Éric Coquerel, député La France insoumise de Seine-Saint-Denis, était l'invité du Face à Face ce mercredi 26 février. Il est revenu sur les tensions entre la France et l'Algérie et la position de Bruno Retailleau.
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00:00ou si nous gouvernions, je pense qu'un des premiers voyages diplomatiques que nous devrions faire, c'est d'aller à Alger.
00:05Voilà, de renouer des liens, j'allais dire, basés d'égal à égal avec Alger et rediscuter,
00:11et non pas d'avoir ce genre de rapport de mat à mort qu'aujourd'hui M. Rataou utilise,
00:16avec qu'on voit bien en plus parce que tout est derrière un espèce de fond raciste qui est le sien.
00:20Je pense que ce n'est pas ça, mais mélanger la question de l'immigration, la question des EQTF
00:27et la question des rapports avec l'Algérie, je pense que ce n'est pas sain, ce n'est pas bon et ce n'est pas ça qui peut régler le problème.
00:32Parce qu'une fois fait ces déclarations, qu'est-ce qui se passe ?
00:36Comment on va...
00:37Tu poses la question, qu'est-ce qui se passe ?
00:38D'accord, et bien il ne se passe rien parce que l'Algérie, l'Algérie ne bougera pas par rapport à ça.
00:42Pour vous, ça ne servira à rien, ces mesures qui sont annoncées, ces prises de parole érychocrètes sur les restrictions de circulation
00:49pour des dignitaires algériens et éventuellement des visas restreints au niveau européen ?
00:52Non, je pense que ça ne servira à rien, d'abord parce que contrairement à ce qui se passe depuis longtemps,
00:56on parle des dignitaires algériens qui viendraient se faire soigner en France,
00:58on s'aperçoit que progressivement, ils vont se faire soigner plutôt ailleurs qu'en France.
01:02Donc tout ça, à mon avis, c'est uniquement des déclarations pour du vent,
01:05comme souvent malheureusement la diplomatie française sous Macron.