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Avec Alex Darmon (journaliste politique, chaine Youtube Les Indécis) et Erik Tegner (journaliste, président de "Frontières”)

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##LA_VERITE_EN_FACE-2025-05-16##

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News
Transcription
00:019h10, Sud Radio, la vérité en face, Patrick Roger.
00:06La vérité en face jusqu'à 10h sur Sud Radio, comme chaque jour bien sûr.
00:11Et chaque vendredi c'est Alex Darmon, journaliste politique de la chaîne YouTube Les Indicis,
00:17Eric Tegner du Média Frontière, bien sûr.
00:21D'ailleurs, tiens, mon cher Alex Darmon, vous préparez une belle surprise pour les téléspectateurs pour lundi.
00:29C'est Dupond-Moretti, un peu façon Emmanuel Macron qui cette semaine a répondu à plusieurs personnes.
00:35Non mais c'est ça, bien sûr, des gens différents.
00:38Là aussi c'est la même chose avec Dupond-Moretti, vous lui avez mis face à lui plusieurs personnes de différents univers, y compris des adversaires.
00:46Surtout des adversaires, ça s'appelle Seul contre tous, c'est Eric Dupond-Moretti qui rentre dans un restaurant en plein Paris en pleine nuit
00:51et qui va découvrir quatre personnalités politiques face à lui pour débattre sur des sujets, on va dire, assez clivants.
01:01C'est une personnalité clivante, Eric Dupond-Moretti va débattre avec Sandrine Rousseau sur le féminisme et la déconstruction,
01:07avec Sarah Knafot sur le sentiment d'insécurité, avec Robert Ménard sur la justice est-elle politisée,
01:13et avec Emmerick Caron sur la chasse, est-ce que ça reste une tradition française ?
01:17Il connaît les thématiques mais il découvre vraiment en direct les personnalités face à qui il va devoir échanger et c'est assez tendu.
01:23Vous comparez...
01:24Parce que ça a été enregistré, c'est pour ça pour les personnes qui se disent, ah bah l'émission n'a pas eu lieu.
01:27Oui, ça a été enregistré.
01:29Vous comparez avec l'émission avec Emmanuel Macron mais là pour le coup je trouve que c'est un vrai débat.
01:33C'est-à-dire que quand on va parler d'insécurité en mettant Sarah Knafot en face, c'est quand même autre chose.
01:38Si Emmanuel Macron avait accepté d'avoir Sarah Knafot en face de lui, on n'aurait pas eu le même résultat.
01:44Quand on met aussi Sandrine Rousseau de l'autre côté, c'est très fort.
01:47Donc moi j'ai hâte de voir cette émission parce que les débats, vous savez, c'est de plus en plus compliqué.
01:52Aujourd'hui les gens restent sur leur créneau, ils veulent prendre absolument aucun risque
01:56et donc c'est très dur de ramener autant de gens divers contre quelqu'un comme Dupont-Moretti
02:01qui est quand même l'homme à abattre pour beaucoup de gens.
02:04Il n'y a pas d'animateurs, ils sont vraiment en face-à-face, c'est-à-dire qu'il n'y a pas de modérateurs.
02:08Et ils sont très proches physiquement comme s'ils dînaient ou ils buvaient un verre ensemble.
02:12Bon, pas de modérateurs, c'est un peu aussi comme les commissions parlementaires
02:16où finalement vous avez des députés.
02:18Non mais c'est vrai, vous avez des députés ou des sénateurs si c'est une commission au Sénat
02:23et en face, vous avez entre guillemets, c'est pas les accusés, mais ça ressemble en fait à des accusés.
02:29C'est normalement des gens qui viennent pour donner des explications sur un sujet.
02:33Là, cette semaine, ça a été assez incroyable quand même, ce qui s'est passé sur Beta Ram
02:39avec François Bayrou qui est venu répondre à cette commission d'enquête.
02:45Ça a été très long, on va réécouter un petit son.
02:47Les polémiques et les attaques, le choix de cette affaire comme arme politique,
02:55elle était indifférente aux victimes.
02:58Ce n'étaient pas les victimes qu'on voulait comprendre et accompagner et accueillir et accompagner.
03:04On voulait s'en servir comme d'une arme politique,
03:08dirigée contre le Premier ministre, le gouvernement, tout ce qu'on veut.
03:11Les victimes, personne ne s'en est occupée, si j'ose dire, pardon de le dire comme ça, sauf moi.
03:20Voilà, donc, François Bayrou, ça a été très long, plusieurs heures devant Paul Vannier de LFI
03:26et puis l'autre personne qui est du Parti Socialiste.
03:32Non, Renaissance.
03:32Renaissance, oui, Renaissance.
03:34Et donc, ils se sont expliqués.
03:38Ça ressemblait à une forme de procès, en quelque sorte, quoi.
03:43Non ?
03:43Comment vous jugez ça ?
03:45C'était l'inquisition.
03:47Moi, j'ai vraiment été scandalisé.
03:49Je ne pensais pas que ça irait aussi loin.
03:51Déjà, c'était extrêmement long.
03:53Et surtout que, franchement, il y a besoin d'une commission d'enquête
03:57pour un peu élucider ce qui s'est passé sur l'affaire Betara.
04:00Mais là, c'était une commission d'enquête contre François Bayrou.
04:03Et c'était hallucinant.
04:05Et moi, pour le coup, en revanche, j'étais...
04:06Et puis, c'était une commission d'enquête parlementaire, encore une fois.
04:09Ce n'est pas une commission d'enquête de la justice qui a instruit...
04:13Non, mais je veux dire...
04:14Mais ils se prennent pour des juges.
04:15Hein ?
04:16Ils se prennent pour des juges.
04:17Ben oui.
04:17Et la présidente, qui est censée quand même modérer et équilibrer,
04:21n'a pas fait son travail quand elle refusait, par exemple,
04:24de diffuser des vidéos et des preuves qui étaient données par François Bayrou.
04:27Ça, c'est incroyable.
04:28Comme si, sur 5h30, elle n'avait pas le temps de mettre une clé USB et de la diffuser.
04:31Je trouve que c'est scandaleux.
04:33En revanche, j'ai été très étonné et satisfait que François Bayrou se batte autant.
04:38En fait, à un moment, maintenant, il faut se battre.
04:41C'est-à-dire qu'en face, lorsqu'il y a ce type de choses,
04:43ils veulent vous clouer au pilori.
04:45On peut avoir tendance parfois à se dire, il faut rester poli,
04:48il faut avoir une stratégie où on reste un petit peu sous les radars.
04:51Et là, Bayrou, je l'ai trouvé assez fort et c'est important.
04:53– Oui, c'est vrai.
04:55Alors, même si François Bayrou, lui-même, a des partisans
04:59qui sont dans des commissions d'enquête parlementaires.
05:01– Oui, mais qui se passent beaucoup mieux.
05:03– Non, mais je pense, par exemple, à la nom du Modem
05:06qui faisait partie de la commission d'enquête parlementaire
05:09sur les violences et les agressions dans le monde de la culture et du sexuel, etc.
05:15Les harcèlements dans le monde de la culture, dans le monde du cinéma.
05:18– Oui, mais Patrick, la commission d'enquête, par exemple,
05:21sur les dérives budgétaires qui s'éclosent il y a quelques semaines,
05:23où quand même, à un moment, on mettait Bruno Le Maire, Gabriel Attal, etc.,
05:27qui ont cramé mille milliards d'euros des Français,
05:30ça a été beaucoup plus poli.
05:32On a réussi à être respectueux quand même avec des gens qui ont ruiné la France.
05:36Et donc là, dans ce genre de cas, c'est possible.
05:39Donc c'est quand même un deux poids deux mesures.
05:41– Oui, oui. Alex Arbonne.
05:42– Non, le problème de ces commissions parlementaires, je suis d'accord avec Eric,
05:45il faut faire attention parce que c'est une commission parlementaire
05:48autour de l'affaire Bétharam, normalement.
05:49Là, elle se transforme en commission parlementaire autour de l'affaire Bayrou.
05:52– Oui, c'est ce que dit François Bayrou, il dit que ça devient politique.
05:56– Avec Mediapart aux manettes.
05:57– Il dit qu'il n'écoute pas Mediapart par hygiène de vie.
06:01Après, il se défend.
06:03Ce n'est pas toujours très très malin quand il parle de bruitage en 2002
06:06sur la claque qu'il a mise, qu'on en a voulu en faire autour des réseaux sociaux.
06:10Bon, alors à l'époque, il n'y avait pas énormément de réseaux sociaux en plus.
06:12Bon, après, il est là, il se défend.
06:13Mais on ne peut pas dire non plus que sur ces commissions d'enquête parlementaires,
06:17d'abord, ce qu'il faut dire, c'est qu'elles ne servent à pas grand-chose,
06:20ces commissions d'enquête parlementaire, puisqu'il n'y a pas de visée juridique.
06:23Peu importe ce qui va en ressortir, il ne pourrait pas y avoir d'attaque en justice, en l'occurrence.
06:28La justice pourra se saisir, mais ce n'est pas obligatoire.
06:31Vous voyez ce que je veux dire ?
06:32Donc c'est vraiment bon.
06:33On pourrait parler des économies ou pas qui sont faites sur ces commissions d'enquête parlementaire
06:37pour savoir à quoi elles servent.
06:38Par contre, je trouve qu'elles sont quelquefois objectives.
06:42Tu dis, Eric, que sur le budget, elles ont été beaucoup plus cordiales.
06:47Moi, je me rappelle d'une commission d'enquête parlementaire au Sénat sur l'affaire Benalla,
06:51qui n'avait pas du tout été cordiale et qui avait mis en danger
06:54et qui avait secoué le pouvoir de l'époque.
06:57Donc en fait, selon les affaires, selon les gens qui interrogent,
07:00selon leur volonté et leur envie d'en faire une affaire politique
07:04ou vraiment une enquête parlementaire, ça peut varier.
07:08Et là, c'est vrai qu'hier, ça dure 5h30.
07:12Après, François Bayrou, c'est logique qu'il doit venir s'expliquer, je trouve,
07:15parce qu'il est au premier plan de cette affaire, parce que tout n'est pas clair.
07:20C'est vrai qu'hier, c'est un peu bizarre.
07:22Il y a quand même un aspect...
07:23Je voudrais vous faire entendre un extrait d'une interview
07:28de Yaël Braun-Pivet, la présidente de l'Assemblée nationale,
07:32qui était sur Sud Radio hier soir, au micro de Cécile de Ménibus
07:35et puis l'ensemble, en fait, des vrais voix.
07:37On lui a posé cette question.
07:38Finalement, à quoi ça sert, ces commissions d'enquête parlementaires ?
07:42Et est-ce que ça ne va pas trop loin ? Écoutez ce qu'elle dit.
07:45Une commission d'enquête, elle a besoin de pouvoir s'extraire de l'actualité,
07:50de pouvoir s'extraire de la fureur, de la pulsion.
07:54On doit prendre de la hauteur.
07:55On a vu hier, et c'est pour ça qu'on était un peu mal à l'aise,
07:59c'était vraiment l'idée d'aller chercher François Bayrou,
08:02actuel Premier ministre,
08:04plutôt que de vraiment s'interroger sur la défaillance des pouvoirs publics,
08:09d'une façon générale, sur des dizaines d'années,
08:11sur des dizaines d'établissements scolaires,
08:13parce que c'est ça, le cœur du sujet.
08:16Et c'est là-dessus que la commission d'enquête devrait se concentrer
08:19plutôt que d'aller chercher une responsabilité du Premier ministre.
08:24Oui, bon, donc voilà.
08:25Si vraiment l'actualité, que ce soit un travail en profondeur.
08:28C'est très intéressant ce qu'elle dit, Madame la Présidente de l'Assemblée Nationale,
08:31parce que si vraiment ça devait prendre de la hauteur,
08:33il ne fallait pas mettre ce député comme président de la commission d'enquête parlementaire.
08:37Parce que c'est ce député qui pose la question,
08:39et il a tout à fait le droit, ce député LFI,
08:41il a tout à fait le droit de poser la question aux questions d'actualité,
08:44au Premier ministre, donc c'est lui qui ouvre l'affaire,
08:47et c'est lui qui derrière est président de la commission d'enquête parlementaire.
08:49Ce qui prouve quand même qu'il y a un parti pris dès le départ.
08:52On a aussi dans ce pays un problème avec la France Insoumise.
08:57Pardonnez-moi, mais toutes les commissions d'enquête qui sont en dérive totale
09:00sont gérées par la France Insoumise.
09:02Toutes, il y en a aussi de l'autre côté.
09:05Toutes celles qui dérivent.
09:07Rappelez-vous quand même comment ils ont mis au pilori CNews Vincent Bolloré
09:10en faisant une commission d'enquête qui pour le coup a eu des conséquences,
09:13qui est indirectement la fermeture de C8.
09:16Je pense en ce moment aussi à la commission d'enquête sur les élections,
09:20où ils sont en train d'essayer de mettre au pilori un milliardaire français,
09:23Pierre-Édouard Sterrin.
09:24Il le convoque comme si c'était une sorte d'escroc.
09:28C'est hallucinant.
09:29C'est-à-dire qu'on parle du premier business angel français.
09:32Il est celui qui investit, je pense, 80% des fonds dans les nouvelles start-up aujourd'hui.
09:38Et on est en train de le traiter comme une racaille.
09:40Il n'est pas venu, d'ailleurs.
09:41Donc je trouve que...
09:42Il n'y est pas allé.
09:43Oui, mais c'est pour ça.
09:43Oui, parce qu'il n'y a pas une obligation.
09:44Non, non.
09:45Moi, je vais vous donner mon avis.
09:47D'ailleurs, le secrétaire général de l'Elysée, Alexis Collère,
09:49qui avait été sollicité pour venir s'expliquer, il n'est pas venu.
09:52Oui, mais je vais vous donner mon avis là-dessus.
09:54C'est que, puisque je l'ai déjà rencontré, lui, il fait des affaires.
09:59Il est là pour...
10:00Pierre-Édouard Sterrin.
10:01Il fait des affaires.
10:01Il est là pour investir.
10:03C'est un business angel.
10:04Demain, s'il y a des images de lui qui est en train d'être cloué au pèlori
10:08par quelqu'un qui sait qu'il n'y aura aucun impact judiciaire,
10:11mais que l'impact doit être médiatique maximalement,
10:13en donnant cette image d'un homme qui sera acculé par des députés,
10:17ça peut être catastrophique pour des affaires.
10:19Et c'est ça l'objectif de M. Léaumant.
10:22Allez, qu'en pensez-vous ?
10:240826 300 300 de ces commissions d'enquête parlementaires
10:27qui se sont multipliées, qui ont été mises en place en 2008,
10:31si ma mémoire est bonne.
10:32Et il n'y en avait pas beaucoup, en fait, au démarrage.
10:37Et l'idée, c'était d'enquêter en profondeur sur des sujets
10:41de structuration de la société, de notre économie, etc.
10:45Et parfois, ça peut se transformer en forme de procès politique.
10:49Qu'en pensez-vous ?
10:500826 300 300, vous pouvez réagir.
10:52La vérité en face sur Sud Radio jusqu'à 10h.
10:569h-10h, Sud Radio, la vérité en face.
10:59Patrick Roger.
11:00La vérité en face. Alors, dans ces commissions d'enquête parlementaires,
11:03c'est ce qu'on voudrait, qui ressortent sur des sujets.
11:07Et donc, c'est pour ça qu'il y a ces auditions qui sont permises,
11:10maintenant, depuis 2008.
11:11A l'origine, c'était pour poser des questions importantes sur des dossiers qui ont été menés par la France,
11:21sur des secteurs où il faut faire des économies, où il y a eu des dérives, etc.
11:27Il y a quelque chose qui est assez étonnant.
11:30Je ne sais pas ce que vous en pensez, 0826 300 300, et vous, Alex Darmon et Éric Tegner.
11:35Donc, ce sont des gens d'un haut niveau qui viennent.
11:37Vous avez parlé de Vincent Bolloré, il y a d'autres très grands patrons qui y sont allés, etc.
11:42S'ils viennent dire des choses aussi importantes, est-ce que ça doit être vraiment filmé ?
11:48Dans les procès, en justice, ce n'est pas filmé.
11:51Là, c'est en direct, bien sûr.
11:53Donc, est-ce que vous allez dire des choses aussi importantes que ça,
11:56alors que vous savez que vous êtes en mondiovision, si je puis dire ?
12:00Et c'est vrai, d'autant plus que ça arrive, que ça soit huis clos.
12:03Rappelez-vous la polémique autour du général de Villiers, au début du bandat d'Emmanuel Macron,
12:07où il avait été auditionné, et il avait justement tenu des propos qui étaient très sévères,
12:12alors que c'était justement en huis clos.
12:16Et il a été condamné par Emmanuel Macron,
12:18parce qu'il y avait d'ailleurs eu une fuite sur ce qui avait été dit dedans.
12:20Donc, ça peut être fait dans le cadre des renseignements,
12:23mais là, si ça n'est pas fait pour les grands patrons,
12:25c'est que l'objectif, vraiment, c'est de les salir.
12:27Oui, oui. 0826 300 300, c'est Samy de Lyon qui est avec nous.
12:31Bonjour, Samy.
12:32Bonjour, Patrick.
12:32Bonjour.
12:34Qu'en pensez-vous de ces commissions d'enquête parlementaire ?
12:37Tout d'abord, je vous remercie d'ouvrir ce débat qui est très intéressant sur le sujet d'actualité.
12:42Je crois que vous êtes une seule radio qui aborde vraiment ce sujet de front.
12:45Moi, j'ai regardé pas mal de commissions,
12:48notamment celles sur le raconteur trafic,
12:50créé par le sénateur du Rhône, Étienne Blanc.
12:52Oui, c'est vrai.
12:53Et j'avais également écouté l'audition d'Arnaud Montroux au Sénat
12:56sur les aides aux droits d'entreprise, très intéressante.
12:59Mais dans l'ensemble, je trouve que c'est une dérive assez inquiétante
13:01de la politique spectacle et de la justice médiatique,
13:04et qui permet à certains politiciens ou politiciennes
13:06de se faire de la publicité et ou de régler leurs comptes.
13:09Donc, on se souvient, par exemple, celle sur le cinéma.
13:12Et d'ailleurs, Jean Dujardin et Gilles Lelouches avaient refusé d'être filmés.
13:17Oui, c'est vrai.
13:17Parce qu'ils ont bien compris qu'il y avait des dérives, en fait,
13:21et que ça permettait juste à certains élus de se faire de la publicité
13:25et d'avoir un marché le biais pour bien se faire voir.
13:29Donc, voilà.
13:29Et la justice a donné raison à Alexis Colère,
13:32il me semble, de ne pas se présenter à une convocation des députés.
13:34Oui.
13:35Enfin, alors, je ne sais plus si la justice a été...
13:37Elle a été saisie, et donc, elle lui a donné raison.
13:40Parce que j'ai vu que, finalement,
13:42il était dans son droit de refuser.
13:45Mais je ne sais pas s'il y avait eu une décision judiciaire.
13:48Parce que ce n'est pas une obligation, quoi, évidemment.
13:53Pour l'instant.
13:54Pour l'instant, je ne crois pas, en fait.
13:56Peut-être qu'après, il faut mieux les cadrer,
13:57ces commissions d'enquête parlementaire,
13:59parce que là, on donne notre avis.
14:00Non, mais c'est intéressant.
14:01Vous avez entendu la présidente de l'Assemblée nationale,
14:04parce qu'on lui a posé la question.
14:05Bien sûr, mais peut-être que...
14:06Et elle dit, oui, il faut s'extraire aussi de l'actualité, tout ça.
14:10Alors, après, c'est difficile, bien sûr.
14:11Mais bien sûr, peut-être qu'il faut mieux les cadrer,
14:13peut-être qu'il faut les limiter dans l'année.
14:15Mais comme vient de le dire, Samy,
14:16il y a des commissions d'enquête parlementaire
14:17qui sont très intéressantes.
14:19Moi, je me rappelle d'avoir écouté
14:20la commission d'enquête parlementaire
14:21avec deux anciens présidents de la République
14:22sur le nucléaire.
14:23Oui, oui.
14:24François Hollande et Nicolas Sarkozy.
14:25Je suis désolé, c'était quand même un sujet
14:26qui est primordial
14:28et sur lequel les Français
14:30n'ont pas vraiment été consultés
14:31et ont un peu subi.
14:33Et on s'est rendu compte de plein de choses
14:34sur les décisions autour du nucléaire
14:35dans cette commission d'enquête parlementaire.
14:37Et autre chose, j'en terminerai par là,
14:39les commissions d'enquête parlementaire,
14:40comme leur nom l'indique,
14:42elles viennent du Parlement.
14:43Le Parlement, vous avez le Sénat
14:45et l'Assemblée nationale.
14:46Et je trouve aussi pareil
14:47que peut-être on pourrait grouper
14:49ces commissions d'enquête parlementaire
14:50en faire des commissions mixtes
14:51et surtout que d'en faire deux différentes.
14:54Et surtout que le Sénat travaille,
14:56je trouve, vraiment bien mieux
14:58sur ces commissions que l'Assemblée nationale.
14:59Pour moi, il y a deux choses.
15:00Il faudra avoir des commissions d'enquête
15:02qui sont quasiment toutes en vase clos
15:04dont l'objectif est d'abord
15:05de la récolte d'informations.
15:06Parce que c'est intéressant pour le grand public.
15:07Et prendre du spectacle,
15:08comme le dit très justement Samy.
15:10Parce que là, ça ressemblait à du grand spectacle.
15:11En revanche, d'avoir quand même
15:13des commissions d'enquête
15:15filmées, ouvertes au grand public
15:16et limitées,
15:17mais avec beaucoup plus de moyens.
15:19Je pense à ce qu'on fait aux Etats-Unis.
15:21C'est-à-dire que le problème,
15:22c'est qu'aujourd'hui,
15:23quand il y a un député LFI
15:24qui va s'en prendre à François Bayrou,
15:26en se la jouant,
15:27je suis président du truc
15:28et j'ai des infos comme si...
15:30En fait, ils prétendent connaître des choses.
15:32Ils prétendent les savoir.
15:33Ils se redorent derrière le côté enquête
15:35alors qu'ils ne font aucune enquête
15:36parce qu'ils n'ont même pas
15:37les moyens pour le faire.
15:38Et donc, si c'est une vraie commission d'enquête
15:40qui leur prend deux ans de travail,
15:41trois ans de travail,
15:42où ça ne va pas être juste...
15:43Ou finalement, ils n'auront pas envie d'y aller
15:45parce que ça va prendre énormément de temps
15:46et du coup, ils seront obligés
15:47de le faire sérieusement.
15:48Ça, ça a du sens.
15:49parce qu'il y a quand même
15:50des grands sujets aujourd'hui
15:51et il faut que le Parlement ait du pouvoir.
15:53Oui, oui.
15:53Non, mais ça, c'est vrai.
15:54Donc, avec un cadre,
15:55c'est possible
15:57mais il faut peut-être limiter
16:00aussi aux questions précisément.
16:01Enfin, je pense que c'est à revoir
16:03en tout cas, probablement.
16:05Mais c'est toujours bien quand même
16:05quand on parle des sujets,
16:07des grands sujets qui concernent les Français
16:08et que les hommes et les femmes
16:10qui sont dans le pays...
16:10Il ne faut pas que ça apparaisse aussi
16:12comme du règlement de compte.
16:13Ça, je suis quand même d'accord.
16:13Parce que ça peut apparaître
16:14comme du règlement de compte.
16:16Il faut que ça débouche sur quelque chose.
16:18C'est quand même...
16:19Excusez-moi, mais il ne faut pas
16:21que ça se transforme hier
16:21en affaires Bayrou, c'est certain.
16:23Mais je trouve ça aussi normal
16:24que le Premier ministre
16:25puisse venir s'exprimer.
16:26S'il n'avait pas été Premier ministre,
16:27j'aurais dit pareil.
16:28J'aurais dit pareil.
16:29Il peut déjà s'exprimer
16:30à l'Assemblée nationale.
16:31Je sais, mais il était ministre
16:33de l'Éducation en 94, 95, 96
16:35quand les faits sont arrivés.
16:37Et on lui aurait demandé
16:38de venir parler quand même
16:39dans une commission.
16:40Non, mais vous vous dites que...
16:42Je suis désolé,
16:43on est dans un pays
16:44où Louis Boyard
16:44peut participer à une commission d'enquête.
16:46Oui, mais j'ai député.
16:47Oui, mais ça montre qu'il y a un sujet.
16:49Il est député, il est député,
16:50Éric Tegner.
16:51On sait que vous avez eu des soucis
16:53avec des gens de LFI,
16:54notamment quand vous aviez mené...
16:55Oui, mais je ne dis pas ça
16:56par en croissant.
16:56Non, non, non, je sais bien.
16:57Je sais bien, je sais bien.
17:00Merci, en tout cas.
17:01Frontières a retrouvé,
17:02évidemment, comme toujours
17:03dans les kiosques.
17:04Et puis, la chaîne YouTube
17:05Les Indicis, Alex Armand,
17:07et surtout votre émission
17:07avec Paris Première,
17:09Dupond-Moriti,
17:09mais vous reviendrez en parler
17:10lundi matin, évidemment,
17:12parce que c'est lundi soir.
17:13Dans un instant,
17:14Gilles Ganzmann
17:14et Christine Bouillaud.
17:16La vérité en face est terminée.
17:18On se retrouve lundi
17:19avec une grande semaine.
17:20La France qui reste debout.
17:22Vous allez voir.

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