Présidence des Républicains : à J -2 du début des votes, écoutez l'interview de Laurent Wauquiez, candidat à la Présidence du parti et président du groupe LR à l'Assemblée nationale.
Regardez L'invité de RTL avec Thomas Sotto du 15 mai 2025.
Regardez L'invité de RTL avec Thomas Sotto du 15 mai 2025.
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00RTL Matin
00:02Et tout de suite l'invité d'RTL Matin, Thomas, vous recevez aujourd'hui Laurent Wauquiez, député de Haute-Loire, président du groupe LR à l'Assemblée
00:10et peut-être surtout ce matin candidat à la présidence de son parti, Les Républicains.
00:13Bonjour et bienvenue sur RTL, Laurent Wauquiez.
00:15Merci.
00:16Que retenez-vous de l'audition du Premier ministre François Bayrou à l'Assemblée devant la commission Bétaram hier ?
00:21D'abord qui s'est expliqué. Vous savez qu'il m'arrive d'être très critique contre le Premier ministre.
00:26Souvent.
00:26Mais je ne veux pas qu'il y ait une exploitation politicienne de ce drame.
00:30C'est une tragédie. Moi je suis parent, je pense qu'on a tous été très choqués par ces révélations.
00:36Et je trouve assez indigne la récupération de la France insoumise.
00:40Donc hier il a répondu. Je considère qu'il a répondu.
00:42Donc on est ou on n'est pas face à une crise politique ?
00:45Non. Je considère qu'on n'est pas face à une crise politique, on est face à une crise de société.
00:49Moi ce qui me marque là-dedans c'est comment on protège nos enfants contre la violence des prédateurs.
00:55Et ce sujet il ne concerne pas que l'enseignement catholique.
00:57Il concerne les colonies de vacances. Il y en a eu aussi des révélations sur les fédérations sportives.
01:02Et donc il faut qu'on ait le courage d'assumer ça. C'est comment on protège nos enfants.
01:06Vous hésiteriez-vous à envoyer vos enfants en colonie aujourd'hui dans des choses comme ça ou pas ?
01:10Vous poseriez la question ?
01:12Vous savez c'est des questions qu'on s'est posées avec ma femme.
01:15Et je pense que tous les parents qui nous écoutent se posent cette question.
01:17C'est comment on protège nos enfants.
01:20On s'est même rétrospectivement dit est-ce qu'on a été suffisamment prudents ?
01:23Est-ce qu'on a fait suffisamment attention ?
01:24Je pense que tout le monde est marqué par ça.
01:27Et c'est indispensable qu'on le mette vraiment dans toute sa dimension.
01:32Ma crainte c'est qu'il y ait juste un axe qui consiste à dire ah oui c'est l'enseignement catholique.
01:35Non pas du tout. Ce serait tellement facile si c'était ça.
01:38C'est faux. Et là aussi il y a une récupération de la France insoumise.
01:41Ça touche l'éducation, ça touche les fédérations sportives, ça touche des colonies de vacances.
01:46On a une société où on a des prédateurs pour nos enfants.
01:49Et donc il faut qu'on les protège.
01:51On va parler de vous Laurent Wauquiez.
01:52Dans une interview accordée au Point la semaine dernière, on vous a demandé
01:55quel livre vous a aidé dans les moments difficiles ?
01:58Et vous avez répondu en souriant La politique pour les nuls.
02:00Bah oui un peu d'autodérésion de temps en temps quoi ça fait du bien.
02:03Est-ce qu'il vous arrive de douter Laurent Wauquiez ?
02:05Vous ne doutez pas vous ?
02:06Moi en permanence ?
02:07Et bah pareil, c'est bien de douter.
02:09Il y a même un livre merveilleux, Les Pensées de Marc Aurel, qui incite au doute.
02:13Bien sûr qu'il faut douter. Je sens que la question d'après va être plus dure.
02:15Non pas du tout, mais c'est pas l'image que vous renvoyez le doute, c'est vrai.
02:19Bah si, je pense que ça fait partie des choses qu'il faut laisser passer.
02:22On n'a pas des certitudes.
02:23J'essaye de défendre mes convictions, j'essaye de mettre du tempérament, j'essaye de mettre de la fougue,
02:27parce que j'aime bien ça.
02:29Mais bien sûr qu'on a sa part de doute, heureusement.
02:31Alors Wauquiez ou Retailleau, Retailleau ou Wauquiez, c'est ce week-end que les militants de votre parti,
02:35les Républicains, vont se choisir un président.
02:38Et on va donc essayer, si vous le voulez bien, de clarifier certaines de vos positions.
02:41Merci.
02:41Si c'est vous qui êtes élu président, les Républicains passeront-ils des alliances avec le RN
02:47ou avec Reconquête, le parti d'Éric Zemmour et de Sarah Knafow ?
02:50Non, parce que moi ce que je veux...
02:52Pas d'alliance électorale, ni aux municipales, ni aux législatives, ni jamais ?
02:55Non, parce que je ne crois pas aux accords d'appareil.
02:58Par contre, je l'ai dit très clairement, moi mon projet c'est de rassembler la droite.
03:02De rassembler, de fédérer des personnes autour d'un projet de droite.
03:06Vous voulez rassembler de Gérald Darmanin à Sarah Knafow ?
03:08C'est la formule que vous utilisez régulièrement.
03:09Et je veux bien expliquer pourquoi, si vous me permettez un instant.
03:12Parce que ce n'est pas seulement un choix entre deux personnes,
03:14c'est un choix entre deux visions de l'avenir de la droite.
03:17Moi je veux une droite qui soit libre et indépendante,
03:19et qui porte un projet de droite en rupture avec le macronisme.
03:22Ma crainte, c'est la part de doute,
03:24c'est que Bruno Retailleau, qui est en même temps dans un gouvernement macroniste
03:29sous la tutelle d'Emmanuel Macron,
03:31nous amène progressivement dans un effacement de la droite derrière la macronie.
03:35Et ça a commencé.
03:36Vous voyez le risque que derrière on nous explique
03:39qu'en fait il faut soutenir Edouard Philippe à la présidentielle,
03:41dans les Yvelines...
03:42Il conteste tout ça, Bruno Retailleau,
03:43quand vous l'accusez de vouloir se diluer dans le macronisme.
03:46Je ne l'accuse pas.
03:47Je ne dis même pas que c'est sa volonté.
03:49Je dis que c'est évidemment la logique où ça nous amène.
03:51Parce que qu'est-ce qui va se passer ?
03:52Vous demanderez-vous dans un an, vous direz
03:53mais le chef de votre parti a été dans un gouvernement
03:56avec des macronistes de gauche pendant tant de temps.
03:59La logique c'est évidemment que vous soutenez...
04:00Il dit et il répète « je ne suis pas macroniste ».
04:03Vous le croyez ou pas ?
04:04Évidemment qu'il n'est pas macroniste.
04:05Donc il va devenir macroniste malgré lui ?
04:07Mais ce n'est pas ça.
04:08C'est que quand vous êtes dans une équipe,
04:09quand vous avez accepté d'être dans une solidarité gouvernementale,
04:12dans un gouvernement sous l'autorité de François Bayrou et d'Emmanuel Macron,
04:16que vous travaillez donc tout le temps avec des macronistes,
04:18vous perdez votre capacité de rupture et c'est normal.
04:20Vous avez d'ailleurs vu dans les Yvelines, ça a commencé.
04:23Vous allez me dire qu'Yael Brown-Pivet discute avec Gérard Larcher
04:26qui soutient Bruno Retailleau.
04:27Non, ce n'est pas juste ça.
04:29C'est qu'ils ont décidé de se répartir des villes
04:32et de partir avec une étiquette commune.
04:34C'est ce que moi, je ne veux pas.
04:36Moi, j'ai une question avant qu'on revienne à la liste.
04:37Mais c'est très important parce que je veux bien revenir dessus clairement.
04:41Moi, ma conviction, parce que ce n'est pas juste une question politique,
04:44le redressement de la France, pour moi,
04:46il n'est pas dans la poursuite du macronisme.
04:47Ce n'est pas parce que je suis contre le macronisme,
04:49c'est parce que je considère qu'un peu de gauche,
04:51un peu de droite, beaucoup de rien du tout,
04:53à l'arrivée, ça n'a pas permis le redressement du pays.
04:55Et ce que je pense qu'on doit offrir en 2027,
04:58c'est un vrai changement.
04:59Et moi, c'est cette droite-là que je veux porter et incarner.
05:02Mais on est d'accord que vous avez dit que si vous gagnez dimanche soir,
05:04vous allez proposer à Bruno Retailleau d'être votre premier adjoint,
05:07en quelque sorte de premier vice-président, je ne sais pas quel est le terme.
05:09Non, c'est beaucoup plus fort que ce que je propose.
05:10C'est une alliance.
05:11Un duo.
05:12Mais on va être simple.
05:13Vous allez faire un duo avec un type que vous accusez
05:15de diluer les républicains dans le macronisme.
05:17C'est pas facile à suivre votre truc.
05:18Ah si, c'est très simple.
05:19Je vais le résumer simplement.
05:20Moi, mon duo aussi avec Bruno Retailleau,
05:25Revenons à cette volonté d'un rassemblement de la droite
05:28à l'an de Gérald Darmanin, à Sarah Knafow,
05:30à Éric Zemmour, qui a été condamné à plusieurs reprises
05:33pour des propos jugés racistes et haineux,
05:35récemment encore pour contestation de crimes contre l'humanité.
05:38Zemmour qui, en 2021, voulait interdire les pronoms
05:40à consonance étrangère, les prénoms comme Mohamed,
05:43qui a expliqué que Marseille n'était plus vraiment une ville française,
05:46qui, en 2022, a dénoncé l'obsession de l'inclusion des enfants.
05:49Vous interviewez pas Éric Zemmour, là ?
05:50Non, mais Sarah Knafow et Éric Zemmour, politiquement, c'est la même chose.
05:53C'est compatible avec votre vision des valeurs de LR, ça ?
05:56Pour l'instant, j'ai donné des illustrations de noms qui me semblent intéressants.
06:00C'est-à-dire des personnes qui, je trouve, font bouger les lignes.
06:03Sarah Knafow, je le dis ici...
06:04Numéro 2 de Reconquête.
06:06Oui, c'est quelqu'un que je trouve intéressante.
06:08Elle a le courage, notamment sur la dépense publique,
06:10et vous auriez pu en parler aussi,
06:11de secouer les choses et de dire stop au gaspillage de la bureaucratie.
06:14Je crois à ça.
06:15Vous connaissez mon combat contre la Sistana.
06:18Je pense que dans notre...
06:18Vous êtes d'accord que, d'un point de vue idéologique,
06:20Knafow et Zemmour, c'est bonnet blanc et blanc bonnet.
06:23Non, mais est-ce que vous êtes d'accord avec ça ou pas ?
06:25Non, je ne suis pas forcément d'accord.
06:26Moi, ce que je regarde...
06:27Non, mais je vais vous dire pourquoi.
06:28Ce que je regarde, c'est des personnalités.
06:30Par exemple, Gérald Darmanin, c'est quelqu'un qui m'intéresse.
06:33Je trouve que, comme garde des Sceaux, il fait avancer les choses.
06:35Gérald Darmanin, il n'est pas marqué extrême droite,
06:38comme peut l'être Reconquête, comme peut l'être Zemmour.
06:40Mais l'objectif, c'est de rassembler...
06:42Il est macroniste, Darmanin.
06:43L'objectif...
06:43Ça ne vous a pas échappé ?
06:50C'est-à-dire, la droite, quels qu'étaient les votes par le passé ?
06:53Autour, pour moi, de deux critères.
06:55Le premier critère, quand vous êtes de droite,
06:57c'est l'attachement à la sécurité,
06:58ce qui est en train de s'effondrer dans notre pays.
07:00Et le deuxième critère, c'est la valorisation du travail par rapport à la situation.
07:03On y vient dans un instant, j'ai juste une question.
07:04Et quand on a des gens qui défendent ça,
07:06je considère qu'il faut les rassembler.
07:07Est-ce que LR de Laurent Wauquiez
07:09oublie la barrière étanche avec le FN à l'époque
07:13qu'avait érigé Jacques Chirac ?
07:15Ou pas ?
07:16Moi, je ne fais pas de jugement moral en disant...
07:18Ce n'est pas de la morale, c'est de la politique, ça.
07:19Oui, mais c'est pour ça que je réponds.
07:20Je ne dis pas une barrière ou quoi que ce soit.
07:23Ce qui m'intéresse, c'est de rassembler tout le monde.
07:25Et je l'ai dit, j'ai été très clair...
07:26Sans tabou.
07:27Mais bien sûr, sans tabou.
07:28Sans limites.
07:28Mais pourquoi ?
07:30Parce que je ne suis pas là, et je vous l'ai dit dès le début,
07:32vous m'avez interrogé un accord électoral avec le RN.
07:34J'ai dit non, avec une très grande clarté.
07:36En revanche, aller parler à des gens,
07:38des Français qui sont allés voter RN
07:40parce que la droite les a découragés.
07:42Mais évidemment que c'est notre devoir politique et démocratique.
07:44C'est ça, notre devoir.
07:46Et donc, moi, ce que je veux,
07:47c'est faire ce qu'avait fait Nicolas Sarkozy à l'époque.
07:49On l'a oublié,
07:50mais il l'avait fait de Jean-Louis Borloo à Christine Boutin.
07:53Eh bien, c'est cette alliance.
07:54Vous n'êtes pas allé jusqu'à Jean-Marie Le Pen ?
07:55Non, et moi non plus.
07:56Et j'ai répondu très clairement sur votre question.
07:58Autre sujet qui vous tient à cœur,
08:00c'est la guerre contre l'assistanat.
08:02Oui.
08:03Là encore, il faut une clarification.
08:04Vous avez dit vouloir limiter à deux ans le RSA
08:06pour les Français qui sont aptes au travail.
08:08Il y a une question qui vous a été posée plusieurs fois déjà,
08:10ces derniers jours,
08:11mais à laquelle vous n'avez pas répondu.
08:13Pour ceux qui arriverez au bout de ce RSA...
08:14J'essaye de répondre à chaque fois.
08:16Allez-y.
08:17Pour ceux qui arriverez au bout de ce RSA
08:19sans avoir de job,
08:20au bout des deux ans,
08:21ce sera zéro euro par mois,
08:23oui ou non ?
08:24Oui.
08:24D'accord.
08:25Mais j'ai bien dit,
08:26attention, je veux être très clair,
08:27apte au travail.
08:29Apte au travail.
08:29Pourquoi je dis ça ?
08:31Vous avez aujourd'hui en France
08:32500 000 jobs
08:33qui sont non pourvus.
08:36Dans les gens qui sont au RSA,
08:37il y a une partie qu'on doit aider.
08:39C'est des gens qui sont dans le handicap,
08:40qui peuvent avoir des maladies chroniques,
08:42qui ont des difficultés lourdes.
08:43Ils ne peuvent pas faire autrement.
08:44Je ne le sous-estime pas.
08:45Cette dimension-là, pour moi,
08:46c'est le social qu'on doit garder.
08:48Vous avez fait clairement la distinction.
08:49Vous parlez de ceux qui sont aptes au travail.
08:51Oui.
08:52Pour ceux qui sont aptes au travail,
08:53je considère que l'assistanat est un piège.
08:55Je considère que pour eux,
08:56dire le RSA à vie,
08:57ce n'est pas la bonne idée.
08:58Ce n'est pas la bonne manière de faire du social.
09:00Et à l'arrivée en plus,
09:01on écoeure ceux qui travaillent.
09:03Vous savez combien c'est le RSA
09:03pour une personne seule ?
09:05Non mais je vais vous donner un chiffre très clair.
09:07Par exemple, un couple au RSA
09:08qui a trois enfants,
09:10c'est 2300 euros défiscalisés net d'impôt.
09:12Parce que souvent, ce qui se passe,
09:14c'est que vous ne sortez que le RSA.
09:15Pour une personne seule,
09:15c'est 646,52 euros.
09:17Non, pas du tout.
09:17Si, si, si.
09:18Mais juste,
09:19pour une personne seule avec un enfant,
09:20souvent des femmes...
09:21Monsieur Soto,
09:22quand vous faites ça,
09:23attention, vous oubliez tout le reste.
09:25Il n'y a pas que le RSA.
09:26Il y a toutes les autres aides sociales.
09:28Il y a un forfait logement à 192 euros.
09:30Oui, vous avez l'APL,
09:30vous avez les allocations familiales,
09:32il peut y avoir la gratuité de la crèche,
09:33il peut y avoir un accompagnement
09:35pour le transport gratuit.
09:36Mais on ne vit pas bien
09:36quand on est au RSA.
09:37Mais à quel moment je vous ai dit ça ?
09:39Mais vous pensez que, justement,
09:41ce n'est pas mieux de les sortir
09:41et de les emmener en direction du travail ?
09:44Et sans le RSA,
09:45ils deviennent quoi,
09:45ceux qui sortiraient du système ?
09:46Mais vous emmenez en direction du job,
09:48vous avez 500 000 emplois non pourvus.
09:50Vous devriez m'interroger là-dessus.
09:52Et puis vous pourriez aussi...
09:53180 000 ans.
09:54Vous pourriez aussi m'interroger
09:55sur autre chose.
09:56Celui qui travaille,
09:58qui a 3000 euros de salaire brut
09:59et qui à l'arrivée,
10:00s'en sort une fois qu'on lui a enlevé
10:01ses impôts et ses charges
10:02à 2200 euros.
10:04Lui, vous trouvez aussi
10:05que sa vie est facile ?
10:06Ce que je veux,
10:06c'est qu'on arrête l'assistanat
10:07et que l'argent qu'on économise,
10:09on le mette pour revaloriser
10:10les salaires nets.
10:11Mon objectif,
10:12c'est grâce à l'argent économisé
10:14d'augmenter de 10% le salaire net.
10:16Je veux qu'on sorte du piège
10:17de l'assistanat.
10:18Je pense que l'assistanat,
10:19ce n'est pas le vrai social.
10:20Le bon social est la bonne question.
10:22C'est les gens qui sont
10:22à la fin du RSA.
10:23Il faut qu'on les ramène au travail.
10:25C'est ça le sujet.
10:26On a commencé avec l'interview
10:26au point,
10:27on va terminer avec
10:27à la question
10:28« Quelle est votre plus grande peur irrationnelle ? »
10:30Vous vous souvenez
10:31de ce que vous avez répondu ?
10:31Oh que oui !
10:33Vous allez vous moquer de moi.
10:34Ce n'est pas gentil
10:34de finir l'interview comme ça.
10:35Les requins dans les piscines !
10:36Ce n'est pas gentil
10:36de finir comme ça,
10:37M. Soto.
10:38Est-ce que vous iriez
10:39vous baigner avec Bruno Retailleau ?
10:40Avec des requins dans la piscine ?
10:43Malheureusement,
10:43en politique,
10:44ça arrive, oui.
10:44Mais vous ne vous sentez pas
10:45en danger avec lui quand même ?
10:46Absolument pas.
10:47C'est pour ça que je propose un duo.
10:49Elle vous vend
10:50toutes ses réponses ?
10:50Pour que l'équilibre soit parfait,
10:52c'est Jean-François Copé
10:53qui viendra défendre.
10:54Pourquoi vous faites cette tête-là ?
10:55C'est très bien.
10:57J'ai rien dit, moi.
10:58N'aggravez pas mon compte.
10:59Je n'ai rien dit.
11:01Quoi ?
11:01Quel message vous avez pour lui ?
11:02Pas de dilution dans la Macronie.
11:03Une droite libre.
11:05Voilà.
11:05Ça, c'est très important.
11:06Merci Laurent Bocquet.