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L’écrivain et président de Souverains Demain, Paul Melun, parle de la situation entre les Comores et Mayotte : «La situation avec les Comores n’est pas comparable avec la situation algérienne».

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Transcription
00:00Je suis d'accord sur la forme et sur la rhétorique, je suis d'accord.
00:02Mais après, concrètement, moi, j'essaie de réfléchir.
00:04Qu'est-ce qu'on peut faire concrètement pour mettre les Comores sous pression ?
00:06Estelle, vous voulez que depuis, pardonnez-moi, le cyclone Chido,
00:09eh bien, tout simplement, il y ait un arrêt, pardonnez-moi,
00:14une sorte de blocus. Exactement, une sorte de blocus.
00:16En fait, même les frontières maritimes...
00:18Ça, c'est une bonne chose.
00:20Alors, j'y suis favorable, mais on parlait de pression diplomatique.
00:23La situation avec les Comores n'est pas comparable à la situation algérienne.
00:26La France et l'Algérie ont des relations économiques très étroites.
00:29Elles ont des relations avec les visas à la diplomatie très étroites.
00:32Elles ont des relations... Avec les Comores, ce n'est pas pareil.
00:34C'est un petit pays.
00:35Je ne suis pas sûr, si vous voulez, que l'import-export entre les Comores
00:38et la France soit quelque chose de suffisamment considérable.
00:41Pardonnez-moi, mais il n'y a pas de raison de plus pour agir.
00:44Ça peut être vite de façon.
00:45Ça peut être vite de façon.
00:46C'est-à-dire que, du coup, nos moyens de pression sont moins forts
00:50que sur d'autres pays qui seraient des puissances, je dirais,
00:54équivalentes sur lesquelles on peut jouer sur notre commerce.
00:56On n'a pas de moyens de pression et en plus, on ne fait rien.
00:58Non, non, non, je ne dis pas que c'est vous.
01:00On a toujours des moyens.
01:01C'est difficile de dire ce qu'on pourrait faire.
01:02Mais je pense que ce qu'on pourrait éventuellement faire, effectivement,
01:06c'est un, des solutions de l'ordre du blocus, des solutions navales,
01:10des solutions policières et militaires.
01:11Après, les policiers et les forces de l'ordre qui sont sur place
01:13se décarcassent déjà.
01:14Mais le problème, c'est qu'il y a eu l'opération Wambushu, etc.
01:17C'est que quand les Kwasa Kwasa, les navires, les fameux navires,
01:19passent et arrivent, les policiers font leur boulot.
01:21Ils essaient au maximum de capter ces migrants illégaux
01:24et de les renvoyer aux Comores.
01:25Et puis après, il y avait des reportages qui étaient très bien faits là-dessus.
01:27On interrogeait les Comoriens sur le port qui allait repartir pour Mayotte
01:31et ils repartaient le lendemain.
01:32Donc, en fait, c'est un tonneau d'analyses.
01:33Vous pouvez mettre des milliers de portes de l'or.
01:35C'est très compliqué.

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