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00:00Vous êtes confortablement installé pour regarder si on parlait.
00:30Bienvenue à tous, installez-vous autour de ceux qui donnent tout leur talent, leur énergie pour rendre la vie tellement plus sympa vers chez vous.
00:38Chez lui, à Échirol, comme sur les planches les plus prestigieuses, ce comédien crève l'écran, tape dans l'œil des plus grandes productions,
00:45mais reste toujours plus proche des jeunes de son quartier.
00:48Pas un quartier, mais un espace pour tous, ouvert à tous, pour y boire ou manger, travailler, créer, se trémousser.
00:54Cet ancien couvent est devenu le lieu qui rassemble à Grenoble.
00:57Des murs qui s'habillent aux couleurs de la société, qui bougent quand l'art colore la ville et fait réfléchir les citoyens.
01:04C'est la ville la plus plate de France qui prend du relief.
01:08Un relief qui va très haut, ça n'est ni plus ni moins que le plus grand festival de street art en Europe.
01:15La 11e édition devrait porter le nombre d'œuvres à peu près 500.
01:20Allez, les paris sont lancés, mais il faut résister aussi.
01:23Jérôme Katz, bienvenue.
01:25Bonsoir.
01:26Directeur du Street Art Fest Grenoble-Alpes.
01:29Le contexte que vous ne cachez pas, ce sont des baisses de financement qui impactent aussi la programmation.
01:35On va découvrir quels murs vont reprendre vie dans ce contexte-là.
01:41Et c'est une nouvelle vie entre les murs d'un ancien couvent qui s'offre grenoblois et à tous les autres.
01:46Comme un nouveau pays de tous les possibles, le Minimistan est devenu le lieu le plus incontournable depuis son ouverture.
01:52Grâce à vous, Marie. Bienvenue.
01:54Bonsoir.
01:55Marie Pesanti, cofondatrice de ce lieu, ce tiers-lieu ultra plébiscité par tous les publics.
02:01Et on va vous dire pourquoi et comment dans un instant.
02:04Et des quartiers, des chirols au cinéma, il n'y a qu'un pas, peut-être, en tout cas tout un parcours.
02:10Beaucoup de persévérance.
02:12Le talent d'un artiste peut être né.
02:14En tout cas, il l'est devenu. Il s'appelle Brahim Koutari.
02:17Retenez bien son nom et déjà son visage. Bienvenue.
02:20Bonsoir. Merci.
02:21Je suis très contente de vous retrouver. Comment ça va ?
02:23Très bien et vous ?
02:24Oui, très bien. J'imagine qu'il y a beaucoup, beaucoup de choses à faire.
02:27Nous, justement, on aura beaucoup de choses à dire.
02:30Vous êtes un comédien désormais.
02:32Tout à fait.
02:33Ça y est, c'est rentré dans votre esprit, ça ?
02:36Normalement. Comédien professionnel en plus.
02:38Professionnel.
02:39Ça y est, c'est rentré dans la vie de tous les jours et j'espère longtemps.
02:42À 30 ans ?
02:4330 ans ? Ça va. J'ai une bonne...
02:46Ça a bien commencé en moyenne.
02:47Ça va, ça va, ça va. Louis Thunès, c'était après 50 ans.
02:50Il a véritablement percé. Aujourd'hui, on peut prendre le temps.
02:53D'ailleurs, on en a la preuve.
02:55Attention, vous nous avez livré un...
02:57Ça, c'est un docu en soi.
02:59C'est un truc, c'est un inédit. Personne n'a encore vu cette image.
03:02C'est une série Netflix que vous venez de terminer de tourner avec Jonathan Cohen
03:07et François Damiens.
03:09Ça s'appelle...
03:10Les Lyonnes.
03:11Les Lyonnes.
03:12C'est réalisé par Olivier Rosenberg. Je remercie beaucoup.
03:14Alors ça, c'est l'aventure.
03:16On peut la revoir, cette photo.
03:18J'aimerais savoir, ça nous intrigue de vous voir.
03:20Vous êtes au volant d'une voiture.
03:22Exactement.
03:23C'est inexclu.
03:25Je n'ai pas trop le droit d'en dire normalement.
03:27Mais disons que vraiment, ce que moi je peux dire,
03:30c'est que ça va être un vrai banger.
03:32Ça va être un vrai carton puisque c'est une énorme série.
03:34Pour moi, c'est l'accomplissement d'années de travail.
03:37Des nuits blanches et beaucoup de travail et beaucoup d'échecs aussi à des castings.
03:41Ça va être vraiment fin d'année.
03:43Mois de décembre.
03:44Je vous assure que vraiment, ça sera un vrai banger.
03:46Il faut patienter un peu forcément.
03:48Jonathan Cohen et François Damiens,
03:50deux comédiens, deux acteurs
03:52qui sont très tendance en plus.
03:54Très plébiscité.
03:55Ils sont drôles.
03:56Donc ça sera un truc drôle.
03:57Extrêmement drôle.
03:58Alors c'est action.
03:59Il y a de l'action quand même.
04:00Il y a du suspense.
04:01Il y a beaucoup de comédiens aussi.
04:02Il y a des actrices formidables avec moi.
04:03Pascal Harbiot, Zoé Marshall, Rebecca Marder.
04:06Il y a vraiment une flopée d'acteurs et d'actrices.
04:09Incroyable avec moi.
04:10Vous me prendrez bien un petit autographe,
04:13une petite selfie après.
04:14Vous pouvez commencer déjà à le monnayer
04:16parce qu'à mon avis, celui-ci,
04:17il va valoir son pesant d'excitation en tout cas.
04:21Bien sûr, vous êtes né à la Clinique des Cèdres.
04:24Alors l'ancienne Clinique des Cèdres du côté du quartier Mounier.
04:28Voilà.
04:29Et petit à petit, vous avez eu cette idée d'être comédien
04:34qui a germé dans votre esprit.
04:35Mais quand on vit à Échirol,
04:36quand on vit dans un quartier,
04:38pour vous, vous vous disiez,
04:39c'est juste une utopie.
04:40Ce n'est pas pour moi.
04:41C'est impossible.
04:42Je me disais que forcément,
04:44il n'y a personne de ma famille qui est dans le milieu.
04:46Je n'ai pas la porte ouverte ou un pas dedans.
04:49Le seul pas, le seul pied à l'étrier,
04:51c'était mon quartier.
04:52C'était un peu le théâtre de ma vie.
04:54Il s'y passe plein de choses bien aussi.
04:57Il y a des jolis endroits.
04:59C'est ça qui a fait travail mon imaginaire.
05:02Et c'est là où je me suis dit,
05:03grâce à ça, je vais y croire,
05:05grâce aux habitants, grâce à mes parents,
05:07grâce à tout ça, je vais y croire.
05:09Je savais très bien que ça allait être extrêmement dur.
05:11On vous disait que vous étiez bon comédien,
05:14à l'école, à la poésie ?
05:16Oui, je suis un bon orateur.
05:18J'ai zéro à l'écrit et 20 à l'oral.
05:20Ça va, je m'en sors plutôt bien.
05:22Ça fait une bonne moyenne.
05:24Ça fait une très bonne moyenne.
05:26On me l'a dit que ça allait être très compliqué.
05:29Mais certains, et ma mère surtout,
05:31a toujours cru en moi.
05:32Elle m'a toujours dit, tu vas le faire.
05:33Tu vas le faire, tu vas y arriver.
05:35Et j'ai écouté, parce qu'il faut écouter sa maman.
05:37Et parce que je l'ai écouté, elle a eu raison.
05:39Donc j'ai gagné.
05:40C'est une bonne leçon aussi.
05:42Il faut persévérer alors.
05:44Bravo à votre maman au con,
05:46bien évidemment.
05:47Et puis, une personne, notamment Ali Djilali,
05:50qu'on connaît bien, bien sûr, ici, sur tout le territoire,
05:52qui vous a vraiment,
05:54qui a allumé cette petite,
05:55qui a provoqué cette étincelle ?
05:57Exactement, c'est grâce à lui.
05:58C'est le premier atelier théâtre de toute ma vie.
06:00J'étais au lycée, vraiment en bac pro,
06:02en terminale, électricien.
06:04Premier atelier avec Ali Djilali.
06:06Oui, on parlait d'étincelle, donc forcément,
06:08il avait tout compris.
06:09C'est grâce à l'électricité, forcément.
06:10Mais Ali Djilali, premier atelier.
06:12Et de là, vraiment, il m'a amené dans d'autres ateliers.
06:15Il n'a pas voulu me lâcher.
06:16Il m'a accompagné.
06:18Et finalement, il a bien fait de m'accompagner,
06:20parce que c'est grâce à lui que j'ai fait
06:22la toute première pièce de théâtre en 2012,
06:24à Grenoble, qui s'appelle
06:26Don Quichotte, mise en scène par Chantal Morel.
06:28Et c'est grâce vraiment à lui que j'ai pu
06:30mettre un pied à l'étrier.
06:32Qu'est-ce qui s'est passé ? On ne devient pas comédien.
06:34Certains, peut-être, sont repérés.
06:36Là, on voit ici votre petite...
06:38On voit pas mal d'extraits de ce que vous aviez pu faire.
06:40Vous avez bénéficié d'un concours
06:43qui proposait de gagner
06:46une formation de théâtre à Saint-Etienne.
06:48Racontez-nous.
06:49En fait, ce qui se passe, c'est que la Comédie de Saint-Etienne,
06:51donc Arnaud Meunier, qui était le directeur de cette école,
06:53qui est aujourd'hui le directeur de la Maison de la Culture à Grenoble,
06:55a fait un stage Égalité des chances à Grenoble.
06:58J'ai eu la chance de participer, car un metteur en scène,
07:00la sœur Gemay, qui vient d'ici,
07:02m'a inscrit et m'a dit
07:04qu'il fallait absolument que je fasse une école.
07:06Et de là, j'ai fait une classe prépa,
07:08la Comédie de Saint-Etienne.
07:10J'ai passé des concours et j'ai eu
07:12cette grande école,
07:14la Comédie de Saint-Etienne, où des grands acteurs
07:16comme Sami Boajila, Pio Marma,
07:18sont passés par ces écoles-là et qui, aujourd'hui, sont des références.
07:21C'est des concours extrêmement compliqués,
07:23parce qu'il y a 1000 candidats,
07:25ils sélectionnent 5 filles, 5 garçons.
07:27C'est très sélectif.
07:30J'ai fait partie des 5 retenues.
07:32Un échiroulois, encore un autre,
07:34parce qu'il y avait Sami Boajila,
07:36mais un autre échiroulois qui rentre à la Comédie de Saint-Etienne.
07:38Pour moi, c'est extraordinaire.
07:41C'était extraordinaire, je n'y croyais pas.
07:43Et j'ai fait cette école.
07:45Et vous avez appris l'art dramatique,
07:47vous avez appris toutes les formes d'expression ?
07:49La danse contemporaine, le chant.
07:51On a fait beaucoup de chant aussi.
07:53Je pense que c'est l'art qui m'a le plus attiré,
07:56que j'ai découvert.
07:58Apprendre à connaître mon corps,
08:00c'était vraiment très important.
08:02Et l'après-midi, oui, on a rencontré une flopée
08:04de metteurs en scène et metteuses en scène
08:06qui nous ont portés vers le haut,
08:08qui nous ont fait progresser.
08:10Et j'avais hâte d'être à la sortie.
08:12Donc de 2017 à 2020, j'ai fait l'école.
08:14Je suis sorti en 2020 diplômé.
08:16Un diplôme qui s'appelle le DNSCP,
08:18Diplôme National Supérieur de Comédien Professionnel.
08:20Ça y est, j'ai ma carte, je suis pro.
08:22Et donc je peux faire, entre autres, du cinéma.
08:24Il faut vous chercher un petit peu dans la bande-annonce,
08:26mais on vous y a trouvé.
08:28C'est un film qui est sorti en 2025.
08:302024.
08:32Oui, 2024.
08:34La bande-annonce a été datée en 2025, c'est pour ça.
08:36Avec Camille Cotin,
08:38avec Benjamin Biollet,
08:40qui chante comme vous, aussi,
08:42et qui joue au cinéma,
08:44dans une histoire assez...
08:46C'est forcément une comédie,
08:48c'est une comédie sociale,
08:50dans laquelle vous jouez,
08:52on va vous voir dans un petit instant,
08:54dans un squat.
08:56Exactement. En fait, on a une association, là je joue,
08:58c'est mon premier vrai film où vraiment j'ai eu la chance
09:00d'apparaître à l'écran.
09:02J'ai eu vraiment l'un des rôles importants dans ce film
09:04parce que la réalisatrice, Julie Navarro,
09:06elle m'a fait confiance.
09:08Et de jouer aux côtés de Camille Cotin, Benjamin Biollet,
09:10Amroula, qui est aussi l'un des acteurs principaux,
09:12c'est formidable.
09:14J'ai la chance de rencontrer
09:16des grandes actrices, des grands acteurs.
09:18Là on vous y voit, je l'ai mis au ralenti.
09:20C'est vous avec le bonnet.
09:22J'ai eu la chance d'être le cuisinier de toute l'assaut
09:24où, dans tout le film, on me voit un peu évoluer
09:26avec Amroula.
09:28C'est mon premier rôle assez important dans un film.
09:30Je suis très heureux de l'avoir vu
09:32plusieurs fois et je le revois de temps en temps.
09:34S'il vous plaît, avec en plus
09:36Camille Cotin qui est très, très en vue
09:38en ce moment.
09:40C'était un plaisir pour moi d'être avec elle au plateau.
09:42Vraiment, je suis très, très heureux.
09:44Après, j'ai eu une belle suite quand même.
09:46Ça a ouvert tellement de portes aussi de faire ça.
09:48Lesquelles par exemple ? Au cinéma,
09:50est-ce qu'il y a quelque chose qui arrive ?
09:52Au cinéma, il y a la série Les Lyonnes
09:54qui arrive forcément au mois de décembre.
09:56C'est sur Netflix, mais ça ne sera pas dans les salles ?
09:58Non, ça ne sera pas dans les salles.
10:00Ça ne sera que sur Netflix.
10:02Il y aura forcément peut-être, je dis ça comme ça,
10:04une saison 2 qui peut-être se dessine.
10:06Oui, on peut en dire un peu plus.
10:08On a quand même visiblement une bonne saison 2 pour vous.
10:10Il va y avoir une bonne saison 2
10:12qui sont bons pour les actrices
10:14et les acteurs, dont moi.
10:16Et normalement, je devrais
10:18l'année prochaine, peut-être cette fin d'année,
10:20l'année prochaine, réaliser mon premier film sur Échirol.
10:22Voilà, on est encore en conception.
10:24Mais ça sent très bon pour la suite.
10:26C'est quelque chose que je n'ai pas trop le droit de dire encore.
10:28Mais c'est vraiment un projet.
10:30Mais si pour le cinéma, et je vise vraiment
10:32le cinéma au Gaumont,
10:34tous les cinémas de France et tout ça.
10:36Alors, le cinéma en tant qu'acteur, réalisateur,
10:38une comédie musicale, vous pouvez y aller
10:40si vous savez danser, chanter, bien sûr.
10:42Mais également, les planches,
10:44puisque vous savez tout faire.
10:46Et notamment, jouer à l'Odéon.
10:48Un des plus beaux théâtres.
10:50Moi, je n'ai pas peur d'un des plus beaux théâtres au monde,
10:52pour l'avoir vu.
10:54C'est l'un des plus beaux théâtres au monde, l'Odéon.
10:56C'est extraordinaire.
10:58Où vous y avez joué les paravents.
11:00Exactement, de Jean Genet,
11:02mise en scène par Arthur Noziciel,
11:04qui est pour moi, à l'heure d'aujourd'hui,
11:06c'est l'Odéon, c'est la consécration,
11:08c'est les dorures,
11:10le rouge.
11:12Avant, ça s'appelait le théâtre de France.
11:14C'est aussi mythique de jouer les paravents là-bas,
11:16parce que ça parle explicitement
11:18de la guerre d'Algérie, sans être cité.
11:20Mais c'est formidable pour une actrice
11:22et un acteur de jouer là-bas, aussi jeunes que moi,
11:24sortant d'école en 2020.
11:26Je remercie vraiment
11:28Arthur Noziciel et toute l'équipe de m'avoir mis là-dessus,
11:30Arnaud Meunier.
11:32Mais vraiment, c'est l'amour du théâtre,
11:34c'est l'amour du jeu.
11:36C'est pour ça que je fais ce métier.
11:38Et j'étais tellement heureux de fouler les planches de l'Odéon.
11:40Et même pour mon quartier,
11:42qui connaît juste de nom l'Odéon,
11:44pour moi vraiment, je me suis dit,
11:46là, je viens de cocher une case.
11:48Et sachant que vous en aviez aussi
11:50coché quelques-unes,
11:52vous parliez de réalisation tout à l'heure.
11:54Il y a quelques années déjà,
11:56vous aviez réalisé une petite série
11:58dédiée à votre quartier.
12:00C'est ça ?
12:02On écoute d'ailleurs ce petit extrait.
12:04Je suis de ceux qui connaissent très bien
12:06la signification d'être dans la merde.
12:08Je suis de ceux qu'on contrôle violemment au faciès.
12:12Pourquoi tu m'arrêtes, moi ?
12:14Je ne comprends pas, il y a un truc
12:16qui te dérange dans ma tête ?
12:18Je ne suis pas plus différent qu'un autre.
12:20Regarde, pourquoi ce dénigrement ?
12:22Pourquoi toute cette haine ?
12:28Tu n'as rien sur toi ?
12:30Non, je n'ai rien.
12:32Doucement.
12:34Je t'ai dit que je n'ai rien.
12:36Qu'est-ce qu'il y a ?
12:38Tu n'as pas ton tas, Chalgoumi ?
12:40Je n'ai pas mon tas.
12:44Brahim, est-ce que tout part de là ?
12:46Votre inspiration, vous la puisez ?
12:48Forcément, dans les habitants,
12:50dans la vie de tous les jours
12:52qu'on peut vivre au quotidien,
12:54que ce soit en termes de racisme,
12:56de faciès, de violence,
12:58de toutes ces choses-là,
13:00de zones abandonnées,
13:02où on a besoin de s'exprimer,
13:04on a besoin de parler,
13:06on a besoin de mettre des mots,
13:08on a besoin de danser,
13:10on a besoin d'endroits
13:12où on peut parler d'autres choses,
13:14être libre.
13:16Tout part de là.
13:18Je suis très heureux
13:20que tous ces habitants
13:22et toutes ces structures,
13:24je parle vraiment des bâtiments
13:26et des habitants,
13:28ont fait qu'aujourd'hui,
13:30bientôt, au mois d'octobre,
13:32je vais pouvoir leur donner la parole
13:34et les représenter dans un spectacle
13:36comme une mission pour vous.
13:38Oui, forcément, c'est une mission
13:40parce que c'est un accompagnement,
13:42c'est une transmission,
13:44c'est un texte des habitants
13:46et c'est écrit par Adèle Gascuel,
13:48qui est une autrice,
13:50c'est mis en scène par sa femme,
13:52Catherine Hergraves,
13:54et c'est produit par la MC2,
13:56par Arnaud Meunier,
13:58que je chéris dans mon cœur,
14:00mais c'est vraiment une passation,
14:02c'est le discours d'un peuple,
14:04et pour l'instant, vous êtes en résidence à la MC2,
14:06vous êtes en train de le préparer,
14:08ce spectacle, c'est votre adresse ?
14:10Exactement, je viens par là-bas.
14:12Vous n'avez pas peur aujourd'hui d'avoir
14:14tous les fans qui viennent se fresser ?
14:16Vous les accueillerez ?
14:18Oui, si on me ramène des bouquets de fleurs,
14:20avec grand plaisir, je m'en veux bien.
14:22C'est mon adresse, c'est de là où tout part.
14:24Vraiment, 24 places Beaumarchais,
14:26c'est le début, c'est vraiment cet endroit-là
14:28qui a fait qu'aujourd'hui,
14:30je suis la personne que je suis devant vous toutes
14:32et tout, c'est vraiment ça qui a fait
14:34que je suis l'acteur que je suis,
14:36l'habitant, le citoyen que je suis,
14:38et c'est vraiment un plaisir
14:40de travailler
14:42avec la MC2, travailler avec Adèle,
14:44Catherine, autour de Stex,
14:46autour de cette résidence et de ce spectacle
14:48pour tous les grenoblois et chirolois.
14:50S'il vous plaît.
14:52C'est ça, du 7 octobre au 16 mai.
14:54Et ensuite,
14:56dans toute la France,
14:58parmi ces missions que vous avez,
15:00Adèle, de transmettre. Vous n'avez pas attendu
15:02d'avoir fait votre temps,
15:04d'avoir... Vous donnez déjà des cours
15:06de théâtre parce que ce que vous voulez,
15:08c'est que les jeunes de votre quartier
15:10et Chirol croient en leurs rêves
15:12comme vous avez cru aux vôtres.
15:14Et notamment par le théâtre. Peut-être qu'ils feront du théâtre,
15:16peut-être qu'ils feront autre chose, mais au moins,
15:18ils y croient. Par le théâtre, parce que du coup,
15:20forcément, je suis un habitant de chez eux,
15:22on se ressemble beaucoup
15:24et vraiment, ça peut être tout.
15:26Il y a des garçons, il y a des filles, il y a des vieux,
15:28il y a des jeunes, il y a de tout.
15:30Et pour moi, c'était hyper important de transmettre ça.
15:32C'était hyper important parce que le théâtre,
15:34on en a besoin pour toute la vie. Comment on s'exprime,
15:36comment on se tient, comment on prend la parole,
15:38la confiance en soi. C'est des choses qui sont hyper importantes
15:40et que des fois, on oublie de travailler
15:42avec le temps où, en fait,
15:44on va dire, OK, tu n'as pas le talent,
15:46tu ne réussis pas. Non, c'est parce qu'on a besoin de travailler
15:48et finalement, c'est plus un lieu de rencontre
15:50parce que je trouve qu'aujourd'hui, on manque de rencontres
15:52entre êtres humains, on va dire ça.
15:54Et j'ai l'impression que le théâtre,
15:56c'est un endroit où moi, je me sens à l'aise
15:58parce que c'est vraiment sur scène où je me sens vivre
16:00et c'est là où je rassemble un peu tout le monde,
16:02un peu tous ces jeunes.
16:04Vous voulez être présentateur télé aussi parce que là,
16:06vous venez faire la transition avec notre invité suivant.
16:08Un jour, j'aimerais bien. On parle de lieu de rencontre.
16:10C'est ça. Ce qui, en tout cas, pour conclure,
16:12a vraiment accroché
16:14les plus grands directeurs, les producteurs,
16:16c'est ce regard. Visiblement, vous jouez aussi
16:18avec votre regard. Forcément.
16:20Je dirais que c'est la touche
16:22grenobloise, c'est la touche
16:24de chez nous. Il y a quelque chose
16:26dans le regard qui est puissant,
16:28qui est charismatique, qui est délicat.
16:30Mais il y a du vécu.
16:32Il y a plein de choses. Il y a des émotions.
16:34Et j'aime bien, dans le texte
16:3624 places Beaumarchais, il y a une phrase qui est très importante.
16:38Je dis, si on nous regardait vraiment
16:40en face des trous et pas tout le temps de travers
16:42de biais. Et ça, c'est valable pour tous les
16:44habitants et les habitantes de Grenoble.
16:46Allez, dites-le nous avec ce regard. Désormais,
16:48place... Désormais...
16:50Place... Place...
16:52Au lieu de toutes les rencontres.
16:54Toutes les rencontres.
16:56C'était quoi le mot ? Je cherche le mot.
16:58Le minimistan. Le pays des possibles.
17:00Voilà, c'est ça. Exactement.
17:02Le pays des possibles. Allez, on y va
17:04tout de suite. Merci, Brahim.
17:14Il va falloir échanger les contacts ou même pas
17:16d'ailleurs. On n'a pas besoin de vous contacter.
17:18La porte est ouverte au minimistan.
17:20Est-ce que c'est possible venir s'exprimer, faire du théâtre,
17:22donner nos petits cours de théâtre, si on veut, avec nos jeunes ?
17:24Tout est possible.
17:26Justement, c'est le pays des possibles.
17:28Il n'y a plus qu'à inventer. C'est pour ça que
17:30les portes à l'entrée du bâtiment sont grandes ouvertes
17:32pour justement laisser l'opportunité à tout
17:34un chacun de venir nous proposer des projets,
17:36des spectacles, des événements
17:38et qu'on puisse les co-construire ensemble
17:40et les faire exister. Est-ce que je peux
17:42venir, par exemple, vous préparer des petits biscuits,
17:44les donner pour tout le monde, par exemple, des petites choses
17:46sans cuisson. Ça, je peux. Par exemple, pour les gens qui
17:48travaillent. Je les fais à ma petite table.
17:50Il y a toute une réglementation
17:52au niveau de l'hygiène alimentaire
17:54que je ne maîtrise pas tout à fait.
17:56Si je vous donne tout, l'analyse des ingrédients,
17:58la provenance, tout est possible.
18:00Je crois même que quelqu'un un jour
18:02est venu avec un tour et a fait de la poterie.
18:04Oui, on accueille
18:06vraiment toute forme d'art
18:08et de culture et finalement
18:10chacun peut venir s'installer.
18:12On a accueilli aussi des ateliers de vanneries.
18:14Chacun trouve sa place dans ce lieu
18:16pour venir proposer aux autres
18:18d'avoir un regard un peu différent de ce qu'ils ont
18:20l'habitude de voir. Et c'est incroyable mais
18:22vrai. Il s'appelle le Minimistan.
18:24Ce lieu, vous le connaissez probablement car
18:26depuis son ouverture, c'est devenu un
18:28véritable coup de cœur. Le lieu sans
18:30lequel les grenoblois ne seraient plus.
18:32C'est ce que certains nous disent. On se demande
18:34comment a-t-on fait aussi longtemps sans
18:36le Minimistan ?
18:38Alors, c'est une bonne question.
18:40Il a grandi dans votre tête. Il a grandi
18:42dans notre tête. C'est quelque chose qui a existé
18:44qui existe au travers de finalement
18:46énormément de grenoblois parce que tout le projet
18:48a été pensé avec une communauté
18:50d'entrepreneurs grenoblois et qui avaient
18:52envie de s'autoriser des espaces
18:54de rencontres
18:56pour penser ensemble et pour expérimenter
18:58d'autres façons de faire
19:00et de vivre ensemble.
19:02Oui, on voit ici le soleil lumineux
19:04pourtant entre les murs. On est ici
19:06dans un ancien couvent qu'on va redécouvrir
19:08dans un moment. On est dans un quartier
19:10politique de la ville. On est
19:12dans un cloître
19:14et il n'y a rien de plus ouvert.
19:16C'est à la fois un restaurant,
19:18un lieu de co-working. C'est à la fois
19:20un lieu de conférence.
19:22On vient y boire.
19:24On vient y produire même une liqueur
19:26visiblement. On va aussi découvrir ça.
19:28C'est ça en fait le lieu des possibles. Il fallait
19:30un espace qui soit ultra-pluriel.
19:32Ultra-pluriel et dans lequel
19:34on pouvait s'autoriser d'y passer un
19:36maximum de temps finalement et toute la journée
19:38donc avec des activités qui sont proposées
19:40en fonction des différents temps de la journée pour que chacun y trouve
19:42une possibilité
19:44de passer la porte d'entrée
19:46et de venir s'installer soit en effet sur
19:48une table dans la terrasse mais ça peut être
19:50aussi dans notre espace de co-working,
19:52dans les bureaux qu'il y a en face
19:54pour voir un spectacle, pour
19:56découvrir les expositions qu'on propose.
19:58C'est quand même pas tout
20:00freestyle. C'est-à-dire que
20:02si on veut donner des cours de théâtre, si on veut donner
20:04des cours de dessin, si on
20:06veut venir réviser
20:08ensemble, peut-être qu'il faut quand même
20:10prévenir. Bien sûr, il y a toute une équipe
20:12qui coordonne toutes les activités pour qu'elles puissent
20:14coexister justement et que ça se passe bien
20:16donc évidemment il faut prendre contact
20:18avec l'équipe du
20:20Minimistant pour savoir ce qui est possible et dans
20:22quel cadre et comment mais
20:24il n'y a pas d'arrêté
20:26a priori. L'équipe va le rendre
20:28possible. C'est pas possible, faites pas
20:30comme vous voulez mais on va faire
20:32en sorte que vous fassiez ce que vous voulez.
20:34C'est finalement le sens du tiers-lieu ?
20:36Un tiers-lieu, ça veut à la fois tout
20:38et ça veut tout dire ?
20:40Ça veut tout dire, ça veut surtout dire que
20:42c'est un espace commun en fait
20:44et comment est-ce qu'on fait pour apprendre à vivre
20:46ensemble les uns à côté des autres dans cet espace
20:48commun avec chacun ses envies.
20:50Alors, on retourne au
20:52XVIIe siècle,
20:54c'est ça, c'était un couvent
20:56alors ça c'est une ancienne photo mais il est la vue du dessus.
20:58Le couvent des
21:00Minimes
21:02qui s'est transformé au fil des siècles ?
21:04Oui, alors
21:06la confrérie des Minimes avait un premier
21:08couvent qui était à Saint-Martin d'Air et puis ils ont construit
21:10celui-là pour se rapprocher de la ville
21:12et finalement ils s'y sont plus ou moins installés.
21:14Mais c'est un couvent qui a
21:16appartenu finalement très peu de temps à cette confrérie
21:18et qui a été repris
21:20par la ville puis par l'université
21:22qui en a fait un lieu de séminaire
21:24et puis qui a été redonné à la
21:26ville, qui en a fait plutôt une maison des
21:28associations et un foyer pour étudiants
21:30jusqu'à lancer cet appel à projet auquel on a répondu.
21:32L'appel à projet, il s'appelle
21:34Graines de projet, c'est un projet municipal
21:36qui vise à transformer
21:38le patrimoine, le patrimoine urbain
21:40en lieu de
21:42partage, lieu pour tous
21:44donc favoriser les initiatives
21:46et créer et ensuite
21:48les projets sont sélectionnés, ce qui avait été le cas
21:50pour vous. Qu'est-ce que vous
21:52aviez proposé au départ, un projet de
21:54co-work ? Non pas du tout, c'était exactement
21:56le projet qu'on pouvait vivre
21:58aujourd'hui. Mais il y avait déjà du co-work ?
22:00Il y avait déjà l'espace de co-working
22:02puisque l'espace de co-working, Mathieu Gentil,
22:04mon associé, l'a créé il y a déjà 13 ans
22:06donc ça fait déjà longtemps qu'il existe
22:08et d'où notre communauté d'entrepreneurs
22:10qui nous accompagne dans tout ça
22:12et donc qui était déjà bien présente
22:14et finalement c'était
22:16assez basique, on savait que les gens avaient besoin
22:18de travailler dans le quotidien donc avec cet espace de co-working
22:20mais on savait aussi qu'ils buvaient un café le matin
22:22qu'ils mangeaient le midi, qu'ils avaient envie de boire
22:24un verre le soir, qu'ils aimaient sortir
22:26et du coup c'était comment est-ce qu'on réunit ça
22:28dans un même endroit pour finalement faire
22:30un lieu de vie ensemble.
22:32Ce sont les usages qui finalement vous ont inspiré ce projet
22:34ou c'est parti d'un désir profond
22:36que vous aviez de voir naître un lieu comme celui-ci ?
22:38Personnellement ?
22:40Plus qu'un lieu, c'était vraiment un projet
22:42avec une ampleur sociale et sociétale
22:44et de pouvoir se dire comment est-ce qu'on arrive
22:46à ouvrir des espaces où les gens vont
22:48s'autoriser à expérimenter de nouvelles façons
22:50on a les récits qui nous sont amenés par les sociétés
22:52et qui nous enferment finalement
22:54par les sociétés, par nos familles, par tout ce qui peut
22:56nous enfermer dans quelque chose
22:58et finalement comment est-ce qu'on ouvre ce champ des possibles
23:00en créant un espace où les gens trouvent de la liberté.
23:02Et c'est 4000m2 quand même ?
23:04Et c'est 4000m2 oui.
23:06Donc il a fallu bien bien le réfléchir aussi
23:08en 2018 il avait été accepté
23:10votre projet
23:12ce sont près de 300 Grenoblois
23:14qui l'ont financé, donc cette communauté
23:16d'entrepreneurs dont vous parlez ?
23:18Tout à fait, c'est grâce à 300 Grenoblois
23:20qu'aujourd'hui on a pu financer les travaux
23:22et l'existence du Minimista.
23:24C'est fini ou il y a encore des projets ?
23:26Non, il y a encore des travaux.
23:28Aujourd'hui on a rénové
23:30une grosse moitié du bâtiment
23:32mais il reste à peu près la moitié à rénover encore
23:34donc il y a des travaux qui sont
23:36prévus dans les prochains mois pour
23:38monter dans les étages finalement et ouvrir de nouvelles activités.
23:40Jérôme, une idée ?
23:42Une envie ? Un truc ?
23:44À l'intérieur on arrive des fois
23:46à amener quelques couches de couleurs.
23:48Et oui, on a vu ça déjà
23:50et quelques touches de saveur, vous avez un
23:52bar et un restaurant.
23:54C'est peut-être la raison pour laquelle on vient
23:56le plus ? On vient consommer,
23:58manger à la cantine, au bar ?
24:00Je crois que c'est ce qui a permis d'ouvrir
24:02les portes et fait que les gens sont venus
24:04en nombre en effet.
24:06C'est une première porte d'entrée et c'était volontaire
24:08parce que finalement c'est assez facile d'aller dans un bar
24:10sans le connaître et sans avoir l'impression
24:12d'y être invité. Mais ce qui est intéressant
24:14c'est surtout quand les gens osent passer la seconde
24:16porte et se disent tout ce qu'il y a à découvrir
24:18par ailleurs dans le lieu.
24:20Qu'est-ce qu'on y mange ?
24:22On y mange des bonnes choses, on a des super chefs.
24:24Toutes les semaines on a un menu pour le midi
24:26avec un plat classique et un plat végétarien.
24:28On a toujours une formule végétarienne.
24:30Et le soir c'est plutôt une carte
24:32de tapas à partager entre amis.
24:34Très bien, donc on peut être à la fois local
24:36et circuit court et très international
24:38en termes de cartes.
24:40Ensuite on vient
24:42y travailler.
24:44Vous avez rendu le co-work
24:46carrément sexy aussi, chez co-work.
24:48Chez co-work et c'est important
24:50car finalement chez co-work c'est chez les co-workers.
24:52Donc ça leur appartient, c'est chez eux
24:54et c'est avant tout à eux
24:56de faire vivre cet espace et de se l'approprier.
24:58Donc pour faire naître des start-up,
25:00travailler ensemble ?
25:02Pour apprendre à travailler ensemble,
25:04s'entraider sur certains problèmes et difficultés,
25:06pouvoir trouver son prochain associé,
25:08sortir un peu de nos espaces
25:10d'isolement dans le travail et pouvoir
25:12s'ouvrir à d'autres gens.
25:14Et puis une distillerie, c'est ça ?
25:16Autant on produit
25:18une certaine liqueur en chartreuse
25:20dans un monastère, c'était quoi le but ?
25:22Dans un couvent d'avoir aussi la liqueur
25:24de la ville ?
25:26Ça peut faire écho
25:28au couvent et au fait que
25:30dans ces anciens bâtiments il y avait toujours
25:32une zone de production et assez souvent
25:34de production d'alcool.
25:36Et puis après il y a toute l'expérimentation
25:38qui peut y avoir avec cet alambic.
25:40Alors déjà l'objet est absolument magnifique
25:42et puis voilà tout ce qu'on peut créer avec.
25:44Il y a plein d'autres choses finalement.
25:46Des tisanes ?
25:48Des huiles essentielles, on peut inventer
25:50plein de choses et du coup
25:52nous pour l'instant on a proposé une première
25:54gamme d'alcool qui accompagne assez bien
25:56le bar et qui permet de
25:58recentraliser un peu une production sur place aussi.
26:00Oui, surtout qu'on peut
26:02participer
26:04à des ateliers drink and draw
26:06j'ai vu, c'est-à-dire on boit
26:08et on dessine.
26:10Qu'est-ce que c'est que cette histoire ?
26:12C'est une initiative
26:14d'un de nos usagers
26:16Arthur qui est venu nous présenter
26:18son idée, lui il aimait dessiner
26:20mais un peu pareil que le coworking
26:22il en avait marre de le faire seul chez lui
26:24et du coup il s'est dit
26:26je vais pousser la porte d'un café et je vais
26:28inviter des gens un peu par hasard pour voir si ça peut fonctionner.
26:30Donc c'est plutôt sur le temps de la journée
26:32ils ne viennent pas boire de l'alcool
26:34pour dessiner, ce n'est pas du tout le principe.
26:36Mais voilà, ils viennent s'installer dans le bar
26:38sur une grande table, ils ont un thème
26:40à chaque fois qu'ils viennent, ils dessinent ensemble.
26:42Donc ça part du bon sentiment de faire un portrait
26:44un peu comme ce qu'on voit ici derrière nous
26:46et ça finit en Picasso.
26:48C'est un peu ça.
26:50On peut boire aussi
26:52des mocktails, c'est ça ?
26:54Des mocktails sans alcool.
26:56Et bien sûr
26:58quand on dit dessiner
27:00qui dit dessiner dit exposer.
27:02Je ne sais pas si on va pouvoir voir les drink and draw sur des murs
27:04mais on peut exposer
27:06et parfois aussi au bénéfice des associations, c'est le cas.
27:08Si vous nous regardez ici
27:10en cette milieu du mois de mai, une exposition
27:12au profit de locomotive
27:14pour les enfants atteints de leucémie.
27:16Oui tout à fait, alors c'est super parce que
27:18dans l'histoire locomotive avait leur bureau
27:20au départ dans l'ancien couvent des Minimes
27:22et puis ils ont déménagé un peu plus loin
27:24dans le quartier et
27:26avec Isabelle qui est porteuse de l'association
27:28on s'était toujours dit qu'il faudrait
27:30qu'on arrive à faire des choses ensemble
27:32et finalement là c'est l'artiste Scooby
27:34qui est venu nous rencontrer et qui nous a dit
27:36une exposition
27:38où toutes les oeuvres d'art seraient proposées
27:40à la vente aux enchères pour
27:42rétribuer les dons à cette association là
27:44et du coup ça a écrivé une jolie histoire
27:46et ça faisait une jolie boucle dans tout ça donc on les a accueillis
27:48depuis lundi là et ils sont là pendant 15 jours.
27:50Donc vous l'avez dit, vente aux enchères
27:52elles seront vendues aux enchères, est-ce qu'on peut les revoir
27:54si ça vous intéresse parce que
27:56il y a des collages, il y a des clins d'oeil
27:58à Banksy, il y a des
28:00c'est très très sympa aussi
28:02c'est très dans l'air du temps, un peu sociétal aussi
28:04je ne sais pas Jérôme, ce que ça vous inspire ?
28:06Je reconnais quelques artistes qui ont participé
28:08au festival, la scène locale doit être
28:10assez présente
28:12ça a l'air assez bien.
28:14Une joconde comme on ne l'avait jamais vue et également
28:16la chanteuse de Chaka Pong d'ailleurs, le groupe qui maintenant
28:18n'existe plus donc ça, ça peut être un chouette souvenir
28:20en plus avec cette toile qui décidément
28:22reflète bien toute l'énergie
28:24de ce groupe et de cette
28:26musique donc là voilà encore une autre idée
28:28pour Space Junk
28:30et pour le Street Art Festival
28:32tout est possible, pour l'instant il n'y a pas de
28:34lien, vous n'avez pas de partenariat ?
28:36Non pas encore, on vient de se rencontrer
28:38Vous avez vu les murs, il y a
28:40plein de couleurs
28:42et bien sûr et merci
28:44vraiment au Minimistan, j'ai appris que stan
28:46en fait ça veut dire pays, c'est ça ?
28:48Comme Ouzbékistan, Kazakhstan
28:50voilà donc le Minimistan
28:52le pays des minimes
28:54mais qui sont maxi
28:56possibilités, en tout cas bravo vraiment
28:58à vous Marie et
29:00à Mathieu Gentil bien sûr avec qui vous avez
29:02co-créé cet espace devenu
29:04donc indispensable et on vous y attend
29:06allez-y tout de suite, poussez la porte
29:08rue du Vieux Temple, rue des Minimes
29:10dans le quartier très
29:12cloître, voilà et bien merci
29:14on retourne tout de suite faire
29:16de la couleur sur les murs
29:26Vous voyez Jérôme que vous avez déjà posé votre
29:28reinte sur le plateau
29:30de Télé Grenoble, alors qu'est-ce que j'ai derrière moi ?
29:32On a Obey, là-haut
29:34ici, celle-ci, on peut toujours la voir
29:36en face de la bibliothèque
29:38municipale
29:40et puis ça pourquoi, alors ça y est
29:42c'est fini, ça y est plus qui est juste là derrière moi
29:44ces trois beaux visages
29:46Ils ont disparu
29:48victimes de leur succès ou des
29:50graffeurs locaux
29:52c'est le street art sa vie
29:54on est à portée de main au
29:56pied de chaussée, généralement
29:58il peut y avoir des gens qui repassent
30:00donc on va
30:02refaire notre habillage, je vous rassure
30:04tout de suite, alors puisque vous venez
30:06d'en parler, nous on va quand même donner une date
30:08à cet événement du 27 mai au 29
30:10juin prochain, le street art
30:12il est intemporel
30:14finalement, il appartient à tous
30:16il appartient à la rue, il appartient aux gens
30:18et il se prolonge dans le temps, parfois
30:20très longtemps, bon celle-ci
30:22est un petit peu plus haute, si on veut
30:24on peut aller la taguer
30:26mais ce n'est pas dans l'esprit quand même
30:28l'esprit ça se respecte
30:30la partie basse qui n'est pas peinte
30:32au pied de cette oeuvre qui est déjà un petit peu en hauteur
30:34est régulièrement taguée
30:36mais ceux qui savent, ils n'y touchent pas ?
30:38ça dépend
30:40vous savez le street art c'est l'expression
30:42de tout le monde, donc il y a des artistes
30:44qui ont pignon sur rue
30:46qui sont très bons
30:48qui en vivent, d'autres qui débutent
30:50et quand on débute et qu'on a 14-15 ans
30:52on va manger le monde
30:54on pense qu'on a tout compris, qu'on sait tout
30:56on a une énergie incroyable et elle est belle cette énergie
30:58mais on ne peut que la constater et parfois
31:00il y a des jeunes qui arrivent
31:02et puis qui vont taguer
31:04sur de la vieille pierre, sur des vieilles portes en bois
31:06sur d'autres
31:08pièces ou des oeuvres qui sont un peu plus
31:10respectées des anciens en fait
31:12et donc comme pour tout, j'imagine il y a une certaine maturité
31:14qui arrive avec l'âge
31:16et il faut bien que jeunesse se fasse, parfois
31:18jeunesse se fait au détriment
31:20de belles oeuvres dans le monde du street art
31:22mais c'est comme ça, il faut l'accepter
31:24et donc il fallait bien un événement annuel
31:26pour initier un peu ces esprits
31:28à tout âge d'ailleurs
31:30mais aussi pour faire grouiller les énergies
31:32pour faire jaillir
31:34la peinture des bombes
31:36des aérosols
31:38et permettre aussi l'expression
31:40des artistes, donc c'est possible
31:42d'encadrer le street art
31:44alors avec un festival comme celui-ci
31:46en fait c'est pas possible d'encadrer le street art
31:48parce que c'est un mot qui est tellement vaste
31:50le street art, c'est tous les gens
31:52qui vont décider de mettre quelque chose sur les murs
31:54comme ça, de manière spontanée
31:56donc absolument impossible d'encadrer
31:58par contre ce qu'il est possible de faire et ce qu'on essaie de faire
32:00c'est de le proposer
32:02et d'essayer de le proposer sous toutes ses formes
32:04et dans toute sa diversité, c'était la baseline du festival
32:06ça l'est toujours
32:08on s'adresse au public
32:10donc on fait forcément des grandes oeuvres
32:12des petites, du graffiti
32:14des choses au pochoir
32:16plein d'esthétiques différentes, de manière à s'adresser à tous
32:18c'est un booster en fait finalement
32:20le street art festival, non ?
32:22c'est peut-être un booster pour la métropole
32:24en tout cas
32:26tant bientôt on arrivera
32:28à 500 réalisations sur la métropole
32:30alors après il y en a qui restent
32:322 ans, 3 ans
32:34des fois il y en a qui disparaissent
32:36mais d'une manière générale on est à plus de 450 fresques
32:38répertoriées sur le territoire
32:40donc voilà, ça colore les murs
32:42ça fait vraiment ce fameux
32:44musée à ciel ouvert
32:46quand on arrive à plus de 400 oeuvres sur le territoire
32:48on peut vraiment commencer à parler de musée
32:50et
32:52on a une diversité d'artistes
32:54qu'on a réussi à faire venir en 10 ans
32:56ce qui fait qu'on a
32:58les plus grandes stars internationales
33:00et puis on a été aussi un super
33:02marche-pied pour des jeunes qui débutent
33:04et qui aujourd'hui
33:0610 ans après ne débutent plus et sont déjà
33:08publicités à l'échelle mondiale
33:10avec des artistes internationaux
33:12c'est de montrer cette identité très plurielle
33:14de Grenoble, on ne peut pas faire uniquement
33:16avec nos artistes locaux, on ne peut pas nécessairement
33:18peindre uniquement la forêt, la montagne
33:20il faut montrer aussi son ouverture
33:22son caractère cosmopolite
33:24qui est intrinsèque à la ville de Grenoble
33:26à la métropole
33:28même si là on voit des montagnes, c'est un super exemple
33:30pour ce que je suis en train de dire
33:32l'idée c'est que quand on fait un festival
33:34il faut qu'il y ait une bonne balance
33:36entre les superstars et puis
33:38les artistes qui émergent
33:40quand on fait découvrir par exemple au public
33:42un artiste qui a inventé une nouvelle manière
33:44de faire et qui casse des vitres
33:46pour s'exprimer
33:48voilà, tout le monde est là
33:50les grands bâillis
33:52oui mais pas chez moi, c'est un peu ça non ?
33:54oui sauf qu'aujourd'hui c'est des artistes
33:56qui ont complètement explosé
33:58donc on est très fiers de ça, cette année on va avoir une petite
34:00nouveauté, ça fait 4 ans
34:02qu'on bosse avec l'université de Grenoble et l'université
34:04de Strasbourg sur un projet
34:06ANR, les agences nationales
34:08de recherche
34:10ce qu'on peut faire en recherche
34:12académique
34:14à l'échelle nationale
34:16et à la fin du mois de juin il y a une fraise
34:18qui va être faite d'une manière un peu spectaculaire
34:20c'est tout ce que je peux vous dire aujourd'hui
34:22c'est comme les séries Netflix
34:24on ne peut pas parler de la saison 2
34:26donc là il faudra attendre la fin du festival
34:28pour venir découvrir ce qui se passe
34:30bien sûr, mais de toute façon Jérôme
34:32tout est spectaculaire et à toute échelle
34:34dans ce strata puisqu'on peut à la fois
34:36voir vivre tout d'un coup
34:38les murs de commerçants, on peut
34:40voir vivre les murs d'habitation
34:42avec toujours un regard, les yeux
34:44ils sont très très présents, ils sont souvent multiples
34:46ça c'est un peu une constante
34:48dans le street art, on a aussi les perspectives
34:50un petit clin d'oeil à Vasarely peut-être
34:52on a toujours des traces
34:54effectivement
34:56par exemple, en fait
34:58il n'y a pas vraiment de règles, mais ça divise
35:00certains peuvent dire, j'ai la vue sur ce truc là
35:02j'aime pas du tout, c'est un risque aussi, comprends
35:04effectivement c'est un risque
35:06ça veut dire que légalement parlant
35:08la personne qui est propriétaire du mur
35:10dit moi je veux bien avoir sur mon mur
35:12telle oeuvre, si la mairie dit
35:14ok, l'oeuvre prend lieu et place
35:16et puis la personne qui a vue directe sur le mur
35:18si elle aime pas, ben un petit peu, tant pis pour elle
35:20elle a pas tellement voix au chapitre
35:22donc elle doit être adaptée aussi au quartier
35:24quand même, elle écoute des gens, il y a une étude
35:26là dessus avant de s'exprimer
35:28absolument impossible, si jamais vous ouvrez
35:30la boîte de Pandore, vous allez toujours avoir quelqu'un
35:32qui dit oulala moi je veux pas parce qu'il aime pas
35:34ses voisins ou je sais pas quoi
35:36ça rentre, si on va
35:38si on essaye d'aller jusqu'à ce niveau là
35:40de consensus, on arrive à rien
35:42il n'y a rien qui est faisable
35:44plus généralement
35:46elles font un consensus
35:48jusqu'à présent ça plaît, ça donne une couleur
35:50à Grenoble qui la différencie
35:52d'autres municipalités, on est parti d'une page
35:54blanche il y a 10 ans, bon voilà
35:56aujourd'hui c'est vraiment
35:58quelque chose qui marque un petit peu la ville
36:00Grenoble, Fontaine, Saint-Martin d'Air
36:02oui quand je dis la ville c'est la métropole
36:04on est sur tout le territoire
36:06et donc les murs
36:08de toute façon plutôt qu'un mur sale
36:10un mur bien coloré et souvent un mur
36:12qui va raconter aussi une tranche
36:14de société
36:16c'est souvent un mode d'expression
36:18un mode très contestataire aussi
36:20parfois mais
36:22on a la chance à Grenoble d'avoir
36:24ce bâtiment là, les images que vous présentez
36:26c'est un endroit
36:28juste derrière l'école d'art
36:30à côté du gymnase Hoch
36:32et le collège
36:34Champollion, donc c'est vraiment un quartier
36:36hyper central où on a ce bâtiment
36:38qui appartient
36:40techniquement parlant à la métropole
36:42il est sur le territoire de Grenoble et
36:44Christophe Ferrari nous a donné
36:46l'autorisation de venir y apposer
36:48les fraises qui pourraient être un petit peu
36:50violentes ou engagées politiquement parlant
36:52et c'est vrai que ça fait du bien
36:54de pouvoir offrir cette
36:56vraie liberté d'expression à certains artistes
36:58qui, quand ils s'expriment d'une manière
37:00un peu forte, ont parfois
37:02beaucoup de mal à trouver un
37:04propriétaire de mur qui va lui dire
37:06allez, je veux bien avoir
37:08Trump en train de sauter sur la planète
37:10ou je sais pas qui
37:12ou...
37:14Le Président de la République, on a vu
37:16sur ces images là
37:18à l'intérieur du musée
37:20de peinture, d'ailleurs comme un clin d'œil
37:22à l'évolution
37:24de cet art qui vit avec son temps
37:26toujours, chaque année vous avez un
37:28happening, on va dire presque, en tout cas
37:30c'est un mot très artistique
37:32une manifestation dans
37:34cet ancien musée de peinture et ça sera le cas encore
37:36cette année. Ça sera le cas encore cette année
37:38on a ces 1000 m², ces deux
37:40grandes salles dans lesquelles
37:42on accueille le travail
37:44d'atelier des artistes qui s'expriment sur les murs
37:46ça veut dire que quand vous venez au festival
37:48vous allez voir à la fois le même artiste
37:50peindre une façade qui peut faire
37:5210 étages et en
37:54parallèle venir voir son travail d'atelier
37:56donc qu'il va faire sur toile
37:58sur papier, des croquis, des sketches préparatoires
38:00ça peut être, voilà, toute sa
38:02production artistique
38:04aussi large qu'elle soit mais ça permet
38:06de rencontrer l'artiste
38:08avec toutes ses casquettes on va dire, c'est ça qui est intéressant
38:10L'ancien musée de peinture
38:12c'était un projet graine de projet
38:14ça ne l'est plus non plus mais c'est vrai que c'est devenu
38:16un espace absolument
38:18unique et donc ça promet toujours un très
38:20bel événement avec, alors on ne peut pas décrire
38:22tout le programme
38:24on avait noté cet artiste
38:26espagnol qui s'appelle Dei
38:28c'est ça, avec
38:30ruins and stars and
38:32that white noise in the background
38:34pour ceux qui parlent anglais
38:36mais c'est le nom de l'expo
38:38voilà, en tout cas c'est le nom de sa presta
38:40Voilà, c'est une exposition
38:42solo qui va
38:44immersive
38:46j'espère, vous nous le direz
38:48mais voilà, avec une petite scène
38:50un peu sympa et là
38:52il y a plus d'une trentaine de pièces
38:54qui vont
38:56accueillir, qui vont être accueillies dans toute la partie
38:58arrière de la grande
39:00salle de oise qui est au fond
39:02du musée
39:04où c'est la salle Matisse
39:06et donc là on a tout le
39:08on va pouvoir rentrer vraiment dans tout l'univers
39:10de l'artiste et
39:12c'est en ça que c'est immersif
39:14Du 30 mai au 20 juillet
39:16immergez-vous, vous aussi
39:18dans ce
39:20Street Art Fest
39:22Grenoble-Alpes pour le soutenir
39:24vous avez pu récupérer 40 000 euros
39:26en lançant une cagnotte
39:28c'est sur
39:30Eloasso
39:32vous pouvez encore participer
39:34car les baisses de financement ont été
39:36drastiques même
39:38cette année notamment
39:40et il faut sauver le festival
39:42On a perdu 65 000 euros
39:44de subventions publiques
39:46ça fait grosso modo 2 salaires
39:48à l'année et ça nous a fait arrêter
39:50toute la partie médiation, tout le travail
39:52qu'on faisait avec les écoles, enfin bon, on a dû licencier
39:54tout le monde. Et l'événementiel notamment
39:56un peu plus, en tout cas oui la médiation
39:58Mais quasiment tout, Aspess Junk et donc là aujourd'hui
40:00on est en train d'essayer
40:02de relever
40:04la tête et on a fait appel à la
40:06générosité du public en échange aussi de contreparties
40:08de belles affiches de Shepard Ferré
40:10etc. Et donc cette
40:12campagne de dons, cette collecte de dons
40:14elle a super bien marché
40:16Elle est toujours en cours, on peut y aller encore
40:18jusqu'à la fin du festival
40:20et donc merci à tous
40:22ceux qui ont participé déjà
40:24et n'hésitez pas à soutenir cette
40:26manifestation qui a de moins en moins
40:28d'argent public mais qui va avoir de plus en plus
40:30je l'espère du soutien du public
40:32Et ce Street Art Festival qui fait aussi
40:34la renommée de la métropole, certains
40:36viennent aussi pour les parcours de Street Art
40:38Voilà, c'est la 11ème édition
40:40du MC du 27 mai
40:42au 29 juin, merci
40:44encore. Hop hop, tout de suite les bons plans
40:46on y va quand même
40:56On y va quand même parce que j'ai explosé mon timing
40:58je suis humble et je vous le dis donc on va tout de suite
41:00à la MC2, c'est évidemment
41:02c'est votre autre chez vous en ce moment Brahim
41:04C'est mon autre maison et mon coup de coeur
41:06c'est la programmation de la saison prochaine
41:08avec un sublime
41:10one man show
41:12un seul en scène
41:14programmation de dingue de janvier à juin
41:16non de septembre à juin
41:18je vais me faire tuer sinon
41:20c'est ça, exactement
41:22la MC2, votre coup de coeur
41:24on a également Scalene
41:26Oui, la compagnie Scalene
41:28Regardez, là c'est très
41:30c'est très culturel
41:32voilà, on reste à
41:34c'est pas grave, c'est le petit montage
41:36ça y est, c'est bon, on les a vus
41:38donc qu'est-ce que Scalene investit
41:40les magasins
41:42qui sont fermés
41:44ils les réouvrent en grand auprès des habitants
41:46et des artistes pour que
41:48chaque personne qui vit dans le quartier
41:50puisse venir y déposer autour de
41:52l'histoire du quartier que ce soit l'histoire
41:54d'avant ou celle qui est actuelle
41:56et du coup c'est une belle rencontre entre tous ces mondes
41:58et ils organisent tous les mois un événement
42:00vraiment culturel autour de la danse
42:02du spectacle, du théâtre
42:04et ils organisent aussi un très grand événement
42:06en octobre qui s'appelle le Festival d'Ouverture Exceptionnelle
42:08où là ils investissent toute la rue
42:10et plein de petites boutiques les unes à côté des autres
42:12et c'est vraiment à découvrir
42:14Une autre réappropriation de l'espace, bien sûr
42:16Jérôme, dix secondes
42:18Pour rester dans le thème culturel
42:20moi je pense que ça vaut le coup d'aller
42:22voir la foire ArtUp
42:24à Alpexpo
42:26qui va se tenir du 22 au 25 mai
42:28donc juste avant le festival
42:30on y aura un stand pour pouvoir vous
42:32accueillir, vous rencontrer
42:34et puis si vous voulez découvrir tout ce que le monde de l'art
42:36a à offrir, n'hésitez pas
42:38à aller faire un tour
42:40Parce que l'art il fait du bien, on l'a prouvé ici
42:42autour de cette table, encore merci à vous tous
42:44les artistes que vous êtes, Brahim Koutari
42:46énorme carrière à vous, bien sûr
42:48on est toujours là, merci aux Minimistants
42:50et au Grenoble, au Street Art Fest
42:52Grenoble-Alpes
42:54soyons exacts et merci encore à vous
42:56tous, à très vite
43:08Vous avez profité de C'y on parlait
43:10avec Gilles Trignan Résidence

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