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00:00De toute façon, au niveau sécurité,
00:02tout le monde dit qu'il y a un problème
00:03sauf celui qui doit prendre
00:06les décisions pour la sécurité.
00:08Ça peut s'entendre ce que vous dites.
00:10Olivier d'Artigol...
00:11Tout le monde dit qu'il y a un problème.
00:13On n'est plus sécure. On va à Paris, on n'est plus sécure.
00:16On prend le métro, on n'est plus sécure.
00:18On est une fille, on n'est plus sécure.
00:20Vous avez des enfants ?
00:21Alors oui, moi j'ai un garçon.
00:23Et vous craignez pour ça ? Il a quel âge votre garçon ?
00:26Là, il a 16 ans.
00:28Bon, ça va, lui...
00:30Dans les Pyrénées-Orientales,
00:34on est...
00:35Comment dire ? Je ne dis pas que c'est sécure partout,
00:37mais c'est relativement calme.
00:40Je vous arrête un instant, Yann,
00:41parce que regardez Crépaule.
00:45Oui, non mais...
00:45Oui, mais ça peut arriver.
00:47Je ne vous souhaite pas de meurre, bien évidemment, Yann.
00:50Et on espère que ça va rester comme ça
00:52partout, ou du moins qu'il y ait
00:54encore quelques zones privilégiées en France.
00:56Mais la sensation qu'on a, parce qu'on en parle régulièrement,
00:59c'est qu'il n'y a plus de safe place.
01:01C'était le mot de Gérald Darmanin.
01:03Il n'y a plus d'endroit sécure en France.
01:05Ah non, le seul...
01:06Ah non, non, non.
01:06De toute façon, c'est...
01:08Il n'y a que le président qui trouve qu'il n'y a pas de problème.
01:12Oui, ce qui vous choque, c'est le déni du président.
01:14Ah, mais moi, c'est le déni.
01:17Et en plus, il nous a avoué
01:19à la télévision
01:21qu'il ne pouvait rien faire.
01:24Et que, même s'il le pouvait,
01:25il ne le ferait pas.
01:26Sous-titrage Société Radio-Canada