Le service de réanimation pédiatrique et néonatal du CHU de Toulouse tente d'alerter ses supérieurs depuis décembre 2024 sans réponse. Leur dernier recours: les réseaux sociaux.
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00:00Jules, Marius, Léna, des enfants qui ont un prénom, une histoire.
00:05A travers quelques clichés mis en vidéo, les soignants expriment leur mal-être.
00:10Aujourd'hui, notre service est vu comme un tableau Excel, des taux d'occupation à Athènes.
00:15Le service de réanimation pédiatrique et néonatale du CHU de Toulouse
00:19tente d'alerter ses supérieurs depuis décembre 2024 sans réponse.
00:23Les réseaux sociaux représentent son dernier recours.
00:25On espère que par ça, par ce mouvement, la direction va nous apporter les moyens qu'on demande.
00:33On veut juste travailler comme il faut, en fait, avec sérénité.
00:40Parmi les raisons du mal-être de l'équipe, fermeture de lits imposée, sous-effectifs chroniques et surcharge continue.
00:47Aujourd'hui, on se retrouve à faire des fois des entrées nombreuses sur les nuits
00:53qui nous amènent à dépasser le quota d'une auxiliaire pour 4 enfants.
01:01Pourtant, le CHU de Toulouse était le meilleur établissement public en France en 2024,
01:06selon le palmarès du journal Le Point.
01:09Ce service, composé de 22 lits, représente plus de 1200 enfants,
01:13nouveaux-nés comme adolescents, hospitalisés chaque année.
01:15Cet hôpital-là, on en a besoin.
01:17Même les personnes qui viennent de Motoban, de Moissac, des villes aux alentours,
01:21des villes qui possèdent leurs propres hôpitaux, ont besoin de venir ici.
01:25Donc, je comprends qu'ils ont besoin de plus de renfort, qu'ils ont besoin de plus de soutien.
01:29Et c'est inadmissible, quelque part, qu'ils ne l'ont pas, en fait.
01:32Les négociations entre le personnel et la direction se poursuivront lundi.
01:36Un préavis de grève a été déposé par l'équipe.
01:38Elle commencera mercredi, si rien ne change.
01:40Merci d'avoir regardé cette vidéo !