui n'ont plus rien à faire
00:26:11? On n'a pas parlé des visas des dignitaires
00:26:13qui sont retoqués.
00:26:15Qui a retoqué la démarche de Rotaïo
00:26:17lorsqu'il a voulu expulser
00:26:19cet influenceur par les voies administratives ?
00:26:21C'est l'Algérie ou c'est la justice française ?
00:26:23C'est la justice française.
00:26:25Arrêtons à un moment donné de bafouer
00:26:27le droit international.
00:26:29Quand tu renvoies un clandestin,
00:26:31quand tu renvoies un clandestin,
00:26:33quand tu renvoies un clandestin
00:26:35et que tu ne t'adresses pas aux voix consulaires
00:26:37pour obtenir un laisser-passer consulaire,
00:26:39tu n'es pas dans le droit international.
00:26:41Faisons les choses à la règle de l'art.
00:26:51Merci, je sais que le débat vous passionne,
00:26:53mais néanmoins on doit marquer une petite pause.
00:26:55On reviendra pour parler du cas Mohamed Abbas,
00:26:57cet énorme coup de filet dans ce milieu.
00:26:59Et puis on s'intéressera à ce qu'on appelle la Black Mafia Family.
00:27:01C'était une ébuleuse un peu méconnue.
00:27:03On commence à en comprendre les contours.
00:27:05A tout de suite.
00:27:09Nous voici avec le journal d'Audrey Bertheau.
00:27:11Cela fait 20 ans qu'il était surnommé
00:27:13le Roi de la Belle.
00:27:15Le braqueur multirécidiviste
00:27:17Antonio Ferrara a été interpellé en Belgique aujourd'hui.
00:27:19Oui, surnommé le Roi de la Belle
00:27:21pour s'être évadé à deux reprises
00:27:23de prison. Antonio Ferrara
00:27:25avait été libéré en juillet 2022
00:27:27de la prison de Réau, ça se trouve en Seine-et-Marne,
00:27:29après avoir fini de purger sa peine.
00:27:31Célia Barraud, vous êtes avec nous
00:27:33en plateau pour en parler.
00:27:35Que sait-on de cette interpellation en Belgique aujourd'hui ?
00:27:37Pour le moment, nous savons
00:27:39que cet homme a été interpellé en Belgique
00:27:41dans une enquête française
00:27:43menée par la juridiction
00:27:45interrégionale spécialisée
00:27:47de Paris. Le parquet
00:27:49de Paris nous a informé qu'un communiqué
00:27:51de presse devrait arriver dans l'après-midi
00:27:53pour nous donner des précisions
00:27:55et des officialisations sur le motif
00:27:57de cette interpellation.
00:27:59Que faisait-il en Belgique ?
00:28:01Qu'allait-il faire ? Était-il aussi
00:28:03accompagné d'autres complices ?
00:28:05Pour le moment, il y a certaines pistes qui se dégagent
00:28:07mais nous ne pouvons encore officialiser
00:28:09aucune piste pour
00:28:11les besoins de l'enquête également.
00:28:13Sur le parcours judiciaire
00:28:15d'Antonio Ferrara, il avait été libéré
00:28:17en juillet 2022, vous l'avez dit Audrey,
00:28:19de la prison de Réau en Seine-et-Marne,
00:28:21après avoir fini de purger sa peine.
00:28:23Il a été condamné pour des braquages,
00:28:25une tentative de meurtre, ainsi que pour
00:28:27ses deux évasions. Il a en revanche
00:28:29été acquitté dans trois affaires de braquage
00:28:31de fourgons blindés en 2009
00:28:33et d'un bureau de poste en 2012.
00:28:35Pour rappel, Antonio Ferrara s'était
00:28:37évadé une première fois de la prison de Fleury-Mérogis
00:28:39en 1998
00:28:41à l'occasion d'un transferment
00:28:43à l'hôpital. Sa cavale avait pris fin
00:28:45en 2002. Le 12 mars
00:28:472003, il s'était évadé de la prison
00:28:49de Freyne avec l'aide de complices déguisés
00:28:51en policiers qui avaient été attaqués
00:28:53l'établissement au lance-roquettes.
00:28:55Il sera repris
00:28:57quatre mois plus tard. On attend les précisions
00:28:59du parquet de Paris pour en connaître davantage
00:29:01et savoir aussi les suites judiciaires
00:29:03de cette interpellation.
00:29:05Merci beaucoup. On est impatients de savoir
00:29:07en effet ce qu'il faut monter
00:29:09avec ses complices. L'actualité judiciaire
00:29:11toujours et là on va s'intéresser à Médine Emouch
00:29:13qui est jugée depuis le 17 février
00:29:15dernier à Paris. Le tueur du musée
00:29:17juif de Bruxelles est jugé
00:29:19à Paris pour avoir détenu et prisonné quatre
00:29:21journalistes français pour le compte de l'Etat
00:29:23islamique en Syrie en 2013.
00:29:25Juliette Sadat, bonjour. Vous êtes
00:29:27sur place. Aujourd'hui c'est Médine Emouch
00:29:29qui est interrogée. L'interrogateur a commencé
00:29:31ce matin. Il va reprendre.
00:29:35Oui effectivement c'était un face
00:29:37à face attendu avec impatience par les
00:29:39partis civils. Médine Emouch
00:29:41depuis le début de ce procès se montre assez
00:29:43laconique. Il ne reconnaît pas
00:29:45les faits qui lui sont reprochés à savoir
00:29:47avoir été le geôlier des otages
00:29:49dans les prisons de Daech. Mais aujourd'hui
00:29:51il parle. Il parle beaucoup.
00:29:53Il parle sur un ton sûr de lui
00:29:55réfléchi. Il se tient devant
00:29:57les partis civils qu'il affronte
00:29:59du regard.
00:30:01Il regarde aussi le président de la cour
00:30:03droit dans les yeux.
00:30:05Il parle aussi dans un style assez
00:30:07riche. Il use de citations,
00:30:09de références historiques et littéraires.
00:30:11L'interrogatoire s'est porté ce
00:30:13matin sur son parcours
00:30:15notamment celui vers la radicalisation
00:30:17islamiste.
00:30:19Il reconnaît être un anti-impérialiste
00:30:21et avoir rejoint la Syrie et
00:30:23l'Etat islamique en tant que combattant.
00:30:25Il a rejoint en 2012
00:30:27un camp d'entraînement pour
00:30:29le comte de Jabha al-Nosra avant de prêter
00:30:31allégeance à Daech.
00:30:33C'est son axe de défense.
00:30:35Il prétend depuis le départ
00:30:37avoir été un soldat sur
00:30:39le front de l'Etat islamique et non
00:30:41un geôlier. Une confrontation
00:30:43avec les ex-otages est attendue
00:30:45cet après-midi. L'occasion pour les
00:30:47partis civils, elles l'espèrent, d'obtenir
00:30:49des réponses à leurs questions.
00:30:51Merci beaucoup Juliette. Ça date et puis décidément
00:30:53beaucoup de procès. Quatrième jour
00:30:55de celui de Joël
00:30:57Le Squarnek, évidence chirurgien accusé
00:30:59de viol en Syrie.
00:31:01Le témoignage des proches
00:31:03de l'ex-chirurgien se poursuit.
00:31:05Hier, pendant plus de 5 heures, son
00:31:07ex-épouse a clamé n'avoir jamais rien su
00:31:09des agissements de son
00:31:11mari. Marie-Victoire Dieudonné,
00:31:13vous suivez ce procès pour
00:31:15CNews avec Michael Chailloux. La cour criminelle
00:31:17du Morbihan auditionne donc aujourd'hui
00:31:19la sœur de Joël Le Squarnek.
00:31:21En 2020, elle parlait de violences sexuelles
00:31:23à l'encontre de ses deux nièces.
00:31:25Quelle est sa posture aujourd'hui ?
00:31:29Oui, exactement Audrey. Écoutez,
00:31:31c'est sur un ton calme et posé,
00:31:33après quelques larmes, que la sœur de
00:31:35Joël Le Squarnek s'est donc exprimée.
00:31:37Elle s'exprime encore actuellement.
00:31:39Elle va fixer aux années 2000, le moment
00:31:41où elle découvre que son frère a abusé
00:31:43sexuellement de la première de ses
00:31:45filles. Deux jours plus tard, dans une voiture,
00:31:47elle va confronter Joël Le Squarnek.
00:31:49La réponse, oui, c'est vrai. Et Marie France
00:31:51était au courant. Marie France, vous le savez peut-être,
00:31:53c'est sa belle-sœur.
00:31:55Marie France, c'est l'ex-femme
00:31:57de Joël Le Squarnek qui, justement,
00:31:59a déposé hier. Elle nie fermement
00:32:01avoir été mise au courant
00:32:03des agissements pédocriminels de son
00:32:05compagnon de l'époque. Il y a quelques instants,
00:32:07avec une voix chargée d'émotions,
00:32:09elle répondait aux questions de la Cour sur sa culpabilité.
00:32:11Elle confiait justement ce
00:32:13sentiment qui s'en prenait
00:32:15à elle. Elle exigeait
00:32:17de son frère des réponses. Comment
00:32:19en était-il arrivé là ? Avait-il subi
00:32:21quelque chose de la part de son frère pour en arriver
00:32:23là ? Elle avait besoin de réponses.
00:32:25L'interrogatoire de Joël Le Squarnek, dans la
00:32:27journée, pourrait apporter les réponses. En
00:32:29attendant, elle nous dresse le portrait d'une famille
00:32:31dysfonctionnelle, marquée par les silences,
00:32:33par les rancœurs et par les abus sexuels.
00:32:35Merci beaucoup. Et merci à Michael Chailloux,
00:32:37à qui on doit ces images. Audrey,
00:32:39on se retrouve pour le Gros Journal de 15h, bien entendu.
00:32:41On va marquer une courte pause et on retrouvera
00:32:43nos invités pour parler
00:32:45de la rocambolesque
00:32:47interpellation roumanie de Mohamed Hamra
00:32:49et toutes les suites, bien sûr, de cette
00:32:51affaire qui paraît être assez tentaculaire.
00:32:53A tout de suite.
00:32:57De retour avec nos invités
00:32:59pour cette première heure d'émission.
00:33:01Et Sabrina Birlin-Bouillet qui est avec nous. Bonjour, Sabrina.
00:33:03Bonjour. On vous a fait venir parce qu'on va parler
00:33:05de l'interpellation de Mohamed Hamra
00:33:07qui a permis, au passage, un gros coup de filet
00:33:09parmi ses compices supposés. Je crois qu'à cette heure,
00:33:11il y a encore 19 gardes à vue.
00:33:13Plusieurs comparutions qui sont prévues normalement
00:33:15ces dernières heures.
00:33:17Au fil du temps, on s'est rendu compte que ce réseau,
00:33:19il était vaste, bien structuré
00:33:21et très complexe aussi. Racontez-nous.
00:33:23Tout à fait. Alors aujourd'hui, ils sont une dizaine
00:33:25à être présentés et à passer devant le juge.
00:33:27Ces suspects qui font tous partie de cette
00:33:29organisation criminelle déterminée
00:33:31qui était autour de Mohamed Hamra. Je vous rappelle
00:33:33que depuis février, il y a déjà eu 28
00:33:35gardes à vue qui ont été réalisées.
00:33:37Elles concernaient majoritairement des hommes mais aussi des femmes
00:33:39et deux mineurs.
00:33:41Ces gardes à vue sont assez jeunes.
00:33:43Ils ont de 16 à 37 ans.
00:33:45Hier soir, il y avait encore 22 gardes à vue
00:33:47qui étaient en cours. Tous sont suspectés
00:33:49d'avoir participé à la préparation,
00:33:51à l'exécution de l'évasion
00:33:53mais également d'avoir favorisé la dissimulation
00:33:55du fugitif Mohamed Hamra.
00:33:57Alors ces suspects, qui sont-ils
00:33:59et où étaient-ils ? En France, d'abord,
00:34:01le plus gros des interpellations
00:34:03s'est fait en région normande.
00:34:05C'est là-bas qu'il y a eu une dizaine d'interpellations.
00:34:07Pourquoi la Normandie ?
00:34:09Parce qu'Hamra est originaire de Rouen
00:34:11et il a grandi et a géré un trafic de drogue
00:34:13juste à côté à Evreux.
00:34:15C'est là qu'il aurait gardé de nombreuses connexions.
00:34:17Justement, ce sont dans ces deux villes,
00:34:19Rouen et Evreux, qu'il y a eu ces dizaines
00:34:21d'interpellations. On parle aussi de la ville
00:34:23du Havre. Là-bas, ce sont des armes
00:34:25qui ont été trouvées lors des perquisitions.
00:34:27Concernant les arrestations à l'étranger,
00:34:29il y a évidemment la Roumanie, où a eu lieu
00:34:31l'interpellation de Mohamed Hamra
00:34:33samedi, le 22 février dernier.
00:34:35Il y a ensuite l'Espagne.
00:34:37Il y a eu au moins une personne interpellée là-bas.
00:34:39Il pourrait s'agir de la cible
00:34:41très prioritaire, à savoir le tireur
00:34:43qui a abattu les deux agents
00:34:45pénitentiaires, au Maroc,
00:34:47cette fois. Là-bas, au moins deux personnes
00:34:49ont été interpellées à Marrakech
00:34:51et les identités des gardes à vue
00:34:53ont seulement filtré dans les médias marocains.
00:34:55Il s'agirait de Alain G,
00:34:57né à Evreux en 97, il a donc
00:34:5928 ans, et d'Albinou D,
00:35:01né en 87 à Elbeuf, près de Rouen,
00:35:0338 ans. Ils faisaient
00:35:05tous les deux l'objet d'une notice rouge
00:35:07d'interpol. D'autres interpellations
00:35:09ont eu lieu, notamment aux Pays-Bas
00:35:11et en Thaïlande. Alors,
00:35:13selon nos informations, toutes ces personnes
00:35:15interpellées à l'étranger ne sont pas encore
00:35:17en garde à vue dans la procédure
00:35:19française. Il faut d'abord qu'elles soient
00:35:21remises ou extradées jusqu'à
00:35:23la France. Donc ça fait beaucoup plus
00:35:25que les 25
00:35:27gardes à vue auxquels
00:35:29on a procédé initialement. Ils font partie de ces
00:35:3125 et d'autres interpellations qui n'ont pas
00:35:33été communiquées par la France. Il y a aussi
00:35:35une expression, enfin un terme qu'on a
00:35:37retenu ces dernières heures. On a beaucoup parlé de la
00:35:39Black Mafia Family
00:35:41qui est en lien avec cette histoire. Qu'est-ce
00:35:43que c'est au juste, la Black Mafia Family ?
00:35:45Oui, alors c'est le procureur de la République
00:35:47de Paris, l'Orbecchio, qui nous l'a confirmé.
00:35:49Un certain nombre de ces suspects
00:35:51appartiendraient à la BMF,
00:35:53la Black Mafia Family.
00:35:55Black Mafia Family, c'est une organisation
00:35:57criminelle basée en Normandie
00:35:59mais qui passerait aussi par les Îles Lignes
00:36:01pour aller jusqu'à Marseille. Cette
00:36:03organisation criminelle est liée
00:36:05au trafic de stupéfiants et elle
00:36:07pourrait aussi avoir un lien avec le service
00:36:09de sécurité de certains rappeurs.
00:36:11Une piste qui est en train de creuser
00:36:13justement les enquêteurs.
00:36:15Merci beaucoup. Je pense que ça va nous donner une bonne base
00:36:17pour en parler. Albert Zenou,
00:36:19on part avec Mohamed Amra
00:36:21de quelqu'un qui certes avait
00:36:23un gros casier mais on pensait que c'était
00:36:25un petit malfrat comme il y en a tant en France
00:36:27et on arrive à déceler,
00:36:29à débusquer un système entier
00:36:31de grands banditismes avec des ramifications
00:36:33jusqu'en Thaïlande et partout dans le monde.
00:36:35Quand on creuse un peu,
00:36:37il y en a combien de Mohamed Amra en France aujourd'hui ?
00:36:39C'est ça qui est étourdissant.
00:36:41Ce qui est étonnant, c'est
00:36:43cette internationalisation
00:36:45du trafic de drogue, ça on le savait
00:36:47puisque par essence le trafic de drogue est
00:36:49international, mais de la
00:36:51délinquance et ce qu'on pensait
00:36:53être effectivement
00:36:55un gros dealer
00:36:57spécialisé dans la région normande
00:36:59donc jamais on n'aurait pas pensé
00:37:01qu'il puisse avoir
00:37:03des ramifications en Espagne,
00:37:05au Maroc, en Thaïlande
00:37:07et peut-être ailleurs jusqu'en Roumanie.
00:37:09C'est sidérant
00:37:11d'avoir
00:37:13cette internationalisation
00:37:15du trafic, ce qui rend la lutte
00:37:17contre le narcotrafic encore plus
00:37:19difficile et encore plus prioritaire
00:37:21à mener puisque
00:37:23ce qu'a fait
00:37:25Mohamed Amra, mais il y en a d'autres,
00:37:27ils continuent à le faire et ça c'est
00:37:29très dangereux pour la
00:37:31démocratie, pour tous les pays
00:37:33quels qu'ils soient, y compris
00:37:35les pays producteurs, ça
00:37:37gangrène toutes les économies.
00:37:39Et je précise que je crois qu'il a fallu
00:37:41pas moins de 300 enquêteurs sur ce
00:37:43seul dossier, donc si vous devez
00:37:45reproduire ça à loisir
00:37:47pour tous les mafians...
00:37:49Avec une violence dingue, on voit qu'il y a deux
00:37:51surveillants pénitentiaires qui ont perdu la vie.
00:37:53Est-ce que ça vous inspire cette affaire ? Et la Black Mafia
00:37:55famille, vous connaissiez vous ? Pas du tout.
00:37:57Je pense qu'on apprend tous
00:37:59les appellations de ces groupes de
00:38:01narcotrafiquants organisés de manière
00:38:03très clanique
00:38:05et qui ont des connexions, des interconnexions
00:38:07entre eux parce que
00:38:09ils font leur business
00:38:11j'ai envie de dire, donc là où
00:38:13ils émergent et avec une dimension
00:38:15effectivement internationale, moi je voudrais profiter
00:38:17quand même pour saluer le travail des
00:38:19policiers, des enquêteurs, c'est un travail de
00:38:21compromis, c'est un travail de précision
00:38:23et on se demandait
00:38:25moi, Madame Ra,
00:38:27où il était ? Est-ce que c'était vraiment une
00:38:29évasion ? Est-ce que c'était une évasion
00:38:31pour le tuer ?
00:38:33Il y a eu énormément
00:38:35de fabulations
00:38:37autour, les policiers ils ont travaillé
00:38:39dans l'ombre et aujourd'hui
00:38:41on a mis la main dessus, il est arrêté, il y a des
00:38:43perquisitions, il y a des gardes à vue
00:38:45et il y a des meurtriers certainement
00:38:47qui seront enfermés et je pense à ces familles
00:38:49qui n'ont pas pu faire
00:38:51leur deuil et qui se disaient, est-ce qu'à un moment
00:38:53donné, on va vraiment
00:38:55la justice va sauver notre honneur
00:38:57et pour vous Interpol,
00:38:59c'est important de saluer le travail des policiers
00:39:01et qui ont
00:39:03vraiment éprouvé
00:39:05enfin dont la valeur est éprouvée
00:39:07merci beaucoup Nicolas pour vos
00:39:09bons tirs d'avoir été avec nous cet après-midi
00:39:11et Albert Zenou, je crois que vous restez en deuxième heure
00:39:13allez, vous allez jouer les prolongations
00:39:15à bientôt carré misère les biches
00:39:17On va tout de suite, l'heure des livres, je vous confie au bonsoir
00:39:19d'Anne Fulda et on se retrouve avec Audrey pour le journal
00:39:21n'allez pas trop loin
00:39:25Donc voici, il est 15h
00:39:27c'est l'heure du journal d'Audrey Bertheau
00:39:29Rebonjour chère Audrey, c'est le clap de fin
00:39:31déjà pour C8 et NRJ12
00:39:33puisque je vous le rappelle, les deux chaînes
00:39:35vont s'éteindre demain soir à 23h59
00:39:37précisément, lancé le
00:39:3931 mars 2005, les deux chaînes
00:39:41allaient fêter leur 20 ans le mois prochain
00:39:43ce soir pour la dernière de Touche pas à mon poste
00:39:45Cyril Hanouna doit annoncer
00:39:47ses projets, où ira l'animateur
00:39:49sur ses stars, sur M6
00:39:51et bien ce sera ce soir
00:39:53qu'on aura la réponse
00:39:55en attendant, écoutez, Cyril Hanouna, il était l'invité
00:39:57de Jean-Marc Morandine
00:39:59La colère, elle est passée
00:40:01maintenant, on est tourné
00:40:03vers l'avenir et on est tourné d'abord vers ce soir
00:40:05pour proposer la meilleure émission possible
00:40:07aux téléspectateurs, après
00:40:09je vais vous dire moi
00:40:11j'oublie rien et vous savez
00:40:13et je pense que cette décision
00:40:15aura beaucoup plus
00:40:17d'impact que ce que peuvent penser
00:40:19les hauts dirigeants
00:40:21de ce pays
00:40:23et je suis persuadé que les français s'en souviendront
00:40:25en 2027. Le reste
00:40:27de l'actualité à présent avec ces quatre corps
00:40:29d'otages qui ont été rendus à Israël dans le courant
00:40:31de la nuit. Parmi ces corps, celui de
00:40:33l'otage franco-israélien Oadiah Halomi
00:40:35la France a perdu 50
00:40:37de ses enfants dans l'infamie du 7 octobre
00:40:39la barbarie du Hamas doit prendre fin
00:40:41a écrit Emmanuel Macron sur ses réseaux sociaux
00:40:43en échange Israël a
00:40:45libéré plus de 600 prisonniers palestiniens
00:40:47un peu plus tôt hier soir
00:40:49l'heure était de recueillement pour la famille
00:40:51Bibas au Trocadéro
00:40:53un rassemblement a eu lieu
00:40:55Laurence Ellarié et Célia Judas étaient sur place
00:40:59Vêtues de noir et d'orange
00:41:01couleur devenue le symbole de la famille
00:41:03Bibas, ils étaient des
00:41:05centaines réunies hier soir en leur
00:41:07mémoire. Ce rassemblement silencieux
00:41:09a été ponctué de prières
00:41:11d'une minute de silence et de chants
00:41:13dont l'hymne national d'Israël
00:41:15et la marseillaise
00:41:23Bien sûr que c'était important d'avoir chanté la marseillaise
00:41:25et la tchikva aussi. On est français
00:41:27mais on est aussi juif
00:41:29Au milieu de la foule, plusieurs
00:41:31personnalités politiques et religieuses
00:41:33ont pris part à ce moment de recueillement
00:41:35C'est
00:41:37primordial pour justement
00:41:39défendre nos valeurs
00:41:41contre
00:41:43l'idéologie qui nous fait la guerre
00:41:45là-bas en Israël et ici en France
00:41:47Aujourd'hui on est là pour dire que
00:41:49la famille Bibas ne sont pas seuls, le peuple israélien
00:41:51n'est pas seul. Hier à Paris, l'hôtel
00:41:53de ville ainsi que l'Assemblée nationale
00:41:55se sont illuminés en orange
00:41:57pour rendre hommage à la famille Bibas
00:41:59Chiri, Ariel et Kfir
00:42:01ont également été élevés au rang
00:42:03de citoyens d'honneur de la
00:42:05ville de Paris
00:42:07Et cette réaction en lien avec l'actualité
00:42:09le Hamas a une action légitime du point de vue
00:42:11du droit international. Ce sont les mots de Rima Hassan
00:42:13Elle était en interview ce matin
00:42:15au lendemain on le rappelle des funérailles de cette famille Bibas
00:42:17Pour elle, Chiri, Kfir et
00:42:19Ariel Bibas n'ont pas été
00:42:21assassinés par l'organisation terroriste
00:42:23L'eurodéputé qui s'est également
00:42:25offusqué de l'hommage de l'Assemblée nationale
00:42:27pour la famille Bibas
00:42:29David Lissnard
00:42:31président LR de l'association des maires
00:42:33de France a également effectué
00:42:35un signalement au parquet
00:42:37Ainsi d'ailleurs que Bruno Retailleau
00:42:39qui lui signale à la Procureur de la République
00:42:41ses propos relevants de l'apologie du terrorisme
00:42:43ça fera l'objet de notre débat
00:42:45à suivre, bien sûr, Médine Emouch
00:42:47lui est jugée depuis le 17 février dernier à Paris
00:42:49Le tueur du musée juif de Bruxelles
00:42:51est jugé pour avoir détenu prisonnier
00:42:534 journalistes français pour le compte du groupe
00:42:55Etat islamique en Syrie en 2013
00:42:57Aujourd'hui c'est
00:42:59Médine Emouch qui a été interrogée, je vous propose
00:43:01d'écouter son avocat
00:43:03Ce matin Médine Emouch a été bavard
00:43:05ça fait plus de 10 ans
00:43:07qu'il n'avait pas dit un mot
00:43:09au moindre juge d'instruction
00:43:11au moindre policier
00:43:13j'ai passé des années à le travailler au corps
00:43:15pour le convaincre de parler
00:43:17et maintenant la machine est lancée
00:43:19et on ne l'arrête plus
00:43:21il a expliqué qu'il n'avait jamais été affecté
00:43:23qu'à des unités combattantes et à rien d'autre
00:43:25en raison des compétences
00:43:27en réalité c'est ce qu'on a compris
00:43:29c'est les militaires qui étaient les siennes
00:43:31niant une nouvelle fois avoir été le jolier
00:43:33des otages qui prétendent le contraire
00:43:3520 ans qu'on le surnomme
00:43:37le roi de la belle
00:43:39le braqueur multirécidiviste Antonio Ferrara
00:43:41a donc été interpellé en Belgique
00:43:43ces dernières heures
00:43:45et il est surnommé le roi de la belle
00:43:47pour s'être évadé à deux reprises de prison
00:43:49Antonio Ferrara avait été libéré en juillet
00:43:512022 de la prison de Réau en Seine et Marne
00:43:53après avoir fini de purger sa peine
00:43:55Célia Barotte du service
00:43:57de justice de CNew
00:43:59Célia que sait-on de cette interpellation
00:44:01en Belgique ?
00:44:03Une interpellation en Belgique
00:44:05dans une enquête française menée par la juridiction
00:44:07interrégionale spécialisée de Paris
00:44:09le parquet de Paris qui doit
00:44:11communiquer cet après-midi pour nous donner
00:44:13plusieurs précisions sur cette interpellation
00:44:15sur la présence
00:44:17d'Antonio Ferrara en Belgique
00:44:19connaître aussi s'il y a eu d'autres interpellations
00:44:21était-il accompagné seul
00:44:23lors de cette interpellation
00:44:25Antonio Ferrara
00:44:27a été libéré en juillet 2022
00:44:29il a été condamné pour débraquage
00:44:31une tentative de meurtre ainsi que pour
00:44:33deux de ses évasions
00:44:35il a en revanche été acquitté dans trois affaires de braquage
00:44:37de fourgon blindé en 2009 et d'un bureau
00:44:39de poste en 2012
00:44:41le 12 mars 2003 il s'était évadé
00:44:43de la prison de Fresnes avec l'aide de complices
00:44:45déguisés en policiers qui avaient attaqué
00:44:47l'établissement au lance-roquettes
00:44:49il sera repris quatre mois plus tard, vous le voyez sur
00:44:51cette image. Merci beaucoup
00:44:53d'avoir rafraîchi la mémoire
00:44:55on passe au sport tout de suite et sans transition
00:45:07Et on va parler de Liverpool
00:45:09le prochain adversaire du PSG en huitième de finale
00:45:11de la Ligue des Champions est en grande forme
00:45:13actuellement premier du championnat anglais
00:45:15les Reds ont pourtant les yeux rivés
00:45:17vers le match face à Paris
00:45:19un adversaire pris au sérieux par le leader
00:45:21de la première Ligue, les informations de Robin Poel
00:45:27Liverpool a peut-être assommé la première Ligue
00:45:29vainqueur contre Newcastle
00:45:31les Reds comptent 13 points d'avance
00:45:33sur leur poursuivant
00:45:45confortablement installé au sommet du classement
00:45:47Liverpool ne regarde pas encore vers le titre
00:45:49pour autant, mais plutôt vers un autre défi
00:46:01Le club anglais, l'un des meilleurs en Europe
00:46:03actuellement, prend très au sérieux
00:46:05son futur adversaire en huitième de finale
00:46:07de Ligue des Champions
00:46:19Mais pas de quoi perturber la sérénité d'une équipe
00:46:21qui n'a perdu que quatre fois en 43 matchs disputés
00:46:23cette saison
00:46:43Eliminé de la cup et donc au repos ce week-end
00:46:45Liverpool a sept jours pour se préparer
00:46:47avant son déplacement au Parc des Princes
00:46:49mercredi prochain
00:47:17La question du jour qui vous est posée
00:47:19à travers ce QR code que vous voyez s'afficher à l'écran
00:47:21aujourd'hui il s'apporte sur l'Algérie
00:47:23faut-il remettre en cause les accords de 68
00:47:25qui comprennent notamment le regroupement familial
00:47:27tous à vos téléphones
00:47:29vous pouvez scanner ce code, enregistrer vos réactions
00:47:31sur 10, 15 secondes
00:47:33et puis on en extraira quelques-unes qu'on diffusera
00:47:35avant la fin de l'émission. Voilà, je vous laisse
00:47:37le temps de quelques secondes n'allait pas trop loin
00:47:39et on se retrouve pour le débat tout de suite
00:47:43Donc voici pour le débat de 15 heures
00:47:45avec nos certains invités qui sont restés
00:47:47ainsi Albert Zenou
00:47:49service politique du Figaro
00:47:51merci Albert d'être là
00:47:53Nicolas Pouvremonti, je rappelle que vous dirigez
00:47:55l'Observatoire de l'Immigration et de la Démographie
00:47:57et on accueille sur ce plateau
00:47:59Rina Bassiste, bonjour Rina
00:48:01vous êtes correspondante pour la radio israélienne à Paris
00:48:03merci pour votre présence
00:48:05et Karim Maloumé là également, bonjour, bienvenue
00:48:07directeur de la rédaction de
00:48:09Rupture, alors on va parler
00:48:11de Rima Hassan, Rima Hassan chaque jour
00:48:13vous le savez elle va un peu plus loin
00:48:15dans la justification des
00:48:17actes du Hamas, alors non content de remettre
00:48:19totalement en question la version
00:48:21pourtant confirmée par les médecins légistes
00:48:23de la mort des enfants Bibas
00:48:25et au lendemain à peine
00:48:27de leurs obsèques, c'est-à-dire qu'elle n'a même pas
00:48:29respecté la période de deuil
00:48:31elle va jusqu'à justifier
00:48:33le 7 octobre dans cette interview
00:48:35matinale, écoutez bien
00:48:37Parlons des enfants
00:48:39Bibas, seraient-ils morts
00:48:41s'ils n'avaient pas été enlevés
00:48:43et séparés de leurs parents ? Est-ce qu'ils seraient
00:48:45morts ? Bien sûr que non, mais de la même
00:48:47manière que... Qui est responsable ?
00:48:49Mais alors attendez, de la même manière que
00:48:51les 18 000 enfants palestiniens
00:48:53ne seraient pas morts si on n'avait pas un régime d'occupation
00:48:55de colonisation imposé par le régime israélien
00:48:57Je ne vous parle pas des 18 000 enfants palestiniens
00:48:59Evidemment, tout le monde déplore
00:49:01C'est un peu la raison de ma présence
00:49:03Mais Rima Hassan, évidemment que tout le monde déplore
00:49:05leur mort, je vous pose simplement une question
00:49:07Est-ce que les enfants Bibas seraient morts
00:49:09s'ils n'avaient pas été enlevés
00:49:11et séparés de leurs parents ?
00:49:13Laissez-moi poursuivre sur une question
00:49:15en réponse à celle-là
00:49:17Est-ce qu'il y aurait eu le Hamas
00:49:19et les attaques notamment du 7, si on n'avait pas
00:49:21une occupation illégale et un blocus
00:49:23illégal imposé à la bande de Gaza
00:49:25depuis des décennies ?
00:49:27Ça s'appelle une justification
00:49:29Aurélienne Abassiste
00:49:31Est-ce qu'il y aurait eu, s'il n'y avait pas la colonisation
00:49:33Elle explique l'attaque du
00:49:357 octobre par tout ce qui précède
00:49:37donc en fait, d'une certaine manière, elle le justifie
00:49:39ni plus ni moins
00:49:41Oui, elle donne un contexte, c'est terrible
00:49:43parce qu'hier en Israël
00:49:45si je peux dire comme une Israélienne
00:49:47la terre a tremblé
00:49:49vraiment, cet funérail
00:49:51de la famille Bibas, ça ressemblait
00:49:53à tous les Israéliens, tout le monde était dehors
00:49:55en train d'accompagner
00:49:57en fait cet
00:49:59ce corps
00:50:01de pouilles, de Chiré, d'Ariel
00:50:03et de Kfir, un moment absolument
00:50:05affreux, extrêmement
00:50:07douloureux, et quand on pense
00:50:09à la cruauté humaine en fait
00:50:11entre l'imaginaire
00:50:13et la réalité, qui peut inventer
00:50:15une telle
00:50:17histoire de souffrance comme la famille Bibas
00:50:19avec les deux enfants
00:50:21enlevés avec leur mère
00:50:23après assassinés
00:50:25comme ça, par les gens
00:50:27de Hamas, leur père
00:50:29qui reste presque 500 jours
00:50:31dans les tunnels, sans manger
00:50:33être torturé en permanence
00:50:35sans savoir si sa famille est vivante ou morte
00:50:37après toute cette histoire
00:50:39du corps de Chiré Bibas
00:50:41qui n'était pas transféré
00:50:43en Israël, ils ont envoyé quelqu'un d'autre
00:50:45un autre corps, je veux dire
00:50:47Rima Hassan, là
00:50:49quand elle s'attaque
00:50:51à cette histoire-là, c'est difficile
00:50:53à comprendre
00:50:55qu'est-ce qu'elle cherche en fait à démontrer
00:50:57parce qu'il s'agit d'une telle cruauté
00:50:59Alors, un autre extrait, pour qu'on prenne vraiment toute la mesure
00:51:01ce matin, et je viens vers vous Karim
00:51:03ça continue ensuite, elle dit
00:51:05oui le Hamas est terroriste mais la lutte armée
00:51:07elle est légitime et elle s'appuie
00:51:09en plus sur le droit international
00:51:11écoutez cet extrait
00:51:13Hamas est un mouvement
00:51:15religieux initialement, qui s'est structuré
00:51:17en groupe politique
00:51:19qui a été élu et ensuite
00:51:21qui a développé une branche armée
00:51:23c'est ça le Hamas, le mode d'opératoire du Hamas
00:51:25est un mode d'opératoire terroriste
00:51:27comme ça a été le cas du FLN
00:51:29de
00:51:31du parti de Mandela
00:51:33vous avez dans les mouvements décoloniaux
00:51:35très souvent, malheureusement
00:51:37eu des attaques
00:51:39de ce type
00:51:41c'est une continuité si vous voulez
00:51:43il y a un continuum historique sur ce type de procédés
00:51:45le Hamas a une action légitime
00:51:47si on se réfère aux résolutions des Nations Unies
00:51:49par contre, laissez-moi terminer
00:51:51ce n'est pas parce que
00:51:53les résolutions des Nations Unies sont extrêmement
00:51:55claires sur le droit des peuples
00:51:57à se décoloniser, à avoir recours à la lutte armée
00:51:59que les procédés de la lutte armée
00:52:01justifient tout
00:52:03c'est-à-dire que ce droit
00:52:05est parfaitement encadré en droit international
00:52:07le droit à résister contre une occupation étrangère
00:52:09il est parfaitement encadré
00:52:11alors vous voyez c'est subtil parce qu'elle dit
00:52:13ok ça ne justifie pas tout, pourtant
00:52:15Karim Malhoul, elle ne les a pas dénoncés en temps voulu
00:52:17ces attaques du 7 octobre
00:52:19effectivement elle ne les a pas dénoncées
00:52:21avant je veux revenir sur la famille Bebas
00:52:23pour moi ça représente un peu la terreur
00:52:25la sauvagerie des
00:52:27islamistes en Palestine, cette sauvagerie
00:52:29est alimentée, dirigée par
00:52:31l'Oamas et le djihad islamique
00:52:33pour Raymond Hassan, cet antisémite notoire
00:52:35considère le droit international
00:52:37permet de violer des petites filles, des femmes
00:52:39et d'éganger des enfants
00:52:41le 7 octobre, c'est un crime contre l'humanité
00:52:43c'est un crime qui a été perpétré
00:52:45c'est le plus grand crime qui a été
00:52:47réalisé après la Shoah
00:52:49avec les nazis
00:52:51pour cet antisémite, il considère
00:52:53que cette organisation
00:52:55criminelle, c'est une organisation
00:52:57de résistance
00:52:59elle est libre
00:53:01de violer, elle est libre d'attaquer
00:53:03je pense qu'elle
00:53:05fait l'apologie du terrorisme
00:53:07c'est une honte pour nous quelque part
00:53:09pourquoi ? parce qu'il est député européen
00:53:11Raymond Hassan, il est la représentante
00:53:13du Oamas au parlement européen
00:53:15Raymond Hassan, cet antisémite notoire
00:53:17est représentant du Oamas en France
00:53:19aujourd'hui, la France Insoumise
00:53:21Monsieur Mélenchon qui a théorisé
00:53:23qu'il faut tout conflictualiser, il a trouvé
00:53:25une personne, Raymond Hassan, de tout conflictualiser
00:53:27de transférer le conflit
00:53:29de Proche-Orient
00:53:31et pour terminer sur le sujet, je pense
00:53:33aujourd'hui, on voit le vrai visage
00:53:35de l'islamisme
00:53:37à Gaza, mais c'est le vrai visage
00:53:39partout, là où il y a l'islamisme
00:53:41en Algérie, c'est plus de 300 000 morts
00:53:43là où il y a l'islamisme, il y a la mort
00:53:45là où il y a l'islamisme, il y a la haine des juifs
00:53:47il faut le dire, Raymond Hassan
00:53:49représente ces islamistes
00:53:51donc il représente la terreur
00:53:53Alors, beaucoup de levées de boucliers dans le monde politique
00:53:55je vous propose d'écouter Priska Tevno
00:53:57qui était au salon de l'agriculture et qui a
00:53:59vivement réagi aussi à cette interview
00:54:01et puis vous verrez, il y a des réactions et des signalements
00:54:03auprès de la justice, on en parle juste après
00:54:05Ne pas laisser
00:54:07faire Raymond Hassan
00:54:09elle a aujourd'hui une capacité
00:54:11à venir en permanence nous expliquer
00:54:13qu'elle dénigre la France
00:54:15qu'elle bouscule nos institutions
00:54:17voire même qu'elle les menace
00:54:19et qu'elle porte atteinte aux valeurs que nous sommes
00:54:21en tant que françaises et français
00:54:23et c'est un vrai danger, c'est un vrai danger à double niveau
00:54:25parce qu'elle est clairement
00:54:27toujours du côté des ennemis de la France
00:54:29et de deux, parce qu'elle porte l'écharpe tricolore
00:54:31au parlement européen
00:54:33et donc nous ne devons plus laisser faire
00:54:35nous devons réagir à chacune de ces insultes
00:54:37à chacune de ces menaces, parce que oui, il s'agit de menaces
00:54:39ce matin, quand elle était au micro d'un de vos confrères
00:54:41elle nous a quand même à nouveau
00:54:43expliqué que le Hamas était un groupe
00:54:45d'actions légitimes
00:54:47qui avait des actions légitimes, alors qu'aujourd'hui
00:54:49nous venons d'avoir l'officialisation
00:54:51qu'un de nos compatriotes
00:54:53est mort.
00:54:55Et les réponses officielles, elles n'ont pas tardé à fuser
00:54:57regardez Bruno Retailleau
00:54:59il l'a dit via un tweet, il a fait un signalement
00:55:01à la procureure de la République de Paris
00:55:03pour des propos qui relèvent, dit-il, de
00:55:05l'apologie du terrorisme
00:55:07avant lui d'ailleurs, je le rappelle Albert Zénou
00:55:09David Lysnard avait tweeté en disant
00:55:11que lui-même avait fait un signalement
00:55:13de son parquet, donc ça va être porté maintenant
00:55:15devant les tribunaux tout ça.
00:55:17Oui, parce qu'au-delà des contre-vérités
00:55:19que Rima Hassan véhicule
00:55:21à chacune de ses interventions
00:55:23en rappelant les 18 000 morts, enfants
00:55:25chaque mort, chaque enfant qui meurt
00:55:27est une atrocité
00:55:29donc 18 000, je ne sais pas d'où il tire ce chiffre
00:55:31souvent c'est totalement exagéré
00:55:33mais bon, quoi qu'il arrive, c'est regrettable
00:55:35mais au-delà
00:55:37de ces contre-vérités
00:55:39et cette horreur et cette position
00:55:41de toujours
00:55:43pas seulement conflictualiser
00:55:45mais donner
00:55:47à l'ensemble
00:55:49d'une certaine population
00:55:51des arguments pour aller sur un terrain
00:55:53antisémite, anti-israélien
00:55:55anti-républicain
00:55:57et je trouve que ça c'est terrible
00:55:59et ce qui est d'autant plus regrettable
00:56:01c'est que jamais
00:56:03une partie de la gauche
00:56:05notamment les LFI, ne dénonceront
00:56:07jamais les propos de Rima Hassan
00:56:09parce que que ce soit David Lissnard ou Bruno Rotaillot
00:56:11une partie de la droite
00:56:13va s'élever contre
00:56:15ces propos, mais la gauche
00:56:17et notamment LFI ne s'élèveront pas
00:56:19et ça c'est terrible
00:56:21ils disent la même chose aussi
00:56:23l'armée c'est une organisation de résistance
00:56:25c'est ce que dit la majorité des députés
00:56:27on a eu des députés nationaux
00:56:29qui l'ont dit le 8 ou le 9 octobre
00:56:31donc elle dit la même chose
00:56:33que son chef, que des députés
00:56:35il y a encore une partie
00:56:37de la gauche qui soutiennent
00:56:39Rima Hassan dans ses propos là
00:56:41et voire qui reprennent ses arguments
00:56:43j'aimerais juste qu'on revienne à cet aller-retour
00:56:45express qu'elle a effectué à l'aéroport
00:56:47Ben Gurion, où elle a été évidemment refoulée
00:56:49du territoire israélien
00:56:51on sait pourquoi cette
00:56:53provocation, elle a essayé de se greffer dans une
00:56:55délégation européenne
00:56:57mais qu'est-ce qu'elle venait faire en Israël
00:56:59Rina ?
00:57:01je crois que le timing n'était pas
00:57:03par hasard, parce que c'était exactement le même jour
00:57:05même les mêmes heures quand elle est arrivée en Israël
00:57:07quand le ministre des affaires étrangères
00:57:09israélien Guy Donsart était
00:57:11à Bruxelles pour justement
00:57:13discuter la région
00:57:15Gaza, le Liban
00:57:17tout ça, avec les
00:57:19autorités européennes, avec les ministres
00:57:21européennes, donc là je pense pour elle
00:57:23c'était justement le moment d'y aller
00:57:25le moment de créer une provocation
00:57:27je suis
00:57:29convaincue qu'elle ne se doutait pas
00:57:31qu'elle n'aurait pas le droit d'entrer
00:57:33elle considère, Réma Hassan
00:57:35que l'Israël est un état génocidaire
00:57:37vous imaginez un résistant français
00:57:39pendant la deuxième guerre mondiale, va aller voyager
00:57:41et aller à Berlin à l'époque des nazis
00:57:43donc il y a quelque chose qui ne va pas dans sa tête
00:57:45en fait il a un niveau
00:57:47culturel, le niveau politique
00:57:49de Réma Hassan, c'est le niveau
00:57:51zéro, celui de la mer, il remonte, l'Israël
00:57:53ne remonte jamais, donc elle est toujours
00:57:55dans l'outrance, a développé
00:57:57cette propagande
00:57:59pour nous tenir, pour nous dire que
00:58:01la démocratie en Israël
00:58:03si c'est un génocide
00:58:05par contre elle va y aller, rentrer
00:58:07en Israël, j'ai jamais vu
00:58:09un état génocidaire recevoir
00:58:11une personne comme ça, c'est une folie
00:58:13il y a quelque chose de contradictoire en effet dans son comportement
00:58:15un dernier mot si vous voulez
00:58:17oui juste un petit truc, quand elle parle
00:58:19d'une organisation
00:58:21avec un mode opératoire de terrorisme
00:58:23et pas une organisation terroriste
00:58:25or le lien européen et la France reconnait
00:58:27Hamas comme une organisation terroriste
00:58:29en fait on n'a pas besoin
00:58:31de demander les israéliens après le 7 octobre
00:58:33demander les gens de Fatah
00:58:35demander l'autorité palestinienne
00:58:37ce qui s'est passé en 2006
00:58:39quand Hamas est entré au pouvoir
00:58:41ils ont jeté les gens de Fatah
00:58:43en haut des immeubles
00:58:45demander les gazoïdes, leur sort
00:58:47maintenant, justement avec Hamas
00:58:49donc je pense que c'est pas seulement
00:58:51les israéliens qui disent qu'il s'agit d'une organisation
00:58:53terroriste, je crois que la plupart
00:58:55des palestiniens pensent aussi pareil
00:58:57bon, j'aimerais qu'on avance un petit peu
00:58:59parce qu'il nous reste un quart d'heure d'émission
00:59:01et on a beaucoup de thèmes à vous soumettre cet après midi
00:59:03faut-il réexaminer
00:59:05les accords de 68, c'est l'expression qui a été
00:59:07employée, vous le savez, par le premier
00:59:09ministre hier au sortir de ce fameux comité
00:59:11interministériel, la France
00:59:13veut donc donner
00:59:15un délai de 4 à 6 semaines à l'Algérie
00:59:17pour revoir de son côté ce qu'elle pourrait
00:59:19améliorer en la matière
00:59:21de reprise de ses ressortissants
00:59:23je vous propose d'écouter le premier ministre et puis on verra aussi
00:59:25le rendu de vos interventions tout à l'heure
00:59:27à travers notre QR code
00:59:29La France
00:59:31va demander
00:59:33au gouvernement algérien
00:59:35que soit réexaminée
00:59:37la totalité des accords
00:59:39et la manière dont ces accords sont
00:59:41exécutés. Nous allons
00:59:43faire cette démarche en donnant
00:59:45un mois
00:59:496 semaines pour que
00:59:51nous puissions les réexaminer
00:59:53Donc, on vous pose la question
00:59:55depuis le début de l'après-midi, vous êtes très nombreux
00:59:57d'ailleurs, on me dit, à nous avoir
00:59:59répondu, alors il a fallu faire quelques choix
01:00:01peut-être que vous allez vous entendre et vous
01:00:03découvrir à l'écran
01:00:05Effectivement, il faut tout couper
01:00:07au niveau des relations avec les Algériens
01:00:09il n'y a pas de raison, ils ne nous font pas de cadeaux
01:00:11je ne vois pas pourquoi on leur en ferait
01:00:13Je pense qu'il faut remettre en cause
01:00:15le regroupement familial
01:00:17pour les résidents, mais pas pour
01:00:19les citoyens français, donc les citoyens français
01:00:21ne peuvent pas être
01:00:23impactés par ces mesures-là
01:00:25en tant que citoyens français
01:00:27par contre, pour les Algériens
01:00:29qui sont résidents, oui
01:00:31Bien sûr qu'il faut remettre en cause le regroupement
01:00:33familial, on est étouffés
01:00:35à une époque, ça passait
01:00:37maintenant, ça ne passe plus, donc là, il faut arrêter
01:00:39c'est un peu trop facile, le regroupement
01:00:41familial, les aides sociales, tout
01:00:43donc, non, il faut arrêter
01:00:45c'est pas possible
01:00:47et on aurait dû faire ça
01:00:49déjà depuis très longtemps
01:00:51il y a tellement de laxisme aujourd'hui gouvernemental
01:00:53que c'est la porte ouverte à tout
01:00:55Je suis favorable à ce qu'on arrête le regroupement
01:00:57familial, parce qu'il n'y a aucune réciprocité
01:00:59et contrairement à Karim Zéribi
01:01:01moi je ne peux pas entreprendre
01:01:03en Algérie, j'aimerais beaucoup, il paraît que c'est
01:01:05un très beau pays, mais aucune
01:01:07réciprocité, donc
01:01:09la réciprocité
01:01:11les dirigeants politiques devraient y penser
01:01:13la réciprocité
01:01:15ça c'est la réponse à Karim Zéribi qui était avec nous
01:01:17un petit peu plus tôt pour ceux qui nous rejoignent maintenant
01:01:19à l'antenne, il était avec nous pour la première
01:01:21d'émission, donc ce monsieur nous a regardés
01:01:23depuis le début, Nicolas Pouvomonti, vous faites un peu office
01:01:25de référence sur ces questions, vous connaissez
01:01:27parfaitement la nature
01:01:29le texte qui régit ces accords de 68
01:01:31dont on dit qu'ils ont été revus
01:01:33quand même au fil des années, alors ça veut dire quoi
01:01:35réexaminer, si on reprend le terme quand même
01:01:37de François Bayrou, est-ce que ça veut dire
01:01:39parce que c'est un accord bilatéral
01:01:41donc chacun doit faire des propositions
01:01:43comment ça va se passer ? C'est toute l'ambiguïté de la formulation
01:01:45du premier ministre, c'est-à-dire qu'il y a eu effectivement
01:01:47depuis 68, 3 avenants à cet accord
01:01:49en 85, en 94 et en 2001
01:01:51le dernier, néanmoins par définition
01:01:53pour modifier une convention entre deux parties
01:01:55il faut que les deux parties soient d'accord pour négocier
01:01:57il ne me semble pas qu'aujourd'hui le gouvernement algérien
01:01:59soit dans une optique de renégociation sur quelques
01:02:01sujets que ce soit, et en particulier pas sur
01:02:03cet accord, donc la perspective
01:02:05qui s'ouvre c'est celle d'une éventuelle dénonciation
01:02:07unilatérale par la France de ce traité, ce qui se fait
01:02:09en droit international, un pays sérieux
01:02:11quand il signe un traité le respect, mais quand il souhaite
01:02:13le dénoncer il peut le faire aussi de manière libre
01:02:15Donc si je vous comprends bien, si dans 6 semaines les Algériens n'ont pas dit
01:02:17ok, sur la liste des 30 non sensibles
01:02:19on s'engage à
01:02:21les reprendre et puis on vous fait
01:02:23ceci comme proposition sur
01:02:25les accords de 68, la France peut décider
01:02:27de facto de revoir des provisions
01:02:29de cet accord elle-même ? La France peut le faire tout à fait
01:02:31la question qui se pose est de savoir si le gouvernement
01:02:33dans cette hypothèse ou l'ultimatum ne porterait
01:02:35pas ses fruits, irait jusqu'à tenir
01:02:37cet engagement que le
01:02:39premier ministre a pris, après que certains de vos collègues
01:02:41l'aient poussé pour lui faire dire
01:02:43le mot dénonciation
01:02:45et de ce point de vue là
01:02:47on perçoit déjà
01:02:49des différences de vues, on va le dire comme ça, entre d'une part
01:02:51le ministre de l'intérieur et d'autre part le ministre des affaires étrangères
01:02:53qui font écho
01:02:55à des différences politiques entre les deux hommes
01:02:57mais qui font aussi écho à des différences structurelles entre d'une part
01:02:59le quai d'Orsay... Vous ne négociez pas pareil quand vous êtes
01:03:01un diplomate du quai... Exactement, pour le
01:03:03quai d'Orsay l'immigration c'est un élément parmi d'autres
01:03:05de la relation avec un pays, alors que pour le ministre de l'intérieur
01:03:07c'est le coeur des sujets régaliens.
01:03:09Il était notre invité ce matin, écoutez ce qu'il dit
01:03:11je vous fais réagir, Karim Adjou.
01:03:13Il y a des leviers
01:03:15dans six semaines à mettre en oeuvre
01:03:17ils sont très clairs
01:03:19en ce qui me concerne, j'en ai identifié
01:03:21quelques-uns, d'abord
01:03:23viser les dignitaires du régime
01:03:25vous vous rendez compte, les accords de
01:03:272004... La France dit que certains sont déjà
01:03:29visés... Oui, en tout cas
01:03:31il y a des accords de 2004, il serait
01:03:33bien d'y mettre un terme, parce que quand on
01:03:35insulte la France le matin et qu'on prend
01:03:37l'avion pour
01:03:39Charles de Gaulle l'après-midi pour venir
01:03:41faire la fête ou venir
01:03:43faire son business en France
01:03:45il faut geler leurs avoirs
01:03:47en France, de même
01:03:49qu'il faut remettre
01:03:51en cause les accords de 1968
01:03:53ça a été évoqué hier
01:03:55et on est parfaitement d'accord
01:03:57là-dessus, et puis
01:03:59quand je vois que nous accordons
01:04:01encore à peu près 130 millions
01:04:03d'euros par an d'aide au développement à l'Algérie
01:04:05ça suffit
01:04:07Je vais vous poser une question simple
01:04:09est-ce que, la fin de la guerre d'Algérie
01:04:11c'est donc 62, donc ça fait
01:04:1363 ans
01:04:15est-ce qu'après 63 ans
01:04:17on peut assumer de dire
01:04:19on n'est pas tenu
01:04:21d'avoir des accords préférentiels
01:04:23avec un pays au prétexte qu'on a une histoire
01:04:25commune, si par ailleurs il y a d'autres choses
01:04:27qui ne marchent pas, est-ce qu'on peut assumer de dire ça
01:04:29Absolument, on peut tout dire, on ne peut pas
01:04:31imposer ce qui a été fait les années 50
01:04:3360, 70, en 2025
01:04:35où le monde a changé, il y a eu beaucoup
01:04:37de choses qui ont évolué aussi
01:04:39donc, les accords de 68
01:04:41du 27 décembre 68
01:04:43qui vient, c'est une annexe
01:04:45des accords déviants, permettant
01:04:47à l'époque aux Algériens de revenir
01:04:49de rentrer facilement, c'était
01:04:511968, mais 1968
01:04:53il y avait le tremblement de terre, il y avait des guerres
01:04:55il y avait l'islamisme partout, parce que ce qu'on oublie
01:04:57de dire, que l'attentat terroriste
01:04:59perpétré par un Algérien en se faisant
01:05:01des OQTF à Mulhouse, beaucoup
01:05:03de crimes ont été commis par des OQTF
01:05:05donc, il se pose le problème
01:05:07d'immigration tout court
01:05:09c'est un peu
01:05:11si les accords de 68 est un problème
01:05:13oui, mais ça ne règle pas le flux migratoire
01:05:15aujourd'hui, on est victime
01:05:17d'un trio un peu
01:05:19infernal en France, l'insécurité
01:05:21l'immigration incontrôlée
01:05:23et l'islamisme, c'est le mélange des trois
01:05:25qui pousse les Français à dire, il faut
01:05:27arrêter cette immigration
01:05:29l'immigration algérienne, c'est la plus
01:05:31importante, donc ils profitent
01:05:33de cet accord de 68, oui
01:05:35effectivement, il faut le revoir, il faut le négocier
01:05:37et l'Algérie ne le respecte
01:05:39pas, et si au bout de six semaines
01:05:41l'Algérie ne souhaite pas renégocier
01:05:43parce que c'est un accord bélatéral entre deux
01:05:45Etats, oui, on peut le dénoncer
01:05:47Qu'est-ce qui peut faire plier le régime d'Alger ?
01:05:49C'est-à-dire, quand on s'en prend au dignitaire
01:05:51qu'on dit, vous ne pourrez plus venir vous faire soigner
01:05:53ou chose comme ça, ça c'est le naturel effet
01:05:55Absolument, parce que
01:05:57le régime un peu, parce que
01:05:59c'est quoi le régime d'Algérie ? C'est une dictature, l'Algérie
01:06:01est dirigée d'une main de fer par un autocrate
01:06:03qui s'appelle Thaboune, qui reprime
01:06:05son peuple, et je signale
01:06:07que Bohélem Sansel, un homme
01:06:09qui créait un nombre de libertés, il est toujours
01:06:11en prison, ça fait 103 jours qu'il est
01:06:13en prison, il est en danger de mort parce que
01:06:15il est malade, il a encore de la faim
01:06:17donc l'Algérie est une dictature, face à une dictature
01:06:19au fait, la dictature, on considère
01:06:21elle est forte,
01:06:23par contre, on est faible, la France s'est un peu
01:06:25tenu à un discours très faible vis-à-vis de l'Algérie
01:06:27il faut tenir un discours très fort
01:06:29ils sont obligés de négocier, ils n'ont pas
01:06:31d'autre solution que de négocier
01:06:33effectivement, la famille des dirigeants
01:06:35ils viennent régulièrement se soigner
01:06:37les enfants
01:06:39ils ont leurs petits-déjours régulièrement
01:06:41moi j'en fais rencontre beaucoup d'Algériens
01:06:43ils sont étonnés comment la gente militaire
01:06:45les enfants des dignitaires arrivent en France
01:06:47ils ont les petits-déjours, ils ont des appartements
01:06:49Si vous apprenez aux bourgeois
01:06:51et aux nantis du régime
01:06:53Déjà, vous allez créer une inflexion quand même ?
01:06:55Parce que l'Algérie est une dictature
01:06:57c'est-à-dire que l'Algérie est dirigée par une poignée
01:06:59de personnes qui profitent du système
01:07:01il faut s'attaquer à cette poignée de personnes
01:07:03ils sont obligés de négocier, ils n'ont pas d'autre solution
01:07:05Rima Hassan, pardon
01:07:07Rima Bassiste
01:07:09Non, non, non, il n'est pas Rima Hassan, c'est une grande journaliste
01:07:11Rima Bassiste
01:07:13Est-ce que ça vous intéresse ce dossier ?
01:07:15Vous vous intéressez à ces accords particulier ?
01:07:17Je suis d'accord au fait que ça fait presque 60 ans
01:07:19à cet accord
01:07:21bien sûr on est dans une situation
01:07:23dans un monde complètement différent
01:07:25parce qu'il y a la deuxième génération d'immigration
01:07:27il y a la troisième déjà
01:07:29donc c'est normal qu'il faut
01:07:31renégocier ces gens d'accord
01:07:33après je ne suis pas tout à fait sûre qu'il fallait les faire
01:07:35sur la menace parce que beaucoup de pays
01:07:37sont en train de négocier tout le temps
01:07:39leur accord d'immigration
01:07:41avec tout le monde
01:07:43Israël est en train de négocier avec les Américains
01:07:45avec d'autres pays aussi
01:07:47et avec l'Ukraine
01:07:49c'est quelque chose d'extraordinaire
01:07:51je pense que si les Algériens étaient de bonne foi
01:07:53on aurait pu aussi leur proposer
01:07:55écoutez, le monde a changé
01:07:57la situation en France a changé
01:07:59regardons ensemble
01:08:01et vous aussi vous pouvez faire des propositions
01:08:03pour un autre accord
01:08:05qui plaira à tout le monde
01:08:07Nicolas, en deux mots, pour ceux qui nous regardent
01:08:09donnez-nous deux ou trois exemples
01:08:11de ce que comprennent ces accords
01:08:13et qui fait qu'il y a quand même des passe-droits
01:08:15bien sûr il y a eu des petites remises en question
01:08:17depuis vous parlez des accords
01:08:19amendés, abrogés
01:08:21mais qu'est-ce qui fait
01:08:23que c'est quand même un régime un peu particulier
01:08:25singulier et plutôt
01:08:27qui bénéficie aux ressortissants algériens
01:08:29aujourd'hui ?
01:08:31Il y a un ensemble de mesures de ce type-là
01:08:33si on veut en citer quelques-unes
01:08:35les Algériens sont dispensés de la condition d'une vie commune
01:08:37avec leur époux ou leur épouse en France
01:08:39depuis six mois au moins pour obtenir un titre conjoint de français
01:08:41qui est un titre très nombreux aujourd'hui dans l'immigration familiale
01:08:43là où cette condition existe pour les autres étrangers
01:08:45je l'évoquais tout à l'heure
01:08:47un Algérien n'a qu'à s'y matriculer
01:08:49au registre du commerce
01:08:51pour obtenir un titre de séjour commerçant
01:08:53quand son titre est renouvelé il n'a pas à montrer
01:08:55qu'il tire au moins un SMIC de son activité
01:08:57là où on demande aux autres étrangers extra-européens de montrer
01:08:59que cette activité leur permet de subsister
01:09:01il est beaucoup plus difficile de retirer un titre de séjour
01:09:03aux Algériens dans un certain nombre de cas
01:09:05l'administration peut le faire pour les étrangers extra-européens
01:09:07seul le juge peut le faire pour certains titres
01:09:09réservés aux Algériens
01:09:11et donc mis bout à bout c'est effectivement un régime qui est préférentiel
01:09:13Albert, une dernière réaction
01:09:15il faut qu'on parle aussi de la dernière de TPMP ce soir
01:09:17ce qui est incroyable dans cette histoire
01:09:19c'est que
01:09:21l'accord de 68 a été certes révisé
01:09:23mais ce qui a présidé
01:09:25à l'accord
01:09:27c'était les suites de la guerre d'Algérie
01:09:29les accords déviants
01:09:31aujourd'hui il n'y a plus de raison
01:09:33la France a un problème
01:09:35souvent de repentance avec l'Algérie
01:09:37on a une histoire commune
01:09:39on a une histoire douloureuse
01:09:41il y a eu une guerre
01:09:43il y a eu beaucoup de morts
01:09:45mais pour autant l'histoire c'est l'histoire
01:09:47et aujourd'hui il faut passer à autre chose
01:09:49la France n'a plus à gérer
01:09:51cette relation particulière
01:09:53avec l'Algérie de cette manière là
01:09:55je voulais qu'on garde quelques minutes pour parler de TPMP
01:09:57donc vous savez que ça s'arrête ce soir
01:09:59après la décision de l'ARCOM de fermer C8
01:10:01et donc ce matin Cyril était
01:10:03chez Jean-Marc Morandini
01:10:05pour dévoiler quelques teasings
01:10:07déjà de ce qu'il compte faire dans cette dernière de l'émission
01:10:09pour la suite aussi je crois qu'il nous a ménagé
01:10:11quelques petites surprises pour la suite des événements
01:10:13écoutez déjà sur le show qui va avoir lieu tout à l'heure
01:10:15On a hâte d'être ce soir
01:10:17parce qu'on va faire un gros show
01:10:19pour nos téléspectateurs
01:10:21pour le public, moi comme je l'ai dit
01:10:23ma seule erreur
01:10:25pendant toutes ces années
01:10:27et je continuerai à faire cette erreur
01:10:29d'ailleurs lors de mes prochains projets
01:10:31c'est que je n'ai respecté que le public
01:10:33j'ai toujours essayé de donner le meilleur au public
01:10:35essayé de respecter que le public
01:10:37et le reste, moi je ne suis pas le genre de mec
01:10:39à aller manger des petits fours dans les soirées
01:10:41pour aller serrer des pinces
01:10:43ou aller avec une peau de chamois comme peut le faire Benjamin Duhamel
01:10:45pour aller à l'Elysée
01:10:47pour illustrer
01:10:49les dirigeants de ce pays
01:10:51c'est vrai que moi je ne suis pas là-dedans
01:10:53il y en a qui sont là-dedans
01:10:55et moi je ne suis pas là-dedans
01:10:57à propos de la méthode quand même
01:10:59on va parler de l'ARCOM bien sûr
01:11:01c'est ça tout l'enjeu du débat
01:11:03les français s'en souviendront
01:11:05la colère elle est passée
01:11:07maintenant on est tourné vers l'avenir
01:11:09et on est tourné d'abord vers ce soir
01:11:11pour proposer la meilleure émission possible
01:11:13aux téléspectateurs
01:11:15après je vais vous dire moi
01:11:17j'oublie rien
01:11:19et vous savez les français non plus
01:11:21et je pense que cette décision
01:11:23aura beaucoup plus d'impact que ce que peuvent penser
01:11:25que ce que peuvent penser
01:11:27les hauts dirigeants de ce pays
01:11:29et je suis persuadé que les français
01:11:31s'en souviendront en 2027
01:11:33Karim faut-il fermer l'ARCOM
01:11:35comme l'ont suggéré d'ailleurs cette semaine
01:11:37certains politiques ou en tout cas
01:11:39changer de méthode de régulation
01:11:41avant de répondre à votre question parce qu'on parle
01:11:43de la liberté d'expression
01:11:45toute ma vie je me suis battu pour la liberté d'expression
01:11:47je vais rendre hommage à 100 journalistes
01:11:49algériens assassinés les années 90
01:11:51j'étais journaliste à Alger pendant cette décennie noire
01:11:53ils sont morts pour la liberté d'expression
01:11:55avec un stylo à la main
01:11:57je n'ai jamais pensé une seule fois
01:11:59en arrivant en France
01:12:01on va fermer une télé
01:12:03je n'ai jamais pensé une seule fois
01:12:05que la liberté d'expression
01:12:07pourrait être mise en cause
01:12:09je suis choqué
01:12:11je ne le cache pas
01:12:13c'est inimaginable et impensable
01:12:15et c'est scandaleux
01:12:17je n'ai pas d'autres mots
01:12:19il y a beaucoup de pays qui rêvent d'avoir
01:12:21cette liberté d'expression, rêvent d'avoir C8
01:12:23aujourd'hui on la ferme
01:12:25effectivement à votre question
01:12:27est-ce qu'il faut revoir les statuts
01:12:29ou même l'instance de l'ARCOM
01:12:31oui, la question se pose parce que C8
01:12:33elle est là, elle a été censurée
01:12:35de quel droit on censure la liberté d'expression
01:12:37c'est un acte anti-constitutionnel
01:12:39aussi
01:12:41nous nous battons tous les jours pour la liberté d'expression
01:12:43et voilà l'ARCOM, un groupe de personnes
01:12:45nous prive de la liberté d'expression
01:12:47c'est scandaleux, c'est anormal
01:12:49et c'est honteux aussi
01:12:51on va l'écouter parce qu'il a fait un peu le procès des membres de l'ARCOM
01:12:53Cyril Hanouna ce matin
01:12:55à propos de ceux qui ont été choisis
01:12:57pour être dans cette instance
01:12:59il y a beaucoup de gens
01:13:01qui sont venus nous voir pour la fin
01:13:03et qui se sont dit en fait
01:13:05cette émission, on apprend des choses
01:13:07il se passe des choses, il y a un franc parlé
01:13:09il y a une bonne ambiance et je pense qu'on a gagné
01:13:11même des gens qui au départ venaient voir
01:13:13pour venir voir du sang
01:13:15et après ils sont peut-être restés
01:13:17ceux qui critiquent le plus l'émission c'est ceux qui ne la regardent pas
01:13:19et je pense que tous ces gens
01:13:21qui ont pris la décision de fermer cette chaîne
01:13:23n'ont jamais regardé une émission du début à la fin
01:13:25ce sont des gens qui ne regardent pas la télé
01:13:27qui ne connaissent rien en télé
01:13:29sachez que pour la plupart des membres
01:13:31et des sages, ce qu'on appelle les sages de l'ARCOM
01:13:33c'est souvent des gens
01:13:35qui ont raté leur carrière ou dans des télévisions
01:13:37ou chez des producteurs ou ailleurs
01:13:39c'est pas à part Christine Kelly
01:13:41mais c'est vrai que tous ceux qui restent
01:13:43et tous ceux qui sont là-bas
01:13:45je vais vous dire, s'ils étaient meilleurs
01:13:47ils se ralentaient, ou bien ils seraient sur le terrain
01:13:49si c'était des journalistes émérites
01:13:51croyez-moi
01:13:53donc forcément
01:13:55c'est pas la crème de la crème
01:13:57Si vous avez suivi Rina, mais en tant qu'israélienne
01:13:59ça vous choque ? Et comment ça marche en Israël ?
01:14:01Il y a quelque chose de la sorte ?
01:14:03Disons pour moi
01:14:05c'est un peu bizarre parce que quand on regarde
01:14:07par exemple la France et les Etats-Unis
01:14:09c'est vrai qu'en France il y a des limites
01:14:11à la liberté d'expression
01:14:13et je pense que c'est bien
01:14:15il y a des choses qu'on peut dire aux Etats-Unis
01:14:19des slogans nazis par exemple
01:14:21qui sont interdits en France
01:14:23il y a quand même
01:14:25des outils légaux
01:14:27qu'on peut utiliser en France
01:14:29quand on dépasse quelque chose
01:14:31c'est pour ça que ça m'étonne un peu
01:14:33cette décision de fermer une chaîne
01:14:35comme on a déjà ces outils
01:14:37on a déjà ces outils
01:14:39donc si quelqu'un dit quelque chose
01:14:41qui dépasse cette liberté d'expression
01:14:43qui est vraiment une apologie
01:14:45qui heurte des gens
01:14:47c'est pas possible
01:14:49il y a les outils légaux, ils existent
01:14:51l'Etat sait les utiliser
01:14:53et là on se pose la question
01:14:55pourquoi il faudra en fait fermer la chaîne
01:14:57et pas continuer avec ces outils
01:14:59La question se pose quand même Albert et Nicolas Pourmonty
01:15:01si vous avez un avis, c'est quand même
01:15:03une chaîne que beaucoup regardaient
01:15:05on peut laisser les gens librement regarder ce qu'ils ont envie
01:15:07tant que des propos ne sont pas tenus
01:15:09qui tombent sous le coup de la loi
01:15:11C'est quand même un peu incompréhensible
01:15:13c'est dans un pays libre
01:15:15dans un pays libre
01:15:17dans un pays démocratique
01:15:19on laisse les téléspectateurs
01:15:21décider de regarder ou pas regarder une chaîne
01:15:23si ça ne plaît pas à celui-là
01:15:25on peut ne pas apprécier
01:15:27on peut ne pas apprécier CNews
01:15:29on peut ne pas apprécier BFM
01:15:31et si on ne veut pas regarder
01:15:33on appelle une télécommande
01:15:35et on change de chaîne
01:15:37c'est ce qui rend la décision totalement incompréhensible
01:15:39dans notre monde
01:15:41où la liberté d'expression
01:15:43qu'on aime ou qu'on n'aime pas
01:15:45je ne sais pas si vous étiez à faire vent à l'admirateur de C8
01:15:47mais libre à chacun de regarder le programme qui lui plaît
01:15:49Oui en tout cas en tant que citoyen
01:15:51qui travaille sur un sujet réputé sensible
01:15:53je peux regretter
01:15:55qu'un espace où on pouvait discuter
01:15:57de sujets y compris sensibles
01:15:59soit amené à fermer
01:16:01les motifs de ces décisions je ne les connais pas
01:16:03c'est pas mon domaine de spécialité
01:16:05mais je regrette néanmoins que cet espace se referme
01:16:07Merci à tous d'avoir pris part à ce débat cet après-midi
01:16:09c'est déjà la fin de notre émission
01:16:11merci à tous et à tous
01:16:13et à suivre l'hebdo de l'écho avant de retrouver Eliott Deval et ses invités pour l'heure inter
01:16:15A demain

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