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00:00Bonjour à tous et bienvenue sur Europe 1 ce matin jusqu'à 9h30 et sur CNews jusqu'à 10h30.
00:07Hier, sur l'antenne de RTL, le journaliste Jean-Michel Apathy a déclaré, je cite,
00:13« Vous savez, chaque année en France, on commémore ce qui s'est passé à Horadour-sur-Glane,
00:17c'est-à-dire le massacre de tout un village, mais on a fait des centaines, nous, en Algérie.
00:24Et de poursuivre, on ne s'est pas comportés comme des nazis,
00:27les nazis se sont comportés comme nous en Algérie. »
00:31C'est à la fois affligeant, consternant, aberrant, c'est aussi stupide,
00:35ce qui n'étonnera personne peut-être, mais au-delà du cas Apathy,
00:40cette déclaration révèle un état d'esprit qui infuse dans certains cercles,
00:45journalistes, intellectuels, artistes parfois,
00:48et bien sûr personnalités politiques et plus largement médiatiques,
00:52qu'ils sont nombreux à aimer dénigrer la France avec une jouissance qui toujours mérite.
00:58Il ne s'agit plus d'aborder l'histoire de France avec nuance, recul, intelligence,
01:04il s'agit de condamner le passé avec les mots d'un fou qui est un ville ou d'un savon à rôles.
01:11M. Apathy et ses amis allument des feux ici ou là et rendent difficile
01:15que des jeunes Français issus de l'immigration aiment leur pays.
01:18A force d'entendre dire matin, midi et soir que la France d'hier a massacré,
01:23tyrannisé ou exploité leurs ancêtres, il naît chez eux un ressentiment,
01:28que la repentance n'apaise pas.
01:31Je ne sais pas si l'arcombe sera saisi, d'autant que mes confrères Amandine Bégaud et Thomas Sauton
01:36ont apporté la contradiction et joué le fameux rôle de modérateurs.
01:41Je ne crois pas non plus qu'ils fassent interdire M. Apathy des antennes
01:45au nom de la liberté d'expression,
01:47même si je devine qu'ils se réjouissent de la fermeture de ses vitres.
01:51J'ajouterai enfin que chacun entretient avec la France un lien personnel.
01:55Il est charnel, sentimental, littéraire, patriotique, que sais-je.
01:59Napoléon Bonaparte disait de Clovis jusqu'au comité de salut public,
02:05je me sens solidaire de tout.
02:08Je trouve que c'est une excellente formule.
02:10Loin de la haine que respire M. Apathy, ce fiel qu'il déverse sur les ondes,
02:16pour purger les passions tristes qui l'animent.
02:20Il est 9h02. Chana Lusto.
02:229h, 9h30, l'heure des pros sur CNews et Europe 1.
02:34Bonjour à tous, Mohamed Amra a passé la nuit à l'isolement au centre pénitentiaire
02:38de Condé-sur-Sarthe. Le narcotrafiquant a été mis en examen hier soir
02:42dès son arrivée en France. Il est accusé de meurtre,
02:45tentative de meurtre, évasion, vol et recel de vol,
02:48le tout en bande organisée et association de malfaiteurs.
02:52Un comité interministériel de contrôle de l'immigration
02:55doit se réunir aujourd'hui à Matignon.
02:57Il sera question de l'Algérie, 4 jours après l'attaque islamiste de Mulhouse,
03:01commise par un Algérien sous OQTF.
03:04Écoutez ce qu'a dit Éric Ciotti, président de l'Union des Droites pour la République,
03:07ce matin sur CNews et Europe 1.
03:10Nous, ce que nous attendons, c'est des actes.
03:12Moi, ce que j'attends de cette réunion, c'est enfin du courage,
03:16c'est enfin de cesser, de subir cette humiliation algérienne,
03:21répéter, multiplier ces provocations.
03:24Et puis cette information de la nuit, après les jets d'engins explosifs
03:28dans les jardins du consulat général de Russie à Marseille,
03:31deux chercheurs du CNRS ont reconnu les faits.
03:34Ingénieur Echik, le président de la République,
03:37ont reconnu les faits.
03:38Ingénieurs et chimistes, les deux hommes sont toujours en garde à vue ce matin.
03:41Selon une information de la Provence,
03:43ils ont été interpellés pendant une manifestation de soutien à l'Ukraine,
03:47lundi soir, quelques heures seulement après les faits.
03:49Voilà pour l'essentiel de l'information, c'est à vous Pascal.
03:52On est avec Sarah Salmane ce matin, avec Sabrina Birlin,
03:56avec Éric Nolot, avec Vincent Herouet, avec André Valigny,
04:00avec Thomas Bonnet et je crois n'avoir oublié personne.
04:04J'aime bien vous surprendre le matin.
04:06Et surprendre le téléspectateur, pourquoi pas.
04:09Est-ce que vous connaissez la carte dorée ?
04:12Ah, vous ne savez pas ce que c'est que la carte dorée ?
04:14Eh bien, on va écouter Donald Trump.
04:16Parce que c'est évidemment...
04:18Alors, c'est transgressif ce qu'il dit,
04:21quel était le mot qui était employé souvent pour Emmanuel Macron ?
04:25Disruptif.
04:26Disruptif, voilà.
04:28Ce qu'il a dit, je trouve ça extraordinaire.
04:30Mais après, ça ne veut pas dire que je suis d'accord, loin de là.
04:33Mais c'est une sorte de deal.
04:35On voit vraiment...
04:36C'est une autre manière de voir la politique.
04:38Vous êtes au courant de ce qu'il a dit, la carte dorée ?
04:40Vous êtes pas au courant ?
04:41Vous voulez être citoyen américain ?
04:43Non.
04:445 millions d'euros.
04:465 millions de dollars et vous...
04:48Je suis bien citoyen français.
04:495 millions de dollars et vous devenez...
04:51Faut payer.
04:52Faut payer, la carte dorée.
04:53Écoutez, parce que je trouve que...
04:55Ce qui est intéressant dans notre émission ou dans l'actualité,
04:59c'est quelque chose que personne n'a jamais dit.
05:01Eh bien, ce qu'il dit là, personne ne l'a jamais dit.
05:04Et c'est pour ça que je vous le propose ce matin.
05:05Écoutez, Donald Trump.
05:08Nous allons vendre une carte dorée.
05:12Vous avez une carte verte, c'est une carte dorée.
05:15Le prix de cette carte sera d'environ 5 millions de dollars.
05:19Ce qui vous permettra de bénéficier des privilèges de la carte verte
05:22et d'accéder à la citoyenneté.
05:24Des personnes fortunées entreront dans notre pays en achetant cette carte.
05:28Ils seront riches et prospères.
05:30Ils dépenseront beaucoup d'argent,
05:32payeront beaucoup d'impôts et emploieront beaucoup de monde.
05:37Nous pensons que ce sera un grand succès.
05:39Cela n'a jamais été fait auparavant.
05:42Mais c'est quelque chose que nous allons mettre en place dans les deux prochaines semaines.
05:47Si j'étais provocateur, je dirais que lui au moins il dit clairement les choses,
05:50alors que nous on fait parfois la même chose avec des pays étrangers
05:53qui ont investi en France et on leur donne une carte dorée de fête.
05:56Suivez mon regard.
05:58C'est effrayant.
05:59C'est pour ça que je vous soumets ça.
06:01Eric Nolo.
06:02Que tout s'achète, tout se vend, même la citoyenneté.
06:06Que tout est business dans la vie.
06:08C'est tellement étriqué.
06:10C'est tellement petit.
06:11Ça manque tellement d'ampleur, de transcendance.
06:15Mais c'est ce qu'il se passe pour la Suisse.
06:17Mais pardonnez-moi, c'est ce qu'il se passe.
06:20Cette mentalité de courtier en assurance.
06:23Mais c'est vraiment effrayant.
06:25Vous trouviez ça extraordinaire.
06:27Mais c'est l'idée.
06:28Vous trouviez ça extraordinaire.
06:30Non, non, non.
06:31Je trouve ça extraordinaire au sens ouïe.
06:34Je soumets ça à la discussion.
06:37Ne dites pas que j'adhère.
06:39Je n'ai pas dit que vous adhériez.
06:41Tout ce qui n'est que la Suisse fait la même chose.
06:42Si vous voulez aller en Suisse demain pour payer moins d'impôts,
06:45vous allez en Suisse, vous dites voilà, je gagne 50 millions d'euros,
06:48combien vous allez me prendre ?
06:49Discussion, c'est un deal avec le canton, je ne sais pas quoi, etc.
06:52Vous êtes citoyen suisse, vous payez vos impôts avant,
06:54vous avez réglé le truc, etc.
06:56Et la Suisse est contente parce que ça fait des rentrées supplémentaires
06:59et vous êtes content parce que vous payez moins d'impôts.
07:01Non, mais il y a quand même une rupture d'égalité.
07:03Parce que 5 millions, c'est par personne.
07:05C'est-à-dire que si vous venez en famille, c'est 20 millions.
07:07Il y a une rupture d'égalité, ça c'est...
07:09Franchement, bon...
07:11Mais il y a quand même du choix.
07:13Vincent Herbouette.
07:14275 000 dollars canadiens seulement pour avoir un visa doré au Canada.
07:20Vous pouvez en avoir à Malte, vous pouvez en avoir en Grèce,
07:23vous pouvez en avoir même au Portugal.
07:25Au Portugal, je crois qu'ils ont changé.
07:27Il y en a partout. Et c'est 800 000 dollars seulement aux Etats-Unis
07:30pour avoir un visa d'affaires.
07:32Donc vous êtes contre ?
07:34Vincent.
07:35Moi, je ne suis pas ni pour ni contre, je dis que ça existe déjà.
07:37D'accord.
07:38Thomas, je ne veux pas vous mettre dans l'embarras.
07:40Je ne suis pas ni contre, je trouve ça intéressant
07:42et ça dit quelque chose aussi de l'état d'esprit.
07:43Pas 5 millions.
07:45Vous, ce n'est pas le principe.
07:48Vous vous dites que c'est un peu cher.
07:51Vous vous dites 100 000 euros, d'accord ?
07:54Ce n'est pas le principe.
07:56Monsieur Valigny, vous qui avez un peu de hauteur de vue.
07:58Merci pour moi.
08:00Vous êtes une businesswoman.
08:02Oui, moi, c'est le contraire, je suis écoeuré.
08:04Mais ça ne me surprend pas tellement de la part de Trump.
08:06Avec lui, tout s'achète et tout se vend, y compris l'Ukraine, les terres rares.
08:10Ce type est d'un mercantilisme, d'une vulgarité achevée.
08:13Mais le fait que la Suisse fasse la même chose, vous dites quoi ?
08:16Mais la Suisse n'est pas un modèle pour nous.
08:17Là encore, il dit simplement ce que d'autres font.
08:21Il lui dit évidemment que la vie, c'est souvent du business et le rapport.
08:26Qu'est-ce qu'on fait, nous, avec l'Algérie ?
08:28Pardonnez-moi de le dire comme ça.
08:30Pourquoi on ménage l'Algérie ?
08:32Parce que peut-être nous avons des intérêts financiers, monsieur Valigny.
08:36Économiques.
08:37Économiques des entreprises françaises.
08:38Mais peut-être.
08:39Ce ne sont pas les mêmes registres, quand même.
08:40Mais pourquoi vous dites que ce ne sont pas les mêmes registres ?
08:42Non, parce que...
08:43Parce que vous dites qu'il est vulgaire, tout ça.
08:45J'entends ce que vous dites, sans doute.
08:47Il est réculte.
08:49Mais on peut toujours dire ça.
08:50Ça vous glace le sang, Emmanuel Béard.
08:52J'entends tout ça.
08:54On peut tout dire.
08:55On sera tous dans le même sac.
08:56Ça dépasse de loin le côté business.
08:58C'est une vision existentielle.
09:00On n'a le droit de ne pas la partager.
09:01La vision de la vie par monsieur Trump, ce n'est pas la mienne.
09:04Ce n'est pas celle d'Emmanuel Béard.
09:05Ça ne me fait pas de moi quelqu'un qui pense la même chose qu'Emmanuel Béard.
09:09Que j'apprécie beaucoup par ailleurs.
09:11Ce matérialisme en roue libre, je le trouve effrayant.
09:14C'est quelqu'un qui a été amputé de tout sur moi,
09:16de toute dimension spirituelle de l'existant.
09:19Je trouve ça effrayant.
09:20Non, mais c'est la rupture d'égalité.
09:21Ça veut dire qu'il y aurait des sous-citoyens, on ne veut pas d'eux,
09:23et les autres, on veut bien.
09:24C'est vrai que les créateurs sont un peu...
09:27Moi, j'ai cité la Suisse, mais c'est ce que fait la Suisse, l'Andorre et même le Portugal.
09:30Donc, ça existe.
09:31Le Portugal le fait, mais bon.
09:33Mais j'entends ce que vous dites.
09:34C'est quand même le droit souverain d'un État
09:37de choisir à qui il ouvre ses frontières,
09:39à qui il accepte chez lui.
09:40Je sais bien qu'on a des OQTF par dizaines de milliers
09:42qu'on n'arrive pas à foutre dehors,
09:43mais c'est quand même le droit élémentaire d'un État souverain
09:47d'ouvrir ses frontières à qui il veut investir chez lui
09:50et de les fermer à ceux qui sont plus brillants.
09:53Qu'est-ce qui vaut mieux ?
09:54D'avoir des OQTF qu'on n'arrive pas à sortir
09:56ou des gens qu'on accueille avec 5 millions de dollars ?
09:58Il y a peut-être un juste mieux.
09:59Même pour vous, Pascal,
10:00les limites de la mauvaise foi sont explosées.
10:02Pas vous, Pascal.
10:03Pas rien, pas ça.
10:04Pas vous, pas ça.
10:05Non, mais revenez un peu dans les limites de la bonne foi.
10:08J'adore ces discussions,
10:10parce que pour tout vous dire,
10:11c'est tellement caricatural ce que propose Trump
10:14qu'au fond, vous êtes tellement convenus vous-même
10:18dans vos réponses.
10:19Pardonnez-moi de vous le dire comme ça.
10:20Vous êtes tellement convenus.
10:22C'est tellement attendu que vous me dites sur ce sujet.
10:25Il est vulgaire, c'est horrible, la vision de la vie.
10:28Il n'est pas vulgaire ?
10:29Je dis ce qui est.
10:31Je ne dois pas dire ce qui est.
10:35Est-ce qu'un film hollywoodien est vulgaire ?
10:38Oui.
10:39Est-ce qu'Emmanuel Macron est raffiné ?
10:40Le Trumpisme est vulgaire.
10:42Qu'est-ce que vous avez dit ?
10:43Est-ce qu'Emmanuel Macron est raffiné ?
10:45Un peu plus que Trump quand même.
10:47Je ne suis pas l'avocat de Macron,
10:49mais il est quand même intelligent, cultivé,
10:52et il a quand même une autre idée de la chose publique
10:55que le dénommé Trump.
10:57Mais qu'est-ce qu'il vaut mieux à l'arrivée pour un homme politique ?
10:59Faut mieux l'efficacité ou être un bel esprit raffiné ?
11:02Attendez de voir.
11:04Les choses commencent à mal tourner pour Musk notamment.
11:07La vente des Tesla s'est effondrée en Europe et notamment en France.
11:11La bourse de New York n'est pas aussi flamboyante qu'elle l'a été il y a 15 jours.
11:15Les choses sont en train d'évoluer.
11:17La bourse, vous convenez que c'est des grands mouvements sur 15 jours.
11:21Mais je ne savais pas que vous regardiez le Nasdaq de New York.
11:24Je regarde ce qui se passe aux Etats-Unis depuis que Trump est arrivé.
11:27Je regarde ce qui se passe chez Tesla aussi.
11:30Ça va être une émission placée sous le signe du persiflage.
11:34Chaque fois que nous prendrons la parole, nous serons envoyés à Emmanuel Macron.
11:39Evidemment.
11:41C'est tellement convenu.
11:44Faut prendre de la hauteur.
11:46Je vous répète, ce qui est intéressant, c'est de dire des choses parfois qui se surprennent.
11:50J'ai vu les Magritte en Belgique, c'était convenu.
11:52Ce que vous dites ce matin sur Trump, c'est convenu.
11:54Je ne peux pas vous dire autre chose, c'était attendu.
11:56J'étais avec Marine, je lui ai dit voilà ce qu'ils diront.
11:58On était ensemble.
12:00Vous avez dit exactement ce que j'attendais que vous disiez.
12:03Et vous vous pincez le nez.
12:05Pas du tout.
12:06Je vous dis ce qui est.
12:07Je trouve que vous avez le droit.
12:09Ce que vient de dire Antoine Vallini est factuel aussi.
12:11Ça ne tourne pas très bien.
12:13On va voir.
12:14La purge dans la fonction publique, ça ne tourne pas très bien.
12:17Je ne me réjouis pas du tout.
12:19Attendez, ça ne tourne pas très bien.
12:21On est le 25 février.
12:23Nous, on a un président de la République depuis 8 ans.
12:25On peut quand même tirer quelques conclusions.
12:27Et avant, on en a eu d'autres.
12:29Je suis d'accord avec vous sur ce point-là.
12:31Alors, autre passage.
12:32Et puis après, on passera à monsieur Apathy.
12:34Autre passage que je voulais vous faire écouter.
12:36C'était la porte-parole, je crois, de la Maison-Blanche.
12:41Qui parle des journalistes qui pourront venir.
12:43Et puis après, on parle de Jean-Michel Apathy.
12:45Écoutez.
12:47Un groupe restreint de journalistes à Washington
12:49ne devrait plus avoir le monopole
12:51du privilège de l'accès de la presse à la Maison-Blanche.
12:54Tous les journalistes, tous les médias
12:56et toutes les voix méritent de s'asseoir
12:58à cette table très convoitée.
13:00Ainsi, en décidant au jour le jour
13:02quels médias composent le pôle de presse restreint,
13:04la Maison-Blanche rendra le pouvoir au peuple américain
13:06pour lequel le président Trump a été élu.
13:10Et voilà, souveraineté du peuple, liberté du politique.
13:13Moi, c'est un message que j'ai pu entendre.
13:15Et liberté de la presse, c'est ce que je sors bien.
13:17Vous savez pourquoi il interdit Associated Press ?
13:20Parce qu'ils ont refusé de redénommer
13:22le Golfe du Mexique Golfe américain.
13:24Du coup, ils sont interdits de Maison-Blanche.
13:26La grande agence de presse a payé.
13:28Oui, mais c'est un prétexte.
13:30Tout ça est lamentable.
13:31Vincent Herbouet.
13:32Vous avez conscience que c'est un prétexte ?
13:34Oui, c'est pas pour ça que c'est mieux.
13:35Il y a une véritable animosité quand même.
13:37Il est rancunier.
13:39Visiblement, il est rancunier
13:41et il est entouré de gens qui ont de la mémoire.
13:43Il ne faut pas oublier ce qu'il s'est passé
13:45pendant 4 ans de procès incessants en sorcellerie
13:48et après 4 ans d'opposition
13:50dans lesquelles on l'a réellement traîné devant les tribunaux.
13:52Tout ce qui lui était reproché était vrai.
13:56Le coup d'État, la prise du Capitole.
13:59L'assaut du Capitole, c'était pas vrai ça ?
14:01La piste russe, c'était faux.
14:02Par contre, l'histoire de J. Biden, c'était vrai.
14:04Et l'assaut du Capitole ?
14:07Pendant 4 ans avant l'assaut du Capitole,
14:10on lui a reproché d'être un homme instrumentalisé par les Russes.
14:14Il y a eu une enquête du FBI.
14:15Il y a eu toutes sortes de rumeurs.
14:17On a spéculé pendant 4 ans sur cette histoire-là.
14:19Avant que le FBI ne sorte ses conclusions, c'était bidon.
14:23Il n'y avait pas eu d'influence manifeste des Russes
14:26dans la première élection de Trump.
14:28C'est pas le cas aujourd'hui.
14:29Le jour avant sa réélection qui n'a pas eu lieu,
14:31mais que lui considère avoir gagné l'élection.
14:34Il y a eu l'affaire Biden.
14:35On a découvert dans l'ordinateur de Hunter Biden
14:38toutes sortes de documents compromettants pour son père.
14:40Et à ce moment-là, pour lui et son père,
14:43le candidat à la présidence qui a été...
14:45Surtout pour lui.
14:46Et à ce moment-là,
14:47vous avez une soixantaine de responsables du renseignement,
14:50en activité ou ancien,
14:52qui ont déclaré...
14:53Non, non, ne regardez pas ça.
14:54C'est faux, bidon.
14:55C'est un fake news.
14:56C'est fabriqué sans doute par les Russes.
14:59Et donc, la campagne n'a pas...
15:01On était à 8 jours du scrutin.
15:02La campagne n'a pas embrayé là-dessus.
15:04Or, c'était vrai.
15:06Tout était vrai dans ce qu'il y avait dans l'ordinateur de Biden.
15:09Il suffit à la discréditer pour les...
15:11On parle pas de Biden, on parlait de Trump.
15:14La presse américaine a été tellement partie prenante
15:17qu'on peut comprendre qu'il y a un véritable ressentiment...
15:19On se venge sur la presse et on interdit les journalistes
15:21d'accès à la Maison-Blanche.
15:22La grande agence de presse.
15:23C'est comme si le président de la République française
15:25interdisait à la FP de venir à l'Élysée.
15:27En tout cas, les arguments de M. Arouet,
15:30si vous me permettez, moi qui suis arbitre,
15:32et des élégances,
15:34si vous me permettez,
15:35ces arguments s'entendent.
15:36Et toc !
15:38Et oui, sur Biden, c'est intéressant.
15:40Mais je vais vous dire...
15:42Il est vraiment indépendant.
15:43L'arbitre est indépendant, je suis d'accord.
15:45Mais moi...
15:46Vous savez qui est un de mes héros préférés ?
15:48Non ?
15:49Littéraire.
15:50Luc et Luc, non.
15:51Edmond Dantes.
15:52Je trouve que c'est formidable.
15:53Edmond Dantes.
15:54Donc c'est pas mal Edmond Dantes.
15:55Effectivement, il a l'esprit d'Edmond Dantes.
15:57Il oublie rien.
15:58Voilà.
15:59Si Macron faisait la même chose,
16:01on aurait le droit à un de vos éditoriaux,
16:02mon cher Pascal.
16:03S'il interdisait l'accès à l'Élysée
16:06et s'il choisissait au jour le jour
16:07ceux qui peuvent s'adresser à lui...
16:08Mais pardonnez-moi...
16:10Mais le président Macron,
16:11il n'est même pas venu une fois sur CNews
16:12de quoi vous parlez.
16:13Il vous interdit pas.
16:14Ça fait huit ans.
16:15Il vous interdit pas.
16:16Il n'est pas venu une fois.
16:17Oui, d'accord.
16:18Ça, c'est différent.
16:19Et quand Élodie Huchard lui pose une question,
16:21Élodie s'est fait engueuler,
16:22pardonnez-moi ce terme un peu trivial,
16:24par les services de l'Élysée.
16:25Parce qu'elle avait posé une question
16:26au Salon de l'Agriculture.
16:27C'est possible.
16:28Vrai ou pas ?
16:29Il n'y a pas de timing de la question
16:31que la nature de la question quand même.
16:33Mais c'est vrai qu'il y a des relations
16:34parfois compliquées.
16:36Il n'y a pas de journaliste interdit à l'Élysée.
16:38Non.
16:39Mais vous avez raison.
16:41Mais je suis d'accord avec vous.
16:44Et en clair,
16:45moi je ne suis pas d'accord avec...
16:47Que les choses soient claires...
16:49André ?
16:50Non, sa femme lui dit qu'il a du dentifrice
16:52et il me demande de vérifier.
16:54Dommage, on était à un bon niveau.
16:56Non, mais là franchement...
16:58Soyez gentils quand même.
17:00Pensez aux auditeurs, aux téléspectateurs.
17:03Mais moi je suis...
17:05En ton nom du bien,
17:06je trouve que M. Trump a tort
17:07de sortir à Société de presse.
17:09Il le fait.
17:10Il n'y a pas de...
17:11Mais moi, liberté d'expression totale.
17:12Jean-Michel Apathy.
17:13Là, on va en parler.
17:14Il est déjà 9h17.
17:15Mais alors vraiment,
17:17ça fait causer, comme dit l'autre.
17:19Écoutez, la séquence...
17:21Je précise que dans cette séquence,
17:23on n'entend pas beaucoup
17:25nos camarades Soto et Bégaud,
17:27mais qu'ils ont apporté,
17:28je l'ai dit tout à l'heure,
17:29la contradiction.
17:30Et ils ont fait leur rôle de modérateurs
17:32que je fais parfois.
17:33Donc, je ne suis même pas sûr
17:34qu'on puisse saisir l'arcomme de ce fait,
17:36puisqu'ils ont fait le travail
17:37que nous devons faire
17:39et apporter la contradiction.
17:40Écoutez cette séquence.
17:43En France,
17:44on commémore ce qui s'est passé
17:46au Radour-sur-Glane.
17:47C'est-à-dire le massacre...
17:48Vous comparez ça ?
17:49Le massacre de tout un village.
17:50Mais on en a fait des centaines, nous, en Algérie.
17:52Est-ce qu'on en a conscience ?
17:54Donc, il faut dissocier les dossiers.
17:56Il n'y a pas de terrorisme en Algérie.
17:57Mais si nous avons
17:59une difficulté à avoir des relations saines...
18:01On n'a pas fait au Radour-sur-Glane, en Algérie.
18:03On a mis des femmes et des enfants
18:05dans une église.
18:06Vous connaissez les détails de la conquête en Algérie ?
18:09Vous connaissez les détails
18:10de la conquête en Algérie ?
18:11On s'est comportés comme des nazis.
18:13Combien de villages ont été massacrés ?
18:16Des femmes ?
18:17On s'est comportés comme des nazis en Algérie ?
18:19Mais les nazis n'existaient pas.
18:20On ne s'est pas comportés comme des nazis.
18:22Les nazis se sont comportés comme nous.
18:23Nous l'avons fait en Algérie.
18:24Combien de femmes ?
18:26Combien de femmes ?
18:28D'enfants ?
18:30Vous ne connaissez pas du tout
18:32l'histoire de la conquête de l'Algérie par la France.
18:36Vous ne la connaissez pas du tout.
18:38Vous ne savez pas du tout
18:39que les villageois
18:40fuyaient les colonnes des soldats français.
18:43C'est horrible.
18:45Comparez ça au nazisme.
18:46Les derniers grands massacres
18:48qu'a connus l'Algérie
18:49ont été commis par les islamistes
18:50dans les années 90.
18:51C'est d'ailleurs ce que dénonce
18:53Kamel Daoud, Boalem Sansal.
18:55C'est ce qui lui vaut aujourd'hui
18:56d'être emprisonné
18:57par un régime dictatorial
18:59sans que ça ne gêne
19:01un certain nombre d'intellectuels
19:03de la gauche bien-pensante.
19:04Moi, au contraire, ça me gêne beaucoup
19:05et j'espère qu'un jour
19:06ce malheureux sera libéré
19:07parce que les libertés d'expression
19:08c'est ça qu'on devra défendre.
19:09Le régime algérien, aujourd'hui,
19:11utilise le passé colonial
19:13plutôt que de dénoncer
19:15ce qui s'est passé
19:16avec l'islamisme radical
19:17et le terrorisme islamiste
19:18dans les années 90.
19:19En faisant ça,
19:20vous venez cautionner une propagande
19:22qui est indécié par le régime algérien
19:25et qui crache sa haine
19:27contre la France
19:28matin, midi et soir
19:29jusqu'à dans son hymne national.
19:31Je considère que ces gens-là,
19:33ce régime est un régime ennemi
19:36qu'il faut durcir le ton
19:37mais qu'en même temps,
19:38il faut qu'on ait enfin
19:39une ligne diplomatique.
19:40Si l'un d'entre vous arrive à me dire
19:41quelle est la ligne diplomatique
19:42d'Emmanuel Macron
19:43depuis qu'il est président de la République,
19:45depuis qu'un jour,
19:46il vient faire des courbettes à Algérie,
19:47le lendemain au Maroc,
19:48qu'il espère restaurer des liens
19:50avec l'Afrique
19:52C'est pas comme ça
19:53qu'on arrivera à obtenir
19:54quoi que ce soit
19:55de la part
19:56de n'importe quel régime.
19:58Avant de donner la parole
19:59à Éric Nolot,
20:00je salue Christine Kelly
20:01qui nous écoute
20:02et qui me dit
20:03les journalistes de la chaîne RT
20:05ont toujours été interdits
20:06à l'Élysée
20:07alors qu'ils avaient été autorisés
20:08par le CSA à émettre.
20:11Ils avaient été interdits
20:13alors que le CSA
20:14avait autorisé d'émettre.
20:15J'ai été interdit, moi,
20:16à l'Élysée pour cette raison.
20:17Pardon ?
20:18J'ai été interdit à l'Élysée
20:19pour cette raison précisément
20:20parce que je travaillais pour RT.
20:21Vous voyez qu'il y a
20:22des journalistes interdits.
20:23J'avais une carte de presse,
20:24je précise.
20:25Vous voyez qu'il y a
20:26des journalistes interdits.
20:27Ça se passe en France.
20:28Oui, M. Nolot.
20:29RT, oui.
20:30RT devrait être autorisé.
20:32Moi, je suis d'accord.
20:33Enfin, RT était...
20:36On s'engueule même
20:37quand on est d'accord.
20:38Non, mais c'était...
20:39D'accord, vous êtes d'accord.
20:40M. Apathy.
20:41Non, mais ce que je conteste
20:42dans votre éditorial,
20:43c'est un seul mot,
20:44c'est le mot stupide.
20:45C'est pas stupide.
20:46Tout comme Jean-Luc Mélenchon,
20:47c'est une stratégie
20:48qui est déjà bien exposée.
20:49Il faut en permanence
20:50donner des gages.
20:51Alors, pour l'un,
20:52à l'électorat islamo-gauchiste
20:53et l'autre à l'audimat
20:54islamo-gauchiste.
20:55Donc, il faut aller
20:56toujours plus loin.
20:57Alors là, on est quand même
20:58à un niveau stratosphérique
20:59puisque maintenant,
21:00la France est un pays nazi
21:01des centaines d'oradours sur glane.
21:03Pas un oradour sur glane.
21:04Encore là, on peut chercher un cas.
21:06Des centaines d'oradours sur glane.
21:08Donc, en fait,
21:09M. Apathy a trouvé sa place
21:11dans l'audiovisuel français.
21:13Il veut la garder
21:14et il sait que pour la garder,
21:15il faut donner en permanence
21:16des gages.
21:17Voilà, c'est pas stupide.
21:18C'est une stratégie
21:19et je l'ai dit il y a déjà
21:20un moment,
21:21ça ira jusqu'au bout.
21:22Il n'y aura pas de limite
21:23dans l'indécence
21:24et dans l'indignité.
21:26Et qu'est-ce qu'il veut faire ?
21:27Garder sa place.
21:28Comme on a l'ARCOM,
21:29peut-être peut-on envisager
21:30qu'il y ait des signalements ARCOM.
21:32Certes, il y a eu une modération,
21:33c'est vrai,
21:34mais nous, pour moins que ça,
21:35on a eu des signalements ARCOM.
21:37Donc, je vois pas pourquoi
21:38à chaque fois,
21:39M. Apathy passerait
21:40à travers les mailles du filet.
21:42Moi, je vois qu'à chaque fois,
21:43l'ARCOM ne se saisit pas
21:44pour M. Apathy,
21:45l'ARCOM ne se saisit pas
21:46pour le service public
21:47et à chaque fois,
21:48la moindre chose
21:49que sur cette chaîne,
21:50on fait,
21:51qui n'est pas du tout
21:52pénalement répréhensible,
21:53il y a un signalement
21:54qui n'aboutit pas forcément,
21:55mais il y a des signalements
21:56en masse
21:57qui sont faits à l'ARCOM.
21:58Donc, pourquoi l'ARCOM
21:59ne s'auto-saisirait pas ?
22:00C'est la question
22:01qu'on peut se poser.
22:02Quand je vois 3,5 millions
22:03pour Cyril Hanouna,
22:05pour TPMP,
22:06là, que va-t-il se passer ?
22:07Voilà, c'est la question.
22:08Non, mais on peut dire
22:09à peu près n'importe quoi.
22:10C'est un...
22:1120 fois, oui.
22:12Ce qu'on a...
22:13Ce qu'on vient d'assister,
22:14c'est une sorte de sotisier
22:15de Tony Truant
22:16parce que, vraiment,
22:17il aplatit l'histoire
22:18sans vouloir faire
22:19de mauvais jeu de mots.
22:20Il ne connaît rien, l'histoire.
22:21Il faudrait qu'il lise
22:22Hidal Nakey,
22:23il faudrait qu'il lise Marc Féraud,
22:24il faudrait qu'il lise
22:25quand même l'histoire de l'Algérie.
22:26Elle a été extraordinairement
22:27violente,
22:28la colonisation algérienne,
22:29de l'Algérie, effectivement.
22:30La France a créé l'Algérie
22:32et elle l'a créée au forceps.
22:33Ça n'a pas été
22:34une partie de plaisir.
22:35Mais la Saint-Barthélemy
22:36ou le massacre de Spartacus
22:37n'annonce pas le nazisme.
22:38Toute l'histoire du XIXe siècle
22:39est une histoire
22:40extraordinairement violente.
22:41Le génocide des Hérault
22:42en Namibie,
22:43c'est un génocide.
22:44Ce n'est pas
22:45un simple massacre.
22:46Le massacre des Indiens
22:47aux États-Unis,
22:48ce n'est pas
22:49un petit dérapage.
22:50C'est fait
22:51d'une manière systématique.
22:52Donc, la colonisation,
22:53c'est une histoire
22:54qui n'est pas
22:55une histoire
22:56qui n'est pas
22:57une histoire
22:58qui n'est pas
22:59une histoire
23:00qui connaisse
23:01des affrontements
23:02de l'Angleterre.
23:03En fait,
23:04c'est une histoire
23:05qu'il faut reprendre
23:06et regarder dans le détail
23:07comment ça s'est passé.
23:08Il n'y a pas eu
23:09des dizaines de radiosurglanes
23:10en Algérie.
23:11C'est faux.
23:12C'est historiquement
23:13très faux.
23:14C'était du révisionnisme.
23:15Il y a eu
23:16ce qu'on appelle
23:17des enfumades.
23:18Plus gravement,
23:19plus lourdement.
23:20Attendez,
23:21plus lourdement
23:22parce qu'on peut
23:23regarder comment
23:24les choses se sont passées
23:25et je ne suis pas
23:26du tout révisionniste,
23:27c'est-à-dire que
23:28avec le Président qui a fait cette déclaration extravagante quand il était candidat en Algérie où il a déclaré que la colonisation était un crime contre l'humanité
23:38et tout ce qu'on va raconter à Patrice Rahon de ça de ça, un crime contre l'humanité, imprescriptible et qui exige un droit à réparation, qui implique un droit à réparation.
23:47Ça c'est important. Et la deuxième chose c'est que le régime sans cesse met en cause la France pour ses crimes, pour justifier son incurie, sa corruption, sa médiocrité et l'enfermement actuellement de Boisdelm-Sensal.
23:59Vous avez entendu le carillon d'Europe 1, on reprendra la discussion évidemment après la pause. Je salue notre ami Thomas Hill qui est là. Cher Thomas, bonjour.
24:09Bonjour Pascal.
24:11Et je sais que vous allez recevoir Gauthier Capuçon dans le Grand Échiquier dans quelques instants avec Maurice André à la trompette et Renaud Capuçon.
24:22Et vous lui poserez cette question essentielle qu'aurait pu poser Jacques Chancel. Renaud, d'accord, Capuçon, pourquoi ?
24:32Il a beaucoup de talent. C'est un génie Renaud Capuçon. Il a de la chance.
24:37C'était du Laurent Gérin un peu dans le style.
24:39Un petit peu. Mais c'était bien. Vous n'avez pas connu les balais d'Arthur Plachat ? Vous n'avez pas connu cette période qui était merveilleuse ?
24:48Non, moi je connais la période avec Claire Chazal maintenant, c'est autre chose.
24:51Que nous salons notre concert.
24:54Bien sûr, bien sûr.
24:55Il est 9h24.
24:56A tout à l'heure Pascal.